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Brises moi les doigts
(love-romance) {TERMINER} [11]
Jamais un sans Deux (coprod lilly-love-romance) {TERMINER}
[43]
Agora (coprod lilly-fantastique-combat) {En cours} [44]
- Bon, comment on se débarrasse d’eux, maintenant qu’ils sont écroulés raides mort ? Ils sont vraiment pathétiques, ajoutai-je, niché dans les bras de Nolan, la tête posée contre son torse, les bras serrés autour de sa taille.
- Le problème, c’est qu’on dit souvent : « qui se ressemble s’assemble ». Enfin, on doit être l’exception à la règle parce que j’espère bien n’avoir aucun point commun avec Link. Remarque, moi, j’ai pas vraiment choisi, c’est mon cousin, précisa-t-il.
- Je l’ai pas choisi non plus, je te signale... Il a commencé à me raconter ses histoires de cœur dont je n’avais rien à cirer.
- Bref, on va pas les mettre à la rue, on va avoir leur mort sur la conscience…
- Et ce sera un grand bien pour l’humanité, terminai-je.
- Tu sais, j’ai écouté les musiques de Link, elles sont vraiment belles, donc lui, à la limite, on peut le garder ; par contre, ton pote-là…
- Tu dis ça par égo ! Répliquai-je en le frappant sur son torse. Je croyais que tu essayais d’avoir un regard objectif ? C’est quand ça ne te concerne pas, hein ? En plus, tu dis ça mais sans ses conseils avisés, je ne serai pas revenu, avouai-je.
- Ah bon ? S’alarma-t-il.
- Je savais plus trop ce que je devais faire, à cause d’un imbécile qui joue les gros machos sans cœur, et il m’a dit que si je pensais avoir trouvé enfin la bonne personne, je ne devais pas la laisser partir.
- Ah… tu sais, je… Je suis vraiment désolé.
- Ecoute, je sais que tu m’aimes mais cette manie que vous avez tous de m’envoyer bouler au moment où j’ai le plus besoin de vous alors que vous venez me dire que vous serez là, va falloir que ça cesse ! Lui reprochai-je. Allan ou toi, c’est pareil et vos excuses n’y changent rien. C’est peut-être bête, naïf ou égoïste même mais j’ai besoin de croire en vous sinon, je suis paumé, moi ! Je te l’ai dit, ma vie, c’est le bordel et je peux pas me faire confiance à moi-même alors si je peux pas faire confiance aux autres, je sais plus où donner de la tête ! Débitai-je sans vraiment me rendre compte de ce que je disais ni que j’élevais de plus en plus la voix.
Il me serra un peu plus et sa force me rassura, sa détermination à me garder avec lui m’apaisait.
- Je ne te laisserai pas, pas maintenant que nous sommes enfin réunis.
- T’as intérêt sinon je… Je te pardonnerai pas, je pourrai pas me relever encore une fois après ça.
- Tu seras tout le temps avec moi. Tiens, t’as qu’à me considérer comme un gyrophare : tu peux pas rater un gyrophare, ça clignote à te brûler la rétine et ça hurle à t’en déchirer les tympans. Mais si ça sonne, ça veut dire que les secours sont en chemin.
Je le regardai étonné par sa comparaison.
- T’aurais pas pu trouver quelque chose de plus romantique ?
- Quoi ? Tu fais le difficile en plus ? T’aurais préféré un infirmier armé d’un stéthoscope et d’une seringue pour…
- C’est bon, arrêtes, riais-je. Finalement, c’est bien un trait de famille !
- Je te permets pas ! Et puis, si tu veux que j’arrête de dire des bêtises, va falloir m’embrasser, me souffla-t-il dans l’oreille avant de relever mon menton et de happer mes lèvres.
Un cocktail de saveurs fruitées et acidulées jaillit dans mon cerveau : un frisson d’excitation, une impression
d’être en sécurité et la chaleur humaine qui se propageait dans mon corps, un souffle magique qui laisser le bonheur s’écouler en moi.
Ce moment fut malheureusement brisé par l’un des deux lourdauds qui laissa échapper un bruit sonore et délicat de sa
bouche grande ouverte. Nous lâchâmes un soupir d’exaspération avant de déplier le canapé pour s’y allonger, une fois changés en pyjama. Les émotions de la journée, la joie, la déception et
l’accablement m’avaient vidé. Nolan me redonnait énergie et vitalité mais je devais avant toute chose accorder une bonne nuit de sommeil à mon pauvre corps.
