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-16
/!\  fautes d'orthographes classées dans le guiness des records  /!\

¤Sommaire¤

Jeudi 22 octobre 4 22 /10 /Oct 14:05

              
              Sa réplique me laissa interdit. Incapable de réagir, je le vis se détourner de moi en lâchant un soupir de mépris. Mon sang ne fit qu’un tour et mes pas lourds et furieux frappèrent le sol à la recherche de cet enfoiré. Chargé de TD ou pas, je ne le permettais pas de me juger comme ça surtout après le service que je lui ai rendu hier. D’accord, si Christelle n’avait pas été là, je l’aurai mis à la porte, mais je lui ai quand même prêté mon lit, ma chambre, mon chez-moi et lui il ne trouvait rien d’autre que de me regarder de haut. Tout le monde n’avait pas les moyens de vivre dans un palace quatre Etoiles ! Moi, au moins, je ne me perdais pas comme un gamin de quatre ans dès que je sortais de chez moi, à croire qu’il a toujours été assisté, celui-là !


Il a fait le malin mais il a pris ses jambes à son cou, l’enfoiré ! Je ne le voyais nulle part. Et après, c’était moi le lâche ?!!


Je poursuis ma route mais juste avant d’entrer dans la grande salle bondée, je percutai quelqu’un. Je levais la tête et je vis mon frère… La gêne l’emporta immédiatement sur la fureur et mon instinct me hurla de fuir de nouveau. Je ne pus que baisser la tête en espérant qu’il ne me reconnaîtra pas. Oui, je sais, c’était bête comme réaction puisque j’étais venu pour le voir mais comment aborder une personne qu’on n’a pas vue depuis treize ans ?


Et qui plus est, son frère ?


- Zach ? C’est vraiment toi ?

Non, c’est le pape, idiot !

Je haussais les épaules. Je le sens alors me serrer contre lui. J’ai peur, j’ais l’impression que j’allais éclater. Je le repoussai, tremblant.

- Ely m’a dit que son frère t’avais vu et je voulais… Tu… Tu vas bien depuis tout ce temps ?

- Ouais, magnifique, content que tu te soucies de mon état de santé, répliquai-je, cinglant.

Il croyait quoi ? Qu’après tout ce temps, j’allais me jeter dans ses bras, fou d’amour pour lui ? Bon, d’accord, j’en avais envie mais ma tête me hurlait de rester raisonnable et de ne pas me laisser envahir par ma fougue.

- Je suis content que tu sois venu, je ne savais pas que tu viendrais mais je vais rajouter une place à notre table.

- Nan, laisse tomber, je reste juste pour l’apéro.

- Allez, reste, s’il te plait, on pourra discuter, je suis sûr qu’on a plein de choses à se raconter.

- Attends, tu crois que je vais te raconter ma vie alors que tu n’en as rien eu à faire depuis tout ce temps ?

- Quoi ? Non, je… Ecoute, ce serait bien que tu restes, tu es ma seule famille avec papa et…

- Ouais, bah, contente-toi de papa. Jusque-là, tu t’en es pas trop mal sorti, non ?

- Juste ce soir, j’aimerai bien que tu restes, après, on pourra discuter et mettre les choses au point. Si tu veux, je te mets à une autre table.

- Je ne connais personne et je suis pas trop dans le trip, là, tu vois…

- Je peux te mettre à la table du cousin d’Ely, il a ton âge, vous pourrez faire connaissance, insiste-t-il.

Sans savoir pourquoi, les mots du chargé de TD, revinrent me marteler le crâne. Ce n’était même pas le regard de chien battu que me lançait mon frère qui me décida mais les mots arrogants de cet enfoiré ; je n’étais pas un lâche, je me suis battu plus que je ne l’aurai dû et je n’avais pas de leçons à recevoir d’un parfait étranger. Mais je n’avais pas envie de laisser cette image de moi car c’était comme annihiler toutes ces années de lutte, parce que la première impression est toujours celle qui marque la mémoire.

- D’accord, soufflai-je.

- Merci, répondit-il. Vraiment, je sais que ça te coûte mais j’attendais vraiment ce moment, tu sais.

- T’étais pas obligé d’attendre plus de dix ans, répliquai-je, amer.

