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-16
/!\  fautes d'orthographes classées dans le guiness des records  /!\

¤Sommaire¤

Mercredi 24 février 3 24 /02 /Fév 00:06

                La naissance est tout de même un moment magique, impressionnant, si naturel pourtant il en perd toute sa splendeur lorsque j'imagine les termes scientifiques attachés à la naissance. Je n'avais jamais vu de naissance de ma vie, je n'avais jamais réellement souhaité en voir une. Cette naissance fut pourtant l'une des plus belles chose qui me soit donné de voir.
               Sanzo caressait le doux poils blond de notre chienne, une bâtarde, il soufflait presque à l'unisson avec elle comme si il s'agissait d'un être humain. Moi, inerte devant l'acte, mes yeux croisaient de temps les billes noirs de l'animal qui gémissait. Lorsque les premiers chiots étaient sortis, je n'arrivais plus à les quitter des yeux. Entouré d'une étrange bulle, couvert d'une sorte de texture visqueuse, leurs petites pattes éclataient la bulle pour respirer enfin. La chienne s'était précipitée sur son petit pour le lécher abondamment. Aucune émotion n'était décrite sur sa gueule pourtant je pouvais sentir cette étrange sentiment mêlant soulagement et joie qui se bousculait en elle. 

                 J'ouvrais les yeux, les volets filtraient les rayons du soleil. Le chaleur à ma gauche, une bosse sous les couvertures, je fixe le corps endormi de mon amant. Ses petites mèches noirs qui frottent ses yeux bougent au rythme de ses souffles réguliers. Les poings fermés, aussi adorable qu'un enfant malgré les rides qui ont creusés ses joues. Je perds tout envie de me relever et m'approche de lui lentement pour l'entourer de mes bras. Je fixe une dernière fois son visage avant de fermer les yeux pour me rendormir. 
              Le temps passe et seul mon corps en garde des traces. J'ai encore l'esprit d'un garçon de dix huit ans, dans la fleur de l'âge, insolant et arrogant, fumant une cigarette sur le proche de sa maison en regardant froidement les flocons tombés sur sa ville natale.
               Aujourd'hui j'ai quarante trois ans, mes traits à moi aussi se sont creusés, j'ai le regard plus fermés et une peau moins laiteuse. J'ai subit les outrages du temps plus durement que Sanzo, il conserve lui la beauté d'un homme de trente ans malgré ses quarante sept ans. A mes yeux pourtant, il restait le Sanzo juvénile que j'ai rencontre avec sa chevelure hors du commun et son air perdu. Il restait le Sanzo que j'ai toujours aimé... 
               J'ouvre les yeux à nouveau, le sommeil ne veut plus revenir. Je me redresse doucement sur le côté du lit, je baille avec force jusqu'à ce que je sente quelque chose me chatouiller la gorge. Je tousse brutalement, le bruit est si roque que je réveille Sanzo, je n'arrive plus à m'arrêter j'en crache mes poumons.... Je tousse à m'en étouffer, un sentiment de tristesse couvre son doux visage, il s'approche de moi et me caresse le dos de la pointe des doigts. Au bout de dix minutes je cesse enfin de tousser et bois a grande gorger dans la bouteille à mes pieds. Je la repose et m'essuie le coin des lèvres.

 

- Ca va ? Il me demande de sa douce voix

- Ouais.

 

          Je me retourne pour croiser ses prunelles larmoyantes, je remonte son menton jusqu'à moi pour l'embrasser avec amour avant de sortir de dessous les draps. Nu comme un ver je me dirige dans la grande salle de bain qui est lié à notre chambre. Je ferme la porte derrière moi et me précipité sous l'eau chaude.

           Après avoir vendu énormément de disque, nous sommes vite parti de l'appartement miteux qui nous servait de logement, j'ai fais construire cette immense villa très rapidement. Un lieu construit par mon travail, un lieu où je suis enfin chez moi. Malgré le manque de vie de cette grande maison, malgré le vide intersidérale des pièces bien trop grandes je suis fier de vivre ici. Car c'est chez moi. Je l'ai créé de ma réussite, c'est le résultat de toute une vie d'espérance.
         Je me frotte le visage sous le jet d'eau et passe longuement ma main sur mon cou jusqu'à ma poitrine où je m'arrête. Malgré tout ça, les feux d'artifices, l'amour encore brûlant qui nous consume, les paillettes et l'argent qui coule à flot, en moi un sentiment lourd m'écrase. Une douce morosité qui s'empare de mon coeur. La pièce si éclairée s'assombrit, je reste inactif sous l'eau chaude, le fracas du liquide ne fait qu'accentuer mon silence. Je serre le poing contre ma poitrine, cette poitrine qui me fait tant souffrir...

