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Y43



-16
/!\  fautes d'orthographes classées dans le guiness des records  /!\

¤Sommaire¤

Vendredi 29 janvier 5 29 /01 /Jan 22:35


- Bonsoir ! Je vais prendre deux croissants, deux pains au raisin, deux pains au chocolat, une baguette pavot et une baguette viennoise.

- Voilà, ça fera six euros et dix centimes.


Je payai mes achats et saluai la boulangère puis je regardai l’heure pour vérifier que le Franprix était ouvert. J’achetais un pot de Nutella, sa confiture de cassis même s’il en avait sûrement chez lui et du lait.

La nuit commençait à tomber, les jours, qui commençaient tout juste à rallonger, étaient encore frais et je resserrai mon col de manteau sur le bout du nez. J’hésitai une microseconde une fois sur le palier de Nolan puis je sortis la clef que j’avais toujours gardée sur moi avant d’ouvrir en faisant le moins de bruit possible, si jamais il s’était endormi.

L’appart sentait la fumée, peut-être Link venait-il de passer -je ne savais pas du tout ce qu’il faisait maintenant- les volets étaient fermés. Mon cœur se mit à battre la chamade. Je lâchais mes sacs avant de courir dans la chambre après avoir remarqué qu’il n’était pas dans son canapé.


Dans la pénombre, je distinguais une masse allongée sur le lit, je me précipitais sur lui et tâtais immédiatement son pouls avant de capter sa respiration régulière. Soulagé, mon cœur se serra quand je me rendis compte que son visage endormi n’était plus aussi paisible que quand il dormait avec moi, qu’il était pâle, les traits tirés. Une larme solitaire roula sur ma joue et je ne pus m’empêcher de caresser son front.

Une larme qui matérialisait toute ma culpabilité, tous mes regrets. Je pouvais dire que notre rupture était inévitable, que mon départ n’avait fait que précipiter les choses, que j’étais parti parce que je ne supportais plus de le voir déprimer chaque jour un peu plus à cause de moi, que j’étais parti à son insu pour rendre les choses moins difficiles -je m’étais répété ces arguments inlassablement- tout ça ne voulait plus rien dire quand je le voyais là, souffrant sur son lit de malade.


Et tout était de ma faute : j’avais clamé haut et fort que j’étais allé de l’avant, que je l’avais accepté pour lui offrir une nuit d’amour alors que c’était moi qui avais peu à peu sombré dans la psychose jusqu’à assimiler ses gestes de tendresse aux coups que me donnaient mon père. Comment pouvais-je affirmer après ça que j’étais allé de l’avant ? Comment pouvais-je dire que c’était de sa faute ? Uniquement parce que je refusais de reconnaître mes tords devant lui, parce que je ne voulais pas perdre le peu d’estime –s’il en avait encore- qu’il avait pour moi, que je ne voulais pas paraître pour un lâche.


Même si c’était le cas et je lui faisais encore plus de mal en rejetant la faute sur lui alors que j’étais parti pour qu’il puisse rejeter la faute sur moi sans sombrer dans la dépression.


Nolan, lui, avait vraiment tout fait pour me protéger même si les moyens n’étaient pas toujours les meilleurs, il avait toujours été là pour moi, pour me réconforter, et c’était pour ça que j’avais désiré être sien. Et après, je lui crachai que j’étais meilleur que lui. Bien sûr, j’avais des circonstances atténuantes, j’avais vécu des choses douloureuses qui m’avaient énormément perturbé, mais ce n’était pas une excuse. Ses comportements parfois radicaux s’expliquaient aussi par ses traumatismes et pourtant, il avait décidé de me faire confiance alors qu’au début, il m’avait rejeté. Et je comprenais maintenant à quel point il avait raison, à quel point il avait senti ce besoin de se protéger parce qu’il n’aurait pas supporté de perdre à nouveau une personne qu’il aimait. Je lui avais dit que je resterai là, je lui avais dit qu’il n’avait pas intérêt à m’abandonner et c’est ce que j’ai fait.


D’autres larmes suivirent et le peu de fierté qui me restait s’évapora avec. Une dernière caresse, un dernier regard, j’osais même déposer un chaste baiser sur ses lèvres puis je me levais. Je ne pensais pas revivre cette scène une deuxième fois mais contrairement à la première fois, ma main fut retenue en arrière.

Je m’immobilisais, tendu, prêt à craquer, n’osant pas me retourner.


- Reste, dit-il doucement.

Non, je n’aurai jamais dû revenir.


Je me laissai faire lorsqu’il me tira à lui sans utiliser la force et me laissai tomber sur le lit. Il s’était redressé, je pouvais sentir son souffle chaud sur ma nuque, son corps collé au mien, ses bras autrefois si protecteurs qui me donnaient aujourd’hui l’impression d’étouffer avec tous mes regrets.


Nous restâmes collés l’un à l’autre hors du temps, hors de la passion, juste un échange qui ne pouvait se matérialiser avec des mots, avec des poings. Il me releva la tête par le menton et nos lèvres se scellèrent timidement d’abord puis de plus en plus intimement au fur et à mesure que les sensations revenaient.


J’eus l’impression de recueillir un souffle nouveau, plein d’espoir et de vie. Je renforçais mon étreinte, nous nous écartâmes seulement quand l’air vint à nous manquer. Il se leva et me prit par la main pour que je le suive.

