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/!\  fautes d'orthographes classées dans le guiness des records  /!\

¤Sommaire¤

Mardi 19 janvier 2 19 /01 /Jan 00:28


En fait, je n’étais pas aussi confiant que je le laissais paraître. Parce qu’au fond de moi, un énorme trou s’était ouvert… C’était le cas de le dire, pensai-je tristement.


Ce matin, en me levant, pour la première fois depuis que j’étais avec Nolan, j’avais ressenti le besoin d’être seul, de faire le point. Je m’étais réveillé tôt comme à mon habitude, la nuit étendait toujours son emprise sur la nature et peut-être aussi sur mon cœur. J’étais parti me balader sur la plage avant de m’allonger sur le sable fin, le bruit des vagues en fond sonore, me rassurait.


Ce qui s’était passé cette nuit m’avait perturbé, chamboulé. Non, pour moi, ce n’était pas normal de faire l’amour comme ça, quand j’ai senti Nolan entrer en moi, j’ai eu tellement mal, j’ai eu l’impression que ma poitrine s’était déchirée en deux, que mon souffle était resté bloqué dans ma gorge et que mes yeux étaient sortis de leur orbite mais je n’ai rien dit. Et même pire, j’avais fini par prendre du plaisir.


Comment le corps pouvait-il lier douleur et plaisir ? Etait-ce vraiment possible qu’une douleur pareille laisse place au plaisir ? J’avais du mal à l’accepter car pour moi, ça revenait à dire que j’avais apprécié quand mon père me battait. Et si Nolan m’avait fait plaisir cette nuit-là pour pouvoir mieux me manipuler ensuite ? C’est ce que mon père faisait au début quand j’étais petit : il m’offrait ce que je voulais, me laissais faire ce que je voulais, avant de me frapper, me disant que lui, c’était ce qu’il voulait et que je devais le laisser faire pour que lui aussi se fasse plaisir.


Et je me fustigeais de comparer Nolan à mon père parce je savais qu’il ne me ferait pas de mal, mais pourtant, cette nuit-là, ça avait été douloureux. Allan m’avait dit que ça ne me ferait pas mal, il m’avait dit que je pouvais être sûr que ça ne ferait pas mal puisque ça venait de Nolan.


Et là, en serrant sa main, en nous baladant côte à côte dans le petit bourg dans lequel nous avions élu domicile le temps d’un week-end, j’étais complètement retourné : parce que je ne voulais pas m’éloigner de lui par peur qu’il me fasse du mal, parce que je m’étais rapproché de lui croyant qu’il serait toujours là pour me protéger, parce que j’avais fait le premier pas en lui déclarant mon amour et que je lui avais dit, parce que s’il me lâchait, je ne m’en remettrai pas.

Peut-être que je devais voir avant de tirer des conclusions aussi hâtives pour une première fois. Peut-être que, excité par le désir, il était allé un peu trop vite. Pourtant, il avait pris le temps de me préparer et d’ailleurs ça aussi, ça m’avait dérouté et fait mal, même si c’avait été beaucoup moins fort. Mais qu’est-ce qui me dit que ça changerait aussi les prochaines fois ? Ma docilité de la première fois n’avait rien changé avec mon père, au contraire, ma passivité l’avait incité à poursuivre.


Je me mis à trembler sous la violence des émotions contradictoires.


- Tu vas bien ? Me demanda Nolan.


Je regardai ses yeux mais là encore, il n’y avait rien : pas de lueur mensongère, pas d’hypocrisie.


« Oh, Nolan, je t’en prie, dis-moi que tes sentiments sont sincères, que maintenant que tu as eu ce que tu voulais, tu ne vas pas rompre, que la douleur de ce soir n’était pas ta vraie personnalité. »


Non, non, je savais qu’il n’était pas comme ça !


- Oui, articulais-je difficilement.

- Tu es sûr ?

- Oui, oui, répétai-je machinalement.

- Rentrons à l’hôtel si tu as froid.

- Non ! Je veux dire, on est bien là.

- D’accord.


Je retins une larme en pensant que j’avais peur de me retrouver avec lui tout seul dans un lit.


Le soir, en nous couchant, j’allais me nicher dans ses bras comme à mon habitude mais de manière moins affirmée.


