Texte Libre

-16
/!\ fautes d'orthographes classées dans le guiness des records /!\
NOUVEAU BLOG
Mai 2025 | ||||||||||
L | M | M | J | V | S | D | ||||
1 | 2 | 3 | 4 | |||||||
5 | 6 | 7 | 8 | 9 | 10 | 11 | ||||
12 | 13 | 14 | 15 | 16 | 17 | 18 | ||||
19 | 20 | 21 | 22 | 23 | 24 | 25 | ||||
26 | 27 | 28 | 29 | 30 | 31 | |||||
|
Brises moi les doigts
(love-romance) {TERMINER} [11]
Jamais un sans Deux (coprod lilly-love-romance) {TERMINER}
[43]
Agora (coprod lilly-fantastique-combat) {En cours} [44]
On dit souvent que la mutation est une étape normale dans la vie d’un homme, lorsque celui-ci cesse d’être un enfant, quand il acquiert la puissance à qui il était destiné. Lorsque cette étape dépasse l’entendement humain je peux dire que ma mutation n’a aucune limite, comme si ma destiné était floue et que la finalité de mon pouvoir n’existait pas. Un pouvoir sans limite dans un corps fini. Le déséquilibre le plus dangereux que puisse connaître notre univers.
La dernière chose dont je me souviens c’est cette épée, me transperçant le corps, il était clair que je devais mourir. Aucune personne normale ne pouvait survivre à une telle attaque. Pas même l’Oracle. Pourtant, sans que je puisse le comprendre ni le contrôler, le bruit d’un verrous en moi me retenait sur cette terre, une porte au fond de mon cœur qu’on avait ouverte. Puis le flux de puissance, un déversement d’aura sans fin qui se propageait dans mes veines. J’avais retrouvé une force quasi divine, une force qui ne m’était pas inconnu. Je pouvais ouvrir les yeux, la lumière ne me brûlait plus les rétines, je pouvais voir clair comme toute personne normalement constitué.
Le visage de maître Zenon se déformait sous la surprise, je retirais doucement son épée, le bruit de la chair fendu me donnait des frissons mais je ne ressentais aucune douleur particulière. J’étais cependant parfaitement conscient même si le vent qui nous effleurait me paraissait plus doux.
L’épée ensanglanté retombait sur le sol, maître Zenon était engloutit par la puissance du manipulateur, ce n’était plus sa voix qui s’échappait de ses lèvres. Ce cri était totalement différent des autres. Puis ce fut le déclic. J’ai planté mon regard dans les yeux du maître, je pouvais presque voir à travers lui, le flot d’aura et de puissance qui s’écoulait en moi développait mes facultés visuelles d’une manière encore plus étrange. A tel point que je pouvais même voir ce qui n’était pas visible.
Je pouvais voir des choses que nul n’a envie de voir, ses pires angoisses, ses peurs. Ses cauchemars les plus fous. C’est ainsi que j’ai compris que l’ouverture de cette « porte » me permettait de donner vie à ces cauchemars. De leurs donner vie dans n’importe quel esprit. Même dans un esprit inconnu, dans l’esprit du manipulateur.
Un sourire sadique tranchait mon visage, le cœur du maître palpitait sous la peur, son aura diminuait à vue d’œil comme si elle était aspirée par la mienne qui recouvrait tout le paysage. Il me suffisait de me concentrer sur cette âme étrangère qui contrôlait le maître pour deviner ses peurs, pour créer mes illusions cauchemardesques. La torture de l’esprit.
D’abord blanc, puis jaune, suivit d’un rouge vif. La voix du maître s’éteignait comme coupée, son visage figé sur une expression de paralysé de terreur prenait des teintes curieuses. Un instant plus tard il hurlait à la mort, le silence de la nature avait été violé par les supplications d‘un damné, les mains plaquées sur le visage il se déchirait presque la peau. Un cri si horrible qu’il me faisait grimacer mais je ne quittait pas ses yeux. Il se tenait la tête comme un fou, les yeux injectés de sang qui ressortaient de leurs orbites. Je ne pouvais rien mesurer, je ne pouvais pas m’empêcher de le faire ni m’arrêter, ma volonté était totalement soumise à un désir de vengeance, à un désir de dépassement. J’étais pleinement conscient de la torture que je faisais subir à mon assaillant, je ne savais pas cependant comme est-ce que j’y parvenais. C’était instinctif, c’était encré dans ma chair. Une apprentissage naturel. Un don.