Une fois dans le salon, il alluma les lumières, ouvrit les fenêtres et se posa sur le canapé. Je m’assis en face même si je ressentais encore ce besoin de rester dans ses bras.


- Alors ?

- …

- Qu’est-ce que tu deviens si t’as arrêté tes études ? Je croyais que tu voulais devenir avocat ?

- Ce n’est pas ça le plus important, répliquai-je en secouant la tête. Je… Je voulais que tu saches que ce que nous avons vécu, ce n’était pas à sens unique, je t’aimais sinon, je ne t’aurais pas demandé de sortir avec moi.

- En fait, Zach, je crois bien que j’avais raison finalement. Tu te souviens, je t’avais dit que c’est parce que tu te sentais seul et que c’était pour ça que tu croyais m’aimer.

- Non, je t’aimais, tu peux pas dire ça… protestai-je, l’émotion dans la gorge, alors que je venais de penser exactement la même chose.

- Si tu m’avais aimé comme je t’avais aimé, tu aurais été capable de croire en moi comme moi, j’ai cru en toi. Mais peu à peu, tu t’es éloigné de moi par peur de ce que j’étais capable de faire.

- Mais tu… tu avais ces crises tellement violentes…

- C’est pour ça que je dis que tu n’as pas cherché à me comprendre. Quand j’étais avec toi, j’arrivais à me calmer, la première fois où j’ai voulu massacrer ton père quand j’ai su ce qu’il t’a fait, c’est toi qui m’as retenu.

- Mais j’étais là quand tu es vraiment passé à l’acte, remarquai-je.

- Non, tu avais déjà commencé à t’éloigner de moi, on ne se parlait plus, on s’évitait, je sentais tes réserves à mon égard et forcément, ça ne me rendait pas plus stable. Cela dit, je comprends que tu aies pu être effrayé parce que je m’en suis déjà pris à toi…

- Alors, tu crois que… que nous deux, c’était une erreur, demandai-je en me retenant de pleurer, que je me suis servi de toi juste parce que tu étais là ?

- Peut-être, lâcha-t-il du bout des lèvres. Nous avions besoin l’un de l’autre à cette époque, je suis heureux d’avoir vécu cette période à tes côtés mais regarde où nous en sommes aujourd’hui ! Nous aurions dû nous contenter de ce que nous avions et de rester amis.


Un étau me compressa la poitrine car implicitement, cela signifiait que les choses se seraient mieux passées pour lui s’il ne m’avait pas rencontré parce que c’était moi le fautif.


- Et tu sais que j’ai raison puisque tu ne nies pas, ajouta-t-il, tristement.

- Non ! Non, ce n’est pas vrai, tu ne peux pas dire ça. Moi, j’ai été heureux, j’aimais tes baiser, tes caresses, ça, ça ne se fait pas quand on est de simples amis, surtout pour des hommes. Tu ne peux pas dire qu’ils n’avaient pas d’importance à mes yeux. Je ne t’aimais pas moins, juste, je… J’étais perturbé…

- Moi aussi. Mais quand tu étais là, tu me calmais. Je ne suis pas en train de te dire ça juste pour le challenge mais pour te faire prendre conscience des vrais sentiments que tu avais pour moi. J’étais un ami, un ami très important, je n’en doute pas, mais juste un ami. Les actes physiques ne sont pas tout dans une relation.

- Tu…


Je me tus : il n’avait rien d’autre à ajouter. Pour moi, ses gestes d’amour avaient eu une réelle signification mais s’il le disait, c’était peut-être vrai, après tout, je n’y connaissais rien en amour. Parce que finalement, quand il avait fallu passer aux choses sérieuses, je n’avais pas pu. Mais tous ces soirs où nous nous endormions, moi serré dans ses bras, cherchant son réconfort, sa chaleur ?


- Je… je suis désolé, ça ne changera rien, mais moi, je… je croyais vraiment t’aimer, non, je veux dire… je t’aimais. Mais si tu considères que notre histoire était une erreur, tu peux m’oublier, je voulais juste te dire… a quel point je t’aimais… je voulais juste te dire adieu, en bonne et due forme.

- Oui, je crois que c’est mieux. Au revoir, Zach, fit-il en me tendant la main.


Une bouffée d’émotion me prit aux tripes et à la gorge mais je ne laissai rien paraître. Après tout, je n’étais qu’un orphelin battu puis renié par son père, un gamin prétentieux et arrogant et j’avais l’habitude d’être jugé par les autres. Même si là… que l’homme que j’aimais –ou qui avait le plus d’importance pour moi- préfère m’oublier, ça me faisait mal, plus que tous les coups que mon père m’avait donnés.


Il me tendait toujours la main, l’air fatigué mais impassible.

- Au revoir, répéta-t-il.

- Au revoir et… Merci de m’avoir aimé comme tu l’as fait.


             Il me raccompagna à la porte et je sortis.

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Il me paraissait pas si court que ça ce chapitre mais finalement il est vraiment très court lol
La petite gougoutte ?
=) je vous embrasse les filles

Par Danouch - Publié dans : Jamais un sans deux(coprod Lilly) - Communauté : Auteurs Sadiques
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L
a meilleure façon de remercier un auteur
 
604

est de lui laisser un commentaire  ^^




 
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