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/!\  fautes d'orthographes classées dans le guiness des records  /!\

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Mardi 4 mai 2 04 /05 /Mai 20:00

 

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               A l'aube d'une nouvelle semaine, la couleur des arbres relfètent les rayons du soleil et les yeux dorés de Angelo se froncent agressés par la lumière mais il semble jamais rassasié de la chaleur qu'il lui procure. Comme une fleure attendant patiemment qu'on la nourisse il grandit comme les autres. Ses cheveux bruns mi-long s'agitent sous les brises légère de l'été, sa saison préférée. Il ferme les yeux satisfait mais garde la tête haute restant encore quelque seconde sous la lumière avant de rejoindre la pénombre de la voiture.

 

- Les garçons, vous attendez quoi pour monter ?

 

                J'étais resté planté devant la portière, la main déjà sur la poignet, la bouche légèrement ouverte n'arrivant pas à quitter des yeux Angelo qui atterrit douloureusement sur terre. J'ouvre la portière et m'assoit sur le côté passager, Angelo m'imite et s'attâche une fois installer. Il regarde les paysages à travers la vitre sans vraiment les voir, son sourire appaisant s'est effacé si rapidement qu'on pourrait croire à une illusion, il a retrouve son visage terne. Son regard sombre.

               Le véhicule s'arrête, je n'avais pas remarquer que nous étions déjà arrivés chez nous. Ma mère descend de la voiture et nous ouvre la porte d'entrée en soupirant de fatigue comme si elle avait passé une dure journée. Je n'ai pas le temps de me retourner qu'Angelo a déjà grimpé les marches jusqu'à sa chambre. Alors que ma mère retourne à ses papiers peints et son verre de bordeaux je monte les marches quatre à quatre. Une sorte d'enclume au dessus de la tête, je frappe tout de même à la porte attendant une reponse.

 

- Oui ? S'écrie Angelo

- Je rentre.

 

           Je pousse la porte, la pièce n'a pas changé mais la tension qui y règne à anéantit l'atmosphère qu'Angelo s'était tant donné du mal à construire. Lieu d'un crime honteux, il s'est réfugié dans un coin, les jambes rabattues contre son torse. Il enferme son visage dans ses bras et patiente, ne comprenant pas tellement ses sentiments ni ses actes, mais les ressent tout de même. Je ferme la porte derrière moi et m'avance jusqu'à lui à pas lent. Je m'accroupi face à lui et j'ouvre grand les bras prêt à l'accueillir contre mon torse et mon coeur. Sans attendre une seconde il se précipite et l'impacte est presque douloureux tant il me soulage. Je le serre contre moi avec tout l'amour que je lui porte, à lui mon frère. Je sens son dos secoué de spasmes, j'entends ses gémissements qu'il tente tant bien que mal d'étouffer dans le creux de mon cou.

             Sa solitude n'est pas la mienne, sa détresse je peux la comprendre mais je ne peux pas la ressentir. Le monde dans ses yeux est si différent de la vision que nous avons habituellement. C'est un monde de magie, un monde où la beauté à en commun sa laideur : elle est sans limite. Je l'envie quelque part, de réussir à voir ce qu'il y a de plus beau dans ce qui nous entoure, moi je ne vois rien. Je ne regarde pas, ce sont des choses futiles qui ne me servent pas. Angelo lui voit ce qui l'entoure comme quelque chose de précieux, voit toutes les personnes comme des gens bons mais lorsque celles ci le deçoivent, c'est une douleur que personne ne peut ressentir. Angelo a brusquement ouvert les yeux sur sa famille, sa famille parfaite lorsqu'il était enfant. Aujourd'hui c'est un adolescent de dix sept ans, qui a compris que ses parents se fichent de lui, juste des personnes ordinaires. Juste des poupées qui gardent sans cesse la même expression. Des gens qui ne l'aiment pas.

                La solitude...Douce solitude, elle l'a embrassé au creux de ses bras pour le faire couler.

 

- Matt...tu sais je suis désolé...Tu es triste à cause de moi. Je suis désolé Matt...

Abruti...

- C'est moi qui suis désolé.

