Texte Libre

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Brises moi les doigts
(love-romance) {TERMINER} [11]
Jamais un sans Deux (coprod lilly-love-romance) {TERMINER}
[43]
Agora (coprod lilly-fantastique-combat) {En cours} [44]
- A quoi bon te voiler la face Nolan…Il ne t’aime pas…Tu l’as fait souffrir comme j’ai pu le faire souffrir…Il se force parce qu’il croit t’aimer mais il se rend compte peu à peu que votre couple
ne rime plus à rien. Et toi aussi tu t’en rends compte n’est-ce pas ? Tu sens le froid du précipice dans lequel tu t’es plongé confiant…Zach ne tient plus ta main et tu plonges seul dans le noir
maintenant…
Je suis totalement paralysé, chaque mot, chaque phrase qu’il prononce résonne en moi. Il a raison. J’avais tout
gâché…Zach essaye de me rassurer en m’assurant qu’il m’aime et qu’il veut me voir heureux quitte à se forcer mais je sens au fond qu’il me déteste un peu plus chaque jour. Il n’ose plus tellement
me regarder, ses baisers sont amers, sa façon de me parler et de faire semblant que tout va bien. Je ne supporte plus. Je ne peux plus rester comme ça à le laisser se torturer seul pour moi…Il ne
m’aime plus…C’est terminé.
Livré à la folie d’un malade, je n’ai pas le temps de réagir que je sens ses lèvres s’écraser sur les miennes. Le
dégoût me pique les yeux et je le repousse aussitôt, je rêve ! Il vient de m’embrasser, cette espèce de vieux pervers dégarni ! La colère me fait serrer les poings quand je perçois soudainement
dans l’embrasure de la porte, Ely choquée les mains sur la bouche, Tom tétanisé et Zach blanc comme un fantôme. Le père perfide se retourne un grand sourire sur les lèvres, il regarde son fils
cadet avec un sourire de victoire.
- Une vraie pute, ton copain…Dit-il en léchant ses lèvres.
Encore sous le choc, les mains tremblantes, je ne fais rien pour rattraper Zach qui s’enfuit en courant. Mon cœur se
déchire : j’ai senti son regard de dégoût, le regard douloureux empli de haine et de rage contre moi. J’ai senti toute la douleur et l’amertume dans ses prunelles devenues plus sombres que
jamais. Il est parti…Il va me quitter et me laisser seul au fond de mon trou. Tout ça à cause de lui… A CAUSE DE LUI !!!
- NON, NOLAN !!! S’écrie ma sœur.
Mon poing s’abat immédiatement sur la figure du sadique, les seules pensées qui défilent dans ma tête sont la
réaction de Zach : ses larmes, ses cicatrices, sa haine contre moi ! La rage m’arrache des cris de bête, je frappe avec force le corps déjà affaibli de la pourriture que j’avais entre les
mains. Même les pleurs et les cris stridents de ma sœur ne peuvent pas m’arrêter. Le visage de cet enculé, son regard encore brillant de fierté, à chaque poing, c’est un soulagement, à chaque
craquement d’os, son sang giclait mais je ne m’arrêtais pas. Il gémit de douleur, il m’implore, les cicatrices, un cri de douleur, les larmes de Zach, le bruit de la chair écrasée, mon cœur se
brisant, et au fond de mon cœur, ma haine. Ma folie ! Ma frénésie ! Les cris aigus de ma sœur !
J’ai un coupable entre mes mains, j’ai quelqu’un sur qui déverser toute ma frustration, ma culpabilité, ma
tristesse, mon désespoir, ma solitude…Il me faut un coupable, un vrai pour tout ce qui m’arrivait ! Pour toutes les larmes que je déverse. Il me faut un enfoiré parmi tant d’autres, un véritable
fou à enfermer, je ne me suis arrêté de frapper que quand je ne pouvais plus respirer.
La gorge sèche, les mains pleines de sang, le visage du père réduit en bouillit : même s’il respire toujours,
j’ai éclaté son nez, le sang gicle et coule à flot. Si je n’étais pas aussi énervé et sous tension je l’aurai sans doute tué mais les pleurs de ma sœur m’ont soudainement réveillé.
