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/!\  fautes d'orthographes classées dans le guiness des records  /!\

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Samedi 14 août 6 14 /08 /Août 22:09

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- La bête noire ? Dis-je exaspéré.

- Oui, une vilaine ! Parait que ses cheveux sont semblables à des serpents ! Il mesure au moins trois mètres !

 

Rien que d’imaginer Lillyan mesurer trois mètres, je me mets immédiatement à rire. J’en crache presque les grains de riz que je viens d’avaler. Un véritable fou rire me secoue de la tête au pied et le petit garçon aux tâches de rousseurs me regarde comme si je devenais fou. Les légendes urbaines sont vraiment à se tordre de rire, c’est un peu le système du téléphone arabe, au final, une rumeur n’a plus rien de ressemblant à la réalité.

Lillyan, trois mètres…Il m’arrive à peine à la pointe du nez et voilà qu’il mesure trois mètres. Ce n’en est que meilleur pour lui, ainsi, il passe à nouveau inaperçu en espérant qu’il ait déjà pénétré à l’intérieur des remparts de Kalin. Je paye le commerçant pour le repas et m’en vais alors que le petit garçon continue de me suivre en me hurlant que c’est la vérité. Je n’attire pas les bêtes mais il faut croire que j’attire les enfants. Deux minutes plus tard, me voilà entouré par eux, mes habits étranges leur sont inconnus, à leurs yeux je suis un étranger d’une civilisation lointaine et mystérieuse.

 

- Monsieur ! Monsieur ! Vous venez d’où ? Hey ! Monsieur !

- Monsieur ! Monsieur ! Pourquoi vous avez un bandeau sur les yeux ?

- Monsieur ! Vous avez des pouvoirs immenses !

Je soupire et m’accroupis à leur niveau.

- Si je vous montre vous me laisserez tranquille ? Je leur demande gentiment.

- OUI OUI ! Ils s’écrient.

 

Je m’assois sur une grande place, les habitants autour commencent à nous remarquer : une joyeuse bande d’enfants, assis devant moi, impatients de voir le spectacle, ça attire le regard. Je joints les mains et me concentre. Un léger tremblement de terre nous secoue, des racines fines poussent autour de moi et m’entourent en dansant, les enfants ont les yeux grands ouvert. Je me lève brusquement et fait monter un piquet de terre qui se moue en rythme avec mes gestes. J’exécute une sorte de danse. Les « oh » des enfants me font sourire, je vais plus vite et fait glisser la terre sous les pieds des enfants qui rient. Je les fais glisser autour de la place et les attire jusqu’à moi. Je fais retomber toute la terre et les racines, je referme les fissures créées par les dommages. Une fois fini, les enfants m’applaudissent et se précipitent sur mes jambes, ils me tirent par les habits en hurlant dans tous les sens.

J’entends brusquement une marche militaire traverser le village, je fronce les sourcils et remonte la capuche d’une longue robe que j’ai achetée dans une boutique voisine. Je fais signe aux enfants de partir. Les habitants sont étonnés sous les pas bruyant des soldats agoriens. A leur tête, un colonel, le visage sévère. Je reprends ma route comme si de rien n’était ne voulant pas me faire remarquer mais restant à proximité pour les voir.

 

- Où habite l’intendant du village ? Demande le colonel à une passante.

- Je n’en sais rien, dit elle effrayée.

 

Le colonel tend sa main en arrière, un soldat lui remet un parchemin qu’il déroule avec autant de prétentions que de ridicule. Il prend de grands airs avant de crier :

 

- Par ordre du grand Oracle, tous les villages autours de Kalin seront désormais sous les ordres de l’armée agorienne pour des raisons stratégiques et militaires. Les vivres devront être mis à disposition des occupants, ainsi que les habitations. Toute résistance sera réprimandée, les soldats ont le feu vert de l’Oracle pour se faire obéir.

- C’est une honte ! Hurle un vieil homme.

- Allez-vous en ! Assassins ! Hurle une femme.

 

Les commerçants ainsi que toutes la population hurlent à l’injustice, je serre les poings sachant très bien ce qui va leur arriver. Le colonel ne semble même pas surpris. Il se déplace à une vitesse impressionnante et attrape le col d’un commerçant qu’il soulève. Son corps s’effrite, son visage est figé dans une expression de peur et de profonde douleur. Son corps entier tombe en poussière. Seul le bruit du vent nous entoure. Je cligne plusieurs fois des yeux, c’est un Artificier ou un contrôleur de feu pour être plus clair, la différence, c’est qu’un Artificier ne peut créer la flamme mais il peut tout brûler rien quand le touchant. Il est rare d’en voir un au sein de l’armée agorienne. Une tension de terreur plane au dessus du village comme un spectre.

