¤News¤

1106529299870.jpg
Danouch's MAJ :

NOUVEAU BLOG

¤Danouch blog¤

  • : World-and-Yaoi
  • World-and-Yaoi
  • : Vous êtes sur un blog d'histoires Yaoi ! C'est la première fois que je vais en faire soyez indulgent. Bonne lecture ! Les propos pouvant être choquant !

¤Calendrier¤

Mai 2024
L M M J V S D
    1 2 3 4 5
6 7 8 9 10 11 12
13 14 15 16 17 18 19
20 21 22 23 24 25 26
27 28 29 30 31    
<< < > >>

¤Pix¤

¤Créer un Blog¤

Texte Libre

Le contenu de ce blog peut être choquant avec des propos sexuels, injuriant, cru, violent, yaoi, incestueux, délirant, erroné sur des informations réelles, raciste, etc...



Y43



-16
/!\  fautes d'orthographes classées dans le guiness des records  /!\

¤Sommaire¤

Lundi 7 décembre 1 07 /12 /Déc 01:51

              

              Nous l’avons appelé la Seconde Grande Guerre, la seconde parce que nous espérions qu’elle serait la dernière.

              Plus tard les historiens diront que cette guerre sera la plus meurtrière qu’il n’est jamais existé. Plus de soixante millions de mort, dix fois plus quand 14-18. Plus tard les historiens diront que ce chiffre n’est qu’une approximation car la bombe nucléaire engendrera des morts sur plusieurs années. Cette guerre était la plus inhumaine, la plus cruelle et la plus sale que le monde connait. Dans les livres nous pourrons lire «  ils se sont battus au nom de leur patrie. Ils se sont battus et sont mort sur le front comme des héros. » Mort. Comme des héros peu importe, ils sont mort.

              Je regarde autour de moi, la vue brouillée par la terre humide, les résidus de poudre, le sang rampant sur ma peau granulant à cause de la terre propulsé dans les airs par les tirs de panzer. Je n’entends plus qu’un son strident qui nous crève les tympans, autour de moi il n’y à que des corps décharnés, les visages déformés par la douleur ou figé dans l’instant. Des soldats, des amis.

               Ceux qui résistent continu de hurler en tirant, Owen hurle dans sa radio mais personne ne lui répond.


L’aviation en renfort a été détruite à l’approche du Jura.


              J’ai l’impression d’entendre des voix célestes pleurer notre perte et notre défaite face à l’ennemis. Nous sommes des héros mort sur le champs de bataille. Rob s’approche de moi en criant, il me secoue comme un prunier et ses lèvres bougent mais sa voix n’est qu’un bourdonnement désagréable. J’ai l’impression de m’enfoncé profondément dans un abysse tout en étant conscient de ce qui m’entoure. Je ne sens plus mes jambes.

Ettelbruck était un piège. Nous nous sommes fait piéger à notre propre jeu. Nous avons compter sur notre effet de surprise : les plus surpris c’était nous. Notre chairman en flamme juste devant l’église que nous avons prit comme abri, nous sommes encerclés par les allemands. Ils ont deux panzer qui nous bombardent, à chaque tire de canon la maison tremble et les murs tombent. Les hommes meurent autour de moi et je crois que je suis le prochain.

Mort dans l’honneur. Mort sur le front comme tout bon soldat. Notre fierté militaire nous donne une force inconnu, nous ne craignons pas la mort. Nous l’attendons, elle est notre récompense, elle est notre douce qui nous attend à la maison.

                Rob hurle à s’en faire mal, il ne pleure pas, un soldat se doit d’être fort. Misérablement j’arque un sourire et ferme les yeux. Je ne peux plus rien faire, ma mort est là, elle me tend la main avec douceur et je la saisi sans appréhension. Un soldat ne pleure, un soldat n’a pas de sentiment, il se doit d’être courageux et insensible. Il ne craint ni la douleur, ni la peine. Je rejoindrai mes amis tombés, ils m’accueilleront comme il se doit et de là haut nous protégerons ceux qui restent au combat.