Je savais aussi pertinemment que Zenon ne ressentait rien, il ne s’en souviendra certainement pas non plus, ma seule et unique cible était le manipulateur qui ne va pas tarder à sortir de ce corps. Sa seule et unique chance d’échapper à mon regard.
Une minute plus tard - ce qui était l’équivalent pour lui d’une éternité - le corps du maître Zenon retombe au sol mollement, inconscient. Je m’approche de lui recouvrant ses blessures de plantes médicinales. Ses diverses plaies ne se fermeront pas mais elles se désinfecteront. Je le scrute quelques instants, heureux de le savoir en vie même si les douleurs physiques garderont des séquelles pour quelques mois.
Je sentais toute la puissance qui voulait s’extirper de mon cœur, je ne pouvais même contrôler ce flux, j’étais impuissant. Mes membres tremblaient, mon aura allait explosé autour de mon corps, j’écarquillais les yeux comprenant que je devais m’écarter du corps du maître qui commençait à rouvrir les yeux. Je sentais l’aura m’étouffer m’entourer doucement. Une aura troublé et sens cesse alimentée. Je n’eut pas le temps de dire quoi que ce soit, le flux explosa et ce fut le noir.
Je me retrouvais au milieu de rien, je n’entendais que des voix hypnotisant, des chants qui me parcouraient, qui m’entouraient. Le vent soufflait brusquement contre moi, je n’avais aucune prise, j’étais suspendu dans un vide noir. J’étais dans l’entre du néant. Mon corps s’envolait, je hurlais sous la puissance de l’ouragan qui m’envoyais à des kilomètres plus loin. Et ces voix, toujours là, imperturbables.
La lumière.
Mes yeux papillonnaient, les rayons du soleil et des formes connues, je n’étais plus dans ce monde noir et vide. J’étais revenu sur terre. J’aurai aimé croire en un rêve mais je me retrouvais au milieu de la forêt, la végétation était différente et inconnues. Je me redresse doucement, transpirant, sur le front une serviette qui me tombe dans les mains. Mon bandeau avait été détaché je me hâte à le remettre avant qu’il ne me tombe des yeux. Je suis confortablement installé sur une sorte de tapis rouge et bleu, aucun insigne de civilisation juste des signes étranges tout autour de moi écrit à la craie blanche.
- Tu es revenu d’entre les morts mon garçon, me dit cette voix fébrile
Je me retourne, en garde, une vieille dame me fait face, enroulée dans des tonnes de tapis.
- Ta plaie est fermée mais tu ferais bien de t’allongée. Dit elle en pointant mon estomac
Je soulève mon lambeau de tunique et remarque qu’il n’y a aucune trace de blessures. Je tâte mon ventre incrédule pour sentir une quelconque cicatrice. Est-ce une illusion ? Je suis persuadé qu’il y a peu de temps j’étais encore mourant. Que s’est il passé ?
- On me nomme Nala. La Shaman des Chutes rapides.
Shaman des Chutes rapides !
- Tu es sans doute perdu et craintif mais crois moi je ne vais rien te faire. Je ne suis pas capable d’avoir un impact sur ton corps comme une arme l’aurait.
- Comment avez-vous soigné ma blessures ? Je demande perplexe
- Moi ? Je n’ai rien fais, il rit en s’essayant sur son tapis. C’est le temps mon garçon. Juste le temps.
- Le temps ?
- Tu reviens du monde onirique. Un monde où le temps est bien plus puissant que chez nous, il n’est pas contrôler, il n’est pas soumis à des lois physique. Il court comme bon le semble. Il peut aller plus vite, comme aller plus lentement. Le temps est une volonté qui ne peut être manié. A chaque fois qu’un homme rentre de ce monde, il est livré au bon vouloir du temps, ton apparence charnel était seul à y être enfermé. Ton âme, elle, n’avait pas quitté notre monde. La seule chose que j’ai été capable de faire c’est de te ramener parmi nous. Seul le temps est responsable de ta guérison.
- Pourquoi ?
- On ne peut comprendre le temps, il n’a pas d’esprit. Il joue en faveur de qui il désire. Si il a décidé de te soigner c’est que tu n’étais pas destiné à mourir. Le destin est soumis au temps.
Je ne comprends pas grand-chose, j’étais confus, perdu, complètement troublé. J’arrivais à peine à tenir debout et je ne savais pas quoi penser de cette vieille folle. Le seule chose que mon pauvre petit cerveau avait enregistré c’était qu’elle était shaman des Chutes rapides. Par conséquent j’avais une chance d’en apprendre plus sur la légende du montre aux yeux de Lune et sur moi-même.
