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/!\  fautes d'orthographes classées dans le guiness des records  /!\

¤Sommaire¤

Vendredi 29 mai 5 29 /05 /Mai 18:45

                   
           Il se redressa soudainement sur ses jambes, remit son col de veste et se retourna vers moi avec le même entrain qu’au moment où je suis arrivé dans la cuisine.

«  Allons manger. » 

                  Il avait reprit l’air d’un vampire affamé, son aura dévastatrice était plus puissante que jamais, j’en eut presque le souffle coupé. Je percevais son impatience, son talent, sa grandeur, je me sentais écraser sous une telle présence. Il se retourna un sourire fier et presque jubilatoire de me voir courber l’échine sous sa domination bestiale. 
                 Oui c’était animal, instinctif, j’étais le faible, il était le fort. J’étais vulnérable et une proie facile. Son visage pure et sadique se gravait en moi et je n’arrivais pas à quitter mes yeux de ses prunelles rouge brillantes de supériorité, cette fois c’était différent, je semblais me renforcer sous la rivalité comme si le présence d’un être capable de m’écraser d’un claquement de doigt me faisait plaisir. Je sentais mes canines prêtes à l’emplois et mes lèvres s’entrouvrir sans que je puisse le contrôler, le grondement de ma poitrine s’intensifiait et remontait le long de ma gorge peu à peu, il me brûlait à mesure qu’il parcourait ma carotide.

«  Tu es prêt à chasser, » dit il dans un chuchotement

              J’avais l’impression qu’il me le susurrai à l’oreille, son visage devenait de plus en plus démoniaque et excitant, ses dents pointus me fit frémir et le grondement explosa dans la maison comme pour le prévenir. Puis en un courant d’air il traversa la maison et sans me diriger je le suivais. J’étais à l’affut de ses mouvements et je semblais le suivre comme un prédateur. Pour son plus grand plaisir j’allais aussi vite que lui.

«  Tu n’es plus un vampire raisonnable lorsque tu chasse Luciole, tu restes maître de toi-même mais avec difficulté. Tu deviens un véritable prédateur nocturne et ta force se décuple à chaque fois que ton côté primitif prend le dessus, tes sens sont à vif et le moindre rival qui rode autour de toi te rend encore plus agressif. Ma présence va t’aider à capturer tes proies car les vampires sont des êtres fier et compétitif. Ils nous faut le meilleur, il nous faut du pouvoir et de la reconnaissance ! Toujours plus. »

              J’écoutais ses paroles avidement et le suivait à travers la ville mais l’allure était si rapide que les humains ne nous voyaient pas. Je prêtais plus attention à ce qui nous entourait et le ciel semblait seul capable de nous observer, nous étions dans une autre dimension au dessus du monde humain. Nos capacités étaient si fantastiques qu’invraisemblables, il n’y avait pas de mot pour définir cette sensation d’invincibilité.

«  Tes pouvoirs sont au dessus de tout ce que tu peux imaginer, tu pressens les choses, tu reconnais mieux un saint d’un criminel. Attaques ceux qui te semble les plus appétissant ! »
«  Les hommes ? »
«  Tu comptais te nourrir de chat ? »

              Sorine allait plus vite d’un seul coup, son attaque fut plus rapide qu’un éclair, d’un saut léger et félin il bondit sur un homme seul fumant dans une ruelle malfamée. Je m’étais arrêter pour observer sa manière faire, il avait moins de carrure que sa proie et pourtant il le soulevant comme une plume. Le visage cacher dans son cou je me léchais les lèvres à l’écoute des bruits de sucions, l’homme qu’il tenait avait une odeur si appétissant que mes narines en frémissaient. Il n’avait rien de particulier, juste cette odeur d’innocence qui planait, cette odeur d’insouciance et de souffrance profonde. C’est cette souffrance qui rendait la viande si juteuse sans doute. Soudainement le corps tomba au pied de Sorine, celui-ci se retourna la bouche à peine sali par le sang qu’il retira d’un geste bref de l’index. Il eut un léger tremblement de plaisir et me regarda en me défiant, je compris qu’il me provoquait. C’était à mon tour.