                Le noir. Le soulagement. C’est la fin d’une guerre pour moi.

 

                 Un bain d’eau glacé. J’ai l’impression qu’on m’arrache mon cadeau divin. C’est un réveil brutale et douloureux, plus brutale qu’un coup de massue on m’extirpe de mon repos pour me plonger dans une réalité sanglante et qui semble immortelle. Mes yeux s’ouvrent dans la souffrance et le dégoût, à chaque fois que la lumière pénètre, ma rétine hurle, ce n’est pourtant qu’une faible lampe dans un trou mal odorant. Un nouveau bain d’eau glacé. Je prends pleinement conscience de ma survie, couché à même le béton froid et humide dans des habits sales et déchirés. Des pansements mis grossièrement autour de ma poitrine, de ma cuisse et un bandeau sur le front. Toutes mes blessures semblent se réveillée à leur tour et récupérées toute leur force destructrice. Je gémis immédiatement sentant qu’elles me déchirent la peau et refroidit mon sang dans mes veines. Où suis-je ?

                  Deux soldats sont devant moi, des uniformes gris, une petite croix de fer sur le col, des visages carrés et sévères. Des allemands.

                 L’horreur de la situation me saute alors à la figure, je suis prisonnier de guerre. Le pire destin pour tout soldat.


- Ouvres les yeux arschloch (trou du cul) !


                Sans m’y attendre, un coup violent est parti dans les côtes déjà meurtries, je serre les dents pour m’éviter de crier et m’écroule sur le sol. Les mains attachées par des cordes. Les coups fusent ainsi que les insultes dans leur langue de serpent, dans les côtes, dans les jambes, le visage. Mon corps entier me fait mal. Soudainement ils s’arrêtent.

                On me jette un papier devant avec un stylo, l’un me relève et m’enlève la corde autour de mes mains. Mes poignets saignent.


- On n’a pas le droit de te tuer hurensohn (fils de pute) le patron veut que tu nous indique la base d’où tu viens, me dit l’un d’eux.


                Leur haleine putride, le goût amer du sang dans ma bouche, je leur tends un sourire moqueur et crache le liquide rouge sur la carte, le cœur gonflé de fierté et de mépris. Si je pouvais j‘aurai même pissé dessus leur foutue carte. La réaction fut nette et puissante, le coup de poing était tombé, en plein dans la mâchoire.


- Art die Scheisse amerikanischen ! (Espèce de merde d’américain !)


               Le visage proche du sol tentant de retenir l’effluve de douleur je ferme les yeux avec force, je ne sais pas combien de temps je tiendrais mais si il le faut je m’arracherai la langue pour ne pas craquer. Je me briserai les mains, les provoquerai jusqu’à ce qu’ils décident de me tuer.

               Dés notre appel sur le front, les Sergent nous préviennent toujours que la pire des choses qui puissent arriver à un soldat ce n’est pas de mourir une balle dans le dos ou de perdre un membre. La pire des choses pour un soldat et de se faire capturer vivant par l’ennemis. Les tortures les plus cruelles et inimaginables que subisse un prisonnier de guerre sont si affreuses qu’elles terrorisaient le plus puissant des Commandant. Un prisonnier de guerre n’est qu’un jouet, qu’on fait saigner jusqu’à ce qu’il craque et il peut être maintenu en vie pendant des mois dans ces conditions quotidiennes jusqu’à ce qu’il avoue. Une fois qu’il a craqué, soit il est libéré et la douleur de la trahison est telle qu’il finit par se suicider. Soit il se fait tuer, là encore, cruellement. Le Sergent nous avait raconter qu’une fois il avait été fait prisonnier de guerre, pendant la Grande Guerre. Un homme avait tout avoué, les emplacements des ressources alimentaires, les emplacements des bases militaires dans les montagnes, tout. L’ennemis lui avait fait croire qu’il était libre et pendant qu’il courait vers la sortie, ils l’ont abattu lâchement dans le dos.