- Zach, tu…

- Ne dis rien, s’il te plait, le coupai-je.


J’avais peur de ce qu’il allait dire, je n’avais pas envie qu’il dise que c’était normal d’être comme ça le lendemain alors que pour moi, ce qui était normal jusque-là, c’était d’être heureux et insouciant avec lui et j’avais encore moins envie d’entendre que c’était normal d’avoir eu mal et d’y avoir pris du plaisir ensuite.


Sa chaleur était toujours aussi réelle, toujours aussi douce et je parvins avec grande difficulté à retenir le flot de larmes ; un étau compressait ma poitrine.


Allais-je retomber à nouveau dans un tourbillon de violences ? Je pensais pourtant savoir ce que je faisais en m’engageant envers Nolan.


Le lendemain, nous nous levâmes tôt pour profiter de notre dernière journée. Les émotions fortes, la présence d’une troisième personne m’évitèrent de trop penser à tout ça. Nous rentrâmes tellement tard et après une journée si bien remplie que nous allâmes immédiatement nous coucher.


Le lendemain, Nolan devait passer à la fac pour rendre les copies qu’il avait corrigées, moi, je restai pour réviser avant d’aller travailler. Finalement, j’avais bien fait de trouver un job : pour l’instant, plus je remplissais mes journées, moins j’y pensais ; Nolan aussi avait commencé à chercher un travail, il avait quand même un master en poche et avait passé le concours du barreau donc il pouvait espérer décrocher un job comme stagiaire dans un cabinet, surtout qu’il avait déjà de l’expérience dans sa province.


La semaine se déroula chacun de son côté, même si nous nous retrouvions quelques instants sur le canapé ou à flâner dans le lit le matin, le soir, j’étais trop épuisé pour faire quoi que ce soit et, je ne savais pas si Nolan avait compris que quelque chose ne tournait pas rond chez moi, en tout cas il n’avait rien tenté rien depuis, ce qui me rassura… En partie.


Dix jours plus tard, j’avais enfin terminé tous mes examens. Je retrouvais ma bonne humeur et passai toute la soirée à cajoler mon amant, sans jamais aller plus loin que des baiser et quelques caresses, ne souhaitant pas lui laisser croire que je lui donnai mon autorisation.


- Tu fais quelque chose demain ? Lui demandai-je, relevant la tête pour le regarder dans ses yeux.

- Et bien, je dois aller à mon entretien.

- Oh, fis-je déçu, j’avais oublié.

- Mais ça ne dure que la matinée, précisa-t-il, on peut sortir l’après-midi. Tu veux aller quelque part ?

- Oui, c’est un peu particulier, je ne sais pas si tu aimeras mais pour moi, c’est important.


Je ne savais pas s’il se rendait compte de ce que je lui révélai, d’habitude, j’y allais seul, même Allan ou Christelle n’étaient jamais venus. J’avais commencé ce rituel quand j’avais été en âge de me déplacer seul, c’est-à-dire, à seize ans, une fois que je m’étais remis à peu près de mes émotions. Mais rien ne l’obligeait non plus à m’accompagner, surtout que je m’étais montré carrément distant ces derniers temps.


- Je viens, affirma-t-il.

- Merci, dis-je avant de me caler à nouveau dans ses bras.

Je m’accordais une grasse matinée bien méritée le lendemain même si Nolan m’avait réveillé en se préparant.

- T’es pas drôle à avoir le sommeil aussi léger, me reprocha-t-il.

- C’est juste que t’es un gros lourdaud, me moquai-je.

- Continue et tu le sentiras vraiment.

- Laisses-moi dormir, je suis crevé, et va travailler, femme !

- J’ai pas eu mon bisou du matin.


Il déposa un chaste baiser sur mes lèvres avant de s’en aller puis il me traita de grosse feignasse lorsqu’il rentra de son entretien et que je ne m’étais même pas lever.


- Allez, viens, on y va, et arrête de mettre mon écharpe ! Le grondai-je en levant les yeux. Il fait froid et en plus elle est toute pourrie, elle m’a suivi depuis que je suis arrivé à l’orphelinat.

