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Y43



-16
/!\  fautes d'orthographes classées dans le guiness des records  /!\

¤Sommaire¤

Lundi 7 décembre 1 07 /12 /Déc 23:31

         
          Nos corps élancés, la chaleur étouffante et salvatrice. Une sensation d’impuissance, de faiblesse, de subordination à l’autorité d’un désir au-delà de tout ce qu’il est possible d’imaginer. Nos bouches se séparent dans le déchirement, nos regards embrumé, notre envie de reprendre ce fantasme tant rêver.


- Vous vous rendez compte…que vous pactisé avec l’ennemis…soldat, me dit Derek Mauser

- C’est passible de peine de mort…

- Il me semble…


             Sans plus attendre nous reprenons un baiser fougueux, malgré les douleurs corporel je me précipite pour quitter les lambeaux de vêtements qui me restaient sur le corps, il pose un regard indéfinissable sur moi et caresse mes bleues du bout des doigts. Lentement il se baisse pour passer une langue suave sur chaque partie douloureuse, je frissonne de plaisir et de souffrance. Un sentiment si paradoxale, si étrange qu’il en est excitant. Avoir du plaisir jusqu’au sadisme, c’était un peu l’état des choses. J’étais dans les bras, entre les cuisses d’un lieutenant-colonel ennemis et pourtant je n’avais aucun regret. Aucun scrupule, je ne voulais qu’une chose, le posséder jusqu’à la moelle, l’emprisonner et le rendre dépendant. Qu’il ne désire que moi, qu’il n’aime que moi…

               Brusquement il soulève mes jambes autour de ses hanches et me plaque plus brutalement contre le mur, je grimace de douleur et rougit de surprise. Je descend son pantalon maladroitement et sans préparation il me pénètre en me plaquant sa bouche sur la mienne pour étouffer le cri. J’en pleure presque de souffrance, un déchirement mais très vite ses coups de reins me font grimper dans les gammes de jouissance. La voix plus roque, les gémissement de plaisir, les souffles chaud, sa bouche qui me mord le cou. Mes mains baladeuses qui déchirent sa chemise, je m’accroche à ses épaules alors qu’il accélère et lèche sa clavicule découverte. Une érection douloureuse, un rapport puissant et passionnel, la tentation de l’interdiction. Nous avions transgressé toutes les règles possible, d’une part nous étions sur deux camps différents et d’autre part nous étions deux hommes.

               Aucune peur, aucun doute, je me fichais éperdument de mes états de services, je me fichais de sa race, de sa nationalité. A l’heure qu’il est il n’était qu’un être de fascination et de dévotion, il était de mon côté de la rive pour encore quelques minutes.

               La chair contre la chair, la claquement de nos corps, nos cris à l’unisson, notre ultime supplication. Je griffe son dos alors qu’il se plaque à moi avec force en me mordant la peau. Quelques secondes et nos corps se détendaient. Je glissais le long du mur et il s’asseyait en face de moi le pantalon en bas des jambes. Je reprenais mon souffle encore trop sonné pour réagir. Je redresse le visage alors m’attendant à me faire virer sans état d’âme, malgré moi j’espérais que ça ne s’arrêtais pas là…

               Derek Mauser ouvrit un œil le souffle court, il remonta son pantalon sans le boutonné, il continuait de fixer presque insensible ou pas assez conscient pour réussir à faire quoique ce soit d’autre. Déçu et blessé plus que ce que je voudrais je ferme les yeux tentant de ne rien montrer. Brusquement j’ai senti le vent souffler dans mes oreilles, il s’était approché de moi si rapidement que j’affichais une expression de surprise qui lui faisait rire. Un sourire arquer, une bouche à proximité de la mienne, il alternait entre mes yeux et mes  lèvres. Je fermais les yeux à mon tour et franchissais les derniers petits millimètres qui me séparaient de la chose tant désiré. Un baiser doux et délicat, rien de vorace ou de fougueux, la patience, la dégustation. Un instant semblant éternel.


