¤News¤

1106529299870.jpg
Danouch's MAJ :

NOUVEAU BLOG

¤Danouch blog¤

  • : World-and-Yaoi
  • World-and-Yaoi
  • : Vous êtes sur un blog d'histoires Yaoi ! C'est la première fois que je vais en faire soyez indulgent. Bonne lecture ! Les propos pouvant être choquant !

¤Calendrier¤

Mai 2025
L M M J V S D
      1 2 3 4
5 6 7 8 9 10 11
12 13 14 15 16 17 18
19 20 21 22 23 24 25
26 27 28 29 30 31  
<< < > >>

¤Pix¤

  • Hatori
  • GJ1
  • Miyavi_by_nocturnalopera.jpg

¤Créer un Blog¤

Texte Libre

Le contenu de ce blog peut être choquant avec des propos sexuels, injuriant, cru, violent, yaoi, incestueux, délirant, erroné sur des informations réelles, raciste, etc...



Y43



-16
/!\  fautes d'orthographes classées dans le guiness des records  /!\

¤Sommaire¤

Lundi 1 février 1 01 /02 /Fév 22:13

Potter-Family.jpg
Je l’ai fait. J’ai réussi à le repousser avec les dernières forces qu’il me restait, j’ai mis fin à toute cette histoire fanée dont les cendres étaient encore chaudes. Un seul courant d’air et tout s’est envolé : Zach a fermé la porte derrière lui. Je reste stoïque, comme un imbécile, sans aucune réaction qui pourrait être associée à des comportements d’être humain civilisé. Je suis juste là ressassant cet instant dans ma tête. J’ai encore le goût de ses lèvres sur la bouche, je touche ma bouche du bout des lèvres, il était là près de moi, dans mes bras. Son corps contre mon corps. Son cœur battant, la voix tremblante, il était là.


Finalement je ne regrette pas ma décision. Quelqu’un se devait de mettre un véritable point, un point final, irrévocable, tyranniquement irrévocable. Las, je vais finir ma nuit sur le canapé, le bras nonchalamment sur le front. Le doute me tourmente mais une voix bienveillante tente de me convaincre que c’était la seule chose à faire. L’unique chose qui me restait à faire pour Zach. Pour nous.


J’essaye vraiment d’y croire, de m’en persuader plus que n’importe quoi, il faut que j’avance, comme lui. Je suis sûr d’une chose en tout cas, c’est qu’il m’aimait, aussi fort que je pouvais l’aimer même si je persiste à ne pas le croire pour que ça soit plus facile et je voulais que lui aussi le croit. Comme ça, tout sera plus facile…Tout sera plus facile. Et je m’autorise le droit de craquer une dernière fois avant de faire en sorte d’arrêter de penser à tout ça. J’avancerai avec le souvenir de cet amour gravé dans mon cœur mais j’avancerai.


- Quel hypocrite, tu fais Nolan, je me dis à moi-même.


Au bout de quelques heures, je finis par céder à l’épuisement, je me réveille avec une odeur désagréable de tabac sec. Je baille bruyamment et me dirige comme un mourant jusqu’à ma chambre où je m’écrase comme une épave au milieu des couvertures froissées. Elles ont gardé l’odeur du passage bref de Zach, je n’arrive pas à cesser de penser à lui et pourtant je m’injure profondément pour arrêter de toujours tout comparer à lui ! De toujours tout rapporter à lui. Oh et puis merde…je suis trop crevé pour me prendre la tête avec moi-même, légèrement schizophrène, le bonhomme, je vous l’accorde, mais depuis le temps, on s’habitue à mon instabilité psychologique. Et celui qui est pas content et bah…et bah, rien, je dors.


A peine quelques minutes après, je suis secoué comme un prunier. Je me réveille en sursaut, me défendant contre toute tentative d’agression. Celui qui veut me violer a intérêt d’être mignon !!


- Nolan ! Nolan !! Nolan !! Nolan !

- LACHE MOI !!!!!!!!!!!!! Je hurle en repoussant l’espèce d’énergumène excité.

- Et on ne repousse pas les enfants !! S’écrie une voix féminine.

- Hein ? Mais qu’est-ce que tu fous là, Ely ?

- Je t’apporte du travail, dit-elle en tendant Eric avec un sac.

Eric. Un bébé. Un bébé et moi et toute une journée. Hors de question.

- Je compte pas garder ton gosse toute la journée, Ely, je dois chercher un vrai boulot ! Dis-je en me grattant la tête

- C’est une faveur, Nolan, je reprends le travail aujourd’hui et Tom ne peut pas non plus s’absenter. S’il te plaît, j’ai besoin de toi, je n’ai pas eu temps de chercher une nounou pour l’instant…


Le regard suppliant de ma sœur est une arme fatale, plus efficace qu’un missile nucléaire et je cède sous la pression. Dans un soupir d’exaspération, je tends les bras pour prendre Eric et le sac. Soudainement, quelque chose d’incohérent revient à mon esprit. Eric n’a que six mois, il ne peut pas encore m’appeler par mon prénom et Ely a parlé d’un enfant repoussé. J’écarquille les yeux et la fusille de regard. Quelle surprise elle me réserve encore ?


