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¤Sommaire¤

Jeudi 12 août 4 12 /08 /Août 00:07

- Nous devons faire quelque chose contre la manipulation d’âmes, j’annonce. Nous risquons d’en croiser à nouveau et je ne veux pas être leur marionnette ou me battre contre un de leurs pantins. Ton pouvoir ne te permet-il pas d’annuler le leur ?

- Mon pouvoir paraît sans limite mais ce n’est pas le cas et sa plus grande limite est liée à sa nature.

- Comment ça ?

- Réfléchis.

- Je ne sais pas. Je ne maîtrise déjà pas mon propre pouvoir, je ne vais pas prétendre tout savoir sur celui des autres, encore moins avec le tien.

- Mon pouvoir défait ce qui a été créé, ce qui signifie que tant que rien n’a été créé, il ne peut pas agir.

- Ah, je vois.

- Je pense que ce serait plus de ton domaine.

- Tu veux dire, manipulation contre manipulation ? Sauf que je ne maîtrise pas mon pouvoir.

- Non mais il est en toi et il s’éveille quand tu en as besoin. Le temps d’arriver à Kalin, tu devrais apprendre à te familiariser avec lui. On ne sait pas ce qui nous attendre une fois arrivé là-bas. Nous serons en plein territoire ennemi.

- Si je ne me contrôle pas, tu es sûr de pouvoir m’arrêter ?

- Oui.

- Très bien.

 

Nous avons repris la route depuis une semaine. Le lendemain de l’entretien avec mon père, nous nous étions occupés des préparatifs de voyage après avoir réuni assez de vivres, tracé le chemin à suivre et discuter de son retour auprès de l’Oracle. J’étais inquiet mais rester trop longtemps au même endroit augmentait nos chances d’être capturé or, je ne voulais pas que l’Oracle continue de tirer les ficelles dans l’ombre et accomplisse ses sombres dessins. Aller à Kalin nous permettra d’en apprendre plus sur la façon d’éliminer l’Oracle et je ne peux pas me dérober à mon devoir, je n’étais plus un enfant. De toute manière, nous ne pourrons vraiment profiter les uns des autres qu’une fois la guerre éradiquée.

 

La complicité qui me liait à Shin n’est évidemment pas la même que celle qui me lie à Raine et les mots sortent difficilement de ma bouche pour lier la conversation. La situation aurait pu être pire car le silence n’est pas non plus embarrassant, il est seulement ennuyant. Le paysage est monotone composé de champs bordés d’arbres rachitiques et le temps est ombrageux. Raine est aussi bavard que Shin et n’égaye pas énormément notre voyage.

 

Je fais contre mauvaise fortune bon cœur et j’essaye de me divertir en pensant à d’autres choses. Je pique un fard en voyant quel chemin mes pensées prennent, le sourire de Shin, ses courbes naturelles, ses yeux si mystérieux. Il me manque même si je sais qu’il va bien : je suis sûr que je l’aurai senti s’il lui était arrivé quelque chose de grave.

 

Shin occupe mes pensées la majeure partie de mon temps si bien que je ne fais pas souvent attention au reste. Mais, comme l’a dit Raine, mon pouvoir sommeille en moi, il est constamment en moi, brûlant aussi surement que ma flamme de vie. Pour l’instant, il parait calme comme s’il se reposait mais je sentais toute l’agitation qui l’habitait, l’envie de sortir et de s’exprimer, d’exploser. C’était incroyable cette radicalité et c’était encore plus incroyable que je devais la contrôler.

 

A vrai dire, ça me faisait peur. Je préférai le laisser en sommeil parce que j’étais persuadé qu’il n’attendait qu’un appel de ma part pour qu’il explose. Surtout que mes précédentes expériences n’ont pas été vraiment concluantes. Epoustouflantes, certes, mais effrayantes. Manipuler une armée de zombies… Et le pire, c’est que je n’avais que douze ans à l’époque. Aujourd’hui, de quoi serai-je capable ? Est-ce que l’âge est un facteur suffisant pour amplifier mes compétences ou l’entraînement est-il la seule méthode permettant, outre de le maîtriser, de l’accroître ?

 

- Lillyan ! M’appelle Raine. On va s’arrêter pour la nuit.

- Oui, je n’avais pas vu qu’il était si tard.

- J’ai bien vu que tu étais concentré. Comment ça se passe ?

- Pour être honnête, ça me fait peur. J’ai été un peu traumatisé par ce qui s’est passé quand j’étais gosse.

- Je serai là pour t’arrêter.

- Oui mais ça me bloque quand même.

