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Brises moi les doigts
(love-romance) {TERMINER} [11]
Jamais un sans Deux (coprod lilly-love-romance) {TERMINER}
[43]
Agora (coprod lilly-fantastique-combat) {En cours} [44]
Au finale, Kendrian a atterri
dans une fête organiser par un jeune dont il ne connait pas le nom mais que Stan semble apprécier grandement. Peut être un de ses fournisseurs d’herbes. Il admet que la maison est immense et
qu’il n’imaginait ce genre de fête que dans les vieilles séries américaines, peut être même que Scream se cache dans la cave. Il avance à reculons jusqu’à l’entrée grande ouverte, une dizaine de
voitures bouche l’allée ce qui ne semble pas gêner Danouch, sans gêne elle grimpe sur le capot de l’une d’elle tout à fait naturellement.
Le bruit de la musique électro et assourdissante lui donne déjà des frissons d’horreur, le nombre d’étudiant qui hurlent, qui se cuitent, qui gerbent dans le terrain. Quelques un qui s’embrassent goulument dans le coin d’une pièce, une fille à moitié nu sur la table de la cuisine recouverte de glace, chantilly, chocolat, les yeux dilatée comme deux billes noirs. Il reconnait bien là l’esprit de Stan, au milieu de la décadence il arrive à le retrouver assit à une table buvant dans tube un mélange d’alcool corrosif. Kendrian grimace.
Il tourne maintenant la tête en direction de ses deux amies, Danouch à rejoint une partie de cartes, Coralie lui murmure dans l’oreilles les cartes des autres qui sont trop bourrés pour s’en rendre compte. Elles trouvent leur bonheur elles aussi. Après une lente constatation, Kendrian conclu qu’il n’a pas vraiment sa place dans ce genre de beuverie de masse, c’est hors contexte quand Eileen n’est pas là. Il n’a rien à faire ici, il n’y a personne à protéger.
- Foutu pour foutu bois au moins une gorgée ? Arrive alors Hugo un grand sourire sur les
lèvres
Encore cette impression
d’irréel. Des cheveux brun mi-long, tout à fait sobre, il tend une canette de coca à Kendrian qui s’apprêtait à faire demi-tour.
- J’ai remarqué l’autre fois que tu ne buvais pas d’alcool, se justifie Hugo
- Merci.
Kendrian récupère sa canette un peu
confus, qu’est-ce qu’il faisait là ? Si Stan correspondait parfaitement à l’image que donnait cette fête, Hugo lui détonnait complètement. Son air joyeux, angélique, sérieux et intellectuel
n’avait strictement pas sa place dans le décor. Les opposés s’attirent réellement. Son regard s’abaisse légèrement lorsqu’il regarde Stan plus loin, une chose l’attristait et rendait son sourire
plus mélancolique qu’il ne l’est encore. Doucement Kendrian tente de s’enfuir, rester proche de personne déprimé n’était pas pour l’aider mais la voix douce et masculine de Hugo l’arrête sur
place.
- On ne dira pas comme ça qu’il a tout perdu…
Hein ?
- Je te remercie Kendrian. Dit simplement Hugo
- Pourquoi ?
- Je sais quand qu’il est avec toi il se sent libre. C’est aussi grâce à votre rencontre si aujourd’hui nous…enfin tu vois.
Vraiment il ne voit pas en quoi il lui
est reconnaissant, après tout Stan s’est déclaré sans l’aide de quiconque, d’ailleurs Kendrian ne lui a jamais avoué que c’était la meilleure chose à faire puisque lui-même s’était pris un râteau
monumental. Peut être aussi que Kendrian ne se rend pas compte de l’effet qu’il a sur les autres, quelques part il leur porte bonheur, il les rend heureux. Son air un peu simplet mais très
mystérieux fait de Kendrian une sorte d’aimant qui attire naturellement les gens sans le vouloir.
- Si on allait discuter dehors ? Demande alors Hugo, on s’entends pas ici !
Naturellement il le suit, un dernier
regard en direction de son ami qui fume et bois à sa table d’ivrogne. Lui qui n’arrive pas à adresser un seul mot gentil à sa mère parce qu’elle est alcoolique, arrive à trainer avec un drogué
doublé d’un fan de bière. Décidemment, sa vie n’est que paradoxe en paradoxe.
- C’est quand même mieux ! Sourit Hugo sur le balcon au premier étage
- Il fait froid moi je trouve. Dit alors Kendrian en remontant sa veste
- Tiens ! Hugo lui tend alors sa grosse veste
- Et toi ?
