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/!\  fautes d'orthographes classées dans le guiness des records  /!\

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Dimanche 9 mai 7 09 /05 /Mai 02:23

 

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          Quelque chose chez lui avait toujours été un mystère à mes yeux, ce n'était pas sa faculté à ne rien laisser transparaître mais plutôt sa faculté à me faire me sentir bien même lorsque je suis au bord du coma. 

 

            Le réveil fut brutal, la lumière me frappait comme une massue d'un millier de tonnes. Mes draps n'étaient même pas défait et cet imbécile m'avait jeté sur le lit sans même penser à fermer mes volets. Je tante avec le peu de forces qui m'habite de retirer mes fringues plein de sables. Je jette tout dans un coin et referme les yeux épuisé par le peu d'effort que je venais de fournir. Je tourne le visage dans le sens du mur, à ma gauche, je croise le visage serein d'Alec, enroulé dans ma couette. Je me demande ce qui m'étonne le plus, qu'il dorme paisiblement ou que je sois habillé après avoir passé une nuit l'un contre l'autre ? En tout cas ce que je remarque c'est qu'il est sous la couette alors qu'il m' a laissé à l'abandon.

             Je fixe le visage si impurtable d'Alec, je m'attarde sur chaque parcelle de peau, sur la courbure de ces cils, sur les formes attirantes de ces lèvres, sur sa peau glacée et encadrée par des cheveux ébènes. Je le fixe à tel point que je me perds dans mes pensées et ne réagit pas lorsque ces paupière s'ouvrent lentement pour laisser naître des iris marron acidulé.

 

- Tu me fixes. Il marmonne.

- Je sais. Je lui réponds simplement.

 

              Il était prêt à repliquer mais je le fais taire en lui volant un baiser. Il n'avait pas le droit de briser cet instant, il n'avait pas le droit de m'empêcher d'être naïf. Son silence était parfait. Le contact de ses lèvres contre les miennes me donne des frissons, il était plus chaste qu'un baiser sur la joue pourtant je l'appréciais d'autant plus qu'un baiser langoureux.

              Je me redresse en tanguant légèrement, je récupère quelques effets avant de prendre le chemin de la salle de bain pour me réveiller un peu plus. A mesur que l'eau coulait sur mon corps endoloris par une nuit de beuverie, mes pensées devenaient plus sombre et peut être trop serieuse. Je me surprenais à me poser des questions, sur cette pseudo relation. Je sens qu'elle ne m'apporterai que des problèmes et pourtant que je continuais d'entretenir se désir irrationnel. Je n'ai jamais été doué hors du sexe, je ne suis pas un bon amant et pourtant un soupçon de romantisme en moi, se plaisait à croire que j'aimerai plus...

 

- Je peux venir ? Me demanda cette voix mieilleuse et sensuelle.

 

            J'attrape le shampoing et me frixionne le tête sans répondre, Alec ouvre la porte de douche et la referme derrière lui pour s'imiscer contre mon dos. Je frotte d'avantage alors que je sens ses mains glisser contre mon dos. Je ralentis progressivement, mon coeur se déconnecte et seul mon corps réagit. Ses lèvres viennent se plaquées contre ma nuque, j'ai quitté la terre ferme pour un monde de luxure.

            Brusquement je me retourne et le plaque contre les paroies froides du plexi', j'attrape ses jambes musclés et les montes jusqu'à mon bassin frottant mon éréction plus qu'évidente contre la sienne. Nos hanches collés l'une à l'autre, il me dévore du regard et je me sens possédé par ses yeux marrons.

            Je peux l'entendre murmurer de le prendre alors que j'introduis lentement les premiers doigts, je peux l'entendre me supplier d'écarter ses cuisses et d'y aller avec toute ma force alors que ces lèvres ne bougent pas. Sans attendre je le pénètre et lui arrache un cri virulent qu'il tente tant bien que mal de l'étouffer en ouvrant le jet d'eau encore plus fortement. Je remonte correctement ses jambes autour de mes hanches, un violent coup de reins le fait gémir. Ses cheveux plaqué contre son visage crispé sous le plaisir et la chaleur, ce sont les rares moment où ils expriment réellement ses émotions. Les rares moments où il se laisse aller. J'en profite un maximum et me force à ne pas fermer les yeux continuant mes vas et viens encore plus sauvage. Il me griffe le torse, s'accroche à mes cheveux. 