 

- Je demande également à tout mage de se rendre immédiatement. Dit alors le colonel en faisant craquer ses doigts

 

Les villageois frissonnent, plus aucun d’eux n’osent à nouveau protester, les enfants se cachent derrière leurs parents complètement terrorisés.

 

- Allons, dépêchez-vous ! Dit il à nouveau. Sinon…

- Lui, c’est un mage !!! S’écrit un vieil homme en montrant un jeune père.

- Quoi !

 

Des gardes viennent récupérer l’homme, l’enfant hurle en s’accrochant à son père qui se voit pieds et poings lié en moins de temps qu’il ne faut pour l‘ordonner. Un soldat énervé par l’enfant le frappe pour l’envoyer tomber plus loin. Son camarade rit sous la prouesse. Je serre les dents et ferme les yeux jusqu’à m’en faire mal. Je ne dois pas intervenir. Si j’interviens j’ai peu de chance de garder mon anonymat et je dois encore retrouver Lillyan…Merde !

 

- PAPA !! PAPA !!! Pleure l’enfant. RENDEZ MOI MON PAPA !

 

Le petit garçon se relève de sa chute, le visage inondé de larmes et court en direction de son père sans craindre pour sa vie. Le colonel pose un regard menaçant sur lui. Comme si sa course allait au ralentit, je ne peux quitter des yeux le visage larmoyant de l’enfant, ses cris me semblent lointain mais provoque chez moi une réaction rare, le genre de réaction que je n’ai qu’à l’égard que ceux j’aime. Les cris de Lillyan reviennent en échos de mon esprit, sa douleur, il y a six ans devant la fosse mortuaire.

 

Avant même de comprendre une seule seconde mes intentions, je me déplace jusqu’à l’enfant, j’interviens avant que le colonel n’aie pu poser les mains sur lui. Alors qu’il allait le prendre par le cou, je le retiens par le poignet. Le silence tendu fait valser nos pensées. L’enfant a cessé de pleurer et me regarde incrédule.

 

Je ne supporte pas les pleurs ni les cris d’un enfant enfant, le fait même de savoir que cet enfoiré a osé vouloir le tuer me donne envie de lui arracher la tête.

- Monsieur…murmure l’enfant .

- Que vous preniez ce village, je m’en fous, que vous vous en prenez à de pauvres hommes, ça ne me regarde pas. Mais que vous fassiez pleurer un enfant, ça ne je ne l’accepte pas.

- Pour qui te prends-tu gamin ? Pour un héros ?

 

Le colonel arque un sourire sadique, j’évite sa main qui allait me prendre par le cou et lui balance un coup de poing en plein estomac qui l’envoie plus loin. Je retire ma cape pour la laisser tomber à côté de moi et me met bien droit toisant du regard mon ennemis. A cet instant, je ne peux plus reculer, ce n’est qu’un vulgaire insecte qui n’a pas idée une seule seconde de l’étendue de mes pouvoirs.

 

Il redresse son visage vers moi, il prend une profonde inspiration, les soldats derrières commencent à parler entre eux à voix basses. L’un d’eux s’approche du colonel pour lui murmurer quelque chose l’oreille. Son visage se crispe dans une expression de surprise.

 

- Impossible, il laisse échapper.

Puis il éclate dans un rire machiavélique qui me donne la nausée.

- Alors vous n’êtes pas mort, monsieur Shinrei Mauran. Quelle joie ! Votre tête va me rapporter une sacrée promotion.

Le colonel se met en position de combat.

- Vous êtes un Artificier, n’est- ce pas, mon colonel ? Je demande maître de moi-même

- Vous êtes perspicace. Le digne fils de votre père.

- Vous ne pouvez me réduire en cendre rien qu’avec vos mains, j’ai juste ?

- Vous m’épatez. Dit il ironiquement.

- Bien. Alors ne m’en veuillez pas….

Je fais remonter deux pilier de terre jusqu’à ces mains que j’enroule avec force et les serre au point de tenir le colonel an sol qui se débat dans tous les sens.

- Je vais devoir vous arracher les mains, dis je le regard menaçant.