- T’es vraiment sans cœur avec nous : pour l’écharpe, c’est pas sympa, surtout si elle s’est montrée aussi fidèle, je la plains d’ailleurs, et pour moi, parce que tu serais prêt à me laisser mourir de froid ?

- Oh, arrête, ça marche pas de me faire culpabiliser, j’ai bien survécu à pire, moi ! En plus, t’en as une ! Alors rends-la moi.

- En fait, tu dis qu’elle est pourrie mais tu peux pas te séparer d’elle, hein ?

- Ouais, c’est ça, t’as tout compris.


Après ce dialogue très constructif, nous sortîmes de l’appartement.

Au bout de quarante-cinq minutes de métro et dix minutes de marche, nous arrivâmes enfin en vue du cimetière où était enterrée ma mère. Pour moi, c’était énormément symbolique d’amener Nolan ici parce que c’étaient lieu où les deux personnes qui comptaient le plus pour moi étaient réunies or, j’en avais déjà perdu une et je ne voulais pas perdre l’autre.


- Je… Voilà, je voulais te présenter à ma mère. C’est nul, je sais, mais j’avais envie.


Il me serra dans ses bras et je sus qu’il ne serait jamais comme mon père même si cette peur irrationnelle me brûlait toujours la poitrine, résultat de plusieurs années d’éducation paternelle.


- Non, ce n’est pas nul et je suis heureux que tu m’aies amené ici parce que ça prouve que tu accordes autant d’importance à ta mère qu’à moi. Tu viens souvent là ?

- Non, sauf la fois où Christelle m’a… Enfin, en général, je ne viens là que le jour de mon anniversaire.

- Alors pourquoi aujourd’hui ?

- Bah, parce que c’est mon anniversaire, répétais-je.

- Quoi ? Mais ton frère m’a dit que c’était le 30 juin !

- Pardon ?

- Bah, j’ai demandé à Colgate, heu, Tom, pour pas être pris au dépourvu et il m’a dit que tu étais né un 30 juin, début été, avoua-t-il gêné d’être passé par mon frère au lieu de me demander.

- Je… débutai-je avant de m’arrêter, ne sachant comment le dire.

- Le 28 janvier, c’est la date à laquelle tu es arrivé à l’orphelinat, n’est-ce pas ? Devina-t-il.

- Je… Je ne me souvenais pas de ma date d’anniversaire quand je suis arrivé là-bas, confirmai-je un peu bouleversé, et comme je n’avais pas de papiers, bah, Christelle m’a dit que ce sera le 28 janvier, date où je suis effectivement arrivé.

- Je suis désolé, je t’ai rappelé de mauvais souvenirs.

- Non, non, c’est bon, maintenant, j’y suis habitué. Mais ça m’étonne que mon frère s’en souvienne.

- Pourquoi ?

- Parce que je ne l’ai jamais fêté avec eux.

- Mais tu… Oh, c’était à ce point-là ? Réalisa-t-il.


Je haussai les épaules en guise de réponse. Il n’allait pas fêter mon anniversaire alors qu’il me tenait pour responsable de la mort de ma mère, à un tel point qu’il me battait tous les jours.

Nolan m’invita au restaurant et s’excusa pour l’absence de cadeau.


- Je suis avec toi et le bracelet est magnifique, il vaut largement son pesant d’or.

- Il est en diamant, me contredit-il juste pour le plaisir.

- Tais-toi, tu gâches mon effet.


Le dîner fut agréable mais je sentais poindre en moi un début de panique, anticipant nos ébats de la nuit. Nous rentrâmes plus amoureux que jamais, main dans la main, yeux dans les yeux, avant de nous allonger sur le canapé, pour laisser retomber la frénésie de la journée. Je frissonnais légèrement quand Nolan passa une main sous mon tee-shirt mais son soupir me fit mal au cœur. Je luttai contre ma peur, contre mon dégoût pour le faire basculer.


- Arrête, je t’ai dit que je ne voulais pas que tu te forces, dit-il doucement mais fermement.

- Mais sois réaliste un peu, je ne m’y habituerai pas, en tout cas pas en faisant abstinence !

- Je refuse, c’est tout.

