Texte Libre

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Brises moi les doigts
(love-romance) {TERMINER} [11]
Jamais un sans Deux (coprod lilly-love-romance) {TERMINER}
[43]
Agora (coprod lilly-fantastique-combat) {En cours} [44]
Une matinée magnifique comme celle-ci, je n’en avais pas connues autant. Un soleil chaleureux et resplendissant
brillait au dessus de nos têtes. C’était le grand jour, après cinq ans d’attente, c’était enfin le grand jour de sceller nos existences à jamais. Pour Zach et moi, c’était clair : nous vivrons et
mourrons ensembles, mariage ou pas. Je fixais le ciel et m’attardais sur les rayons du soleil. C’est fou comme on ne regarde pas assez ce soleil, on n’aime pas voir les choses qui nous
éblouissent mais en fin de compte, c’est bien les choses les plus radieuses qui nous échappent le plus vite.
Je prends une grande inspiration en bas de mon immeuble plus heureux que jamais, une certaine angoisse, certes,
sachant qu’il me reste des questions non résolues et la première de toutes : est-ce que c’est une bonne idée de s’engager aussi rapidement ? Cinq ans, ce n’est rien dans une vie après
tout mais autant pour moi que pour Zach, c’était une évidence dés la première année ! On a simplement préféré attendre encore un peu, on a prit notre envol à deux avec Sasha, notre petit bol
d’air frais. Elle était comme une fille, une sœur et parfois même une mère. Cinq années se sont écoulés depuis et je crois que notre amour ne fait que grandir de plus en plus. La petite Sasha a
seize ans et moi du haut de mes trente et un j’ai l’impression que tous mes soucis remontent à la préhistoire. Aujourd’hui, je suis heureux, sans doute l’homme le plus heureux des
Etats-Unis.
Je me dégourdis les jambes pour faire évacuer mon stress, je suis anxieux à l’idée d’aller me présenter devant la
marie, d’autant plus que Zach a tenu à ce que je porte encore un foutu costume. Ce vêtement me poursuivra jusqu’à la fin de mes jours et ce n’est même pas la peine que je refuse, ma sœur me
tuerait si jamais je décidais de me pointer à mon propre mariage en cowboy. Quoi ? J’aime bien les santiags, moi ! Et Zach adore le chapeau…Hum, passons sur ces idées malsaines.
Si on refait un petit bilan de toute notre épopée, on peut quand même dire qu’on a en a bavé ! D’abord, le fameux
mariage de ma sœur. Il y a de ça cinq ans, très beau mariage complètement barbant, je vous l’accorde mais magnifique, l’épisode horrible du costume qui rentre dans les fesses. Link qui débarque
charismatique petit chanteur de rock, devenu incontournable, clope au bec. Je me souviendrai toujours de ce sourire espiègle qu’il affichait lorsqu’il a ouvert le rideau.
L’image de Zach dans son costume bleu me marque encore, au fond du cortège nuptial, sombre comme s’il était à un
enterrement. La révulsion ou même l’agacement que je ressentais à son égard à l’époque, ce n’était qu’une réaction puérile à des sentiments nouveaux. Je l’ai aimé dès le début, j’ai senti tout
mon être chavirer, plonger dans ses prunelles vertes et douloureuses. Je ressentais déjà cette envie furieuse de le protéger mais j’étais froid, fier, égoïste, légèrement atteint
psychologiquement et le fait même de ressentir ça pour quelqu’un provoquait chez moi un rejet, un rejet de faiblesse.
Je me souviens ensuite de l’épisode au dîner, encore plus à vif. Je croyais devenir fou de l’avoir si près de moi et
de sentir tout mon corps réagir à sa présence. En vérité, il fallait que j’accepte cette attirance, c’était une révélation, Zach était l’homme qui faisait battre mon cœur et je n’y pouvais
rien.