- Je suppose que tu dois commencer par l’accepter avant de le maîtriser. Ça ne doit pas être facile avec un tel pouvoir. Mais oublie ta peur, dis-toi que tu as changé, que tu sais te contrôler comme la dernière fois et que je suis là.

- Mmmmmh.

Je n’insiste pas, n’aimant pas en parler, et nous nous abritons à l’abri d’un cercle de chênes puissants et majestueux, profitant d’un tapis d’herbe moelleux.

 

Mon sommeil est agité mais je refuse d’ouvrir les yeux. J’ai l’impression que mon pouvoir saisira cette opportunité pour sortir de mon corps. Ne dit-on pas que les yeux sont le reflet de l’âme ? Je me mets à trembler de peur et m’astreins au calme. J’autoalimente mon pouvoir en y pensant constamment et à force d’y penser constamment, j’ai tendance à l’exagérer.

 

Je ne dois pas oublier les fondamentaux et demeurer maître de moi-même : à la base, un pouvoir vit en harmonie avec son détenteur et agit uniquement quand celui-ci le décide. Alors avant de me concentrer sur mon pouvoir, je devais me concentrer sur moi-même, être assez déterminé, être assez fort pour manipuler mon pouvoir à ma guise et non l’inverse. Et je devais donc commencer par vaincre ma peur. Car si les yeux sont le reflet de l’âme, pourquoi mon pouvoir serait si sombre avec des yeux aussi clairs ?

 

En ouvrant les yeux, j’ouvris également mon esprit et immédiatement, je sens une présence. Elle se rapproche à grande vitesse mais je ne suis pas inquiet, non, plutôt… rassuré : cette présence n’est pas agressive, elle est étrangement… familière. Deux petites boules de poils atterrissent brutalement dans mon ventre, me coupant le souffle et me faisant tomber à la renverse. L’atterrissage est dur et je lâche un cri de surprise. Raine se lève immédiatement, sort son épée de son fourreau et se précipite sur moi pour me protéger, cherchant notre ennemi du regard. Encore faudrait-il qu’il y en ait un !

 

Je suis tout simplement effaré de constater la présence de deux Voyageuses qui frottent leur petite tête contre moi. Mon premier réflexe est de les caresser pour rétablir notre lien mais je me rends compte qu’elles sont essoufflées et surement fatiguées. Je leur verse de l’eau dans ma coupole et les laisse arracher de petits brins d’herbe. J’ai des tas de questions à leur poser mais au fond, je sais déjà que c’est mon père qui a dû les envoyer à moi.

 

Elles représentent un excellent moyen d’épier des conversations à distance en toute sécurité et surtout, par l’intermédiaire de leur jumelle envoyées à ses côtés, de rester en contact avec Shin même si ce n’est qu’à sens unique. Il nous sera plus facile de nous retrouver de cette manière plutôt que d’errer dans la ville à sa recherche.

 

Tout de suite, leur compagnie me remonte le moral, c’est comme si je retrouvais un peu de mon enfance et je revoie le sourire chaleureux de mes parents. Je rassure Raine et me rendors serein.

 

Le lendemain, nous nous réveillons tard mais reposés et je me sens d’attaque pour une nouvelle journée de voyage. Le temps est toujours aussi pluvieux et l’ambiance n’est pas à la fête mais les Voyageuses me bombardent de bavardages incessants, rendant l’ambiance encore plus monotone mais de manière bien plus agréable. Elles sont pires que moi quand elles s’y mettent. Enfin, je ne peux pas vraiment leur jeter la pierre puisque c’est moi qui les ai éduquées.

 

- Aïe, je proteste en recevant un coup sur la tête que je n’avais pas vu. Qu’est-ce qui te prend ?

- Si je ne te parle pas, c’est uniquement pour te laisser te concentrer alors ne laisse pas ces créatures te perturber.

- Ce sont mes amies et ça fait longtemps que je ne les avais pas vues !

- Es-tu prêt pour affronter un manipulateur d’âme ?

- Non, murmurai-je en gardant le regard fixé au sol.

- Alors, tu vas me faire le plaisir d’être un peu plus sérieux, on n’est pas en vacances !

Je lui jette un regard furieux. Je sais très bien qu’on n’est pas en vacances, l’absence de Shin me le rappelle constamment, la douleur dans la poitrine quand je pense à mes parents également. Mais ce n’est pas une raison pour s’ennuyer mortellement.