             J'aime l'entendre prendre son pieds, j'aime sentir ses mains dans mes cheveux. Ce simple touché me donne des frissons, j'utilise mes dernières forces pour la dernière danse. J'accélère le mouvement et le frappe encore plus fort, le bruit du claquement de chair couvre celui de nos cris à l'unisson. Nos ébats sont toujours bruyants, ils sont toujours intense, ils sont sourd de tout mot d'amour. Ce n'est que du sexe et pourtant je ne me suis jamais senti aussi vivant. Dans un dernier râle profond je me deverse en lui sentant ses griffes se planter dans mes épaules il me suit et éjacule contre mon bas ventre.

               Les cris retombent, les respirations haletantes remplacent et le bruit de l'eau chaude se fait à nouveau entendre. Je laisse glisser Alex sur le sol de la douche, le torse soulever le liquide se mêle à l'eau. Je m'essuie à mon tour et l'accompagne au sol alors qu'il reprend ses esprits. Encore essoufflé ses expressions ne vont pas tarder disparaître et il revêtira son masque d'indifférence. Je profite jusqu'au bout de ces quelques minutes de plaisir.

               Parfois j'aimerai dire quelque chose, parfois j'aimerai qu'on parle et puis à la seconde qui suit, j'en ai plus envie. Comme si c'était stupide ou inutile, j'ai, au fond, peur de tout gâcher. Je sais bien que cette relation étrange est éphémère, comme un couple adultère, comme une histoire d'un soir, une histoire de vacances. C'est une première fois entre deux hommes qui finira par s'éteindre. Et cela ne m'attrista pas. 

 

                Je me lève finissant de me laver et laissant Alec seul dans la salle de bain. Je rentre dans mes chambre habillé et propre. Je reste planté sur l'entrée de ma chambre quand mes yeux croisent leurs jumeaux assit sur le lit. Angelo un sourire jusqu'aux oreilles joue avec le casque d'Alec.

 

- Angelo..., je laisse échapper

- Matt !

Il se précipite sur moi.

- T'as ammené un copain ? Je t'ai attendu hier mais je devais faire dodo quand t'es rentré, parce que je t'ai pas vu...

- Oh...

 

            Je me flagelle mentalement mais ne le montre pas à mon frère jumeaux. Il devient brusquement muet, j'en conclu qu'Alec a fini sa douche et qu'il est derrière moi à moitié nu. Je me retourne et lui jette quelqu'uns des mes habits étant donné que nous faisions un peu près la même taille. Angelo se ferme sur lui même mais ne cesse de regarder Alec qui ne lui prête pas plus attention que cela. Curieux il le scrutte sans dire un mot, je me demande bien ce qui se passe dans sa tête. J'attrape Alec par le col et le pousse à me suivre malgré ses protestations d'étonnement. 

 

- Je te présente Angelo mon frère. Angelo, voici Alec.

- Bonjour, dit timidement Angelo

- Salut.

 

             C'est au tour d'Alec de l'observer puis de faire le va et vien avec moi. En effet malgré la couleur de nos cheveux et celle de nos yeux, nous étions totalement différent. Le visage de mon frère était celui d'un trisomique, ce sont des morphologies reconnaissables. Il était légèrement plus petit que moi et avait les cheveux un peu plus long. Nous étions très différents. Alec n'étant jamais venu chez moi, il n'a donc jamais pu rencontrer mon frère.

 

- Tu n'as pas à avoir peur Angelo. Lui dis pour le reconforter. Il n'est pas méchant.

- Je sais..., murmure Angelo en reculant.

 

               Je peux avouer que Alec n'est pas très sociable comme garçon et Angelo a toujours eut peur de parler en présence des autres. Il reste muet lorsqu'il voit des gens nouveaux, peut être est-ce dut au fait qu'il soit toujours enfermé dans cette baraque.

               Alec décide de continuer à s'habille un peu plus loin. 

 

- Angelo, tu peux aller dire un maman qu'on sera quatre aujourd'hui pour manger.

- Oui.

 

               Il sort rapidement comme si il était investit d'une mission ou peut être parce qu'il avait encore plus envie d'échapper au regard intrigué d'Alec.

 

- Il ne te ressemble pas.

- T'es perspicace, dis je ironiquement

- Je veux dire...Il est plus triste que toi.

 

               Plus triste que moi...

 

- On mange ! Cri une voix féminine en bas des escaliers

 

               Je me retourne encore un peu déconcerté, Alec me suit. Nous traversons le grande salle à manger et atteignons la cuisine. La table est dressée, pendant que me mère nous sert nos plat Angelo joue avec son cube de couleur des années 80. Je m'assois à sa gauche et Alec à ma droite.