- Es tu capable d’aimer une ordure comme moi ? Il me susurra le regard mélancolique


                 Une heure plus tard, Derek me raccompagne personnellement jusqu’à ma prison, personne n’aurait put se douter une seconde ce que nous venions de faire. Il regarde de chaque côtés du couloir avant d’happer mes lèvres dans un dernier baiser de ferme la porte. Je reste sur ma faim posant une main désespéré sur la porte, je soupire de fatigue. Aurons nous vraiment une chance de vivre quelque chose ? Je suis un prisonnier de guerre, il est un haut militaire estimé par leur Guide. Je me couche sur le sol, les yeux grands ouvert, j’aimerais tellement que tout ceci disparaisse, j’aimerais tellement que la guerre s’arrête.

                 Chaque instant avec lui était un instant de complicité, parfois aucun de nos deux ne parlaient nous ne faisions que nous regarder longuement. Pensant certainement à la même chose « si seulement… », des instants douloureux face à la réalité mais indispensable pour tenir. Je me souviens d’un soir où il s’est même introduit dans ma cage et alors que je me réveille encore un peu sonné il me demanda d’une voix mielleuse de m’endormir. Tout allait bien, tout se passerait bien…

                 J’ai donc fermé les yeux, confiant, ce que je ressentais à l’égard de Mauser n’était pas explicable, ce n’était pas recommandé. C’était même dangereux mais à quoi bon résister quand on a déjà sombré.


Puis un jour il disparu, soudainement.


                 Comme un fantôme, comme une hallucination, il s’était envolé. Du jour au lendemain je n’étais plus appelé dans son bureau, les soldats ne daignaient répondre à mes questions. Tout se passerait bien…J’avais de plus en plus du mal à croire ce qu’il m’avait dit car tout se passait mal. Petit à petit, enfermé comme un animal, mon esprit déraillait ! Et si on l’avait découvert ? Si un soldat nous avait entendu ? Et si il était jugé en cour martial ? Et si on l’avait transféré loin de moi ? Une solution surement trop douce pour un traître en temps de guerre…Si jamais il avait été découvert, ne serai ce qu’une rumeur, il sera exécuté.

                 Des frissons d’horreur me parcouraient le corps, je gémissais dans mon coin ruminant des paroles insensibles, la pièce tanguait et tout devenait flou. Le froid pénétrait dans ma peau comme des piques alors que soudainement la lumière illuminait mon corps. Un homme. Un sourire malsain. Sans même que je puisse me protéger trois allemand me crachaient dessus, les coups de pieds sur mon corps, les bras devant le visage je me mordais la langue pour ne pas crier, ne pas hurler. Ne jamais montrer la douleur, ne jamais céder. Je me retenais ayant l’impression que mon enfer avait recommencé, qu’il ne s’était jamais arrêté, que Mauser n’était qu’un doux rêve…

                Je devenais fou sans lui, j’avais perdu l’esprit, me méfiant de tout même de la réalité, étais ce vraiment une pièce ? Etais ce des soldat ou des démons ? Des rires ou de cris d’animaux qui s’acharnent sur une proie ? Le bruit insupportable s’infiltrait dans mes oreilles, j’étais couché et pourtant ma tête tournait, je ne pouvais pas fermer les yeux, le souffle coupé, le bruit inquiétant des coup dans la chair et des souffles courts des soldats.

                Ils s’en vont essouffler. Je soupire de douleur. Mes yeux finissent par se laisser aller comme un mourant mais malheureusement je suis encore en vie. Mauser…Où es tu ?


- Debout !


               Un bain d’eau glacé, on m’avait jeté un saut d’eau gelé, je reprenais mon souffle avec difficulté et je me demandais encore comme j’ai put survivre à une telle nuit d’hiver. Je me relevais douloureusement, le corps meurtri. Le soldat me sortait de la pièce avec violence mais au moins j’avais l’infime espoir de revoir Mauser, je reprenais presque de l’espoir quand je le voyais me conduire jusqu’à son bureau. Je me retenais d’arquer un sourire mais ma déception nan fut que plus forte lorsqu’il ouvrait la porte.