- Tu préfères que nous soyons capturés ? M’assène-t-il. Alors de deux choses l’une : ou nous sommes faits prisonniers par les manipulateurs d’âme qui s’amuseront à faire des expériences avec nos corps ou nous serons renvoyés à l’Oracle, moyennant contrepartie financière, qui prendra un malin plaisir à nous torturer à mort. Et là, crois-moi, tu comprendras ce que signifie vraiment la douleur car la marque ne représente qu’un pourcent de sa force véritable.

- Peut-être mais pour l’instant, je suis trop faible psychiquement pour penser contrôler un pouvoir aussi phénoménal. Excuse-moi de ne pas être un demi-dieu mais dans mon état, tout ce que je ferai, c’est libérer un pouvoir nocif qui nous ferait nous repérer à des kilomètres à la ronde ! Alors, pour l’instant, j’essaie justement de ne pas y penser, parce que ça me terrorise, et de trouver un autre pour l’exploiter.

- Un autre moyen. Comment ça ?

- J’en sais rien. J’essaie de me calmer, de retrouver mon sang froid, d’être maître de moi-même. Je ne veux pas me précipiter.

- Mais ce n’est pas en gardant ton pouvoir en toi que tu apprendras à le maîtriser.

- Il faut d’abord que je m’habitue à lui. Depuis que je sais que je suis un manipulateur corporel, tout le monde me dit que je ne dois en parler à personne et que je dois faire attention à me maîtriser, ne pas le laisser jaillir hors de moi par inadvertance. Ça plus les expériences traumatisantes quand j’étais petit, tu imagines l’effet que ça a eu sur moi ? Tu ne peux pas me demander, après plus de cinq ans de conditionnement, de le libérer en un jour. Si je n’ai pas confiance en lui, c’est sûr que je me laisserai engloutir par la peur et qu’il prendra possession de moi. Même si tu es là, je ne suis pas sûr que ce soit la meilleure technique d’apprentissage.

- Très bien, je comprends, capitule-t-il. Excuses-moi de t’avoir secoué. Je crois que je me laisse aussi guider par mes sentiments et que je ne suis pas vraiment objectif. Je ne veux pas retomber entre les mains de l’Oracle or, nous nous rendons en plein territoire ennemi.

Je préfère ne pas relever mais il aurait déjà été un prisonnier de l’Oracle ?

- Moi non plus, je te le garantis. Surtout que je connais des choses que je ne veux surtout pas lui révéler. Essayons de ne pas penser à tout ça et concentrons-nous sur nos objectifs.

 

Plus nous couvrons de kilomètres plus nous nous approchons de Kalin et plus les zones deviennent civilisées. Les gens deviennent plus nombreux, les routes sont tracées et empruntées, les villages plus rapprochés. Mes pieds sont en compote, mes jambes effectuent difficilement un pas en avant, cela fait pratiquement un mois que j’ai quitté mon foyer et que je vis comme un fugitif mais l’excitation d’approcher enfin de Kalin et de connaître le moyen de terrasser l’Oracle et de me venger.

 

Oh oui, il va payer pour tout ce qu’il nous a fait subir et pour une fois, je me sens en harmonie avec mon pouvoir qui ne demande qu’à en découdre. Pendant el voyage, j’avais petit à petit exploité mon pouvoir en commençant par la télépathie. J’avais presque oublié qu’elle constituait une partie intégrante de la manipulation corporelle de même que ma maîtrise de l’électricité. Alors j’ai commencé par créer de petits éclairs et je communiquais beaucoup avec les Voyageuses : outre parce que leur compagnie m’était agréable, cela me permettait de retrouver mes marques. Après tout, mon pouvoir, lorsqu’il n’était pas hors contrôle, était tout à fait inoffensif. Ce n’était pas qu’un pouvoir destructeur.

 

Nous aimerions en connaître un peu plus sur la ville avant d’y pénétrer mais nous avons trop peur d’être reconnus, moi, surtout avec mes cheveux noirs et mes yeux blancs car porter un masque, c’est bien beau mais il ne cachait pas mes principales caractéristiques. Raine m’avait coupé les cheveux jusqu’aux oreilles pour qu’ils soient moins voyants et avaient usé d’un produit que les marchands lui avaient donné pour les teindre en châtain. Pour mes yeux, je garde la tête baissée et évite de parler aux gens. C’est Raine qui s’y colle pour poser des questions lorsque c’est nécessaire.

 

Cependant, même si nous ne posons pas beaucoup de questions, le malaise chez les villageois est palpable. A une journée de marche de la capitale, nous nous couchons tôt pour nous reposer et récupérer toutes nos forces. Shin n’est pas loin non plus et nos retrouvailles ne sont plus qu’un à un jour ou deux.