D’abord une amitié, drôle d’amitié, ambigüe comme relation. Plus proche que de simples amis, trop proche pour un
amour fraternel : aucun de nous deux ne pouvait nier qu’il y avait une véritable alchimie entre nous, mélangée à nos drames personnels. Car c’est le résultat d’une enfance torturée qui a
brisé nos cœurs et nos corps. J’étais instable depuis l’assassinat de mes parents sous mes yeux, en proie à de violentes crises de colère aveuglante et Zach était une sorte de soupape jusqu’à ce
que je me rende compte qu’il ne faisait qu’endurer problème sur problème.
Très vite, le besoin vital de le protéger me faisait partir au quart de tour et j’ai frappé son père, je l’ai
massacré comme un malade mental pourrait le faire. Quelque part, j’étais un facteur très important dans sa disparition. Ce n’était pas parce qu’il avait eu peur qu’il s’était enfui, c’était
simplement parce qu’il voyait très bien que je devenais fou à cause de lui. Il a tenté de me protéger à sa façon.
Enfin tout ça c’est du passé, oui, plus que du passé. Aujourd’hui, il fait beau et tout va pour le mieux.
- ATTENTION !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Le crissement strident des pneus.
On ne regarde pas assez souvent le soleil, les choses insignifiantes qui font partie de notre quotidien. Tous ces gens, ces objets, ces petites routines qui s’installent mais qui, en fin de compte, sont de véritables liens qui vous rattachent à la vie. On ne regarde pas assez souvent notre voisin, on ne regarde pas assez souvent ce qui paraît éternel. Mais si on réfléchit bien… Tout a une fin…
Je divague, mes pensées sont confuses. Je n’ai pas eu le temps de réagir, je n’ai même pas eu le temps de crier que
l’engin m’avait déjà percuté. Je ne sens rien pourtant, aucune douleur, aucune sensation particulière. Tout est flou, le ciel prend des allures de mer et les immeubles autour de moi dansent comme
si j’étais plongé dans un rêve. J’aimerai que ça soit un rêve. Non décidemment, je ne sens plus rien, pas un membre de mon corps ne veut bouger comme si j’étais au bord du sommeil, prêt à
m’assoupir. Je sens déjà une corde qui me tire vers le fond. Mes paupières deviennent lourdes, je crois que la fatigue me frappe. Je vois les gens autours de moi s’agiter, j’entends en bruit de
fond des cris et des paroles mais je ne comprends rien. C’est donc la fin…
On ne regarde pas assez ceux qui nous entourent, on n’en profite pas quand on en est présent maintenant, je me rends
compte à quel point je n’ai pas dis assez de « je t’aime » à tous ceux qui sont restés avec moi. Sasha, Ely, Link, Zach…J’ai l’impression d’avoir raté quelque chose, j’ai l’impression
que, dans la mort, il n’y pas de justice. Je ne veux pas partir, maintenant, je ne veux pas !
Mes cris intérieurs me paraissent si faibles, pourtant, si peu convaincants comme si mon âme abandonnait déjà,
s’avouait vaincue. Triste Destin, tu veux m’enlever mon bonheur, tu refuses de me voir heureux et tu décides que je ne dois pas connaître ce qu’on nous promet dès ta jeunesse.
Etrangement, je pensais qu’à la mort, je verrais toute ma vie défilée devant moi mais je ne vois qu’une tartine de
Nutella sur du pain grillé, je sens même l’odeur du chocolat chaud. Un vieux souvenir de mon enfance, un vieux souvenir où la chaleur de mes parents m’entourait encore. Je crois que je la sens à
nouveau m’envelopper comme une douce couverture, je deviens surement fou sûrement mais je crois même entendre la voix de ma mère. Elle me répète de me laisser aller, de fermer les yeux pour ne
plus souffrir.
Je ne peux pas, maman, je ne peux pas partir en laissant Zach et Sasha derrière moi, je ne veux pas les faire
pleurer, je ne veux pas les abandonner.
Je perds trop de sang, ma vision est de plus en plus trouble, je crois que je perds connaissance, j’entends les sirènes. Je perds mes forces, je perds l’équilibre et plonge dans un abysse profond.
Je pense qu’on ne regarde pas assez là où l’on va. Ce qui est sûr, c’est qu’on retourne toujours d’où on vient, que ça soit le paradis ou l’enfer.