J’observais plus attentivement la shaman, ses cheveux gris et long était coiffé en queue entourée d’anneaux, son front était tatoué par un tribal étrange qui redescendait sur son nez. Elle fixait les signes sur le tapis avant de les faire disparaître soudainement. Elle leva la tête vers moi avec le sourire.
- Tu te poses trop de question mon garçon. Je peux t’assurer que je ne suis pas là pour te tuer. Une shaman ne peut tuer. Nous sommes des être neutres, sans attaches avec des guerres stupides qui déchirent nos nations. Nous sommes des êtres vagabond qui flottons autour de vous. Nous sommes le lien avec un monde de spiritualité où n’existe que la fatalité.
- Donc vous n’êtes tenus par aucun serment qui vous lie à votre peuple et vous empêche de parler à un ennemis ?
- Je te l’ai dis. Nous sommes neutres.
Je m’assois en face d’ elle, les jambes croisés, je peux enfin me détendre. Même si je reste sur mes gardes.
- Vous connaissez mes questions, n’est-ce pas ?
- Elles sont confuses, certaines ne sont pas les bonnes. D’autres sont futiles.
Dit elle en faisant une croix à la craie sur son tapis.
- Il y en a d’essentielles.
- En effet. Certaines sont essentielles.
- J’aimerai savoir pour mes parents…
- Ils vont bien. Tu vois la craie comme elle frémie. C’est le signes qu’ils sont vivants et en bonne santé mais je ne peux pas lire l’avenir. Ton père se bat sur le front et cherche des informations sur l’Oracle. Ta mère va tenter de quitter le pays.
- Et …
- Lillyan est un garçon vaillant en compagnie d’un être hors du commun, il n’a pas à s’en faire.
- C’est la craie qui vous dit ça ?
- Non c’est toi. Tu es vivant. Alors lui aussi. Tu ne peux nier Shinrei que tu es indéniablement lié à lui par autre chose que ce lien d’amour, c’est un lien encore plus fort qui ne peut se désaltéré. A moins que l’un de vous ne meurt.
- Je veux savoir…pour la légende qui décrit bizarrement mon ami. Dis je en fronçant les sourcils.
La vieille me sourit et efface la craie à nouveau. Un dessin étrange remplace la croix. Des yeux blancs.
- Ce n’est pas un monstre. La légende de Koryu, le dragon blanc. Cette légende raconte qu’un garçon aux yeux blancs naîtra dans une famille humaine, qu’il possédera le don incroyable de communiquer avec les autres sans parler et qu’il aura en lui la puissance d’un dieu. Un dieu du mal.
- Un dieu du mal ?
- Te souviens tu du pouvoir de ton ami. Il n’a rien avoir avec le réel fondement d’un simple Manipulateur de Corps, il est bien plus ancien, plus puissant. Ce pouvoir est issu de la mort du dragon blanc qui se réincarne dans un homme. Mais son âme reste intact, c’est Koryu, dieu de la mort, qui s’empare du corps de ton ami lorsque celui-ci n’est pas à la hauteur. Nous les hommes sommes incapable de contrôler le pouvoir des dieu ! Cela dépasse l’entendement. Un seul être en est capable, l’Oracle. Lui seul peut contrôler le pouvoir des dieux, il est né pour ça.
« Koryu se réincarne uniquement dans un corps divin, pourquoi s’est il réincarné dans celui de Lillyan alors ? » Demande la veille alors qu’elle continue de sourire « Je ne peux te le dire. En faisant cela, j’irai à l’encontre de ton destin et c’est une chose que les shamans ne peuvent faire. »
- Si j’ai bien compris. Lillyan est l’incarnation d’un dieu du mal ?
- Si c’était le cas, ton destin ne serait pas touché. Il est bel et bien l’incarnation de Koryu mais il n’a que le « Ko » de Koryu.
- Que le « Ko » ?
- Il ne possède qu’une partie de son pouvoir. Le pouvoir de communiquer et de lire dans les pensées, le pouvoir suprême du contrôle du corps. Mais il n’a ni pas le « Ryu » de Koryu. Le « Ryu » c’est le pouvoir du sol. De la terre et non du ciel. C’est le pouvoir d’en bas, c’est aussi le pouvoir d’aller au-delà des limites visuels. Aller au-delà de ses contraintes et de ses handicapes. Je te l’ai dis Shinrei, vous êtes lié par un lien plus fort que l’amour…
- Je…Je suis le « Ryu » ? Demandais je incrédule.