                Ce n’était pas Mauser. Quelqu’un l’avait remplacé, un homme à la carrure importante, un âge certain, le visage osseux. Ses yeux perfides m’ordonnaient de m’asseoir, comme son prédécesseur il me présentait sa carte.

Je le regarde, indifférent, le méprise, et crache sur sa carte avant de lui donner un sourire digne de ce nom. Je reçois en réponse un coup de poing en pleine mâchoire, le visage sur le côté je recrache le sang sur ses chaussures et me lèche le bord des lèvres. L’allemand me tend une nouvelle carte, je prend le stylo entre mes mains et commence à écrire en gros «  VA TE FAIRE FOUTRE ». Je pensais recevoir un nouveau coup de poing bien placé.

               Il me prend brusquement la main, la plaque sur la copie et sans hésitation me plante le stylo dans la paume avec force. Mon cri de douleur fut si puissant que j’aurai put réveiller le bataillon d’à côtés, je serre les dents d’horreur en essayant de retenir la douleur par de grandes respirations. La haine dans le regard, la rage tentait d’anesthésier le stylo planter dans ma main. Il l’enleva avec sadisme et dans sa langue perfide il me tend une nouvelle carte.

               Je fais tout mon possible pour retenir mes larmes, j’entends des cloches sonnés dans ma tête mais aussi le bruit du tambour militaire. Je serre la main ensanglanté et fait couler mon sang sur le papier sans le lâcher du regard, son sourire sadique s’efface et brusquement il se relève et hurle !

                Un soldat déboule dans la pièce, suivit d’un autre, il me plaque tous les deux violemment contre le mur ! Je ne peux rien faire, je suis sans défense, je ferme les yeux et endure ! Je ne trahirai point, je préfère mourir sous la torture. Mauser est parti, ils l’ont surement transféré et je ne veux pas résister, je ne veux pas essayer de vivre…Peu m’importe maintenant ils peuvent bien m’achever de coup, me faire cracher tout le sang qu’ils veulent !

                La mort me semble si douce maintenant.


- Stop.


                 Me vidant comme un porc, il me soulève par le col, à moitié inconscient je ne le regarde même plus. Tout s’assombrit et tout s’effondre. Je suis à bout, épuisé, je suis fatigué de respirer…Je m’évanouie de douleur.

Le réveil fut plus glaciale que jamais, pour la première fois je me laissais aller à pleurer, les larmes venaient chauffer mes joues glacées. L’hiver pénétrait dans ma peau par un millier d’aiguilles, je pleurais en silence n’ayant pas la force de m’arrêter, n’ayant pas la force de me retenir. C’était sans doute mes dernières larmes…

                Coucher sur le sol, je pense à Mauser, il était sans doute ma seule source d’espoir dans cette peinture de chair et de sang. Il l’était. Mon unique envie de ne pas céder, de ne pas craquer devant les soldats, mon unique raison d’être encore. Il avait effacé à lui seul les visages de mes amis, de ma famille, il avait remplacé tout ce qui était remplaçable. Ce que je désirais plus que tout, ce n’était pas retourner dans mon pays c’était sortir de cette prison avec lui et ce peu importe où nous irions par la suite, peu importe comment. Tout ce que je voulais c’était arracher ses grades et cette différence que nous séparait qu’elle soit visible ou non. J’aurai renié mon pays, renié mes principes, renié mon Dieu ! Je ne voulais qu’une seule chose, rester avec lui…J’aurai donné mon cœur, mon corps et mon âme à l’enfer si il le fallait. Je me serai volontiers jeter dans un fossé et j’aurai été heureux car il serai avec moi.


- Debout. Aujourd’hui c’est jour de gloire pour toi, me dit le soldat sadiquement


               Cette fois je n’y échapperai pas. Je me redresse vacillant, je n’ai même pas la force de résister ou de parler. Je me contente de m’accrocher au mur pour ne pas tomber. Je sors à l’extérieur. Tout le bataillon allemand est là. Je suis le condamné conspué et Mauser avait raison, je ne suis qu’un chiffre, un soldat parmi tant d’autre et personne ne viendra me sauver. Je m’approche du grillage et me tourne vers les soldats qui me pointe avec leurs armes.