- Je ne crains pas le froid. Il lui assure
Kendrian hausse les épaules avant d’accepter dans mettre une deuxième veste.
- C’est un Novembre très froid tout de même. Se justifie Kendrian.
- C’est vrai. J’aurai préféré qu’il neige !
- J’aime pas la neige. Réponds simplement Kendrian. C’est froid, ca devient de la glace puis de la boue. Quand je met mes converses après j’ai les chaussettes trempés.
- Moi je trouve que la neige ca donne un petit côté magique…, sourit Hugo en regardant le ciel
Un rêve, un rêve douloureux à regarder.
Pourquoi est-ce qu’il donne l’impression de porter tout le poids du monde ? A côté de lui la solitude de Kendrian semble bien joyeuse.
- Pourquoi es tu venu Hugo ? Tu savais pourtant que Stan allait se mettre mal…, reprend gravement
Kendrian.
- Pourquoi est-ce que tu suivais Eileen partout ?
Pour la protéger.
- Moi aussi je veux protéger ceux que j’aime. C’est pour ça que j’ai accueillis Stan chez moi…Alors que c’est parents l’ont foutu dehors comme un malpropre ! C’est leur fils tout de même ! Je ne comprends pas qu’on puisse faire ça à son propre fils. Stan compte énormément à mes yeux…Je sais que je ne pourrai pas l’empêcher de faire la fête, de prendre des cuites, de fumer ses pétard. Je peux au moins être présent, comme un ange gardien. Je veux être là pour lui…
Il n’y a ni vent, ni pluie, ni neige. Juste
Kendrian et Hugo sur un balcon, loin du tumulte sous leur pieds, Kendrian aussi ressentait ce besoin d’être proche d’Eileen, d’être à côté pour qu’à tout même elle puisse compter sur lui. Comme
un grand frère.
La lumière s’allume brusquement dans la pièce derrière eux, la silhouette chancelante de Stan apparait dans l’embrasure de la porte, il regard les deux garçons d’un mauvais œil, le regard totalement flou par le nombre de drogue fumé. La soirée était déjà bien entamer mais il n’a pas fallut plus de vingt minutes pour que Stan ne tienne déjà plus debout et ne raisonne plus tellement.
- Qu’est-ce que tu fou avec mon mec ? Grogne-t-il
Hugo fronce les sourcils. C’est bien la première fois que Kendrian ne le voit pas sourire.
- Je vais vous laisser. Dit simplement Kendrian en partant
Il passe à côté du corps lourd de son ami trop
bourré, l’odeur de l’alcool, cette puanteur nauséabonde qui occupe toute ses nuits de cauchemars. Cette chose qui lui met les nerfs en rogne, cette odeur qui l’agresse. Sans comprendre pourquoi
il se retrouve brusquement plaqué contre le mur du couloir, les yeux de Stan injecté de sang lui lance des éclairs, il le tien par le col agressivement. Cette attaque un peu trop virulente était
à prévoir, un homme bourré ne fonctionne pas comme un être normale, ce n’est qu’un tas de neurones entassés les uns sur les autres parce qu’ils se noient dans l’alcool. Kendrian le sait
bien.
- Je t’ai posé une question …grince des dents Stan
Il n’est plus le même, cette luxure à pris
totalement possession de lui. C’est comme si devant lui, Kendrian, voyait sa mère lorsqu’elle est totalement imbibé, agressive et paranoïaque. Près à te frapper avec un manche en bois lorsque tu
te rinces tranquillement le visage après une chaude journée d’été. Oui, Kendrian connait ce comportement.
- Je discutais. Répond alors Kendrian
Son ton, son air a changé, ami ou pas, il ne
supporte pas les gens bourrés. Tout son être regarde Stan de haut, avec mépris et exaspération. Si jamais Stan venait à commettre l’irréparable, Kendrian ne se gênera pas pour
riposter.
Un homme manipulé, ce n’est pas son ami qu’il voit, c’est un homme répugnant. Stan resserre sa poigne, faisant presque couiné le tissu sous ses poings. Rapidement Danouch et Coralie apparaissent des escaliers, elles restent figées devant la scène.
- Tu discutais ? Tu te fou de moi ? S’énerve encore plus Stan
- Stan arrête ces conneries tout de suite ! S’exclame Hugo.
- Toi la ferme ! Hurle Stan à son tour
Choqué par ce changement de comportement Hugo reste
perplexe. Qui est cet homme ? Kendrian sent sa veines tapé sur sa tempe, il ferme calmement les yeux et pose ses mains sur celles de Stan. Il ouvre à nouveau les pupilles se faisant violence pour
ne pas l’envoyer valser dans l’autre pièce.