«  Ne calcule rien. Obéit à ton instinct, fie toi à lui et suis l’odeur la plus alléchante. »
«  Pour l’instant votre odeur est la plus alléchante dans le coin. » Dis je avec sincérité

              Il me répondit par un sourire et se déplaça à nouveau à la vitesse de la lumière. Je le suivis avec l’envie de me jeter sur lui. Ce désir m’excita encore plus puis une odeur fine, c’était faible mais je sentais la déchéance, la présence d’une proie perdu et sombrant dans un désespoir appétissant.

«  Une jeune femme. » Dit Sorine aussi intriguer que moi
«  A peine plus âgé que moi, » dis je à mon tour en la cherchant avidement
«  Elle veut en finir avec la vie. J’entends de l’eau… »
«  Un lac ? »

                 Sorine courut à nouveau et je le suivais automatiquement, très vite je pris le devant sans continuer à le suivre car je traquais. Je l’entends pleurer, je l’entends prête à sauter. Au fond du parc certainement au bord d’un lac, elle voulait se suicider. Je la vis au loin et j’augmentais la vitesse en un centième de seconde j’étais prêt d’elle alors que j’allais lui arracher l’artère une autre décharge électrique dans tête me mis à genoux de douleur. J’entendis la jeune femme crier de terreur puis ce fut le silence, je n’entendais plus rien, ni la forêt, ni l’eau, je ne pressentais ni son désespoir ni la déception certaine de Sorine face à mon incompétence. Je me hurlais presque déçu, à l’idée d’être un moins que rien, d’être nul me rendait fou de rage ! A l’idée que Dante ne soit pas fier de moi que Sorine soit inatteignable, à l’idée que je sois faible la douleur dans ma tête était d’autant plus forte ! Mes entrailles semblaient se déchirées, ma cage thoracique s’écartée et tout mon corps semblait écartelé. Mes yeux me brûlaient, le grondement rugissant de ma gorge profond et bruyant telle une bête à l’agonie, j’avais l’impression que ma bouche se déchirait à force de hurler et que ma peau était percée par deux immenses mains monstrueuses tentant de s’extraire de mon corps. Puis ce fut le noir, l’oxygène me manquait, mes poumons brûlaient et la dernière chose dont je me souvienne ce fut le visage de Sorine riant dans la cuisine. Comme un être humain. 


                  Eveil.
«  C’est troublant à quel point tu lui ressembles…Tu as les même beaux cheveux blond, le même regard arrogant et si innocent à la fois. Imperturbable, c’était cette facette si fragile qui faisait toute sa force et son charisme. Gabriel… » 
      
                 La douceur d’une main, sa froideur presque apaisante, l’odeur d’un matin humide. J’ouvrais peu à peu les yeux et me retrouvais au milieu de drap blanc avec à mes côtés un homme à la peau nacrée, des yeux sombres avec une pincé d’or et des cheveux ébène fin comme de la soi recouvrant un peu son regard. Le visage sombre et inquiet mon cœur s’emballait à chaque caresse fraîche de sa main le long de ma joue.

«  Tes yeux sont rouges, » dit il d’une voix faible
«  C’est mauvais signe ? » Je demande en regardant Sorine
«  Pas du tout. Ta nature prend le dessus sur ton côté humain. »
«  Que c’est-il passé hier ? »

                Sorine reste silencieux, je le sens agacé, il cesse ses caresses et se relève en s’approchant de la fenêtre comme si il allait m’annoncer une très mauvaise nouvelle.

«  Il semblerai que ta facette humaine ne désir en aucun cas tuer. Tu sais cette présence au fond de toi qui pense sans cesse à Dante, qui rêve de ses bras chaud. Cette partie est bercé dans un monde humain et est dégouté à l’idée de devenir … « un monstre », me dit Sorine. Hier quand tu as voulu attaquer la jeune fille cette partie à agis sur ton psychisme, ta faiblesse. Tu te tordait de douleur et même si tu ne t’en souviens pas-tu es devenu incontrôlable ! Tu t’es nourri de dix hommes hier soir ! »
«  DIX ? »
«  Une vrai bête…J’avoue que je ne pensais que ça allait être aussi dur que de finir ton initiation. Lorsque tu es vampire tu semble maître de toi tout en conservant un peu de ton angélisme tu accepte ta primitivité. Seulement le Luciole qui a vécu dans l’ignorance pendant seize ans est utopique et ne se confond pas avec ta nature. Le but de ton initiation est d’assembler cette partie à ton vampirisme sans pour autant la faire disparaitre, certain côté s’assemble déjà à ta nature comme ton amour pour Dante. Tu le ressens même lorsque tu es vampire."