- Je ne savais pas comment t’aborder. J’étais jeune au début et après, je me suis douté que tu accepterais mal ma présence. Que je débarque comme si rien n’était.

- Bah, tu pensais mal, tranchai-je sèchement.

Un peu plus, et je lui avouais que je l’avais attendu pendant des années jusqu’à ce que je comprenne qu’il ne viendrait pas, jusqu’à mes dix-huit ans. D’accord, il était jeune mais moi, je l’étais encore plus et ça n’a dérangé personne de me laisser vivre dans la rue alors, non, je n’allais pas le prendre en pitié et soulager sa peine. Personne ne l’avait fait pour moi.

- Viens, je vais te présenter à Ely et sa famille.

- Heu, non, c’est bon.

- Commence pas à faire ton rabat-joie. En plus, tu es magnifique, je suis sûre que tu auras du succès auprès de sa petite cousine.

- Elle est pas un peu jeune ? Demandais-je perplexe, me souvenant d’une petite fille pour les photos.

- Mais non ! Lança-t-il, guilleret.


Il me prend par le bras et je le suis, à reculons. Il voulait me présenter à Ely donc son frère sera forcément là. J’imaginais déjà son sourire victorieux et goguenard étirer ses lèvres en voyant le petit frère se faire tirer par le grand. Thomas trouva rapidement sa nouvelle épouse, les gens s’écartant sur son passage, me jetant au passage un regard suspicieux. Au moins ne sentis-je pas celui de mon père qui serait plus que suspicieux.


Ely fut ravie de me rencontrer, à s’extasier sur ma ressemblance avec mon frère.

- Tu vois, Nolan, lui, au moins, il est bien éduqué : il vient en costume sans que son frère n’ait besoin de le supplier ! Reprocha-t-elle à mon chargé de TD.

Je décochai un sourire pour l’enfoncer un peu plus dans sa gêne et me retins de balancer une vanne qui aurait plombé l’ambiance inutilement. Après tout, c’était le mariage de mon frère et je n’avais pas envie d’être celui qui gâcherait tout. Il me lança un regard noir puis Thomas me présenta ensuite au fameux cousin : j’avais vraiment l’impression d’être un assisté qui ne savait pas se débrouiller tout seul et ça m’énervait.


Ce dernier était en train de s’empiffrer d’une substance douteuse à la couleur rose bonbon dont l’odeur me rappelait vaguement celle de la fraise Tagada.

- Salut, t’en veux ? Fit-il en présentant la chose en question.

Je secouais vivement la tête, refusant de finir la soirée avec une indigestion : d’une, je passerai une très mauvaise soirée, si ce n’était déjà le cas vu dans quoi je m’étais embarqué, de deux, je risquerai de salir le costume de Renaud et je préférai éviter, de trois, je n’avais pas envie de passer la journée de demain au bord de la cuvette de toilettes tout en essayant d’apprendre mon cours de droit bancaire.

- T’as tord, c’est trop bon ! S’exclama-t-il.

- Link, lâches ça, tu vas finir par être malade et t’auras plus faim pour le repas, intervint Nolan.

- Oui, papa !

- On fait la leçon aux autres alors qu’on n’est pas capable de trouver son chemin ? Lançai-je, moqueur.

- Moi, au moins, je ne fuis pas au mariage de mon frère, riposta-t-il, me blessant une nouvelle fois dans mon amour-propre.

- Et moi, je ne juge pas les gens que je ne connais pas surtout quand je devrais les remercier !

Il avait une dent contre moi ou quoi ?! Mais s’il voulait partir sur ce terrain, il allait voir de quel bois je me chauffe ! 1-0 pour moi !


Link, sentant que l’ambiance était tendue, proposa naïvement si quelqu’un voulait de la glace Tagada. Son air innocent et l’air blasé de Nolan me firent sourire. Mais la situation n’en fut pas pour autant déridée.

- Je te préviens, sale gamin, si tu continues à me pourrir la vie, je ne me gênerai pas pour faire de même et moi, je suis légèrement plus à même d’y parvenir, si tu vois ce que je veux dire.