              Je me souviens que mes poings s’étaient serrés tellement fort que les veines ressortaient de mes bras, mes articulations étaient devenues si blanche, j’étais si en colère, si outré que je n’avais qu’une envie. Tuer ces connards. Les anéantir jusqu’au dernier.

               Le Sergent…Sans doute est-il mort. Ainsi que Rob et Owen.

               
                Les deux soldats sortent de ma cage. Je reste seul à penser.
Ils sont tous mort…


               Quelques heures après un soldat arrive avec un plateau, le visage marqué par des cicatrices, un sourire vainqueur. Il jette le plateau par terre et cette espèce de purée de je ne sais quoi s’étale sur le béton sale. Il s’approche de mon visage et plante son regard bleu dans le mien.


- Comme les chiens, dit il avec l’accent


              Il sort dans un dernier regard méprisant. J’observe la garniture douteuse, des hauts le cœur me viennent automatiquement. Je tourne le visage et regarde la pièce. Plus sombre qu’un cachot, pas une fenêtre juste une petite lucarne avec des barreaux laissant la lumière de l’extérieur éclairer le coin de mon enclos. J’observe plus attentivement le mur, des traces attirent mon attention. Des traces de griffures dans le béton ? Je ne suis pas le seul apparemment à être venu ici, des bouts d’ongles encore ancré dans le mur. Je frissonne. Combien de temps vais-je tenir ?

             Je pensais passer la nuit sans visite. La Lune éclaire le coin je sens mes yeux se fermés seules, je me laisse aller au sommeil ne me doutant pas une seconde que mon calvaire sera plus difficile la nuit. A peine quelques minutes plus tard qu’une poignée de soldat entre brusquement et me martèle de coups sans s’arrêter, une pluie de coups, plus fort les uns que les autres. Des injures, on me crache dessus, on me brise les os, le sang me couvre la vue, m’étouffe. Je sens mon corps écrasé. En plus du corps c’est mon cœur qui se brise, l’espoir, l’enfer s’ouvre devant moi et j’ouvre les yeux. Je ne tiendrai pas, je suis finit ! Foutu ! Perdu ! Je vais mourir. Peut être sous les coups, peut être de faim. Je vais mourir et je ne mourrai pas sans douleur. Chaque coup m’enfonce dans le désespoir, dans la peur. Dans la haine.

              Après une heure de matraquage, ils sortent, les rires à l’extérieur résonne encore dans la pièce. Ils se sont amusés. Je sens tout mon être souffrir. Je ne veux même pas bouger le petit doigt, je n’en ai pas la force, la bave dégoulinante de ma bouche, les yeux mis clos et trop gonflés pour pouvoir les ouvrir correctement.

              Je vais mourir.


              Au lendemain je me réveille malheureusement. Et cela dur une semaine, tous les jours, des coups, la nourriture sur le sol répugnant, le sang séché. Les nuits de tortures, les cris étouffés par des mains puissantes et plus grandes que mon visage. Des rires, des éclats de voix. Et chaque matin est une nouvelle déception, ils n’y vont pas assez fort, surement qu’ils n’en n’ont pas le droit. Je dois rester en vie pour mon plus grand désespoir. A chaque fois qu’il présente leur carte je lui fais subir le même sort, je craque dessus parfois j’arrive à dessiner dessus, j’en ai déjà manger une aussi. Les réactions sont les même et les nuits ne sont jamais silencieuses et tranquilles. Chaque jour je faisais une petite croix sur le mur avec un cailloux que j’avais trouvé dans un coin.

              Un mois s’est écoulé et croyez le, un mois ici est une éternité. Un soldat vient me chercher, il m’attache les mains et me pousse hors de la pièce. C’est la première fois que je sors, un petit couloir à peine éclairé puis nous arrivons dehors. La lumière m’aveugle, une grande cours entourée de clôture de hauts grillages, des barbelés, même des tours de surveillance par des soldats armés jusqu’aux dents. On me pousse jusqu’à un petit bâtiment à quelques mètres de ma cage, on me pousse à l’intérieur si violemment et je tombe par terre, cela dit vu l’état déplorable de mon enveloppe charnel une pichenette aurait suffit à me faire tomber. Mes jambes flageolantes, des bras tremblant et le visage presque défiguré souillé par le sang et le sol froid. Il me redresse en me tirant par le bras. Je gémis sentant sa poigne sur mes plaies et je rends compte que je suis dans une nouvelle pièce. Une sorte de bureau. Je regarde autour, des étagères, un porte manteau, le bureau juste en face de moi avec des papiers, deux chaises, un téléphone. Rien de spéciale.