Un souvenir.
J’avais à peine huit ans à l’époque, je n’étais qu’un enfant comme les autres : heureux et entouré de parents
aimant, une mère douce et protectrice, un père fier mais presque trop gentil. Il ne me refusait jamais rien, il n’arrivait même pas à m’engueuler car aussitôt, il pleurait avec moi en me
prenant dans ses bras alors qu’il venait juste de me confisquer mes jouets. Je tenais énormément de mon père, j’étais aussi fragile que lui et aussi immature. Puis cette fameuse soirée, une
soirée terrible rien qu’au bruit de l’orage.
Ely était chez une amie, j’étais seul avec mes parents. Mon père était épuisé, c’était sans doute l’une des rares
journées où il rentrait avant minuit. Son travail de pompier pouvait le réveiller à n’importe quelle heure, aussi bien à trois heures du matin qu’à midi. Ma mère ne travaillait pas et j’étais
heureux de passer du temps avec elle mais dès que mon père était là, c’est comme si elle disparaissait. Il était mon héros.
Cette nuit, c’était la tempête. Ma mère fermait les volets puis, alors que je me glissais sous mes draps après un
baiser de bonne nuit, elle ferma ma porte. Il ne pleuvait pas, seul le tonnerre grondait. Brusquement, on sonna à la porte, je me réveillai lentement et j’entendis mon père sortir de son lit. Il
descendit les escaliers assez énervé qu’on vienne le réveiller en pleine nuit. Un éclair traversa les volets mais le bruit du tonnerre qui suivi ne fut pas assez fort pour étouffer le bruit du
coup de feu. Je me redressai, le cœur battant. J’espérais rêver, de tout mon être, je priais pour ne pas être assez réveillé pour avoir bien entendu. J’entendis les pas précipités de ma mère.
Redoutant le pire, mon cœur se déchira à l’entente de son cri strident. Presque d’instinct, je me suis levé et j’ai ouvert la porte de ma chambre.
Je fus paralysé, ma mère tenant mon père qui gémissait de douleur, du sang partout sur le tapis, il avait une balle dans le bras. L’homme dont je ne vois pas le visage pointa l’arme sur la tête de mon père mais ma mère le protégea en pleurant de plus belle. J’avais l’impression de ne pas être présent, que ma vie défilait devant mes yeux sans que je ne puisse me diriger. Tout mon esprit était bloqué et les yeux tellement ouvert qu’ils me faisaient mal. Pétrifié sur place, l’homme frappa ma mère avec l’arme en pleine tête. Elle s’écroula sur l’escalier souffrante. Il pointa l’arme à nouveau sur le front de mon père et tira sans hésitation. Je sursautai. Un bruit de craquement résonna dans ma tête, je fus propulsé à des années lumière de chez moi.
Je n’entendis plus rien, ne ressentis plus rien, juste un vide sans fin qui m’aspirait. Ma mère releva la tête et
m’aperçut en haut des escaliers. Sans plus attendre, elle courut tant bien que mal jusqu’à moi. L’homme la remarqua mais n’eut pas le temps de tirer. Je n’arrivai pas à quitter des yeux le corps
de mon père inerte, se vidant peu à peu, il ne respirait pas, il ne faisait plus de bruit. Je ne vis plus mon père, ma mère me porta jusqu’à sa chambre et nous y enferma. Elle se retourna vers
moi, un long filet de sang traversait son visage en partant du front. Je la regardai, encore inconscient. Elle me secoua avec force.