- Je croyais que les jeunes étaient pleins de fougue ? Se moqua-t-il.
- Et heureusement sinon, je n’aurai jamais eu assez d’énergie pour me battre contre ta stupidité !
- Je suis un vieux plein de sagesse, fit-il sur un ton solennel.
Je préférai ne pas relever.
Le lendemain matin ou plutôt quelques heurs plus tard, avec une tête de déterré trahissant les épreuves de la
veille, nous déjeunions avec Allan et Link qui avaient décidé de nous tenir compagnie toute la journée, donc en gros de nous pourrir notre journée.
- Alors, qu’est-ce que vous allez faire aujourd’hui ? demande Link.
- Je vais travailler, me plaignis-je.
- Quoi ?! Mais t’es pas bien ! Et toi, s’adressa-t-il à Nolan, tu l’autorises ?
- Je suis chargé de TD, je te rappelle, alors bien sûr que je l’autorise, c’est même moi qui lui ai ordonné. Il a toute une série d’examens à passer après les vacances alors qu’il n’a même pas rattrapé son retard.
- Nan mais ça peut attendre, vous êtes pas à une journée près ! Toi, apostropha-t-il en direction d’Allan, dis quelque chose ! Tu peux pas les laisser gâcher cette journée !
- Qu’est-ce que tu veux que j’y fasse ? Fit le concerné en piochant ses céréales d’un air absent.
- C’est ton chargé de TD et s’il passe une mauvaise journée, il risque de reporter sa colère sur vos copies, avança-t-il.
- Zach, me dit-il en me fixant yeux dans les yeux, ça peut très bien attendre, tes révisions !
- Lâchez-nous, ce que nous faisons ne vous regarde pas !
- Oh si ! Contra Allan. Parce qu’après, c’est moi qui dois réparer les pots cassés.
- Bref, si vous voulez m’excuser, je vais travailler.
Je pris une douche rapide avant de me plonger dans mes révisions. Il a bien fallu attendre une heure avant que ces
deux-là renoncent et décident de partir ; nous attendîmes une heure de plus pour être sûrs d’avoir la paix. De toute façon, deux heures de révision ne pouvaient pas me faire de mal, ce
n’était pas ça qui allait me tuer. Une fois dehors, je m’agrippai à Nolan comme un gosse. Il ne voulait pas me dire où on allait ni ce qu’on allait faire mais comme j’étais très intelligent et
que je connaissais mieux la ville que lui, je savais qu’on allait au centre commercial.
- Bon, maintenant que tu vis chez moi, va falloir t’acheter des fringues et ce qu’il faut avec, genre brosse à
dents.
- Nolan, l’arrêtais-je à contrecœur, il va bien falloir que je retourne à l’orphelinat, je ne vais pas squatter chez toi le reste de ma vie.
- On est ensembles, non ? Alors, c’est pas du squattage. Et si tu veux retourner à l’orphelinat, je ne t’en empêcherai pas mais pour l’instant, t’es chez moi et j’en ai marre de te voir porter tous les jours les mêmes fringues.
- C’est pour que tu me confondes pas avec une autre ! Lui rétorquai-je.
- Je pourrai pas me tromper, t’es bête ! Et j’ai bien compris ton truc avec l’argent mais j’ai envie de me faire pardonner et de te faire plaisir.
- T’es sûr de toi ? Parce que je suis très difficile en matière de fringue, l’impressionnai-je.
- Tu crois vraiment que tu peux être pire qu’Ely ?
- Ah, j’avoue…
J’ai passé cinq heures à faire les magasins et là, j’étais au Mcdo en train d’attendre Nolan à une table qui faisait
la queue pour les deux. J’étais mort : finalement, je m’étais lassé bien vite, ce n’était pas mon truc de faire les magasins, et c’était Nolan qui m’avait traîné de magasin en magasin pour
me faire essayer tous les articles. En plus de ça, je devais le tenir éloigné de la cabine d’essayage d’abord parce que j’étais horriblement gêné et ensuite parce que je ne voulais pas qu’il me
pose des questions après avoir vu mes cicatrices.
- T’es pire qu’une fille ! Lui dis-je lorsqu’il arriva avec les plateaux blindés. Je pris le M qu’il avait
commandé pour moi, les frites, le jus d’orange et le Sundae au caramel.
- J’ai été éduqué à bonne école, se justifia-t-il.
