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-16
/!\  fautes d'orthographes classées dans le guiness des records  /!\

¤Sommaire¤

Lundi 25 mai 1 25 /05 /Mai 19:04



" Les passagers du vol 247 à destination de New York sont priés de se rendre à la porte 14 merci."

              Le décolage. Le craquement d'une page qu'on déchire avec force, une photo de plus dans un album. Je regarde mon billet d'avion avec attention, c'est bien mon billet, je pars vraiment à New York. Je prends mon envol.
              Si Costia me voyait qu'est-ce qu'il en penserait ? Si Ashley était là que me dirait il ? Je suis bien seul pourtant, personne n'est près de moi et je l'assume totalement. Ashley est reparti vivre avec ses parents un mois après ma rupture définitve avec Costia, je lui ai promit de le rejoindre dés que j'aurai eut mon BAC. Me voilà avec mon billet et je me demande encore si c'est une bonne solution. Satsuki a voulu rester avec moi mais je tenais à êtres seul, je ne voulais pas rebrousser chemin parce qu'elle pleurait. Je devais prendre cette initiative seul, je devais quitter le nid et mon passé pour rêver.

              La femme appelle les derniers passager, je prends une grande respiration sans quitter le billet des yeux, je me motive à me lever et commence à me diriger vers la porte le coeur battant. J'ai l'impression d'être seul dans cet immense aéroport, pourtant des milliers de personnes m'entourent ! Tous plus différent les uns que les autres, je baisse la tête et fixe mes pieds. J'avance sans regarder autour de moi, je ne veux même pas regarder le tableau des arrivés, j'avance à contre courant pendant que les autres sortent de l'aéroport. J'ai la sensation de nager à contre courant. Suis je vraiment près à ouvrir mes ailes aux monde ?

              Je suis enfin devant la porte, je tends mon billet lentement sans sourire, ni bonjour, ni au revoir, mon coeur palpite, suis je entrain de commettre une erreur ? Comme par reflexe je me retourne, je regarde derrière moi, je cherche des yeux, je parcour la salle d'embarquement. Pas de Costia, pas de vieux effet comme dans les films. Il n'est pas venu m'empêcher de partir, c'est surement un signe. Le signe qu'il faut cesser d'attendre son retour, cesser d'espérer un futur à ses côtés, c'est le signe qu'il faut oublier.
              L'hôtesse m'indique ma place, je ne suis pas seul. Je m'installe lourdement sur le siège, je touche un peu à tout curieux de nature, je penche la tête en arrière et jette un coup d'oeil par le hublot. Il n'est pas trop tard pour faire marche arrière et pourtant mes jambes ne bougent, je me sens presque obliger d'essayer.

- Courage...
- Vous avez peur ? Me demanda un étrange garçon

              Il avait un air innocent, plein de naïveté il s'est installé à côté de moi avec un regard fuyant. Il se tourna vers moi avec un léger sourire en coin et me reposa la question.

 

- Vous aussi vous avez peur en avion ? Il me demandait


               J'en restais perplexe. Totalement sous le choc, il sortait de l'ordinaire c'était évident ! D'un teint pâle, les yeux d'un bleu nuit et les cheveux d'un rouge vif. Mais son visage, il avait la pureté d'un enfant inscrit sur son front, deux grands yeux tout rond, un sourire timide, un visage fin et une expression presque...mignonne. 

- Non ce n'est pas ça. Je suis angoissé à l'idée de partir c'est tout. J'ai répondu en retrouvant la parole
- Je déteste l'avion. Je suis terrorisé à chaque décolage.

              Il eut un petit rire discret, charmant. Quel naturel ! Aussi fragile qu'une fille mais d'une beauté despotique, lorsqu'il reprenait un visage inexpressif il se dégage de lui un énorme charme, une chose qui faisait qu'on se retournait sur lui et qu'on avait du mal à le quitter des yeux. Il respirait la bonté même mais aussi la douceur de vivre.

- C'est ma première fois à moi, dis je en me recollant à mon siège 
- C'est la troisième fois pour moi. Qu'allez vous faire à New York ?
- Rejoindre un aimer et avec un peu de chance rêver. Dis je naturellement
- Oh. Vous allez rejoindre votre amoureux ? 

            Mes joues s'empourprèrent aussi tôt.