- Des menaces ? Mon pauvre cœur va faire une attaque tellement j’ai peur. Alors voilà, monseigneur, je vais vous faire des courbettes et révérence pour que vous daignez me mettre un dix au magnifique devoir que je vais vous rendre la prochaine fois au lieu du zéro rageur dès que vous verrez mon nom.

- Je pourrai faire de même avec tes amis, ça me simplifiera la vie, je passerai moins de temps à corriger vos copies inintéressantes, lâcha-t-il méchamment.

- Ouais, et moi, je me ferai une joie d’aller me plaindre à votre sœur qui est, soit dit en passant, l’épouse de mon cher frère qui ne supporte pas que l’on touche à un seul de mes cheveux, mentis-je.

Il ouvrit la bouche avant de la refermer, à court d’arguments.

- Zach : 1 – Nolan : 0, déclara Link, sans prendre en compte ma précédente victoire.

- Tu fraternises avec l’ennemi ! S’offusqua Nolan.

- Je suis un juge impartial, c’est pas comme ça que vous appelez ça ?

- Bah, un juge impartial, ça peut pas être le cousin de l’une des parties, observa Nolan, boudeur.

- Je serai toujours plus impartial que ta sœur.

- Qu’est-ce que vous avez tous avec elle à la fin ?

- A part le fait qu’elle te mène par le bout du nez jusqu’à te faire mettre un costume, répéta-t-il, rien ! Et toi, tu fais quoi de beau, dans la vie ? Me demanda-t-il précipitamment pour éviter les répliques cinglantes que son cher cousin était capable de lancer.

- Rien de spécial, je suis étudiant en droit, comme t’as dû le comprendre.


La soirée fut finalement très agréable avec Link comme voisin de table et un chargé de TD aux abonnés absents. Je ne m’occupais de lui que pour lui jeter quelques coups d’œil, lorsque mon regard se baladait dans la salle et que je ne connaissais que lui parmi les invités. Mais ça allait, il se comportait bien sagement, constatai-je avec un sourire. Link était très bavard et me racontait des tas d’anecdote de sa tournée, c’était incroyable tous les pays qu’il avait visités alors que moi, je n’étais pas allé plus loin que Paris. Il me parla avec enthousiasme de son pays d’adoption et de sa mère. Il n’insista pas face à mon manque d’enthousiasme de parler de ma propre famille.


Le milieu de la soirée, j’étais détendu comme rarement je l’avais été : nous faisions des concours d’eau avec nos voisins de table et Link, dans son empressement, a brisé le verre lorsqu’il l’a reposé à table. Pliés en deux, il a tiré une mine boudeuse lorsque je lui annonçais qu’il était disqualifié et que par là même, je remportai le match.

Des manifestations avaient lieu régulièrement sur l’estrade, les amis qui chantaient les louanges des mariés, qui chantaient, des photos qui défilaient sur un écran. Une photo a représenté ma mère, aucune de moi, bah, ça devait être mon père qui avait tout préparé.


En parlant de mon père, la confrontation tant redoutée arriva au moment où il monta à son tour sur l’estrade : son discours me remonta tellement que je ne pouvais pas le citer mot pour mot mais en gros, il se disait fier de son fils qui, bien que marqué par de dures épreuves dans sa jeunesse par la perte de sa mère, était allé loin, et avait enfin fondé la famille qu’il méritait. Bien sûr, tout cela agrémenté de petites anecdotes pour faire rire les gens sur les pitreries de mon frère. En bref, il m’avait complètement ignoré.

Pour un non-averti, ça ne sautait pas aux yeux, après tout, il s’agissait du mariage de mon frère et pas du mien. Cependant, le fait d’insister sur la disparition de ma mère alors qu’ils ne vivaient plus ensemble, mon frère vivant avec son père, sans me mentionner alors que c’était moi qui en avais le plus souffert, me révolta. D’autant que durant tout son discours, son regard n’avait cessé de me transpercer.

En revanche, son attitude me laissa complètement indifférent : c’était lui qui avait le plus à se reprocher et si m’ignorer soulageait sa conscience, ça le regardait. De toute façon, ça ne changeait rien à ma situation. Demain, tout cela sera fini et je retournerai à ma piètre vie d’étudiante.


Link sentit néanmoins la rage qui m’habitait et lança sans prévenir :

- Vous connaissez le petit bonhomme en mousse ?