                  Il a raison, plus il prononce son nom est plus la douleur est vive en mon cœur. Je me rends compte à quel point il me manque.

«  Comment puis je contrôler cette humanité en moi ? Je ne vais pas devenir une bête chaque nuit ! C’est pour ça que Dante vous a demandé de vous occuper de moi non ? »
«  Et je m’en occupe. Seulement tant que ton humanité n’aura pas accepter son sort tu ne pourra pas la contrôler. »
                 J’étais si fier d’être différent, d’avoir encore l’âme d’un homme et pourtant à présent j’ai honte de cette tare qui m’empêche de continuer. Je ne désir pas voir Dante s’éloigner par peur de mon instabilité. Je refuse de perdre le seul être qui compte à mes yeux. Je préférais encore mourir plutôt que de voir la déception dans son regard.

«  Détruisez cette partie. Je dis sur de moi. Il ne faut pas qu’elle m’empêche de garder une maîtrise totale de mon corps ! Lorsque que je deviens un vampire fou je ne me souviens plus de rien et ça me terrifie ! Je serai capable de tuer des êtres qui me sont cher sans m’en rendre compte et je refuse cette idée. »
«  Il ne faut pas la détruire. Si tu venais à t’en débarrasser tu perdras toute humanité, toute raison et toute morale. Tu perdrais ton amour pour Dante, un vampire ne peut pas aimer comme un être humain. »
«  Si cela peut le protéger je serai capable de renoncer à tout même à lui ! »

             Sorine s’est redressé soudainement, le visage déformé par la colère.

«  Arrêtes donc de dire n’importe quoi ! Tu ne ferai que l’exposer encore plus au danger, si il devenait trop alléchant tu le dévorait sans attendre ! Même les plus grand immortels n’ont pas abandonné totalement leur humanité, tu en as besoin pour rester raisonnable. Beaucoup d’entre nous sont dominés par le côtés vampire mais aucun n’est devenu un monstre sans sentiment. Ce sont tes émotions qui font toute ta puissance ! Cesse d’être un enfant et grandit un peu ! Si tu veux être un homme tu dois être capable de te former complètement, tu dois combattre cette facette de ton existence ! »
«  Mais comment ? J’en suis incapable. »
«  Cesse d’abandonner avant même d’avoir commencer ! Tu n’es qu’un lâche je me demande bien comment tu peux être descendant d’un vampire aussi puissant avec si peu de courage !! »

              Les paroles de Sorine avait dépassé sa pensée, il se recula brusquement se rendant compte qu’il avait trop parlé.

«  Je croyais que mes parents n’était pas plus fort que des hybrides ? Je croyais qu’il n’y avait que leur intelligence qui était reconnut ? »
«  Tu ne sais rien de ton existence mon pauvre Luciole, » dit il un sourire sadique sur les lèvres
«  C’est triste n’est-ce pas ? Vouloir qu’un être comme moi soit équilibré alors qu’il n’a aucun souvenir de son enfance et que par conséquent n’a aucun passé. »

               Je me suis levé, la voix sur un ton de reproche, les poings serrés ma colère n’avait jamais été aussi puissante. Soudainement j’en voulais à Dante, à Sorine ! Je leur en voulais de me cacher mon passé, ils en savaient plus sur moi que moi-même ! C’était insupportable d’être traiter comme un enfant qui ne comprend rien et qu’après on vous demande de vous comporter en homme.