         

          Un grand homme a dit un jour, il faut apprendre à vivre et savoir mourir...Je ne crois pas être sûr de très bien savoir ce qu'est la mort mais plus elle m'emprisonne et plus je la sens m'enveloppant petit à petit, une chaîne qui tinte à mesure qu'elle se resserre autour de mon corps devenu si fragile. Un jour elle aura raison de moi. Un jour elle m'emportera sans que je ne puisse rien y faire. Je n'ai pas choisi de naître mais si je meurs c'est bien par mon unique faute...

           Autrefois, ça ne m'aurait rien fait. Il y a de ça quelques années ni Dieu ni la mort ne m'effrayait ils me paraissaient tous deux aussi lointain l'un que l'autre. Aujourd'hui je me demande si l'enfer existe, si l'absolution existe, si la mort est douce ou cruelle...Je me pose la question de l'existence d'une âme et si les conneries débité dans la bouche d'une peuplade de cinglé croyant n'étaient qu'en faite la vérité... C'est idiot ! Moi qui suis le type parfait d'enfoiré qui se plairait plus en enfer car au moins j'aurai du feu pour m'allumer une dernière cigarette, avant j'aurai répondu " L'enfer ou le paradis c'est toujours mieux qu'ici ". Au fond je sais bien qu'il n'y a rien ! On dort paisiblement et puis c'est tout. Pas d'émotion, pas d'envie. Rien.
            On meurt. C'est tragique mais c'est ainsi, à défaut d'avoir contribué à ma naissance j'aurai tout fait pour mourir. De toute manière je n'étais pas fait pour vivre vieux, me voir me chier dessus non merci ! Autant me suicider tout de suite rien que l'idée me fait marrer !  J'aurai bien aimé voir Sanzo me torcher les fesses pendant que je commencerait à parler avec mon reflet. 
              J'augmente encore la température de l'eau, je profite au maximum de la douce sensation de l'eau bouillante faisant rougir ma peau. La porte de salle de bain s'ouvre et un beau corps d'apollon vient se coller à moi. Les cheveux noir de Sanzo s'aplatissent à mesure que l'eau le recouvre, ses bras m'entourent la taille et la tête poser sur ma nuque il ferme les yeux de bien être. Je me retourne doucement pour l'étreindre à mon tour, je profite de chaque instant qui me sont accordés, chaque petit moment de plaisir comme si je voulais me faire plus de souvenirs. 

- C'est l'anniversaire de Costia aujourd'hui.
- Oui, je lui ai acheté de nouveaux médiators ! Me réponds Sanzo
- Tu crois qu'il sera seul ? 
- Il sera sûrement avec Jen'.

         Je laisse ma main caresser les hanches étroites de Sanzo qui frissonne, il agite son bassin contre le mien, l'effet est immédiat ! Sans attendre je le plaque contre le carrelage de la douche, le torse plaqué contre le froid le fait grimacer mais la chaleur augmente rapidement et cette toute petite source de fraîcheur devient presque apaisante. Je recule légèrement examinant le moindre trait, la moindre courbe d'une enveloppe charnel que je connais par coeur mais qui me fascine toujours autant. Je fais languir mon index le long de la trajectoire dessiné par sa colonne jusqu'à la raie de ses fesses. Il frissonne à nouveau et se mord la lèvre inférieur. Lentement je me rapproche, mon membre tendu chatouillant son entrée intime, Sanzo laisse échapper un soupire de plaisir. 

- Je t'aime Sanzo...Je t'aimerai toujours...

          Alors que je me rhabillait dans la chambre, Sanzo était déjà prêt le cadeau sous le bras, je le fixais toujours avec autant d'attention. Je ne sais pas combien d'année ça fait exactement qu'il a décidé d'arrêter de teindre ses cheveux en cette couleur bien flash qu'est le rouge ! Chose que j'aimais mais il fait tellement plus mature avec ses cheveux noirs. Je ferme ma chemise et je rejoins Sanzo pour partir. Le jour où ses cheveux étaient redevenus définitivement brun, il s'était regardé pendant plusieurs minutes dans le miroir comme si il voulait y trouver des réponses. Au finale il a sourit et à éteint la lumière. Il m'a avoué plus tard que ainsi, son passé était mort pour de bon. J'avais envie de lui répondre qu'il lui restait toujours ses cicatrices comme doux souvenirs mais ça aurait été méchant de ma part, surtout que vivre avec un passé comme le sien est difficile...Je ne peux pas lui en vouloir d'avoir envie d'oublier. J'aimerai moi aussi oublier beaucoup chose, enfin...lorsqu'on est mourant, on aimerait plutôt se souvenirs de tout. 
         Nous arrivons deux heures plus tard. Nous avons traversés quelques paysages ruraux, nous étions maintenant dans la campagne la plus désertique que je connaisse, Costia avait rejoint un ami pour les vacances qui s'occupait d'un ranch immense. Nous nous sommes garés dans l'allée et avec enthousiasme Sanzo est descendu pour sauter dans les bras d'un ami de longue date. 