 

- Bonjour ! Lance ma mère joyeusement, je suis la maman de Matt. Je suis heureuse qu'il ait enfin décidé d'inviter un ami à la maison ! Sourit ma mère

 

              Je laisse échapper un soupire alors que je plante ma fourchette dans les haricots.

 

- Je t'interdis de m'appeler Madame ! Appelles moi Chiara plutôt. (a pronnoncé Kiara hein !)

- Alec. Appelez moi Alec. Dit il en tendant sa main

 

               Sans pour autant sourire il paraît le plus amicale possible, je sens que ma mère l'apprécie déjà. Elle lui serre la main vigoureusement et le serre toujours avec le sourire.

 

- Matteus ne parle pas souvent de ses amis si ce n'est pour ainsi dire jamais. J'espère que vous reviendrez souvent ! Tu ne manges pas Angelo ?

- Je mange pas les haricots, dit il d'une petite voix.

- Tu ne vas pas faire ton difficile quand même ! Aller manges !

- C'est pas bon...

- Angelo !

Je soupire à nouveau.

- Il est allergique aux haricots. Je fini par dire en jetant la verdure de son assiette.

 

             Je lui sert quelques carottes vapeur à la place pour accompagner son filet mignon. Je la pose en face de lui alors que ma génétrice est devenue brusquement muette. Je peux voir même sous ses tonnes de fond de teint et de fare à fossette, les rougeurs caractérisant sa honte et sa gêne. Elle fixe la tête de mon frère baisser sur son assiette, on pourrai croire qu'il se faisait disputer par ma mère et ce qui m'exacerbe le plus c'est qu'il se sent coupable.

              Alec n'a pas cessé de manger, imperturbable il regard les images défilées sur la télé allumée un peu plus loin accrochée au mur. Ma mère retire son tablier et sort de la cuisine, ses talons aiguilles martèlent le carelage à vive allure. Elle est sans doute partie pleurer, pleurer de honte, elle va refaire son maquillage et masquer les rougeurs sous ses yeux, son sourire peint de rouge cachera ses larmes de crocodile. 

               Je secoue Angelo pour le faire revenir sur terre, je refuse de le voir plonger à nouveau dans ses pensées tortueuses, je lui montre son assiette et il reprend timidement sa fourchette pour macher quelques morceaux de carottes.

 

- Maman pleure..., Il me murmure

- C'est pas grave.

- Elle ne m'aime pas, c'est pour ça qu'elle a fait des haricots ?

- Elle a juste oublié Angelo. Manges.

- Mozart est un dieu. Laisse échapper Alec

- C'est quoi "Mozart" ? Demande Angelo curieux

- C'est un grand compositeur.

- Un quoi ?

 

          Je pouffe un peu de rire et monte le son de la télé. Lacrimosa résonne dans toute la pièce, Alec est un grand passionné de musique classique. Sous ses allures de punk ce sont les orchestres qui le font rêver, il n'aime pas la musique brutale, il n'aime pas les hurlements des chanteurs de rock. Il aime le son pure d'un instrument, il est impressionné par les vurtuoses des siècles précédents. Plongé dans une nouvelle atmosphère je continue de manger profitant du silence pour me laisser respirer. La tension qui avait culpabilisé mon frère s'est évaporé et quelle fut ma stupeur quand soudainement il me dit :

 

- Je veux un violon...

 

              Subjugué par la musique, emporté dans un monde différent, il avait le regard d'un passionné. Il avait reçu une sorte d'illumination, c'est tout son être qui brillait à chaque petite vibration des cordes. Un son si authentique le faisait frémir des pieds à la tête, il n'y avait que l'orchestre, il n'y avait que le violiniste dans son esprit. Il n'avait jamais rien reclamer, cette phrase était presque sortie instinctivement de sa bouche, cette petite phrase qui allait transformer sa vie et la mienne.

 

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Encore une suite de DS...En fait j'adore écrire cette histoire !

Et oui encore un instrument ! Je suis fan du violon, du piano et de la guitare. Je fais un peu de gratte mais j'aurai adoré faire du violon. Je réalise mon rêve à travers Angelo lol

 

 

 

 

 

 

 

Par Danouch - Publié dans : Down Syndrome - Communauté : Auteurs Sadiques
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Texte Libre



L
a meilleure façon de remercier un auteur
 
604

est de lui laisser un commentaire  ^^




 
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