- Ne me dis pas que t’as adopté une petite viet’ ?

- Sois pas idiot Nolan ! J’ai rencontré Christelle en venant ici et elle m’a demandé un service…

- Un service ?

- C’est son anniversaire, Nolan. Aujourd’hui, la petite Sasha a onze ans.


Je prends brusquement conscience d’une petite fille qui se cache derrière Ely, dans une robe en laine de couleur lavande, ses cheveux noirs tressés et des petites bottes noirs. Elle me regarde de ses grandes billes pleines de rêves et de paillette. Je ne peux m’empêcher de lui sourire. Elle me sourit à son tour devenant plus rouge qu’une pivoine et s’approche timidement les bras dans le dos.


- Tu ne viens pas me faire un bisou, Sasha ? Je lui demande.


Elle se précipite sur moi et entoure mon cou de sa frêle étreinte avant de déposer un baiser acidulé sur la joue bruyant et si attendrissant. Les gazouillements d’Eric complètent le schéma assez bisounours mais qui fait presque pleurer ma sœur. A son tour, elle m’embrasse avant de s’enfuir comme une voleuse. Elle s’arrête juste une seconde sur le pallier.


- Courage, Nolan.


Elle referme la porte aussitôt et j’inspire profondément, décidé à ne pas me laisser démoraliser aujourd’hui. La présence de la petite Sasha et d’Eric vont bien occuper ma journée et m’empêcher de déprimer dans mon coin pour me transformer en glaude de premier ordre. Qu’est-ce qu’un glaude ? Définition du glaude : épave titubante, stéréotype du montagnard avec un verre de blanc cassis toute les heures. Le glaude est un être humain qui fait toujours des blagues grossières. Son milieu naturel ? Les bars.

 

- Bon, Sasha, tu surveilles Eric dans son siège pendant que je vais prendre une douche d’accord ? N’essaye pas de le porter, il serait capable de te tirer les cheveux ! Il le fait bien avec les miens…

- Les cheveux de Nolan ont beaucoup poussé depuis Noël, murmure la petite Sasha d’une voix fluette.


Je lui tire une natte amicalement et je cours jusqu’à la salle de bain, inquiet de les laisser seuls une seconde. Un rapide passage dans la douche, je frotte mes cheveux humides activement, inspection de mon teint cadavérique, des cernes sous les yeux naturellement, je me brosse les dents, ébouriffe mes cheveux, file m’habiller d’un bas de survêtement totalement délavé et horrible, un t-shirt noir basic devenu un peu serré avec le temps. Je presse le pas jusqu’au salon.


Eric est toujours dans sa chaise, Sasha est assise religieusement sur le canapé et ne quitte pas du regard le bébé qui joue avec sa splendide girafe, on a tous connu la girafe super moche en plastique. Elle n’est jamais dépassée de mode même si elle date de l’après guerre. Je frappe de mes mains et fait même sursauter l’enfant qui me dévisage comme si j’étais fou.


- Si on faisait des crêpes ! J’annonce joyeusement. Après tout, c’est ton anniversaire.


Son visage semble s’illumine, elle s’écrie dans un grand «  Oui » expressif. Le bébé crie à son tour ne sachant pas ce qui nous rend heureux mais faut croire que ça le rend heureux aussi. Un après-midi à m’occuper d’enfants, ce n’est pas si ridicule car je retrouve un peu de plaisir à rester chez moi sans pour autant boire des bières, fumer des cigarettes et culpabiliser encore sur mon incapacité à rester avec un homme.


Le souvenir de la première fois où j’ai fait des crêpes avec Zach me serre le cœur, finalement, c’est un sourire nostalgique qui trône sur mon visage et Sasha, en bonne assistante, essuie la poudre blanche que j’ai sur le bout du nez. Elle trempe un doigt dans la pâte et goûte dans un murmure gourmand.


- C’est trop bon ! Elle s’écrie.

- Tant mieux, je suis pas vraiment doué pour la cuisine, Zach était plus doué que moi…

- Nolan est amoureux de Zach ? Elle demande d’une voix basse et douce.

J’hésite à lui répondre puis je décide d’être honnête.

- Oui. Nolan est amoureux de Zach mais c’est fini… Zach et Nolan ne peuvent plus être ensemble…

- Pourquoi ? Zach est parti longtemps mais Zach aime toujours Nolan…

- Quoi ? Qu’est-ce que tu dis ? Je demande intrigué.

- Oui, Zach est venu à l’orphelinat cette nuit, il était pas bien, il a pleuré dans les bras de Christelle … Il a dit qu’il aimait beaucoup trop Nolan.


Beaucoup trop ? Je suis donc bien un danger. Notre amour est destructeur et sa façon de me protéger et tout à fait différente de la mienne mais l’objectif reste le même. On tente juste d’éviter de sombrer.