- Lâches moi Stan.
- Dis moi la vérité alors !!
- Tu veux que je te dises la vérité ? Tu es pathétique Stan…Regardes toi ! T’es complètement bourré ! Tu peux à peine tenir debout ! Les yeux injecté de sang espèce de merde ! Tu te rends dans quel état tu te met ? TU TE RENDS COMPTE QUE TU ME MENACE !!! Ouvre les yeux merde et arrêter de t’en prendre aux autres ! J’en ai rien à secouer de tes problèmes de famille ! D’ailleurs ça m’étonnera pas que ça soit dut à ton putain d’alcool et ta putain d’herbe ! C’EST BIEN FAIT POUR TA GUEULE ! Il faut arrêter de choisir la facilité quand on a des problèmes, il y en a marre que vos putains d’abus nous entrainent dans vos merdes, si tu veux te faire du mal fais le tout seul ! Mais ne rends pas les gens autour de toi responsable de ta faiblesse. Suicides toi c’est plus radical.
Le même discours. Le même type de discours que Kendrian
crache avec virulence à sa mère…Elle se met souvent à pleurer, le suppliant de la pardonner, il lui arrivait d’y croire d’ailleurs. Puis il déchantait très vite. Sûr il sait que ce genre de
discours pourrait créer beaucoup de problèmes dans son amitié, il sait aussi que Stan n’est pas un alcoolique mais avoir des soucis n’est pas un passe pour faire ce qu’on veut.
Lui aussi se sent seul ! Son père l’a abandonné quand il avait à peine sept ans ! Sa mère est un tonneau de vin qui lui pourrit la vie ! Sa meilleure amie s’est cassée dans une autre fac et pour couronner le tout l’homme qui l’aime ne veut plus entendre parler de lui ! Est-ce qu’il a succombé à la tentation ? Est-ce qu’il s’est bourré la gueule ? Drogué comme un fou ? Mutilé ? Non ! Alors merde ! Ceux qui veulent se foutre en l’air sont priés de le faire sans l’emmerder lui !
Doucement Stan retire ses mains du col de Kendrian et se laisse glisser contre le mur, totalement perdu, comme si il a avait reçu un grand coup sur la tête il se met brusquement à pleurer. Le dos secouer de spasme, cachant son visage entre ses mains. Danouch se précipite sur Stan, inquiète elle tente de soulager ses sanglots en le serrant dans ses bras, comme une mère ferait avec ses petits. Coralie reste encore sous le choc, Kendrian croise son regard, plus dur que l’acier, Coralie ne l’a jamais vu aussi furieux ! Pas même le jour il a faillit frapper un petit gringalet qui avait osé touché Eileen.
Il part sans tenir compte des autres, il savait que c’était une mauvaise idée de venir. Il savait qu’il allait le regretter, il n’aurai jamais dut les écouter. Il retire la veste de Hugo qu’il dépose sur le porte manteau devant l’entrée. Il évite les autres convives et sort sans dire au revoir à personne.
Touché, chamboulé. Il en a trop dit, il en a marre de continuer de faire cette morale. Les émotions s’emballent, les évènements douloureux s’enchainent. Au bord de la crise de nerfs, il sent déjà ses mains tremblées et personne n’est là pour le calmer. Personne.
La seule âme douce et maternelle qui en une simple étreinte soignait ses crises c’était Eileen et aujourd’hui elle est loin de lui. Sans pouvoir se retenir les larmes traversent déjà ses joues, la buée sort de sa bouche alors qu’il sanglote le bras sur les yeux pour cacher la honte au milieu de la rue. Il continue d’avancer à grand pas, loin du monde, loin des gens. Seul au milieu de la route il finit par se laisser tomber contre le mur d’un bâtiment. Pourquoi faut il qu’il craque maintenant ? Pourtant ce n’était pas une confrontation ni avec sa mère ni avec Milan ? Cette douleur lacérant ressurgie. Il est bel et bien seul, perdu dans une rue inconnue. A la merci de ses larmes et de ses peurs. Si personne ne vient l’aider à se relever comment est-ce qu’il va faire pour continuer ? Il sent son téléphone vibrer dans sa poche, un numéro inconnu, il décroche tentant de sécher ses larmes.
- Ouais ?
- Kendrian ! Où es tu ? Reviens s’il te plaît ! Lui supplies Coralie, Stan s’en veux tellement !
- Ecoutes on en parlera une autre fois ok ? La je suis fatigué je rentre chez moi.
Il raccroche mais son téléphone sonne à nouveau.