J’avais anéanti l’être qui avait brisé celui que j’aime, qui avait provoqué sa peur …Je n’étais pas mieux que cet
enfoiré et ça, Zach avait tout à fait raison…Seulement maintenant tout est fini.
- Nolan, pleurait Ely, pourquoi Nolan…
- Je ne l’ai pas tué, je dis en me relevant, quelques pansements et il pourra revivre normalement…
J’essuie mes mains sur son t-shirt et je pars, sans me retourner, le regard d’un assassin, plus infâme que la pire
des pourritures. Je n’ai pas réussi à m’empêcher de le frapper. Dehors, le froid me gifle violemment. Zach est assis sur le trottoir d’en face, son frère le serre contre lui. Ely me rejoint
quelques minutes plus tard, les larmes séchées.
- J’ai soigné ses plaies, j’espère seulement qu’il ne portera pas plaintes, elle me dit.
- Je m’en fous…J’ai plus rien à perdre.
Sans attendre qui que ce soit, vidé de toute envie, de tous sentiments, je pars dans la léthargie la plus totale.
Peu m’importe l’état de son père, peu m’importe les états d’âmes de ma sœur, ce qui est important, en revanche, c’est que depuis cette nuit-là, rien ne sera plus comme avant entre Zach et moi. Il
me détestera comme il déteste son père ou pire, il fera semblant et attendra sagement que je sois le premier à le jeter. La seule chose dont j’ai envie à ce moment précis, c’est reprendre le
travail que j’avais commencé il y a des années…Ouvrir ce tiroir fermé à clef sous mon bureau, prendre l’arme froide dans mes mains et appuyer enfin sur la détente sans avoir peur des
conséquences.
Une heure après j’étais chez moi. Je jette les habits que j’avais dans le bac à linge après avoir retiré l’écharpe
de Zach pour la poser sur le porte-manteau. Pendant presque dix minutes je l’ai fixé, plus douloureux que jamais. Je veux la serrer contre moi et pleurer à ne plus pouvoir me relever, seulement,
mon état végétatif me conduit simplement jusqu’à la salle de bain où je prends une douche longue et aussi froide que mon cœur.
Une fois sorti, je suis lavé de mes péchés mais ma dépression est toujours là, ancrée dans ma chair. A chaque pas,
j’entends le fracas des verres brisés dans ma poitrine, à chaque pas, je grimace de douleur, mes yeux me piquent, je veux pleurer en silence mais la présence de Zach assis tranquillement dans le
salon me fit sursauter.
Il se lève brusquement quand il me remarque, ses yeux sont encore rouges, sa voix enrouée, le poing serré, il s’approcha de moi pour me flanquer une belle droite. Je perds mon équilibre, me laissant totalement faire -je mérite pire- je tombe sur le sol un peu sonné. Je fixe ce magnifique sol, honteux, je ne peux pas le regarder en face. Il s’accroupit à son tour et me serre dans ses bras le plus tendrement possible. Son étreinte se renforce à chaque soubresaut, totalement perdu je pleurais à mon tour sur épaule.
Etait-ce un adieu ? Etait-ce sa façon de me quitter ? De me laisser pourrir seul ? Pourquoi est-ce que j’avais
décidé d’aller voir son père ce soir ? Pourquoi est-ce que j’avais écouté encore une fois l’espèce d’animal sauvage qui sommeille en moi ? Non…Le problème remonte plus loin…Le problème ce n’est
pas cette nuit, le problème était bien présent, bien gravé. A ses yeux, j’étais devenu dangereux dès la première fois que je l’avais menacé en le prenant par la gorge, à ses yeux, j’étais comme
son père à cause de notre première nuit douloureuse…Ce n’est pas qu’il ne m’aimait plus, c’est tout simplement qu’il n’avait pas la force de m’aimer de cette façon.
Je le couche à mes côtés dans le lit, sans se séparer, comme un dernier je t’aime, nous nous serrons l’un contre
l’autre dans la douleur de la fissure. Quelque chose a changé et rien de ce que nous pourrions dire ne pourra arranger les choses.