- Peu importe Sasha…Nolan et Zach ne peuvent pas être ensemble. Ils en souffriraient trop…

- Nolan le croit vraiment ?


Ses petites billes rondes me regardent. Inquiète, elle me questionne du regard et scanne le moindre sentiment qui se reflète par mes iris bleu azur. Le silence s’installe entre la petite et moi jusqu’à que les cris de Eric me sortent de ma léthargie. Je prends la petite tête blonde dans mes bras, le berce pendant que je sors le biberon du sac et le lait en poudre.


Une fois le biberon préparé et donné à Eric, je commence la confection des crêpes dans la bonne humeur, la question de l’amour n’est plus discutée. Je prends un réel plaisir à discuter avec elle de l’avenir de l’école, elle se confie à moi sur son envie d’être comme Christelle, ouvrir un orphelinat pour tous les enfants qui n’ont pas de parents. Elle adore parler avec son lapin en tissu qu’elle a depuis toujours, du moins, aussi longtemps qu’elle s’en souvienne. Heureux de trouver enfin quelqu’un qui me comprend, je lui présente avec fierté Mr. Zoubi, elle le salue très formellement et j’avoue que ça me fait rire.


Une heure après, nous sommes à table à déguster nos crêpes, Sasha semblait toute joyeuse, rougissante de bonheur et moi, mon cœur se gonfle à chacun de ses sourires car elle avait comblé ma journée. Elle est sans doute trop jeune pour comprendre et je ne le lui dirai pas car elle me prendrait pour un fou mais je la remercie : plus que quiconque, elle a réussi à illuminer ma journée qui s’annonçait comme une journée pourrie. Ely, Link, Zach, Sasha…Tous sont autour de moi mais je finis tous par les décevoir un jour or je ne veux pas faire de mal à cet ange si précieux. Je ne veux faire de mal à personne.


C’est à dix huit heures qu’Allan débarque chez moi pour venir chercher Sasha, je lui promets de passer prochainement pour lui donner un cadeau. Ses joues toutes rondes rougissent, elle m’offre un sourire innocent, un au revoir tendre et elle s’en va main dans la main avec Allan. La porte se ferme et l’appartement retrouve son calme, Eric gazouille dans son coin mais je me retrouve de nouveau seul. Je lui souris.


- On est seuls, maintenant, bonhomme ! Tu veux qu’on regarde les histoires du Père castor ?


Je suis fou : je parle avec un bébé de quatres mois. Je m’approche et le berce pour qu’il dorme. Ely arrive quelques minutes après.


- La journée s’est bien passée ?

- Ça va.

J’embrasse ma sœur avant qu’elle s’en aille.

- Merci Ely, j’ai compris pourquoi tu m’as volé ma journée. Je t’aime, sœurette.

- Moi aussi, je t’aime Nolan.


Elle s’en va, une dernière caresse maternelle sur ma joue, je referme la porte doucement, sans la claquer, et je reste contre elle. Maintenant que je suis seul, qu’est-ce que je vais faire ? Je ne vais pas m’apitoyer sur mon sort encore ? En plus, j’ai plus de cigarette. Bon et bien, je vais faire un tour au bureau de tabac, ma veste, mon écharpe. Je ferme la porte derrière moi.

 

- Trente euros, s’il vous plaît.


Je tends l’argent au commerçant et repars avec mes cigarettes. Je me dépêche de rentrer chez moi : je commence à sentir quelques gouttes me tomber sur la tête. Je remonte le col de ma veste et cours jusqu’à l’entrée de mon immeuble. Finalement, je n’arrive pas à éviter la rafale, de trombes d’eau me tombent dessus, je cours un peu plus vite quand soudainement, on me couvre avec un parapluie.


- Bonsoir Nolan.

- Yan ? Qu’est-ce que tu fais ici ?

- L’anniversaire de notre rencontre Nolan, comme tous les ans, dit-il en sortant une bouteille de champagne.


Yan. Je ne l’ai pas vu depuis la disparition de Zach, il a tenté de m’appeler plusieurs fois et j’ai même reçu un bouquet pour l’anniversaire de notre rupture. J’ai toujours refusé de le revoir. Je crois qu’il est temps d’enterrer la hache de guerre.


- Allons boire une coupe chez moi alors, je dis alors en lui faisant signe de me suivre.

_____________________________________________________________________________________________

Celui là aussi me parait court, un chapitre qui sert un peu rien ! Seule la fin est intéressante MDR mais que voulez vous, on peut pas être au top tout le temps ^^

Bisous

Par Danouch - Publié dans : Jamais un sans deux(coprod Lilly) - Communauté : Auteurs Sadiques
Ecrire un commentaire - Voir les 3 commentaires
Retour à l'accueil

Texte Libre



L
a meilleure façon de remercier un auteur
 
604

est de lui laisser un commentaire  ^^




 
Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus - Articles les plus commentés