 

- Non non ! Du tout c'est mon meilleur ami ! J'aime déjà quelqu'un..., dis je en revoyant Costia dans ma mémoire
- Oh. Vous vous éloinez de lui alors ?
- En quelque sorte. Nous avons rompu mais vous savez ce que c'est on a du mal à tourner la page.
- Hum. Je comprends.
- Et vous ? Pourquoi allez vous à New York ?
- J'y vais pour retrouver quelqu'un, cela fait déjà cinq ans que j'ai quitté les Etats Unis et comme vous dites on a du mal à tourner la page. 
- Hum. Une femme ? Je demande trop curieux
- Non un homme. 
- Hum.

" Mes dames et monsieurs je suis votre commandant de bord, bonjour..."

               Le décolage. Bientôt l'heure de partir, mon voisin semblait plus serein que ce qu'il avait paru au début, je continuais de le fixer jusqu'à ce que je remarque qu'il était en faite plonger dans ses pensées, les yeux mis clos il fixait un point invisible, son visage s'assombrissait. 

- Ca y est on décole, dit il soudainement

              Revenant sur terre je me suis cramponné à mon siège ceinture attaché j'ai attendu d'être dans les airs pour réouvrir les yeux. Maintenant il était trop tard pour reculer, j'avais pris mon envol. Adieu Costia, adieu.

- Comment vous vous appelez ? 
- Link Hiroki. Dis je en quittant le hublot des yeux
- Sanzo Urashima. 
- Sanzo ? C'est beau comme prénom.
- Merci !

           Il eut un grand sourire qui me fit presque rougir, je jurai qu'il était plus jeune que moi, sans doute seize ans ? 
           La vol fut long mais en compagnie de Sanzo c'était presque plaisant, nous avons parlé de tout et de rien puis nous en sommes venus au sujet sensible, il me racontait qu'il avait eut un passé assez difficile mais que son ancien petit ami Adam l'a aidé à remonter la pente, que grâce lui il a vraiment pris conscience de l'existence. A mon tour je lui ai raconté que j'étais tombé amoureux de mon meilleur ami, je dus lui expliquer à quel point je l'aimais, les beaux moments puis la rupture. Je lui ai parler du groupe, de Ashley, je lui ai parlé de ma convalescence et il m'écoutait avec grand interêt. Nous avons même rit sur des anecdotes. Finalement raconter tout ça à un inconnu me faisait du bien, énormement de bien, je donnais un peu de mon poids à quelqu'un que je ne connaissais pas et puis je savais qu'il l'oublierai un jour comme je l'oublierai sans doute. Nous étions devenus des amis temporaire l'un pour l'autre, je voyais dans son regard qu'on ne se reverrai sans doute jamais et c'est peut être pour ça que je l'appréciais tant. Il était comme un rêve, totalement éphémère. 
            Dans certaines de ses paroles je me reconnaissais, il avait vécu la même solitude, la même indifférence parfois même, la même douleur. Il semblait pourtant très discret sur son passé, extrêment flou sur la cause de sa peine et je ne cherchais pas à en savoir plus, j'étais peut etre curieux mais pas cruel. Lui aussi avait été en convalescence, un peu plus grave que mais il a tout de même passer un an environ à l'hôpital. Je fixais de temps en temps ses cheveux rouges qui me rappelaient le sang mais aussi la chaleur. C'était une très belle couleur.
              Il était temps de se quitter. Dans l'aéroport, totalement indiscret, les deux seules arretés en plein milieu près à aire de larmoyant adieu. Il se contentait de sourire, je lui répondais avec la même joie.

- Heureux de t'avoir connu Link. J'espère que tu réalisera ton rêve !
- J'espère que tu retrouveras ton amant !

              Il prit la direction inverse de la mienne quand je réalisa soudainement qu'une question me brûlait la langue.

- Sanzo ! 

             Il se retourna surpris.

- Je peux savoir ton âge ?
- Moi ? J'ai vingt deux ans.

            Stupéfiant.

            Bientôt vous me retrouverez sous les feux des projecteurs car je compte vous enivrer de musique. Bientôt Costia tu me verra à la télé et je ne chanterai que pour toi. On peut me dire ce que l'on veut, je sais qu'un jour je te retrouverai car je ne peux pas exister sans toi. Nous sommes les deux parties d'un tout, je te retrouverai mais pas encore...pas encore. 




 







             

 

Par Danouch - Publié dans : C'est comme la masturbation...
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Texte Libre



L
a meilleure façon de remercier un auteur
 
604

est de lui laisser un commentaire  ^^




 
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