- Bordel je t’ai dis qu’on se verra demain !! Hurle Kendrian la voix enrouée
- Que…C’est Eileen.
- Eileen…, murmure Kendrian
Comme si ce nom lui disait quelque chose,
un flot de souvenir de sa meilleure amie défile devant ses yeux. Eileen…La seule qui l’ai toujours aimé.
- Eileen, répète Kendrian au bord des larmes
- Où es tu ?
- Je sais pas…Au milieu d’une rue près du pont du canal, au centre…
- Bon. Ne bouges pas j’arrive ! Ne bouges pas !
Depuis la faculté à deux cent
kilomètres d’ici ? Kendrian a le temps de se transformer en déchet sociale sur son trottoir. Il lève les yeux aux ciel, il a vraiment une apparence pitoyable. Sa vie avait pris une mauvaise
tournure depuis cette époque, depuis la fuite soudaine de son père. Enfin soudaine, c’est un bien grand mot, elle était soudaine pour lui parce qu’il n’avait que sept ans et qu’il ne voyait rien.
Ce n’était qu’un enfant normal, dans une famille qui lui paraissait normal. Jusqu’au jour où il a fait ses valises, il a regardé ta mère qui te tenait fortement la main. Elle l’a insulté une
dernière fois puis il est parti.
Kendrian ne se souvient même plus de son visage à cette époque, il semble pourtant que son père n’était pas un homme mauvais, ce n’était pas quelqu’un de violent ni d’indifférent. C’était juste un homme fatigué qui n’arrivait plus à supporter l’état de sa femme. Il rentrait tous les soirs plus épuisés que la veille, il se souvient d’un père malheureux dans la cuisine, les bras croisés sur la table encore en tenu de travaille. Il restait des heures dans la cuisine, perdu dans ses pensées.
Depuis qu’il l’a laissé avec elle, Kendrian a reçu une gifle violente qu’il lui a volé son enfance. En quelques temps c’est comme si le voile naturel qu’il avait devant les yeux disparaissait, il se rendait compte que sa maison était un taudis, que sa mère buvait, que l’odeur de l’alcool était répugnant. Que la vie n’avait rien de beau mais qu’il y avait quelque part quelqu’un qui l’attendait, quelqu’un qui pourrait peut être le rendre heureux. Pourtant c’est comme si ce bonheur qu’il désire tant se joue de lui, parfois il semble à porter de main et une seconde plus tard le voilà hors de porter. C’est cruel, c’est mesquin.
Il ne savait pas depuis combien de temps il était, il faut dire qu’il n’avait aucun repère, mis à part son portable et même si il regardait l’heure ça ne lui indiquerait pas le temps qu’il a passé sur son trottoir puisqu’il ne sait pas à quel heure il est partit de cette soirée. L’image de Stan lui revient brusquement à l’esprit, son air désespéré et abattu. Kendrian n’avait pas pris de gant avec lui, il avait touché le point sensible du seul ami qui lui restait. Cependant, il ne regrettait rien, il ne s’excusera pas non plus ! Jamais il ne pourrait pardonner ce genre de comportement. Que ça soit Stan, sa mère ou le bon Dieu lui-même ! Il s’en fou complètement !
Alors que sa crise de nerfs reprenait le dessus Kendrian frappe brusquement le sol à s’en faire craquer la main, le bruit effrayant qui s’en suivit le fit crier de douleur. Il se mordait la langue pour s’empêcher de hurler plus encore. Il s’était sans doute casser quelque chose et en plus ça n’avait servit à rien puisque la colère ne fait que le bouffer le cœur un peu plus.
- KENDRIAN !!!
Cette voix, il la reconnait. Il l’a déjà
entendu des milliers de fois. Le visage d’Eileen, en sueur, paniqué, les cheveux en pagaille sûrement parce qu’elle avait courut, la douce chaleur de ses bras. Elle le serre contre elle à l’en
étouffer. Il ferme les yeux de bien être et répond à son étreinte avant de se laisser aller. Encore une fois.
- Je t’abandonnerai plus Kendrian. Je te le promet. Je ne t’abandonnerai plus.
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YOUHOUU !!! Mon petit Kendrian c'est mon chouchou fort
et si fragile à la fois !
AAAH je l'adore
mais ou est milan ce petit con ? Bah il pense à Kendrian au fin fond de sa faculté d'histoire...Je voulais faire histoire avant et finalement j'ai plongé dans le droit.
Quel merde...LOL
Bon voilà une petite suite j'espère qu'elle vous plaira ! =) Eileen va-t-elle réussir à conquérir un homosexuel ? hihi
BISOUS