« Nolan ! Nolan ! Ecoutes, tu vas rester là dedans jusqu’à que la police arrive, tu entends ? Tu n’as pas le
droit d’en sortir ! Sinon, papa ne sera pas content tu entends ??!! »
Elle bafouillait ses mots entre deux sanglots, le visage défiguré par la tristesse, ma mère devenait de plus en plus
blanche. A huit ans, on ne peut pas comprendre ses choses, à huit ans, on espère juste qu’on va se réveiller et que son papa va venir nous serrer dans ses bras en nous murmurant que ce n’est
qu’un vilain rêve. Un héros ne peut pas mourir…
« Prend soin de ta sœur…Je t’aime mon chéri ! Je t’aime de tout mon cœur. »
Elle me jeta dans le placard et m’enferma. Puis j’entendis la porte se faire ruer de coups. Je réalisai enfin que j’allais perdre ma mère. Les larmes débordèrent de mes yeux, mon cœur repartit
dans une course endiablée et je cognai comme un fou contre le placard à ne plus pouvoir respirer ! Je cognai et criai à en perdre la voix. J’entendis la porte céder. Je me fis muet, fermant
les yeux, joignant les mains ! J’implorai celui en qui j’avais toujours cru, j’implorais Dieu pour me laisser ma maman, pour tuer d’un coup d’éclair l’assassin ! J’implorai. Un nouveau coup de
feu. Un nouvel éclair.
Je croyais ne jamais pouvoir reconstituer se souvenir. Quelque part, je n’en avais pas envie mais maintenant que je
me souviens de tout, je crois que ça me fait du bien. Non pas de revivre ces images mais c’est avec le passé qu’on construit le présent. Je n’aurai jamais pu être comblé si je n’avais pas accepté
totalement mon passé.
« Nolan… »
« Nolan ! »
J’entends la voix de Zach, lointaine et angoissée ! Elle tremble, je jurerais qu’il pleure !
« Nolan, t’as pas le droit de me laisser…Je te le pardonnerai jamais… »
Je ne peux pas rester ici, rester comme ça ! Mourant ou pas ! Je ne peux pas ! Ça ne peut pas être finit ! Ça
vient juste de commencer, laissez moi vivre et sourire. Zach… Appelles-moi, appelles-moi encore !
Au fond de mon gouffre je vois une faible lueur au dessus de ma tête, une main tendue vers moi. Je ne peux pas
maman, désolé, pas encore.
- Nolan… Sanglote Zach, ne me laisses pas, je t’en supplie…
- On ne menace pas un mourant, sale gosse, je marmonne la mâchoire douloureuse.
- Nolan ?
- Non, je suis ton père, j’ai pris possession du corps de ton amant. Bah oui, Nolan ! Je dis faiblement tentant de faire de l’humour.
Je ne sens aucun membre de mon corps, je ne vois que de la lumière et des ombres comme si on m’avait mis un voile
épais devant le visage, j’ai du mal à articuler, je dois être pathétique. Le faible bip qui résonne dans la pièce me tape sur le système.
Je déteste les hôpitaux.
Je n’entends plus Zach. Sa main serre toujours la mienne et il la serre de plus en plus fort avant de s’effondrer en
larmes tout en essayant de le cacher.
- Je suis là Zach, dis-je en essayant de le rassurer.
Il n’arrive pas à parler, j’entends qu’il bouge et le lit s’affaisse à ma droite. Doucement, je sens son odeur
proche de la mienne, son corps chaud dégage un irrésistible parfum exotique, j’arque un sourire immédiatement suivi d’une grimace. Qui aurait cru un jour que je sois furieux de ne pas pouvoir
sourire ? Zach dépose un baiser sur mes lèvres mais même ça, ça me fait crisper de douleur.
- Tu es bien vivant, dieu merci, tu es vivant ! Je vais appeler un médecin !
Quelques minutes plus tard, un vieux dégarni me tripote pour voir si j’ai encore des sensations dans les jambes,
heureusement - ou malheureusement ça dépend comment on voit les choses - je sentais parfaitement chaque touché. Par contre, la sensation n’était pas agréable, pas seulement parce qu’un vieux me
touchait mais surtout qu’à chaque fois qu’on me touchait, je sens une douleur affreuse s’élancer dans mon cœur. Je serre les dents pour ne pas crier. Avec sa petite lampe, il vérifie que mes
nerfs optiques n’ont pas été endommagés, j’ai envie de lui dire que mon odorat non plus et que je sens sa putride halène.
- Bien. Je ne vous cache pas que vous êtes dans un état grave, Monsieur…Sartui. Vous avez plusieurs côtés cassés,
des ecchymoses importantes sur le torse et le dos, un traumatisme crânien, les intestins déchirés, la mâchoire déplacée, multiples fractures au bras droit et une omoplate gauche
fissurée.