 

En arrivant enfin à la capitale, je tombe de haut lorsque l’accès nous est refusé par les gardes de la porte. J’avais tout imaginé et je m’étais entraîné jusqu’à avoir des migraines terribles pour maîtriser mon pouvoir et être capable de me défendre mais ça, c’est tout simplement inconcevable. Une blague. Même si le regard du capitaine ne laisse place à aucun doute.

- Que se passe-t-il ? Se renseigna Raine. Nous venons juste chercher des renseignements.

- L’accès est refusé aux étrangers pendant toute la durée de l’insurrection.

- Une insurrection ?

- Vous n’en saurez pas plus.

- Attendez, nous venons de loin pour pouvoir étudier dans votre bibliothèque. Nous ne sommes que de simples étudiants itinérants qui étudient les différentes cultures. Et certains documents nous sont indispensables pour postuler au poste d’ambassadeur afin de prouver que nous sommes bien passés par Kalin.

- Pas de chance, revenez plus tard.

- Attends, l’interrompt son compère. Vous pouvez nous montrer votre diplôme scolaire ?

Par chance, mon père me l’avait remis juste avant notre départ en trafiquant légèrement mon nom afin que je puisse passer inaperçu. Ce diplôme comportait une mention d’aspirant ambassadeur, ce qui rendait son détenteur neutre et lui obtenait l’accès de toutes les villes même en cas de conflit. Après, ce sont aux risques et périls de l’ambassadeur qui prenait la décision d’entrer. Mais ils étaient des intermédiaires idéaux pour les pourparlers.

- Agora, hein ? Depuis combien de temps êtes-vous sur les routes ?

- Un mois à peu près.

- Alors, vous ne savez pas que votre Oracle a exigé la reddition de la ville et que le roi la refuse.

- Comment ?

- C’est pour cela que la ville est assiégée par les habitants qui se plaignent que les conditions de vie deviendront encore plus difficiles en cas de siège. Cependant, le roi se refuse de plier aux exigences de votre Oracle et si ça ne tenait qu’à moi, vous seriez déjà pieds et poings liés au fin fond d’un cachot ! Enfin, vous êtes ambassadeurs, c’est votre droit.

- Attendez, quelles sont les exigences de l’Oracle ? Reprend Raine.

- Un transfert de main d’œuvre ou la reddition purement et simplement.

- Transfert de main d’œuvre ?

- Des manipulateurs d’âme, bien entendu. Seulement le roi n’est pas si bête et connaît très bien les dégâts que peut faire un manipulateur d’âme mal intentionné, c’est pour cette raison que l’accès et la sortie sont si sévèrement contrôlés. Il disait aussi que si on lui livrait la bête noire assoiffée de sang, il réviserait ses positions.

- Une bête noire assoiffée de sang ?

- Un homme mi humain mi bête avec des cheveux noirs corbeau si longs qu’ils touchent le sol et qui lui servent en réalité de fourrure et des yeux rouges injectés de sang.

- Ça existe ? Et pourquoi serait-elle en ville ?

- Parce que selon nos légendes, c’est la seule capable de dévorer l’Oracle. C’est pour ça que le roi refuse parce que même s’il lui livre la bête, nous représentons toujours une menace pour lui.

- Pourquoi n’aurait-il pas attaqué plus tôt dans ce cas pour enlever à la bête toutes chances d’en apprendre plus ?

- Qu’est-ce j’en sais, moi ?! Je suis qu’un soldat, les grands, ils fonctionnent pas comme nous ! Enfin, si vous voulez entrer, c’est comme vous voulez.

- Très bien, merci.

 

Aux premiers abords, la ville parait calme mais la tension est bel et bien là et même un peu trop familière. Les voyageuses sont cachés sous ma veste, à l’abri, et me réconfortent mais les regards en biais des citadins, les sifflets et les crachats à notre égard me rappelle douloureusement mon exil. Je secoue la tête, il faut vraiment que j’arrête de penser à ça, c’est loin maintenant et ça ne fait qu’enfoncer le couteau dans la plaie et vivre dans le passé. Or, si je ne suis pas une bête noire assoiffée de sang, j’ai effectivement juré d’abattre l’Oracle.

 

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Niark je suis intelligente j'ai mis d'avance un chapitre  temps que je peux être sur internet

 

 

Par Danouch - Publié dans : Agora - Communauté : Auteurs Sadiques
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Texte Libre



L
a meilleure façon de remercier un auteur
 
604

est de lui laisser un commentaire  ^^




 
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