- Tu es le seul à pouvoir te le dire. Tes yeux sont noir et profond comme deux trous dans le néant. Ceux de Lillyan sont aussi blanc que le Lune. Il a hérité des yeux du dieu mais toi tu as hérité de la vue de Koryu. Tu peux voir dans la nuit, tu peux voir ce qui n’est pas visible. Et grâce à ça, tu crée des illusions qui torture l’être humain.
- La légende désigne un seul homme pourtant…
- Un seul oui…Mais la légende à une autre facette que tous les shamans du monde ont interprétés. Si l’homme qui possède Koryu n’est pas l’Oracle, alors viendra la fin de notre monde. Car cela reviendrai à dire que le dieu du mal est de retour. Il contrôlera son hôte et détruira tout sur son passage.
- Alors pourquoi n’êtes vous pas effrayé ? Pourquoi tenter de tuer l’Oracle alors qu’il semble être le seul à pouvoir tuer ce monstre ! Pourquoi est-ce que Lillyan ou moi ne sommes pas totalement possédé ?!
- C’est que vous n’êtes pas des hommes ordinaires et que l’Oracle n’est plus l’Oracle.
- L’Oracle n’est plus l’Oracle ?
- Je ne peux t’en dire plus. Ton destin sera…
- Modifié j’ai compris ! Mais si c’était notre seule chance ! Vous dites que l’Oracle n’est plus ! Alors qui est il ?
- Un homme semblable à un dieu. La légende ne parle pas de deux hommes, comme tu l’as dis, il s’est passé quelque chose d’inexplicable ! Koryu s’est réincarné dans deux corps et c’est ça qui fait que vous ne pouvez pas être totalement possédé par un demi esprit ! Cela n’empêche pas que vous pouvez détruire le monde à cause de lui. Le destin de Koryu était de se réincarné dans l’Oracle comme à chaque fois, de pouvoir être équilibré par un homme dieu. Seulement il y a eut un problème lors du cycle, un problème qui a chamboulé le destin de l’Oracle et qui aujourd’hui l’a rendu mauvais.
- Mon père m’a dit une fois que vous aviez trouvé la solution pour tuer l’Oracle ?
- Je ne peux le dire. C’est une chose que tu dois comprendre par toi-même je suis désolée. Le rôle d’une shaman est de resté neutre.
- Pourtant vous l’avez dit à votre peuple !!
- Mon peuple n’a fait qu’interprété mes dires et ils ont compris par eux même.
Enervé je me lève brusquement. Une partie de toute cette histoire est devenue plus clair, la légende, la réincarnation du dieu en nous. Le lien qui m’unie à Lillyan mais je ne sais toujours pas comment le peuple des Chutes rapides ont trouvés la seule façon de tuer l’Oracle.
- Tu te rends à Kalin mon garçon.
- Je dois y aller. Pour retrouver mon ami.
- Sans lui tu es si froid, tu devrais t’ouvrir, c’est une chose qui pourrait te perdre.
- Si c’est mon destin alors je ne peux rien y faire.
- Tu crois en la fatalité ?
- Je crois en moi.
- Bonne chance mon garçon. Sois prudent sur la route, j’entends déjà les cris des mercenaires qui croiseront ta route.
- Merci pour tout Nala.
- Nous nous reverrons Shinrei, je le sais.
_____________________________________________________________________________________________
DURRRRRRRRRRRRRRRRRRRR !!!!
(passe le fait que j'ai deux chapitres de retard) lol
Alors la Shaman est assez flou dans ce qu'elle dit ! C'est volontaire bien sûr :p
EN attendant nous savons que le dieu dragon s'appelle Koryu, qu'il se réincarne en l'Oracle mais il y a eut un probleme dans le cycle qui fait qu'il s'est incarné en Lillyan et Shinrei, pourquoi eux ?
Quel était se problème dans le cycle ?
Tout ça vous l'apprendrez dans la suite !!
Je suis vraiment désolé d'être aussi absente je vous ai habitué à des suites assez rapides, depuis que je travaille je n'ai plus trop le temps ! En plus je n'ai plus acces à internet depuis chez moi parce que mon ordi a encore merder.
Et oui ! Mais cette fois j'ai appris de mes expériences, j'ai tout mis sur une clés ! :p
En tout cas j'ai hâte de pouvoir à nouveau écrire !
JE VOUS EMBRASSE TOUTES !