 

Son visage se déforme sous la colère et la douleur, je serre le poings et fais craquer les os un par un de ses mains. Le bruit est horrible, les soldats derrière mettent un temps à comprendre que leur colonel souffre réellement, ils dégainent tous leur épée mais avec ma main gauche je fais monter des racines, beaucoup plus grosses que tout à l’heure, aux épines vénéneuses. J’enroule le corps de certains et les serre jusqu’à ce que les épines transpercent leurs chairs et les fassent hurler. Certains arrivent jusqu’à moi, je fais déplacer la terre sous les pieds de l’enfant pour le mettre à l’écart tout en évitant les lames des deux guerriers en face de moi. J’arrête une épée avec la main, le visage du guerrier perplexe ne bouge plus. Je me penche légèrement et évite le coup horizontal de l’autre à ma droite pour l’éjecter avec mon pied contre un commerce. Son corps s’écrase contre un pilier de bois. J’arrache l’épée des mains de celui que je tenais et tourne autour de lui pour récupérer la deuxième qu’il a à la taille. En ciseau, je m’arrête au cou de celui-ci qui frémit.

 

Terrorisé, il s’écroule par terre en implorant mon pardon. Je lève la main en l’air et l’enterre vivant. Je sens soudainement une aura monté derrière moi, je me retourne et remarque un autre soldat désarmé qui vient m’attaquer. Au dernier moment, je remarque des sortes de lames sortir de ses doigts, je me baisse juste à temps mais une partie de mes cheveux tombent sur le sol.

 

Je regarde les mèches blanches et serre les mains sur les manches des épées. Je redresse le visage, un soldat aux étranges lames sortant de ses doigts me scrutent avec indifférence, je remarque que ses lames sont blanches comme l’ivoire. Qu’est-ce que c’est ? On dirait…Des os !

Je repose les yeux à nouveau sur le colonel qui reste prisonnier des piliers de terres sans rien pouvoir faire.

 

- Etonné, le héros ? Il susurre son front perlant de sueur, c’est bien un Manipulateur de Corps, comme ton ami. Spécialisé dans la maîtrise de ses os. Il peut les rétrécir comme les étendre à l’infini. Il peut également les faire

repousser.

 

Je n’ai pas le temps de regarder à nouveau le soldat au regard vide qu’il m’a déjà sauté dessus, j’évite avec difficulté ses coup, ne remarquant qu’au dernier moment un pique sortir de ses bras pour me percer la nuque. Je me déplace à nouveau et fait entrechoquer la lame et son os. Quelle résistance. Même une lame n’en vient pas à bout. Je bondit en arrière gardant mes distances, je fais remonter à l’aide des épées, deux formes humaines sculpter dans la pierre. Elles prennent mon apparence avec deux épées identiques. Pendant cette semaine, j’ai tenté de développer mon pouvoir en cohérence avec mon contrôle de la terre.

 

Je moue à peine les doigts et les sculptures se déplacent à des vitesses impressionnantes, je crois desseller une émotion de surprise dans le visage de guerrier au regard vide. Les sculptures se battent comme si c’était moi et frappent plusieurs fois le soldat qui semble ne ressentir aucune douleur.

 

La poussière qui s’élève pendant le combat est sous mon contrôle, je la maintiens dans les airs laissant le nuage de fumée nous entourer. Un premier leurre est détruit par le guerrier, le deuxième se fait exploser la tête par la sienne. Indestructible. Il se retourne lentement et pose le regard sur moi comme si j’étais sa nouvelle proie. Je soutiens ses yeux noirs, je plante mes épées dans le sol et prends une position de combat.

 

- Je respecte ta force, dit-il entre ses dents.

 

Je souris malgré moi et m’élance contre lui, main nue mais plus ferme et plus puissance que le roc. Je frappe à plusieurs reprises mon ennemi qui frémit pour la première fois, je sens un de ses os craquer au niveau de sa cage thoracique. De mon côté, je n’évite pas non plus tous ses coups mais l’aura qui émane de nous entoure toute la forêt et fait frémir le sol. Je ne doute pas que même à Kalin, ils doivent sentir l’intensité du combat.

 

J’évite un coup latéral, je fais tourner autour de nous une nuée de feuilles mortes, aveuglé, il tente d’en sortir, mais les feuilles s’embrasent brusquement. Il hurle et tente de se protéger. Le feu s’éteint brusquement mais son corps fume et la douleur et bien là. Pourtant il n’y a pas de brûlures sur lui.