 

              Les spasmes de Angelo ont cessé, il parle de chose sans réelle cohérence tout en restant contre moi. Il me parle des infirmières, des piqûres qui font mal, des médecins qui ne souriaient jamais. Il me parle des oiseaux qu'il entendait le matin, de grand prunus devant sa fenêtre. De tout et de rien. Deux heures sécoulent bien ainsi, sans qu'il ne cesse de parler de sa semaine à l'hôpitale, il parle ensuite de sa maîtresse qui lui donne les cours à la maison. Sa maîtresse est vieille mais elle est gentille, dit il avec le sourire. La morosité qui l'avait atteint dans la voiture semble s'évanouïr et je ne vois même plus le temps passé.

             C'est finalement lorsque Angelo se lève pour allumer la lumière que je me rends compte qu'il fait déjà nuit. Je me lève alors et m'étire sous le regard amusé de mon frère qui m'imite en se moquant de moi.

 

- Hé ! Je fais pas des grimaces aussi moches !

- Si ! Si !

 

              Il éclate de rire et malgré moi un léger sourire s'étire au coin de mes lèvres, je m'approche et lui ébouriffe les cheveux avant de sortir de sa chambre et me faire immédiatement suivre par mon jumaux.

 

- Tu vas où Matt ? Il me demande intrigué

- Je vais rejoindre des amis. Dis je en rentrant dans ma chambre

- Tu vas dormir chez un copain ?

- Je sais pas.

 

              Je m'habille dans le silence suspect de Angelo, les yeux rivés sur le sol il est devenu brusquement muet. Sentant la gêne qui lui coupe la voix je m'approche et relève son visage par le menton pour planter mes yeux dans ses yeux. Quatre prunelles d'une même couleur ocre.

 

- Ca va pas ? Je demande

- Ca va pas être marrant sans toi...

- Je viendrai te dire bonne nuit même si tu dors déjà.

- Promis ?

- Promis.

 

               Son visage s'illumine immédiatement et j'ébouriffe à nouveau ses cheveux en descendant les marches. Je remet ma veste correctement et me dirige dans le salon. Je fouille dans le sac à ma mère sous ses yeux et lui vole une cigarette que j'allume avec son briquet en or.

 

- Ah tu tombes bien mon chéri ! Dit elle en se saisissant de deux bouts de papier

- Nan arrêtes je m'en branle !

 

             Je m'enfuis sans dire au revoir à ma mère et ferme la porte derrière moi. Les moustiques se précipitent sur les lampes à l'entrer, je cours presque jusqu'à l'autre bout de la rue et reprend une allure normale une fois la quartier passé. J'ai oublié quelqu'un, je saisi mon portable.

 

- T'en a mis du temps, m'interpelle Alec au combiné

- Je suis là dans dix minutes, prends ta moto.

- A toute.

 

              Je raccroche et presse le pas pour être à l'heure chez Alec, en y réfléchissant je n'ai jamais vraiment été en avance lorsqu'il s'agissait de rejoindre les copains. Soit parce que je m'étais endormis en rentrant des cours, soit parce que j'étais trop défonsé et m'endormait. Quoi qu'il en soit j'avais une excuse valable cette fois ci, je n'ai jamais caché la maladie d'Angelo contrairement à mes parents qui l'empêchent même d'aller à l'école. Ils peuvent me dire tout ce qu'ils veulent, je sais bien qu'ils ont honte de lui et l'enfermer dans leur maison ne fera que le rendre un peu plus fou.

                Brusquement je me sens coupable de ne pas être resté un peu plus avec lui ce soir, il venait de revenir de l'hôpital et moi je partais déjà faire la bringue. Je suis vraiment con. Cette idée sombre s'évapore à la seconde où Alec sort de chez lui après un énième cri de son père qui lui hurle qu'il n'est qu'une " saloperie de drogué ". Il referme la porte aussi sec coupant la parole à son paternel. Je me suis toujours demander comment Alec faisait pour rester aussi calme, c'était une vertu que j'admirais chez lui même si parfois il était bien trop inexpressif. Il me jette le casque de moto et m'assois derrière lui, il démarre sa  Ducati 1098R noir, une sorte de gros monstre à deux roues. Il n'est pas censé avoir le permi je sais mais c'est son problème après tout. La vitesse est une sensation bien particulière qui me fait me sentir libre, des ailes me poussent presque dans le dos et lorsque Alec conduit il semble également plus léger. Parfois j'aperçois même le début d'un sourire. La moto c'est sa grande passion.