- C’est pas une école, à ce niveau-là ! M’exaspérai-je. Ça me donne un deuxième prétexte pour ne plus faire les magasins avec toi.
- Attends tu vas me dire que tu t’occupes de trente gamins à longueur de temps mais que faire les magasins pendant cinq heures avec ton chéri, c’est un calvaire ?
- C’est pas la même chose, bougonnai-je.
- Non, c’est sûr ! Affirma-t-il. Je prends la deuxième option sans hésitation, surtout que c’est pour me faire plaisir.
- En parlant de l’orphelinat, repris-je plus sérieusement, je crois que je vais aller les voir demain.
- T’es sûr de toi ?
- Oui, ça va mieux. T’es avec moi, je me suis réconcilié avec Allan, et ils me manquent.
- Maintenant que tu m’as moi, tu trouves le moyen d’aller voir ailleurs ?
- T’es trop vieux pour satisfaire tous mes besoins, me moquai-je.
- Tu préfères les plus jeunes ?
Je me renfrognais au voyant le tournant que prenait la conversation et Nolan se gratta la gorge avant de changer de
sujet.
La journée se termina par une séance de cinéma : il se plaignait que je retourne à l’orphelinat mais il fallait
qu’il m’emmène voir un Disney, alors niveau mentalité, on repassera. Le seul intérêt du film se trouva dans les caresses que Nolan me prodigua sur la cuisse ; je pense qu’il s’est fait
fureur pour se retenir de me sauter dessus ou me rouler une pelle mais je lui chuchotai taquin que nous serions plus tranquilles une fois dans le lit.
En fait, cette perspective me faisait peur. J’avais clamé haut et fort que je l’aimais et que j’étais conscient des
conséquences que notre relation impliquait. Mais j’avais plutôt songé aux conséquences extérieures et non les conséquences intrinsèques à celle-ci, autrement dit, l’amour physique. Et là-dessus,
je ne savais absolument pas comment ça marchait. Les baisers, ça d’accord, mais à l’orphelinat, je n’avais pas vraiment eu l’occasion de visionner des pornos (on avait essayé une fois avec mes
compagnons de chambre mais on s’était fait grillés au bout de cinq minutes par Christelle), j’avais seulement vu quelques scènes de ce genre dans les films du soir. Donc, non seulement, j’étais
puceau mais en plus, j’étais prude. Et j’avais conscience que c’était une sérieuse lacune pour notre couple qui était déjà assez fragile.
Il fallait que je demande à Allan mais demander quoi au juste ? Comment tu fais l’amour avec Renaud ? Je
n’ai jamais été très extraverti alors parler de ça ! Et même si nous nous étions réconciliés, je ne me voyais pas lui poser ce genre de question. M’enfin, je devais faire quelque chose si je
ne voulais pas que Nolan aille voir ailleurs pour calmer sa libido.
J’oubliais tous ces soucis alors que j’étais tranquillement installé dans les bras de Nolan allongé sur le lit. Nos
câlins, nos baisers et nos caresses pleins de douceur et de chaleur me suffisaient, son regard plein d’amour me rendait heureux ; je savourai sa langue torride, je me languissais de ses
caresses coquines qui me faisaient toujours réagir agréablement. Je savais qu’il ne me forcerait pas, que je pouvais prendre mon temps.
Ce fut vers 15h que Nolan et moi nous rendions à l’orphelinat, sans se presser. Nous avions pris notre temps ce
matin, entre le lever et le déjeuner, à profiter l’un de l’autre. Je ne voulais pas gâcher nos moments de plaisir pour me précipiter à l’orphelinat, Nolan était prioritaire pour moi et c’était
nouveau, bizarre, mais bon, bon de se sentir important, aimé.
Heureusement, ce fut Allan qui m’ouvrit et pas sa mère. C’était plus simple.
- Oh ! Fit-il en me voyant.
- Je peux entrer ? Demandai-je, peu sûr de moi en serrant la main de Nolan.
- Oui, oui, bien sûr, venez.
Ce couloir me parut soudain interminable alors que je le connaissais par cœur.
Complètement crispé, je m’agrippai à Nolan de toutes mes forces. Cet épisode m’avait profondément marqué et j’avais l’impression que les mots de Christelle, les sévices qu’ils avaient subis me revenaient en pleine face. Ce sentiment de rejet et de répulsion qu’ils avaient éprouvé à mon égard me persécutait encore. Sûrement parce que j’étais fragile de ce côté-là.
