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Y43



-16
/!\  fautes d'orthographes classées dans le guiness des records  /!\

¤Sommaire¤

Lundi 7 décembre 1 07 /12 /Déc 22:50

                 
                 Une condamnation à mort sommaire. Une sueur froide le long de la colonne, mes jambes se sont arrêtées. J’ouvre les yeux lentement, le temps se fige. Pas de douleur, pas de sang. La main du soldat allemand continue de me pousser brusquement jusqu’au bâtiment du lieutenant-colonel, je tente un regard en arrière, un homme a été abattu dans la cour des russes. On me pousse encore plus fortement, leur langue agressives s‘évadent dans l‘air comme une meutes de loup qui ne cesse d‘aboyer, il ferme la porte je jette un regard sur le cadavre. Le colonel russe sa cigarette encore dans sa bouche.


- Ja ? (Oui ?)


                 Le soldat me jette à l’intérieur et referme la porte derrière moi. Le lieutenant-colonel est assit sur son siège, des papiers dans les mains, les cheveux en pagaille et des lunettes sur le nez. Il se redresse et retire ses lunettes. Je ne bouge pas jusqu’à ce qu’il pousse la chaise jusqu’à moi avec son pied, je m’assois donc sans le lâcher du regard. Une chemise blanche et un polo sans manche bleu marine avec l’emblème de l’aigle épinglé sur le cœur. Il replonge le nez dans ses papiers. Ses cheveux blonds cache son visage concentré, ses mains fines plongent à l’intérieur pour les repousser. Je remarque qu’il a des mains très grandes, des mains puissantes et fines, des mains qui ne sont pas faites pour l’armée. Je penche un peu la tête sur ses papier, certes je ne comprends rien mais je suis attiré immédiatement par le logo sur la gauche de la feuille.


- Vous passez un concours ? Je demande curieux

Il me jette un regard noir avant de se plonger à nouveau dans ses copies.

- La carte est sous vos yeux, indiqués les emplacements et je vous laisserai partir.

- Je ne suis pas si stupide, on ne laisse jamais partir un prisonnier de guerre, dis je d’un ton sarcastique, tout comme le colonel russe.

- C’est un prisonnier de guerre de très haute importance, il a commandé une opération de destruction à Munich. Auteur de crime que vous n’êtes même pas capable d’imaginer, nous l’avons exécuté en conséquence. Avez-vous été le dirigeant d’une opération de viols et de tortures contre des civils ? Il demande en connaissant la réponse

- Non.

- Alors nous vous laisserons partir, vous n’êtes d’aucune utilité et pas une très grande menace.

- Je ne trahirais pas ma patrie. Dis je alors le torse gonflé

- Votre patrie vous abandonnez. Vous n’êtes qu’un chiffre soldat, comme nous tous. Notre mort leur importe peu, ce n’est qu’un prétexte pour justifier une nouvelle guerre et de nouvelles horreurs point.

- Pourquoi vous êtes vous engagé lieutenant-colonel ?


               Le silence est de glace, il range ses papiers, prend une profonde inspiration avant de planter ses yeux gris dans les miens. Je reçois une décharge électrique qui me parcours l’échine, le déglutis ne pouvant détourner ses yeux, une vague de chaleur prend possession de corps.


- Contrairement à vous soldat, je ne me suis pas engagé pendant la guerre. J’ai toujours voulu être soldat pour sauver les innocents. Retenez bien ça soldat, il n’y a pas d’innocent, il n’y a que des hommes totalement rongé par la cupidité et la soif de pouvoir. Peu importe les principes, peu importe les camps, nous sommes tous responsables.

- Vous êtes tout de même lieutenant-colonel ! Comment peut on autant dénigrer sa profession ?

- Comme je vous l’ai dis. J’avais des idéaux, des illusions pour sûre mais elles restaient noble dans mon esprit.

 

               Contre ma volonté, mon regard changeait lorsque je posais les yeux sur le lieutenant-colonel, quelque part je savais qu’il avait raison, ces expressions montraient chez lui une humanité et une expérience du front que je serai incapable d’avoir. A partir de ce jour un sentiment nouveau naissait en moi, un sentiment que je haïssais car il me fais me sentir bien en présence du lieutenant-colonel, je ressentais une certaine estime pour lui et je détestais ça ! Je n’avais pas le droit de sympathiser avec l’ennemis, je ne devais pas ressentir ça pour un nazi…

Comme tous les autres jours je n’ai rien indiqué sur la carte, j’étais bien trop occupé à essayer de sondé l’âme de mon tortionnaire, je tentais de comprendre ce qui peut conduire une personne à toucher le fond de cette façon. A perdre tout espoir. Puis au fur et à mesure que les minutes défilaient je me posais des questions sur sa vie, avait il une famille ? Une femme ? Des enfants ? Il était plutôt jeune pour un lieutenant-colonel…L’après midi s’est écoulé plus rapidement que je le voulais, un soldat allemand vint me chercher pour me conduire jusqu’à ma niche. Le lieutenant-colonel ne releva même pas les yeux sur moi alors que je quittais la pièce.