 

Notre table était composée de six personnes, nous deux et quatre amis de Tom et d’Ely. Ils étaient sympas et tous, plongés dans des analyses très poussées de commerce ou d’informatique, mais sur le moment, aucun de nous ne comprit où il en voulait en venir.

- Bah oui, le petit bonhomme en mousse de Patrick Sébastien ?

- C’est quoi, cette référence ? Se moqua l’un d’eux.

- Bah, je vous proposerai bien des chansons de mon répertoire mais ça ne marquera pas vraiment le public vu qu’elles ne sont pas très connues en France contrairement à celle-là. En plus, elle est facile à apprendre ! Argumenta-t-il.

- Apprendre ? Répétai-je.

- Tout le monde a fait quelque chose pour les mariés de sensationnel, on pourrait leur préparer un truc. En plus, comme ça, les deux familles seront réunies, c’est’y pas beau, ça ?!

- Il est un peu tard et je n’ai pas tellement envie de me ridiculiser comme ceux qui ont chanté le karaoké.

Et c’était pas vraiment la meilleure personne qu’il pouvait choisir parce que là, c’était sûr que je serai la risée de mon père et de mon frère et du chargé de TD.

- Hey ! c’est trop bien le karaoké.

- Parce que t’es japonais et en plus, c’est bien quand on sait chanter, objectai-je.

- Je reviens, trancha-t-il.

Cinq minutes plus tard, il revint effectivement mais des copies dans la main. Nous nous regardâmes dépités, comprenant très bien de quoi il s’agissait.

- Allez, venez, on va apprendre ça dans le couloir. On a besoin de quelques répétitions pour être au point.

Il finit par nous entraîner dans son délire et nous nous retrouvâmes comme des cons à chanter cette chanson débile dans le couloir.


Trente minutes plus tard, nous étions sur « scène », Link me tenant fermement par le bras pour m’empêcher de m’enfuir ! Je n’étais pas resté pour me ridiculiser devant tout le monde, nan, c’est vrai quoi ! Surtout que le regard de mon père était toujours aussi dévastateur et je savais qu’il attendait la moindre faille à exploiter. Une montée de panique me bloqua la gorge pendant que Link faisait son petit speech.

Je croisais le regard du chargé de TD qui affichait un sourire railleur et mon frère qui était perplexe.

Il fallait que je parte, je ne pouvais pas les affronter tous à la fois. Je n’étais pas resté là pour signer mon arrêt de mort.

Ça commença et tout le monde y alla à tue-tête, les aigus et les graves se confondant dans la mêlée. Moi, je ne chantais pas, j’étais mortifié, dans un état proche de la crise. Les gens se mirent à rire, allez savoir pourquoi, moi, ça ne me faisait pas rire mais ça me dérida.


Mon frère me regardait et lorsque nos regards se croisèrent, il hocha la tête. J’ouvris la bouche, tremblant, pour laisser sortir le premier mot. En tout, la scène n’avait pas duré plus d’une seconde mais le premier mot fit battre en retraite mon anxiété et le reste suivit. Link me prit par la taille et je me joignis au concert ignoble que nous donnions.

Ce fut un tonnerre d’applaudissement qui accueillit la fin de notre prestation et nous nous baissâmes pour saluer le public avec un honneur particulier réservé à Link à notre table qui fut recouvert d’eau. Riant à gorge déployée, je ne sentais pas mon frère me prendre dans ses bras, ce qui me fit sursauter.

Ça faisait longtemps que je n’avais pas ressenti une telle chaleur se propager en moi et, oubliant toute prudence, je le serrai à mon tour si fort que je l’en étouffais presque. Je ne voulais pas me faire d’illusions, probablement que le mariage passé, mon frère m’oublierait de nouveau, mais pour l’instant, c’était tellement que j’avais bien le droit d’en profiter.


- Tu restes pour le déjeuner, demain ?

- Je ne sais pas, j’ai des obligations, dis-je en pensant à mes frères et sœurs d’adoption avec qui j’avais l’habitude de passer le dimanche et me donnant un prétexte si je voulais fuir au dernier moment.

- D’accord, je comprends mais ce serait bien que tu viennes, on pourra discuter un peu plus qu’aujourd’hui. Et tu pourras goûter à la cuisine fabuleuse d’Ely.