- Ecoute, c’est moi qui te le demande, je ne vois pas en quoi tu me forces ! Et on l’a déjà fait une fois.

- Il s’agit d’un acte physique plein d’amour, de tendresse et d’excitation mais en aucun cas de violence. Tu n’es pas prêt.

- Alors comment veux-tu régler ce problème ? J’ai tout essayé mais si tu n’y mets pas du tien, je peux pas faire de miracle ! M’énervais-je pour de bon.

- Est-ce que tu suppliais ton père de te faire mal ? Rétorqua-t-il durement.

Choqué, je fus incapable de répondre : je ne pouvais pas répondre oui à moins de m’humilier encore plus, je ne pouvais pas répondre non à moins de mentir et de nier.

- C’est pas comme ça que notre relation durera, Nolan, je ne suis pas naïf ! T’en as besoin, je ne sais pas depuis combien de mois tu supportes mais ça va pas durer jusqu’à l’infini et moi, je ne pourrai jamais m’offrir sans défense à tous tes plaisirs ! Tu finiras par aller voir ailleurs et crois-moi, ça me fera beaucoup plus de mal que de me forcer à écarter les cuisses, répliquai-je les yeux humides et brûlants.


Je retournais dans la chambre, énervé contre lui, énervé contre moi.


Un « Fais chier ! » retentit dans la pièce suivi d’un bruit grave et sonore puis d’un claquement de porte.

Je me mis à pleurer doucement sauf que, ne le voyant pas revenir au bout d’une heure, je commençai à m’inquiéter. Qu’il sorte pour s’aérer et faire le point d’accord mais pas aussi longtemps à une heure aussi tardive et par un temps pareil.


Je dévalais les marches de l’escalier, quelque peu rassuré après avoir vu qu’il avait prit mon écharpe, et me rendis chez Ely. Mon inquiétude m’avait fait oublier la bienséance et je sonnai chez eux frénétiquement.


- Tu as vu Nolan ? Demandai-je à Tom quand sa tête apparut dans l’embrasure de la porte.

- Non, vous vous êtes disputés ? Intervint Ely.

- Oui, je… Je ne sais pas où il est, il ne répond pas.

- Bah, t’inquiètes pas, vaut mieux qu’il sorte plutôt qu’il fasse ou dise des choses qu’il regrettera après, assura-t-elle.

- Mais c’est de ma faute, je…

- Entres, me proposa Tom, tu vas pas rester sur le pallier.

- Non… Et si… Tom, je… il faut que tu m’emmènes chez papa ! M’agrippai-je complètement paniqué.

- Quoi ? tu crois que… D’accord, j’y vais mais tu restes ici.

- Non…

- Allons-y, décida Ely. Tu ne vas quand même pas nous laisser derrière alors que je suis sa sœur et qu’il est son petit ami ?

- Mais il n’est pas en état… Bon, d’accord.


Trente minutes plus tard, ce qui signifiait que Nolan venait tout jute d’arriver si ma déduction était bonne et qu’il était encore temps de l’arrêter, Tom ordonna à Ely de garer la voiture, refusant de nous laisser seuls, elle et moi, pour l’affronter et grimpa les étages, moi à sa suite.


Des éclats de voix nous parvinrent, j’accélérais le rythme en l’appelant. Une confrontation entre ces deux-là ne pouvait que mal se terminer. Je ne voulais pas perdre Nolan, encore moins à cause de moi.


Je reçus un coup de poing dans le ventre lorsque Nolan se fit embrasser par mon père sous mes yeux sous les yeux de mon frère. Mon cerveau se déconnecta alors de la réalité.

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OOOh pas d'armes à feu dans ce blog ! Rangez ça tout de suite ! Je tiens à dire pour ma défense que ce chapitre c'est pas moi qui l'est écrit ! :D
En tout cas je suis d'accord avec vous il y a quelque chose qui va pas dans la tête de Zach ! Comment peut on ne pas aimer faire l'amour avec Nolan :p
lol

tic tac tic tac...


Par Danouch - Publié dans : Jamais un sans deux(coprod Lilly) - Communauté : Auteurs Sadiques
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Texte Libre



L
a meilleure façon de remercier un auteur
 
604

est de lui laisser un commentaire  ^^




 
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