«  Ne me pousses pas à bout Luciole, je serai capable de détruire tous tes jolis rêves de vivre un jour heureux au milieu d’une prairie, embrassant ton tendre Dante ! Je serai capable de te rendre fou. Tu ne me connais guère. Quelques mots suffiront à te déstabiliser à jamais mais je ne le ferai pas car tu n’es pas capable de les assumer pour l’instant ! »
«  J’en assez d’être votre jouet. »
«  Tu préfère être celui d’un homme qui couche avec la moitié du pays ! »

                  La rage monta en moi, sans vraiment y réfléchir mon bras parti en direction de Sorine. S’écrasant sur le mur en détruisant une bonne partie. Je n’avais rien senti, aucune douleur et pourtant j’avais l’impression d’avoir mis un coup de massue contre du bêton. La haine en moi était si grande, que mes yeux me piquaient d’avantage, ce côté bestial reprenait le dessus. Ma bouche s’écartait sur mes canines et mon sang bouillait dans un corps de glace, je laissais échapper un cri de frustration. Mon poing ne s’était pas abattu sur le visage sarcastique de Sorine. Le grondement était si puissant que la maison en tremblait, je me suis retourné mais Sorine n’était plus dans la pièce et pourtant je sentais son odeur toute proche. Je croisais mon visage sur une glace au dessus d’une coiffeuse, je me fis presque peur. Mon visage aussi pâle soit il, avait gardé sa beauté mais mes yeux était ceux d’une bête assoiffée, les pupilles n’était plus qu’un fin trait au centre de prunelles vermeilles.
                 Soudainement je sentis une pression énorme sur mon corps et je me suis écrasé comme un insecte sous le pied de Sorine, il ne semblait y mettre aucune force mais la pression était si forte que je n’arrivais pas à me relever, je criais et tentais de me débattre mais rien n’y faisait. Je n’étais qu’une larve sous la patte d’un géant. Il me regardait de haut et m’observait comme si j’étais un animal, je vis ses yeux aussi perçant que les miens, son calme était terrifiant ça ne faisait qu’augmentait mon envie de lui arracher les membres. Il se baissa lentement, j’arrêtais de crier mais je grondais comme un loup en cage, sa somptueuse voix me sifflait dans les oreilles.

«  Je pourrai te tuer d’une seule gifle, je pourrait t’écraser les os. »

                   Son pied pressait avec plus de force et j’entendis un craquement sonore contre le sol qui m’arracha un grondement.

« Je pourrai faire de toi un vulgaire légume ! Alors ne te surestime pas ! » 

                    Il se retira de sur moi et remis ses manches de chemise avec un calme olympique tout en me regardant me redresser avec précaution. Il restait là, attendant que je décide d’attaquer où bien de me calmer.

«  Nous partons » Dit il « Je vais t’apprendre à te battre comme il se doit. »

«  Vous ne m’en voulez pas ? » Je demande toujours en colère mais surpris
«  Tu exprimes de plus en plus tes émotions et c’est bon signe. Je ne peux que espérer t’énerver plus souvent ton éveil ne sera que plus rapide. »

                     Je retrouvais peu à peu mes esprits et je commençais à m’en vouloir d’avoir agis de cette façon, Dante n‘aurai pas été fier de moi. Ca ne m’était jamais arriver de m’emporter à ce point et plus je pensais à ce qu’il m’avait dit plus je sentais ce pincement dans mon cœur me faisant courber l’échine.
                   Mon humanité, je la sentais se tordre de douleur.
                   Ne résistes pas ! Le seul moyen de ne plus avoir de problème et de connaître toute la vérité est de ne faire plus qu’un alors arrête d’empêcher ce qui tôt ou tard viendra.
                   Nous avions quitté la maison comme prévu et nous marchâmes dans la ville comme des mortels nous mélangeant à la population. Les habitants ne nous prêtaient même pas attention, sauf parfois quelques jeune de mon âges qui regardaient Sorine avec intrigue. Son accoutrement n’était pas des plus récent il faut être franc.

«  Sorine ? »
«  Hum… »
«  Ce que vous avez dit sur Dante…Vous le pensiez vraiment ? » Je demandais mon cœur de mortel serré
«  Je te l’ai déjà dit. Dante n’appartient à personne… »

Par Danouch - Publié dans : Libera me
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a meilleure façon de remercier un auteur
 
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est de lui laisser un commentaire  ^^




 
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