- Comment s’appelle le lieutenant-colonel ? Je demande alors au soldat qui m’accompagne

- Je ne vois pas en quoi ça t’empêcherai de mourir, dit il dans un rire sonore

- Prenez ça comme une dernière volonté alors, dis je toujours dos au soldat

- Le Lieutenant - Colonel Mauser. Une grande image de l’armée allemande si tu veux tout savoir, c’est un spécialiste du combat, le Führer l’estime beaucoup.

- Mauser ? Un prénom peut être ?

- Derek Mauser. Une autre question ?

Il se retourne pour me faire face.

- Non.


                  Sans plus de formalité il me jette dans ma cage et referme la porte. Je remarque que mes bandages ont besoin d’être changé, je relève mes vêtements et constate avec douleur que mes bandages sont souillés par le sang et la poussière. Inutiles. Je les retire doucement, des bleus très effrayant couvre mon corps. Du bout des doigts je caresse la zone, je ferme les yeux et serre les dents. Même un effleurement me fait mal, la tête en arrière contre le mur froid je continue de toucher mon torse avec délicatesse, mes mains deviennent plus douce. Mes traits se détendent, mon manque de sommeil me fait somnoler, mes mains bougent sans que je ne les contrôle comme si j’étais déjà parti. Ce ne sont plus mes mains qui frôlent ma peau, ce sont des mains plus grandes plus douce, une odeur subtile, un souffle chaud dans mon cou. Je soupire de bien être, tel un remède ces mains inconnus apaisent mes souffrances. Ma respiration est plus chaude, plus haletante, j’ouvre les yeux lentement les yeux encore brumeux. La magnificence du lieutenant-colonel entourer d’un flou artistique, le rendant encore plus beau, encore plus attirant.

J’ouvre brusquement les yeux, un coup de massue sur le crâne, j’ai la main posé sur ma cage thoracique mais personne d’autre dans la cellule. Je reprend mon souffle soulager. Quel rêve étrange et…dégoutant ! Si j’en avais la force je me flagellerai pour avoir des pensées aussi horribles ! Je secoue vivement la tête et me couche en tentant de dormir. Comme les autres nuits, personne n’est venus me rappeler ma déchéance.

                   Aux premiers rayon on me réveille, le soldat allemand me tire de mon sommeil avec violence, un coup est partie dans mon thorax me coupant la respiration. J’ouvre brusquement les yeux, la pièce tourne. Recroquevillé sur moi-même, les bras entourant mon corps je tentais de reprendre mon souffle.


- Le lieutenant-colonel veut te voir débout ! Me dit le soldat


                 Ne pouvant pas parler ni me déplacer, l’impatiente de mon bourreaux l’oblige à me redresser violemment par le bras, je grimace à nouveau la douleur dans le bras, sa poigne forte et pressante. Il me lance contre le mur du couloir où je manque de tomber. Je tiens tant bien que mal.


- On a mal ? Dit il un sourire sadique sur les lèvres


                 Je fronce les sourcils, je devrais peut être précipité ma chute. Lui sauter à la gorge et lui arracher un bout de chair avec les dents. Il me tuerait sur le champs. Seulement depuis peu je n’ai même plus envie de mourir.

Arrivé devant le bâtiment du lieutenant-colonel, le soldat allemand se fait moins brusque, il m’ouvre la porte et la referme naturellement derrière moi. L’habituelle chaise devant moi, je m’assois et remarque enfin les deux plateaux sur le bureau. Mon cerveau met un certain temps à comprendre.


- Manges donc avant que ton café ne soit froid, il me dit un croissant dans la bouche.

- Vous vous moquez de moi ? Dis je alors irrité

- Pourquoi je ferai ça ? Dit il naturellement

- On n’offre pas un petit déjeuner à un prisonnier de guerre !! Je hurle alors

Outré je me lève, c’était aberrant ! Que voulait il au juste ?

- Si vous ne le mangez pas il repartira dans les cuisines. Quand on est dans votre situation il faut savoir apprécié toutes les petites choses qu’on nous donne, alors mangez et rangez votre fierté au fond de votre cul si je puis me le permettre.


            Le lieutenant-colonel se retourne une tasse de café fumante dans les mains. Je m’assois alors comme un homme giflé.