- Sitzen ! (Assit !)


               Il me jette presque sur la chaise et sort de la pièce. Le rideau de la fenêtre derrière le bureau filtre la lumière, je ne vois même pas l’extérieur. J’observe avec plus d’attention la pièce, le papier pain horrible, étrangement je me sens plus à l’aise. Il ne faut pas se fier aux apparences, sans doute que j’allais encore plus en baver mais la chaleur que les chauffages dégageaient n’était pas négligeable. Brusquement la porte derrière moi s’ouvre, je me redresse sur ma chaise, les mains attachées dans le dos. Un homme passe devant moi un dossier dans les mains, sa tenue militaire me laisse penser que ce n’est pas un simple soldat. Il s’assoit naturellement sur son bureau et pose le dossier sur la pile à sa gauche, il finit par enlever son chapeau où trônait l’aigle du Reich. Des cheveux blond platine presque blanc, une couleur de peau laiteuse. Il redresse son visage et plante ses yeux gris dans les miens. Les bras croisés sur la table il me fixe intensivement sans dire un mot. Mon corps entier se crispe, il se méfie de cet homme. Instinctivement je serre les dents sans pour autant faire manifester ma crainte ou même ma haine en vers cet homme.

                Il s’adosse plus confortablement sur son siège et se tourne vers sa fenêtre, le regard perdu dans le vide il ne fait même plus attention à moi pendant quelques minutes. Je ne comprends pas tellement ce qui ce passe. Il finit par se lever de son siège et il s’approche de moi toujours dans un regard perçant et froid, il pose cette carte maudite devant moi avec un stylo, il vient ensuite me détacher les mains. Puis il s’assoit sur le coin du bureau et m’observe les bras croisés.


- Ne t’avises pas de cracher sur la carte crois moi…


               Sa voix était plus clair que celle des autres soldats, il n’avait aucun accent, d’un ton plus doux et plus aigue que la majorité des boches. Je baissais les yeux sur mes poignets. Je repensais à Rob, au Sergent, Owen et tous les autres ! Sans me contrôler j’ai sauter sur le coup de mon ennemis, les dents serrés de rage, les yeux meurtrier avec l’envie irréversible de l’étrangler pour tous les autres.

               Sans effort ou difficultés apparentes il m’a contrôlé. Il m’a pris un bras retourner dans le dos et m’a littéralement plaquer contre le mur tout en gardant une poigne douloureuse sur mon bras. Je gémissais de douleur, mes cotes brisées écraser sur le mur, les craquements inquiétant de mon bras dans le dos. Sa bouche proche de mon oreille j’ouvris les yeux difficilement.


- Tu n’es pas très malin pour un tireur d’élite. C’est là tout le problème avec les américains, vous croyez être les plus forts et vous croyez sans doute que la guerre est déjà terminé. Quelle naïveté…Nous perdrons cette guerre sans nulle doute mais vous finirez par tomber vous aussi.

- Tuez moi alors !!


               Il m’a relâché. J’ai glissé le long du mur entourant mon corps de mes bras. Débout comme un prédateur il me regardait comme si j’étais un être insignifiant, un vulgaire insecte qui polluait sa vision. Sans plus de formalité on m’a renvoyé dans ma cage. Une nouvelle nuit dans la bouche du diable à la croix gammée.