- Alors, j’essaierai de passer.


A la fin du repas, alors que nous commencions à somnoler, Link nous réserva une belle surprise en nous offrant quelques chansons de son répertoire. C’est sûr que ça n’avait rien à voir avec le Petit bonhomme en mousse, les mots étaient emprunts d’une telle tristesse, d’une telle douceur, la guitare appuyant les émotions, que c’était magnifique. Il dédia la chanson qu’il chanta en japonais à sa mère et sa sœur. Il termina son mini-concert par deux chansons rock afin de réveiller un peu l’assistance et de faire une transition avec le reste : la piste était enfin ouverte et fut inaugurée par le nouveau couple qui nous laissa bouche bée par les enchainements endiablés des pas de rock qu’ils effectuaient. Tout le monde applaudit vivement puis mon frère courut vers moi et me mit dans les bras d’Ely avant de danser avec le frère de celle-ci, lui lançant un sourire espiègle.


Je ne savais pas danser mais Ely menait la danse et ce fut envoûtant. Le chargé de TD vint ensuite me ravir à sa sœur tandis que min frère reprenait sa dulcinée, il savait également très bien danser et je me rendis compte qu’il était très beau avec ses yeux bleus, son corps musclé me donnait une impression de sécurité, puis je dansais avec mon frère et également avec Link et nos voisins de table, même si là, c’était plus déjanté. La soirée fut magnifique. Les gens commencèrent à rentrer sur les coups de 6h du matin et moi, je tombais de fatigue, m’étant levé tôt toute la semaine pour me coucher tard, à travailler jusqu’à pas d’heure.


Une main vint se poser sur mon épaule, ce qui me fit sursauter. C’était Ely.

- Je suppose que tu n’as pas de voiture pour rentrer. Link propose de te ramener, nous, nous dormons ici.

- Ah, merci, c’est gentil.

- Tu viens demain ?

- Oui, sûrement, mais pas toute la journée.

- D’accord, j’ai été ravie de faire ta connaissance.

- Moi de même et vous avez tous mes vœux de bonheur, dis-je en me sentant un peu bête par ces mots. Comme s’ils avaient besoin de ma bénédiction.

- Merci, rayonna-t-elle. Bonne nuit, à demain.

- Bonne nuit, et faites pas de bêtise !

- Coquin !


Comment un frère et une sœur pouvaient-ils être si opposés ? M’interrogeais-je en pensant au chargé de TD. Suffit de nous voir Thomas et moi, répliqua une petite voix qui avait pris la forme de Nolan. Ça ne comptait pas.


Nous étions un peu serrés dans la petite voiture, Link était apparemment devenu très riche mais il ne voyageait pas en jet privé ni en limousine, trouvant que ce n’était pas pratique. Satsuki n’avait rien perdu de sa langue maternelle et elle était aussi excentrique voire plus que son fils : l’élève n’avait visiblement pas dépassé le maître.


J’étais collé au chargé de TD, sur les genoux duquel dormait la fameuse petite cousine qui avait dragué la moitié des hommes dans la salle dont moi, qui me lança, victorieux :

- Alors, c’était pas bien comme soirée ?

J’aurai pu lui répliquer une vacherie, genre « s’il n’avait pas été là, c’aurait été encore mieux » mais je devais reconnaître que s’il n’avait pas été là, je serai passé à côté d’un merveilleux moment.

- Merci, répondis-je humblement. C’est grâce à vous.

- Ah, heu, cool, de rien, répondit-il gauchement.


En soi, le voir si embarrassé valait n’importe quelle victoire.


Ils me déposèrent à l’orphelinat, j’allais me coucher immédiatement, déposai le costume de Renaud sur un cintre, revêtis un caleçon, et m’allongeais, un sourire sur les lèvres.


Je n’avais que quelques heures de sommeil mais je savais que pour une fois, je ne me réveillerai pas en sursaut, une douleur fulgurante au dos, en regardant apeuré autour de moi avant de mettre une heure à me rassurer et me rendormir de nouveau.

Par Danouch - Publié dans : Jamais un sans deux(coprod Lilly) - Communauté : Auteurs Sadiques
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