              C'est donc en quelques minutes que nous arrivons à La Plage, un lac au fond de la ville. Un lac immense, à la tombé de la nuit on peut voir le soleil se couché au loin derrière les immeubles du centre. Un lac assez éloigné des grands bâtiments, entouré de grande percelles de bois. Une sorte de plage de sable artificiellement installé sert de lieu de réunion pour une centaine de jeunes prêt à faire la fête. Le feu était déjà allumé et la musique provenant d'une voiture, le coffre ouvert. Nous redescendons de la moto et déjà trois mecs viennent nous apporter une bière.

 

- Vous en avez mis du temps !

- Tu pionçais encore Matt ?

- Pas cette fois, je suis allée chercher mon petit frère.

- Ok, bah écoutez le barbecue est là bas, vous avez les bouteilles à côtés.

 

                 Il était neuf heure à peine et ils avaient déjà bien entamé la soirée. Au fur et à mesure que les heures sécoulaient, de plus en plus de monde arrivait avec encore des boissons, de quoi bouffer. Parfois ils arrivaient avec tout simplement un harem de filles prêtent à danser autour du feu à moitié nue. Les mecs les plus mal au point partent se jeter dans l'eau. Je bois tranquillement ma bière dans un coin entourer de ma petite bande qui discutent de sexe, de filles, des cours, des parents, des problèmes avec les flics...et bien d'autre. Après une dizaine de bières ingurgitées je vais tituber jusqu'à Alec qui assit autour du feu avec d'autre camé partage quelques joins. Je m'assois à côté de lui un sourire niais sur le visage, il me passe le join que je tire comme une bouffée d'oxygène.

 

- Arrêtez de lui passer les joins les gars ! Il fume la moitié en une taffe ! S'écrie un des gars

- T'as réputation te précède, chuchote Alec un sourire sournois sur les lèvres

 

                 Nous partageons un regard complice, plein de sous-entendus, nos corps ne sont qu'à quelques milimètres l'un de l'autre et même si notre imagination nous incite à nous sauter dessus comme des bêtes pour se dévorer mutuellement, la réalité n'en n'est rien. Nous restons statique, plonger dans un rêve éveillé commun.

 

- MATT !!

 

          Le cri strident d'une femme me fait détourner du regard, je n'ai pas le temps de la voir venir qu'elle tombe sur moi, ses bras autour de mon cou, sa bouche pulpeuse plaqué contre la mienne. Les gars autour sifflent et m'injurent amicalement jaloux de ma popularité. Popularité dont je me passerai bien auprès des filles.

 

- Jo...Hana...La..ches moi, je tente de dire en évitant la pluie de baiser

 

                  La belle blonde s'écarte, les joues écarlates, les yeux embrumés d'alcool, le sourire coquin elle reste, plaqué contre moi me plantant ses obus sous le nez. Certains de mes copains paieraient pour être à ma place.

 

- Matt...Tu ne t'occupe plus de ta Johana chérie ! Je commence à être en manque moi..., dit elle en ondulant ses forment contre moi

 

               La bosse dans mon pantalon large l'a fait sourire de satisfaction, je n'ose pas lui dire qu'elle n'est pas l'origine de mon érection, c'est plutôt un canon sur ma droite qui fume son pétard sans se soucier une seconde de voir une fille pendue à mon cou. Peut être parce qu'il a l'habitude.

 

- Matt connard ! Comment tu peux faire attendre une si charmante demoiselle !

Les éclats de rire suivent. Le drogué à côté finit son join et le jette dans les flammes.

 

             Je repousse gentiment Johana s'en va réclemant une autre bière, avant de partir elle en profite pour me voler un baiser, comme toujours. Je me redresse épuisé, les flammes dansent étrangement, l'alcool et l'herbe font leur effet. Je ne pourrai pas me redresser sans tomber plusieurs fois sur le cul. Je préfère rester assis profitant de la sensation de plénitude que me procure l'ivresse.