               Au matin je fus étonné de voir un plateau poser naturellement devant moi, la bouillasse qu’il contenait n’était pas rependue sur le sol. Tel un loup affamé je me suis précipité dessus pour lécher jusqu’à la dernière bouchée de cette immonde nourriture. Réduit à l’état de bête, j’aurai même bu l’eau dans une flaque boueuse si il le fallait. Les forces totalement diminuées je n’arrivais presque plus à tenir éveillé toute la journée, les nuits étant courtes il m’arrivait de m’assoupir dans le coin ou seul un rayon de soleil d’hiver était source de chaleur. Mes moments de repos étaient bref, très vite leur matraques me rappelaient à l’ordre, un nouveau soldat est venu me chercher. Je savais déjà où j’allais.

                Une fois dans le bureau du lieutenant-colonel, on m’enleva à ma corde alors qu’il n’était pas encore rentrer. Quelques minutes plus tard il était là, il s’assied devant son bureau et posa sa carte devant moi. Je le fixais frustré de ne pouvoir rien faire. Une heure s’est écoulée, aucun de nous ne parlait, aucun de nous ne faisait de mouvement. Nous continuions de nous fixer sans expression particulière.


- Vous savez que je ne céderais alors pourquoi continuer à perdre votre temps ? Abattez moi tout de suite.

- Pourquoi vous êtes vous engager ?

- Pardon ? Je demande étonné

- Répondez soldat.

Piquer à vif je me redresse brusquement les poings sur la table.

- Pour anéantir les nazis ! Pour leur faire payer toutes les horreurs qu’ils ont commis !! Pour toutes les femmes assassinés, les enfants torturés ! Pour tous les hommes morts sur le front à qui l’on a arraché à leur famille !! Pour la justice ! J’aimerai plus que tout vous rendre l’appareil lieutenant-colonel !


               J’étais furieux, les veines en ébullition.


- Expliquez moi alors ce que vous faites vous les américains ? Vous êtes aussi détestable qu’Hitler, aussi détestable que les russes qui violent nos femmes… Vous vendez des armes, vous faites de l’argent sur le profit, vous avez attendu bien gentiment que la guerre commence pour vous en mettre plein les poches. Vous saviez pourtant pertinemment qu’Hitler ne s’arrêterait pas là, qu’avez-vous fait pour l’en empêcher ? Vous êtes sans nulle doute aussi coupable que nous.

- Ca ne justifie pas les horreurs.

- Rien ne peut justifier ces horreurs…


                Le débat et les voix retombent dans le silence. Son regard semble se perdre dans le vide, il ferme les yeux un instant et j’ai cru apercevoir un once de tristesse se dessiner sur son visage. Paralysé je reste debout devant son bureau, il tourne son siège et regarde par la fenêtre. Cinq minutes après on vient me chercher pour me faire sortir mais jusqu’à ce que la porte du lieutenant-colonel se ferme devant nous je n’arrive pas à le quitter des yeux.

                 Cette nuit là alors que je tremblais déjà de peur, personne n’est venu, pas un soldat, pas un rire sarcastique. Juste moi et mes petites croix sur le mur.


                 Au lendemain un soldat vint m’arracher à mon sommeil, il me jeta dehors comme une vulgaire poubelle et se posta devant la porte de ma cellule. Les bras croisés sur le torse il me regardait d’un air sévère. Je ne savais pas tellement pourquoi est-ce que j’étais dehors mais très vite je remarquais de l’autre côtés du grillage d’autre prisonnier de guerre. Nous étions séparer à cause de nos appartenance militaire. J’étais un soldat américain, ils étaient prisonniers russes. Je m’approchais du grillage sous l’œil avisé de l’allemand, je sentais également la lunette d’un fusil pointé sur ma tête, un militaire sur sa tour de garde. J’étais le centre d’attention. Les russes eux même de leur côtés me regardait intrigué. L’un deux, une cigarette sur la bouche s’approchait de la grille en même temps que moi lentement. Au moindre geste brusque nous serons abattus comme des lapins.