La semaine fut lourde, l’ambiance était mortelle et pourtant autant l’un que l’autre on ressentait le besoin de
rester proche. Continuant à s’embrasser, dormir ensemble, discuter de temps à autre. Mais cette relation était fictive, qu’essayons-nous de faire ? De sauver les restes ? La poussière de ce
véritable bordel ? Je ne sais pas. Nous en avons besoin, encore un peu, et quelque part, j’espère que le temps pourra réparer ce que nous sommes incapables de recoller, je compte sur le retour de
quelques rayons de soleil pour sauvegarder cet amour si important.
Mais très vite, cette espèce de liaison ne me plait pas, je ne le repousse pas mais je l’évite au plus possible. Ses
baisers forcés, ses excuses pour travailler et éviter toute discussion sur le sujet. A mon tour, je me réfugie dans ma thèse et mon travail au barreau pour l’éviter au maximum, seul,
définitivement seul. J’attends comme un mourant qu’il m’achève mais ce jour ne semble pas vouloir s’approcher.
Encore un soir où je rentre à pas d’heure, la nuit avait enveloppé tout l’appartement. Epuisé moralement et
physiquement, j’allume la lumière de la cuisine pour prendre un verre d’eau avant d’aller me coucher. Perdu dans mes pensées sombres, je fais tomber le verre maladroitement, un juron s’échappe de
ma bouche réveillant ainsi Zach. L’ambiance est de nouveau retombée.
- Désolé, je dis en ramassant les verres brisés, je ne voulais pas te réveiller.
- Je ne dormais pas de toute façon, dit-il en s’asseyant à table.
Etait-ce l’heure ? Il allait m’annoncer qu’il me quittait ? Je déglutis sans pouvoir quitter son regard vide, il a
retrouvé cette monotonie d’avant de me connaître. Je ne le rends plus heureux. Un poing de la poitrine, j’ai brusquement un vertige et je m’écroule à même le sol en faisant tomber quelque
affaires d’une étagère. Le bruit fracassant de mon corps sur le sol, les pas précipités de Zach jusqu’à moi, il a donc encore un peu d’amour à mon égard. Je ne le dégoute pas totalement, à moins
que ça soit de la pitié…Oui ca doit être ça.
Comment en sommes nous arrivés là ? Comment avons-nous, si amoureux, pu arriver à un point de non retour ? Pourquoi
? Qui ? Nous ne pouvons pas être heureux comme tout le monde ? Comment avons-nous réussi à tomber aussi bas ?
- Comment est-ce possible ? Je murmure. Qu’est-ce qui nous est arrivé ?
Je ne peux plus me retenir. Les épaules secouées par les sanglots, je laisse libre court à ma peine.
- Je ne sais pas Nolan…Je ne sais pas…
Il m’aide à me relever et à m’installer sur mon lit. Il dépose un dernier baiser sur mes lèvres. Un baiser profond
avec le reste d’amour qui lui reste. Il me regarde tout en me caressant les cheveux. Je me sens sombrer dans le sommeil, les larmes sèches sur la joue, je me sens en sécurité et apaisé. J’ai
senti une nouvelle larme sur ma joue mais Zach me murmure de fermer les yeux. J’obéis et très vite, je plonge dans un sommeil profond.
Je suis réveillé par mon réveil, je regarde autour de moi encore un peu sonné, pas de Zach à l’horizon. Il est peut
être allé dormir dans le salon. Je ne me souviens pas m’être dévêtu et pourtant je déambule dans l’appartement en boxer, je me sens comme anesthésié. Je suis prêt à en parler avec lui, d’essayer
de sauver notre histoire car elle ne pouvait pas se terminer ainsi ! Non, je ne peux pas l’abandonner, je lui ai promis. Je l’aime, c’est une passade difficile qu’il faut affronter ensembles sans
quoi tout s’écroulerait. Il m’avait prouvé hier soir qu’il m’aimait toujours, je l’ai senti dans ces mots et dans son dernier baiser. J’ai senti que tout n’était pas perdu.