- Tournes toi ! Hurle le lieutenant-colonel

- Vous allez me tuer comme des lâches ? Je préfère encore regarder mes assassins dans les yeux, dis je alors dans mes dernières force de fierté


              Il ne répond pas. Je lève les yeux au ciel assombrit, j’ai froid mais tout va bientôt se réchauffer et c’est tout ce qui compte.


- Stellen Sie Waffe vor! (Présentez arme !)


              Lieutenant-colonel Mauser…


- In der Backe! (En joue !)


               Derek…


- Feuer ! (Feu!)


                Je t’aime…


- HALT !


                J’ouvre les yeux brusquement. Les coups de feux ne sont pas partis. Il est là, grand, fier, habillé dans les grades puissant de Colonel. Je reste figé sur place, stupéfait. La foule de soldat se met au garde à vous et laisse passer le haut gradé, il s’avance vers le lieutenant-colonel qui se met brusquement au garde à vous. Il le toise du regard et s’approche maintenant de moi. Son regard gris, sa peau laiteuse, quelques mèches blondes qui ressort de sa casquette. Un sourire à peine prescriptible qu’il se tourne brusquement vers les soldats du fond. Impressionnant et menaçant, l’un d’eux s’avance et viens me chercher alors que je m’écroule sur le sol.

               Je rêve c’est impossible.


              Mes yeux papillonnent j’ai l’impression d’être dans un lit, pas forcément confortable pour la plus part des gens mais pour moi c’est une bénédiction, mes bandages ont été changé, je suis propre. Je crois que je suis au paradis, je remonte la couverture sur moi et referme les yeux ne voulant en aucun cas me réveiller. Je sens une main se poser sur mes cheveux, me caresser la tête avec douceur. Je me retourne lentement le cœur battant. Son visage froid et menaçant en tant normale dégage une telle tendresse et chaleur lorsqu’il sourit ainsi. Il se penche vers moi doucement et dans un temps qui me semble une éternité il dépose ses lèvres sur les miennes. Il n’était pas un rêve, il n’était pas parti à tout jamais.


- Pardonnes moi…Il fallait que je parte.

- Pour passer ton concours de Colonel.

- Oui.

- Pourquoi ?

- Un lieutenant-colonel ne peut prendre des décisions seuls, un Colonel a plus de compétences et de poids administratif. Je vais te laisser partir.

- Pas sans toi.

- Ecoutes moi, tu vas partir dans un petit village en montagne, loin de la guerre, loin de tout. Tu te refais une vie et quand tout sera fini je te rejoindrai.

Il me dévisage et me sourit à nouveau.

- Tu le promet ? Je lui demande d’une voix faible

- Je te le promet…


              Encore un baiser.


Nous étions dans l’hiver de 1944, les allemands capitulaient sur diverses front et les alliés ne faisaient qu’avancer sur leur territoire. J’ai été libéré sous ordre du Colonel Mauser en début Février 1945. J’ai trouvé refuge dans un petit village français dans le sud, après tant de mois dans la froid je ne voulais voir que du soleil pour le reste de mes jours. Comme me l’avait conseillé Derek j’avais tenté de refaire ma vie tout en attendant patiemment qu’il me revienne.

Fin.

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Aahhh mon petit One shot =) C'est à vous d'imaginer si oui ou non ils se retrouveront en tenant compte du contexte lol
^^
Mais bien sûre vous connaissant il y a toujours des miracles, en attandant voilà.
Je vous met la suite de JUSD pour demain dans quelques minutes (étant donné qu'il était 23h36)
et je vous promet la fin de Brises moi les doigts avant la fin de la semaine ^^
ENSUITE
Je continue WSH avec La dernière avant la prochaine.
Voilà
BISOUS

Par Danouch - Publié dans : One Shot - Communauté : Auteurs Sadiques
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Texte Libre



L
a meilleure façon de remercier un auteur
 
604

est de lui laisser un commentaire  ^^




 
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