- Zach ! Je ne savais pas que tu étais venu aussi !
- J'ai le droit de venir souhaiter un bon anniversaire à un ami ! En fait c'est surtout Nolan qui y tenait, sourit le dit Zach
- Nolan la feignasse est venu aussi ? Pour une fois qu'il est pas en robe, je me moque gentiment
- Link ? Le médecin t'as donné le droit de sortir ? S'interroge Zach un air inquiet
- Et c'est bon c'est qu'un cancer des paumons pas le sida ! 
- Qu'un cancer...
- Bon il est où le vieux qui a pris encore un an ! Costianichou !!! Je t'offrirai pas de cadeau si tu ramènes pas ton gros cul ici !

           Oui, j'ai bien quarante trois ans...et alors ? 

- T'as finis de braillé vieux sac, arrive Nolan un faux air colérique
- A quelques mois près je crois que nous avons le même âge mon tendre cousin, je lui dis en sortant une cigarette de mon paquet

          Les yeux de Zach se braquent sur moi comme deux lasers mortel, je crois que je viens de le clouer sur place. Je coince la clope entre mes lèvres et l'allume avec un briquet à deux euros. Sanzo ne s'en étonne même plus, il ignore totalement ma détermination à ne pas arranger mon cas et continue de discuter avec Nolan qui lui non plus n'est pas le moins étonné du monde. 
           Des bruits de pas se font entendre juste derrière moi, je n'ai pas le temps de me retourner que déjà une main vient m'arracher la cigarette de la bouche pour l'écraser avec violence. Je reste bouche bée alors que mon mégot fume encore sur la terre sèche. 

- Tu fais ce que tu veux pour creuser ta tombe chez toi, mais ici c'est moi qui décide. 

          Les yeux de Costia me fusillaient du regard, son air froid sévère n'avait pas changé après toute ses années. Il avait prit en carrure - je croyais pas cela possible - une lègre barbe de quelques jours et la peau peut être plus halée, ce qui faisait ressortir le bleu sibérien de ses yeux. La même réaction...Je pouvais sentir toute la colère bouillonner en lui et pourtant ce n'est pas un homme qui s'emporte facilement, au contraire il est généralement d'un calme agaçant ! Costia n'a pas changé. Enfin...N'avait pas changé jusqu'au jour où j'ai appris l'inévitable. Prévisible après tout, je fume comme un pompier depuis l'âge de mes quatorze ans. J'envie la patronne de mon bar préféré qui fume deux paquets par jour depuis ses vingt ans et qui aujourd'hui en a quatre-vingt. Faut croire qu'on ne m'aime pas...
          Etais-ce le fait de savoir que j'allais partir qui l'avait rendu si colérique à chaque fois qu'il me voyait ? Quand il ne me réprimandait pas, il m'ignorait. Une douleur que j'avais appris à accepter, mon meilleur ami me tournait le dos et j'allais mourir sans plus connaître la joie de partager une symphonie avec lui. 
           Le glas de mon existence avait foudroyé tout le monde, je n'ai pas réellement réagit puisque je n'y croyais pas vraiment, lorsque le médecin me montrait mes radios je penchais la tête pour comprendre toutes ses petites tâches. On aurait dit un bonhomme en papier dessiner sur les cibles criblé de balles. J'en avais presque envie de rire...Le moustachu m'a ensuite dit d'une voix grave et tremblante " Vous avez le cancer, c'est trop tard pour arrêter."
Arrêter ? Ca ne m'avait même pas traversé l'esprit. Ma camarade de jeu m'avait accompagné toute mon existence, elle me suivra jusqu'en enfer. 
            Que cela plaise ou non...Link reste Link. 

- Bon j'ai apporté le gâteau ! Reprend Sanzo, où est Jen' ?
- Il prend une douche. Il va nous rejoindre. Lui répond Costia 

           Nous rentrons tous dans la maison du fameux Jen' ou plutôt le mongole, comme j'aime l'appelé. Il ne se vexe pas pour autant puisqu'il m'appelle le trizo. On s'aime bien au fond. N'allez pas croire qu'il est l'amant de Costia ! Enfin d'après ce que je sais, Costia n'a jamais eut de petit ami fixe.
           Une fois que le mongole nous a rejoint et que nous nous sommes salués comme à notre habitude, nous nous asseyons tous autour de la table. Sanzo se lance de son récit de nos dernières vacances avec Zach qui raconte également les siennes avec Nolan. 
          Je partage un regard complice avec la fraise au dessus de mon gâteau au chocolat avant de l'avaler d'une bouchée. 