« Mais j’avoue que vous vous en sortez bien pour un accident de voiture pris de plein fouet : le conducteur était ivre et vous avez été éjecté à plus de dix mètres. Vous n’êtes pas paralysé, malgré quelques bleus, votre visage est intact, vos organes n’ont pas subit de dommages importants mis à part vos intestins mais rassurez-vous, vous pourrez manger à nouveau normalement d’ici trois jours.
« Vous avez une capacité impressionnante à ne pas lâcher prise, vous vous êtes battu jusqu’au bout. Nous allons d’abord vous faire une petite série d’examens pour vérifier que tout est en voie de guérison. Vous supporterez le fauteuil roulant pendant un mois et aurez un bras plâtré pendant trois mois. Interdiction de porter, de soulever, de faire un effort aussi minimum soit-il pendant un mois entier. En comptant bien sûr les ébats sexuels un peu trop violents, conclut-il en alternant le regard entre moi et Zach.
- Vous pourrez me noter tout ça dans un papier, je viens de me réveiller et j’ai déjà envie de repartir, dis-je doucement.
Zach me donne une légère frappe sur l’épaule, je grimace quelque peu mais je tente un sourire aussitôt. Je suis
heureux d’être encore en vie malgré un corps bon à jeté et une abstinence d’un mois. Je suis content.
Le médecin nous salue avant de sortir de la chambre, je tourne immédiatement mon visage vers mon amant qui ne cesse de me regarder sans lâcher ma main.
- Hé, c’est quoi cette tête ? T’es au courant que je suis revenu d’entre les morts pour toi alors me fait pas cette
tête de déprimé !
- C’est juste que…J’ai encore du mal à y croire !
- Alors embrasses moi et tu verras comme je suis bien réel.
Il sourit et s’approche timidement, craignant de me faire mal. Je happe ses lèvres et l’embrasse passionnément
priant pour qu’il ne rompe pas une telle sensation de vitalité ! Ses baisers sont une des raisons pour lesquelles je ne suis pas parti.
- Va falloir que tu me donnes à manger à la petite cuillère, mon cœur, je dis du bout des lèvres.
- Je te la donnerai même à la becquetée, dit-il en léchant sa lèvre inférieur.
- Argh, je préfère encore bouffer de la soupe pendant un mois.
J’arrive à lui arracher un rire et j’essaye de me retenir car à chaque soubresaut, mes côtes me lancent une
protestation agressive. Même mon crâne me fait mal quand je rigole. Zach finit par m’embrasser une dernière fois avant de sortir à contrecœur : les infermières doivent me faire une suite
d’examens qui va me prendre toute mon après-midi.
Je déteste vraiment les hôpitaux, à peine je me suis réveillé qu’on me sépare déjà de mon bien aimé ! Reviens, Zach !
- Rapporte-moi Mr. Zoubi la prochaine fois, dis-je avant qu’il ne franchisse la porte.
Il me fait un clin d’œil et s’en va. Il me promet de revenir ce soir pour m’apporter quelque chose de comestible, je
le remercie du regard. Sans doute qu’il sera accompagné de toute la cavalerie et, pour une fois, ça me fait plaisir de savoir que je vais être entouré de tous ceux que j’aime même s’ils sont
bruyants et un peu idiots. Les rires de Sasha, la fumée de Link, la douce voix d’Ely, le sourire niais de Tom, les caprices d’Eric et même les cheveux laqués de Yan. Tout le monde, tous mes amis.
Et Zach, ses yeux, sa bouche, son cœur, l’homme d’une vie…
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SURPRISE !!!
Et non c'est pas encore la fin !! Il nous reste encore un chapitre et un demi chapitre on va dire ! =)
J'espère que vous serez heureuses ! Bisous à vous mes chéries !!
c'était un très beau chapitre !!
oh moins on en sait plus sur lui =)
sur son histoire ^^
il pourra rien faire sniff pauvre chaton
vivement la mariage =)