Le salon est vide. Propre. Comme si j’étais le seul à vivre ici. Je regarde instinctivement le porte-manteau, il n’y
a plus son écharpe. J’appelle Tom en panique, il n’a pas de nouvelle de son frère, j’appelle Allan, Link, Christelle ! RIEN !
musique obligatoire !!
NON ! Ne me dites pas qu’il…Non…Je ne peux pas le croire…Il est parti. Vraiment parti. Sans moi. Il est parti…
Je m’écroule, je hurle comme un fou, ma poitrine se déchire, tout mon être se meurt à cet instant. J’injure Dieu, je pleure à ne plus pouvoir m’arrêter.
Il m’a quitté, il est parti sans laisser de traces comme s’il n’avait jamais existé…Non…Zach…mon
amour.
Je hurle jusqu’à épuisement, je débranche le téléphone ne voulant être dérangé par personne, j’ai l’impression d’être drogué. Mon corps est lourd, mes larmes coulent seules. Chaque souvenir devient une torture et me hante. L’odeur de Zach est partout dans cet appartement. C’est comme s’il…comme s’il était mort…Il m’a laissé tombé dans mon précipice et j’ai beau crié, il ne m’entend pas.
Je me relève, titubant jusqu’à ma chambre, je n’ai même pas la force de tout casser même si l’envie me brûle. Je
récupère un CD sur mon bureau, j’ouvre le tiroir interdit et récupère mon revolver. Qu’est-ce que je compte faire ? Ce n’est pourtant pas difficile à deviner.
Je mets le CD dans la chaîne, la voix d’Amy Lee accompagnée de son piano me berce. Un sourire stupide s’étire sur
mon visage, la vue brouillée, la bouche pâteuse, les yeux enflés, je m’écroule sur le canapé, l’arme à la main droite. Je crois qu’il me reste un paquet de cigarette. J’avais arrêté il y de ça
cinq ans. J’allume la cigarette, la fumée me brûle la gorge et les sinus, ma tête tourne je n’ai plus l’habitude de fumer.
I bleed, I bleed
Je regarde le nombre de balles dans l’arme. Deux. Je tire à nouveau sur la cigarette.
And I breath
Je penche ma tête en arrière, je ferme les yeux un instant. A mes dix huit ans, en dépression aggravée, j’avais fait
une tentative de suicide. La culpabilité et la douleur d’avoir vu mes parents se faire tuer sous mes yeux m’avaient rendu fou. Les voix, les cris, le tonnerre, les coups de feu, je m’étais laissé
submerger par mes souvenirs. Alors j’avais voulu les faire taire à jamais…Malheureusement, ma sœur est arrivée à ce moment là, ses larmes m’avaient brisé le cœur, je n’avais pas pu l’abandonner.
Il n’y avait que moi dans sa vie…Je lui ai donc promis de ne jamais l’abandonner.
Pardon Ely…Je suis faible, je suis amoureux, je meurs d’amour et je ne pourrai jamais vivre sans lui, je le sens au fond de moi. Ça me ronge, sa voix, son sourire, ses baisers, ses caresses. Ça me ronge et je veux faire taire cette douleur…Tu seras bien plus heureuse sans moi, sœurette…Tu vas devenir maman, tu es une femme comblée et quoi que j’ai pu dire sur Colgate…Je le respecte. Il a su te rendre heureuse et pour ça, je lui en serai éternellement reconnaissant…
So I bleed, I bleed
And I breath, I breath no
Bleed
I bleed, I bleed
And I breath,
I breath, I breath
Zach…Ely …
L’arme sur la tempe, une dernière larme.
No more…
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BOUM ! (avez vous compris pourquoi un compte à rebours ?)
*fait une annonce depuis son abri nucléaire*
Mes cheres lectrices,
Avant de vouloir nous tuons, moi et ma collaboratrice, je tiens à vous préciser que ce n'est pas notre faute. Nous ne pouvions pas faire autrement...C'est la faute de Nolan qui fait que des
conneries ! !! Voilà
Défoulez vous sur lui. lol
Ensuite si je vous ai mis ce chapitre en plus c'est que je voulais vos têtes en le lisant et que pour moi le suspens était insoutenable mouhahahahahahahaha
Gros bisous !
*éteint le micro*