- Tu aimes toujours autant les fraises, murmures Nolan à mon attention

         Notre discussion était cachée par le brouhaha des autres.

 

- Je ne change pas, dis je avec un sourire nostalgique malgré moi

- Je te déteste tu sais.

- Je sais.

- Pourquoi tu t'es pas arrêté avant abruti...maintenant tu vas partir laissant tant de monde derrière toi...Ton départ va creuser un vide immense. 
- C'est une fin que j'aime au fond...Mais je ne la souhaite pas. 

           Je regarde Sanzo, son rire naturel me brise le coeur. Le bruit effroyable de ma poitrine qui se déchire, je plisse légèrement les yeux m'empêchant de pleurer. Ce qui me fait le plus mal ce n'est pas les matins à cracher sang et goudron, ce qui me fait le plus mal c'est de le quitter. J'aurai accepté de vieillir au final ! De perdre la mémoire, de devenir sénile, de rire pour un rien, d'être incontinent, handicapé et de sentir mes os craqués au moindre mouvement ! J'aurai adoré ça, tant que j'aurai été à ses côtés. 

          La journée défile, les rires et les discussions couvrent mes mauvaises pensées. Je passe un moment qui restera graver en moi jusqu'à que la nuit tombe. Je prend mes distances, je sens la poitrine qui me compresse, je ne veux pas tousser devant eux. Je ne veux pas les inquiéter, doucement, sans me faire remarquer je sors dehors pour me lâcher enfin. Je ferme les yeux tant la douleur me brûle la gorge, un liquide au goût de fer couvre mon mouchoir. Je le jette sans attendre, ni le regarder. Je finis par arrêter de tousser, les larmes perles mes yeux et je renifle un grand coup pour reprendre mon souffle. Je m'assois sur les marches devant la porte, épuisé et soudainement troublé. Ca me fait cette effet à chaque fois, comme si j'étais bourré. Je laisse ma tête se reposer sur mes mains. 

- Tu veux un verre d'eau ? Me demande Sanzo derrière moi
- Ca ira...
Il vient s'asseoir à mes côtés et pose sa tête sur mon épaule.

          Les geste se passent de mot. Comme pouvait il dire de plus ? Je savais déjà tout ce qu'il passait, tout ce qu'il craignait, à quel point lui aussi était touché par cette saloperie de maladie. Je n'avais pas besoin de l'entendre, il ne voulait pas me faire culpabiliser parce que Sanzo voulait être fort. Fort pour moi.

- Je suis immortel Sanzo, dis je alors en souriant, tant que vous vous souviendrez de moi je serai immortel...

           Quelques heures plus tard nous allions partir quand je me fais brusquement retenir par Costia, sans un mot il me prend dans ses bras, son étreinte puissante m'étouffe mais le bonheur de sentir son corps si proche du mien, le bonheur d'avoir enfin une étreinte me réchauffe tant le coeur. Je pleure malgré moi mais je me cache dans l'ombre dans la nuit. Il me murmure un je t'aime dans le creux de l'oreille que j'étais le seul à pouvoir entendre, je plisse les yeux et m'écarte de lui doucement pour partir. Un dernier signe vers ma bande d'ami. 
          Sanzo met un CD dans la voiture, je monte le son écoutant la douce mélodie de l'Ave Maria, pensif, soucieux. Je vois défiler ma vie devant moi sous les paroles mélodieuse du chef d'oeuvre de Schubert. Je prend la main de Sanzo poser sur le levier de vitesse, je ne le regarde pas pour autant essayant de ressentir tout l'amour qu'il me porte et tous les mots doux qu'il me susurre avec le coeur. Je ne vois même pas qu'il pleure à chaudes larmes sans bruit continuant de conduire. 

           La mort d'un cancéreux est toujours très douloureuse...Je crois que la mienne sera douce. Sur un son de hard rock je fumerai une dernière cigarette en me disant que j'ai quand même bien vécu dans ce monde trop dur...  

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Voilà l'épilogue promis...
Je voulais absolument décrire la mort de Link mais au final j'ai préféré décrire les sentiments d'un homme qui se sait mourant. Link étant le personnage le plus important de cette histoire il fallait qu'il soit au centre de tout ! 
Ce n'est pas une fin triste contrairement à ce que vous pouvez croire. C'est une belle fin, seule la mort pouvait les séparer, peu importe pourquoi ou comment ! Ni Link ni Sanzo ne regrettent. 
Alors a dieu mon Linkichou !!! 

Pour la nouvelle histoire avec Lilly, on compte la publié d'ici deux semaines, le temps d'avancer encore un peu. Je me consacre maintenant à la dernière avant la prochaine ! ^^

Bisous à toutes. 

 

Par Danouch - Publié dans : World so Hard
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a meilleure façon de remercier un auteur
 
604

est de lui laisser un commentaire  ^^




 
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