 

- Une illusion, dis je alors, mais l’esprit pense que c’était la réalité. Désolé, je me suis bien amusé mais…

 

Je joins mes poings et fais monter des bois l’entourant rapidement et totalement dans un cocon, solide comme le vieux bois d’un centenaire. Il frappe avec force contre les parois mais rien n’y fait. Je le laisse dans sa cage et je me rapproche du colonel. Celui-ci tremble à chaque pas que je fais vers lui.

 

- Epargne ma vie. Dit-il implorant.

- En quel honneur ?

- Je peux te donner des informations sur l’Oracle. Sur ses projets.

- Je connais déjà ses projets. Je n’ai pas besoin de toi.

 

Je fais redescendre la terre avec son corps qui s’écoule dans des sables mouvant, je fais taire ses cris avec un peu de boue dans la bouche et reviens sur la cage de bois. Je pose ma main sur la matière et ferme les yeux. Le bois s’écroule, le guerrier est assis sur le sol patient. Toujours aussi insensible. Il me regarde sans baisser les yeux, son corps n’a aucune palpitation irrégulière, il est parfaitement maître de lui. J’ai l’impression d’être face à un grand sage des montagnes de Cléone.

 

Il se lève et s’incline, je manque de m’étouffer d’étonnement. Il s’incline ? Il me fait une révérence ! Je dois rêver, ce n’est pas possible. Il se redresse et plante à nouveau son regard dans le mien.

 

- Je me nomme Amon, je suis fier d’être en face du fils du grand Amiral Mauran. Je vous présente tous mes respects. Il m’a raconté ô combien il est admiratif face à votre courage et je comprends enfin ce qu’il voulait dire par là.

 

Surpris, je n’ose rien dire. Finalement je hausse les épaules et pars récupérer ma cape en toile que j’ai jetés plus loin sous les regards effrayés et troublés des habitants.

 

- Je ne te tuerai pas. Je dis alors avant de partir

 

Je reprends ma route et quitte le plus rapidement possible le village sachant très bien que je ne suis plus le bienvenu ici. J’ai détruit leurs commerces, j’ai traumatisé les enfants. Je m’enfuis alors en vitesse pressé d’arriver à Kalin et de revoir enfin Lillyan. Je remarque que mes cheveux ont maintenant une coupe assez spéciale, je les attache en queue de cheval.

 

J’arrive enfin aux remparts de la belle cité qu’est Kalin, d’immenses murs de pierre entourer d’eau et d’arbre me font face. Sans nulle de doutes que cette eau est plus nocif que l’acide. Je remarque les divers chevaux aux insignes d’Agora, je mets ma capuche et avance comme un habitant normale. Je ne comprends pas ce que fais toutes cette patrouille agorienne à Kalin, d’accord Maru et Agora sont en guerre mais Kalin aurait elle capitulée ? Je ne pourrai jamais rentrer avec cet armada devant les portes gigantesques de la ville. Je reconnais des mages puissants ainsi que des maîtres d’armes redoutables, seul, je ne suis pas sûr de tenir. Si seulement je pouvais rentrer par le haut.

 

- Cela ne serait-il pas plus facile par le bas ? Je me demande à moi-même

 

J’ai peur que la longue tranchée d’eau qui entoure la ville soit trop profonde, sans quoi la puissance qu’il me faudra pour creuser pourrait m’être fatale en cas d‘inattention. J’entends un bruissement juste derrière moi, je me retourne vivement, sur mes gardes mais rien ne me fait face. J’ai l’air d’un idiot.

 

- Mii…

Un bruit étrange juste en dessous de mes pieds, je reconnais ce cri. Une Voyageuse, ici ?

 

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VOILA LA SUITE !!! Eh oui encore un nouveau personnage et en plus c'est un Manipulateur Corporel ! Spécialiste dans la maîtrise de ses os ( idée piquer dans le mangas Naruto :p)

ENNNN LA VOLEUSE !!

 

Enfin bref =)

Je vous souhaite de bonne vacances bisous !!!

 

PS : J'écoute la nouvelle chanson de Linkin Park en ce moment et même si j'ai eut du mal à m'adapter je l'adore ! :p 

 

Par Danouch - Publié dans : Agora - Communauté : Auteurs Sadiques
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Texte Libre



L
a meilleure façon de remercier un auteur
 
604

est de lui laisser un commentaire  ^^




 
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