             Je jette un regard en coin vers mon voisin qui boit tranquillement sa bière. Il se lève alors brusquement et jette la bouteille en verre dans les flammes, ses pas chancelant me font presque rire, il s'appuie de temps en temps sur un des nombreux jeunes qui discutent. Je me dresse à mon tour lentement pour éviter la chute, tout tremble, tout tangue c'est assez marrant. Je ne fais pourtant pas plus de deux pas.

 

- HAHA ! Regardez l'état de Matt ! Se moque un copain

Je pose ma main sur mes yeux, couché sur le sable et ne peut m'empêcher de me marrer à mon tour.

 

            Des amis viennent m'aider à me relever, je ris avec eux et m'avance jusqu'à la prochaine bouteille. La soirée se poursuit dans la rigolade, des chants, des danses, des blagues, des moqueries. Je ne me souviendrai pas de la moitié de la soirée. L'alcool coulle à flot, certains couples se sont cachés à l'abri des regards, d'autre n'ont pas conscient d'être entouré. Des filles vomissent un peu plus loin, des garçons dorment la bouche ouverte. C'est une vrai beuverie, un vrai carnage.

             Ma bouteille de vodka à la main je m'approche du bord de l'eau, plus dans la  pénombre à l'abri des regards indiscrets je me couche sur le sable plus frais. J'ai tellement chaud qu'on pourrait cuir un steak sur mon ventre. Je retire mon t-shirt. Je prend de profondes inspirations, même les étoiles sont floues. J'oublie tout, lors de ces soirées rien n'est vrai, tout est fiction, rien ne dure, c'est qu'une nuit de débauche. C'est d'ailleurs lors d'une de ces même nuit que j'ai couché pour la première fois avec Alec, je n'avais jamais couché avec un garçon auparavant. Même si le reste de la soirée est assez vague je me souviens parfaitement de cette nuit, comme si je la vivais à nouveau. J'avais jamais pris autant de plaisir à faire l'amour. Alec n'est pas réellement mon meilleur ami, ce n'est pas non plus un ami comme les autres, c'est encore moins un amant, c'est particulier. Inexplicable.

             Alors que je me sens sombrer dans le sommeil je sens quelque chose me caresser le torse, j'ouvre les yeux lentement et croise le regard brillant des yeux bleus de Johana, la bouche légèrement entrouverte je me demande si elle a conscience de ce qu'elle fait.

 

- Dégages Johana, dis je au bout de force

- J'ai envie de toi Matt...Ca fait tellement longtemps.

- Je suis pas en état là, laisses moi tranquille.

- Je ferai tout le boulot si tu veux..., dit elle en passant sa langue sur ses lèvres

 

          Je repousse sa main brutalement, le regard mauvais.

 

- Putain Johana !

 

           Elle s'en va, vexée surement mais elle oubliera tout demain. Je referme les yeux profitant de la brise fraîche, le bruit devient lointain, les voix se taisent et seul le bruit de l'eau troublée par le vent m'entoure. A nouveau je sens une caresse sur mon torse, j'ouvre les yeux virulent prêt à bondir sur Johana quand soudainement des lèvres se plaquent contre les miennes me faisant taire. Une langue taquine force le passage et enroule sa comparse dans une danse endiablée, s'en est presque douloureux mais tellement excitant. J'ouvre les yeux et croise les prunelles fermées de Alec, ses cheveux corbeau en bataille, sa peau blanche. L'odeur de l'alcool, la douceur de sa langue me fait frémir.

            Il se détâche de moi reprenant son souffle, ses yeux sombres expriment une émotion étrange, peut être de la frustration ou le manque. Ses lèvres bougent mais je n'entends pas ce qu'il dit, ses sourcils se froncent alors, comme si il était en colère. Il n'y a plus de bruit autour de moi, l'alcool l'emporte.

 

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Inspirée pour cette histoire j'ai décidé de vous écrire la suite =) bisous

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Par Danouch - Publié dans : Down Syndrome - Communauté : Auteurs Sadiques
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Texte Libre



L
a meilleure façon de remercier un auteur
 
604

est de lui laisser un commentaire  ^^




 
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