                  Au bout de quelques minutes je compris que j’étais le seul soldat américain prisonnier. L’homme de grande stature, continuait son approche, une cicatrice traversait sa joue gauche, ses yeux noir, ses cheveux de même couleurs, une barbe de quelques jours. J’eux un bref coup d’œil sur son épaule droite, il avait les grades d’un colonel. Je déglutissais me demandant combien de temps il était enfermé ici. Il sort son paquet de cigarette et me tend une, je jette un regard furtif au garde, je prend la cigarette avec le briquet. Les mains tremblantes et mutilée je conduis la cigarette à ma bouche, j’allume le briquet et apporte la flamme jusqu’au bout de la cigarette. J’inspire profondément, l’odeur étouffante et à la fois apaisante pénètre dans mes sinus, la fumée dans ma gorge me brûle comme un gaz toxique mais lorsque je l’expire c’est un mal être que je camouffle. Je rend le briquet à son possesseur le remercie d’un signe de la tête et m’écarte de la grille. Je m’assois un peu plus loin fumant ma toute première cigarette.

Une heure après l’allemand vient me chercher, il me tire par le bras et me dit d’avancer sans regarder derrière moi. Mon cœur fait un bon, que va-t-il se passer ? Le lieutenant-colonel aurait il donner l’ordre de m’abattre ? Etais ce pour ça qu’on m’avait laissé prendre l’air ? Sans doute le colonel russe l’avait compris. Je marche alors une boule dans la gorge, la voix coupée, les pensées se mélangent ! Je pense à mes parents, je pense à mes amis, je pense aux soldats tombés sur le front, je pense au lieutenant-colonel. Je ferme les yeux alors, si fort que mes traits se déforment. Qu’ai-je fait de bien dans ma vie ? J’ai tué des hommes sous prétexte qu’ils étaient de l’autre côtés de la rivière, qu’ils étaient dans l’autre camp. Le lieutenant-colonel avait raison, nous sommes aussi détestable qu’eux. Je marche comptant les secondes avant que l’un des garde de la tour ne décide de m’abattre devant tous les autres prisonniers. Je prend une profonde inspiration, l’ouïe fine, le bruit d’une arme qu’on charge, le souffle du soldat sur son canon, la concentration, une tête dans le viseur.

                      
                     Adieu.


à suivre...

Par Danouch - Publié dans : One Shot - Communauté : Auteurs Sadiques
Ecrire un commentaire - Voir les 2 commentaires
Retour à l'accueil

Commentaires

Trooooooooooop bien!!!! Je suis sur le cul, c'est trop puissant, ce one-shot. Et puis,c'est super qu'il soit décomposé en quatre parties (même si du coup, ça fait plus penser à une nouvelle), on plonge carrément dans l'ambiance. J'adore!!! Vite la suiiiite et me fais pas poireauter comme ça pour le prochain, bah oui, quoi, t'avais dit vendredi, j'ai regardé toute la soirée !

PS: Même pas peur, par contre, toi, tu vas morfler quand tu viendras chez moi! Tu m'as traité de sale truie ? Ah, tu sais même pas jusqu'où je peux aller, niark, niark!! Trembles, misérable ver de terre...
commentaire n° :1 posté par : Lilly le: 07/12/2009 à 18h09

Merci c'est super sympa, désolé de pas avoir mis la suite vendredi mais mon ordi portable n'avait plus de batterie et impossible de le brancher (mon copain occupait toutes les prises j'aurai dut aller dans la salle de bain mais j'avais la flemme)
lol

ps : tu me fais pas peur non plus !!! Je suis très rancunière je me vengerai si tu me fais quelque chose ! (je traite toute mes coupines de "sale truie" prend le comme un compliment ca veut dire que je t'adore vraiment beaucoup ^^)

réponse de : Danouch le: 07/12/2009 à 22h45
C'est ce qu'on appelle l'amour vache? Mdrrrrr, c'est trop gentil, moi aussi, je t'adore, ça va être une véritable orgie, j'ai trop hâte ^^
commentaire n° :2 posté par : Lilly le: 07/12/2009 à 23h00
xd trooo
réponse de : Danouch le: 07/12/2009 à 23h05

Texte Libre



L
a meilleure façon de remercier un auteur
 
604

est de lui laisser un commentaire  ^^




 
Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus - Articles les plus commentés