- Merci, je murmure


              Un merci qui venait du fond du cœur, un merci pour tout ce qu’il apportait dans le reste de ma misérable vie. Un merci qui m’écorchait quand même la bouche, mais un merci qui me brûlait les lèvres. Une idée saugrenue commençait à faire son nid dans mon esprit, le lieutenant-colonel était peut être celui avait fait cessé les matraquages nocturnes ? Il était sans doute à l’origine de la nourriture encore sur son plateau et plus à même le sol ?


- J’ai une question, dis je alors, Est-ce…vous qui…Est-ce vous qui avez fait cessé mes visites nocturnes ?


            Le silence retombe. Comme si il ne m’avait pas entendu il continue de boire son café. Au bout de quelques secondes il se retourne et pose sa tasse à moitié vide sur le bureau. Ses yeux attirés par la fumée.


- Si je vous dis oui qu’est-ce que ça changera ?

- Tout.

- Comme quoi ?

- Comme mon regard envers vous, dis je alors la gorge serré

- Et qui vous dit que votre regard compte pour moi ?

Il relève la tête vers moi. Je déglutis.

- Je ne dis pas qu’il compte, je dis simplement qu’il changera.

- Et si ce n’est pas moi ?

- Je…je suis sûre du contraire, dis je alors plus insistant

Il se lève de son siège mon cœur manque de lâcher, je me redresse comme un « i » sur ma chaise, la bouche scellé il s’approche de moi. Il s’assoit sur le coin de sa table et se baisse jusqu’à moi.

- Ne soyez pas si confiant soldat.

Sa voix si bourdonnante, si basse, il m’invitait presque à s’approcher pour l’entendre.

- Pourquoi vous avez fait ça ? Suis-je un prisonnier particulier ?

- Mon regard envers vous compte ?

- Oui…, je souffle

Mon corps devenait plus moue qu’une guimauve. Il continue de s’approcher, sa bouche si proche de la mienne.

- Je n’ai rien avoir la dedans.


                 Il recule brusquement et se dresse pour retourner sur son siège. Je reste perturbé, la bouche légèrement entrouverte ne pouvant croire une seconde que j’étais si inoffensif lorsqu’il posait son regard gris sur moi. Je prenais conscience de la réalité, il n’était pour rien dans mon traitement de faveur, quelque part j’étais soulagé mais malheureusement au fond…j’étais blessé. J’espérais sans doute que je n’étais pas qu’un simple prisonnier pour lui…


- Vous mentez, dis je alors dans un élan d’espoir

- Ecoutez soldat je vais mettre les choses au clair avec vous, je ne suis pas votre ami. Je suis votre ennemis.

- Alors pourquoi m’offrir un petit déjeuner ?

Il reprend sa tasse et m’ignore royalement.

- Vous n’êtes qu’un hypocrite lieutenant-colonel Mauser. Vous dites de belles paroles mais vous ne respectez même pas les autres. Je suis un prisonnier qui n’a pas le droit de connaître la vérité ? Je ne le mérite pas c’est ça ? Comme je vous plains.

             
              Il se retourne brusquement.

              Le regard assassin, c’est la première fois que je le vois en colère, il pose violemment sa tasse sur la table, il se lève et s’approche de moi d’un pas menaçant. Je soutiens son regard avec appréhension mais je ne me défilerai pas ! Je n’ai pas peur de lui. Il peut me frapper je m’en fiche. Il me soulève comme un vulgaire insecte et me plaque contre le mur. Je serre les dents sous la douleur mais je ne détourne pas le regard.


- Vous êtes trop confiant Alexandre Miller.


             Je n’ai même pas eu le temps de répliquer qu’il plaque sa bouche contre la mienne. Un souffle nouveau pénètre dans mes poumons, je sens toute mes forces me quitter, mes bras ballant le long du corps le baiser prend possession de tout mon être. Sa langue chaude et humide s’enroulant autour de la mienne avec passion. Des frissons me parcours le corps entier jusqu’à faire vibrer la moindre parcelle de peau, sans hésitation j’approfondit le baiser. Je le serre contre moi dans une étreinte presque désespéré, ses bras passent derrière mon dos et caresse ma peau découverte, ses mains se glissent sous mon uniforme. Chaudes et douces comme je les avais imaginées.

à suivre...

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J'ai juste un truc à dire ... J'adore les hommes en uniforme :p
J'espère que ça vous plait bisous =)

Par Danouch - Publié dans : One Shot - Communauté : Auteurs Sadiques
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a meilleure façon de remercier un auteur
 
604

est de lui laisser un commentaire  ^^




 
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