- Rentrons, murmurai-je à Nolan tout doucement.
- Non, répondit-il, tu veux y aller. Ça se passera bien, je suis là.
- Regardez qui voilà ! S’écria Allan une fois dans le salon.
Ça n’a duré qu’une seconde mais pendant ce laps de temps, je me suis fustigé d’être venu, d’avoir cru que les
enfants m’acclameraient, que je leur manquais comme ils me manquaient.
J’avais tord : ils se ruèrent sur moi comme si rien ne s’était passé, me tiraient de tous les côtés,
braillaient et riaient. Nolan avait sa part lui aussi et je me laissais entraîner par leur joie. Merci Nolan.
J’évitai Christelle toute l’après-midi et le regard des adultes de manière générale. Je n’étais pas prêt pour la confrontation, là, j’étais juste bien de retrouver ma famille. Je remarquai que Fabrice et Mickaël se fondaient dans la masse et riaient avec les autres. Ça me soulagea et au final ce fut Fabrice qui vint me voir en premier.
- Excuses-moi, me dit-il le regard baissé. C’est à cause de moi que tu as eu des problèmes.
- Non, bien sûr que non. Et je suis désolé de ne pas avoir compris plus tôt.
- J’avais peur de te le dire, qu’il soit plus méchant encore, mais je ne voulais pas rester là-haut avec lui alors je suis venu avec toi et… Et en plus, tu as été embêté alors qu’il m’avait dit que c’est ce qui arriverait.
- Que je serais embêté ?
- Oui, parce que je disais que je te le dirai mais il me faisait peur et…
- Je comprends, affirmai-je en le prenant dans mes bras. Tu n’as pas à te sentir coupable, tu n’y es pour rien, sincèrement. C’est nous les fautifs dans l’histoire.
Fabrice rejoignit les autres lorsque Mireille annonça que le goûter était prêt : tous se jetèrent dans la
cuisine, dévorer des tartines de Nutella. Assis au même niveau, je soupirai d’exaspération et de bonheur quand Nolan faisait des grimaces peu ragoûtantes avec son Nutella, ce qui dégoûtait les
enfants.
Après le goûter, j’attirai Allan à part en veillant bien à ce que le concerné ne soit pas dans les parages mais ne
trouvais pas les mots pour lancer la conversation là-dessus.
- Je… Je veux dire… Avec Renaud, tu…
- Comment je fais l’amour ? Devina-t-il direct et sans aucune gêne.
- Arrête, le dis pas comme ça !
- Bah, tu veux que je le dise comment ? Crack-crack ? C’est pas mieux…
- Bon, d’accord… Mais alors ? Demandai-je gêné tout en surveillant bien que Nolan n’écoutait pas.
- Alors, quoi ? Comment veux-tu que je te le dise ? Bon, c’est pas très valorisant pour Renaud mais en gros, c’est exactement la même chose qu’une fille et un garçon.
- Heiiiiiiiiin ? Tu veux dire que… m’arrêtais-je pour trouver mes mots. Que vous êtes dans la même position ?
- Bah oui, tu croyais quoi ?
- Bah, j’sais pas. On est des hommes ! M’alarmais-je. Comment l’un peut se retrouver sous l’autre ? Et puis, comment on fait pour savoir ?
- Ça, j’sais pas trop. C’est dans l’instant…
Ça faisait à peine une minute que j’en parlais avec Allan et déjà, je n’étais plus aussi motivé. Ça me paraissait
anormal, bizarre et terrifiant.
- Ecoute, c’est jamais facile de parler de ce genre de choses aussi directement, mais faut pas que tu te fasses tout
un film. Ça se saurait si le sexe, c’était flippant et douloureux, enfin, je parle quand t’es consentant bien sûr.
- Mais les filles, c’est pas pareil… réfutais-je naïvement.
- Si, au contraire. Je vais arrêter de t’en parler, je suis pas vraiment bien placé, au pire, va voir Renaud mais le mieux, ce serait que tu vois avec Nolan.
- Je peux pas parler d’un truc comme ça avec lui !
- C’est ton petit ami, je vois pas où est le problème.
- Mais c’est trop gênant de lui dire que j’y connais rien. Déjà, avec toi, j’ai du mal. J’ai peur qu’il le prenne mal, que je dise des bêtises, des choses blessantes parce que j’y connais rien.
- Il a l’air d’être compréhensif et puis, il sait bien que t’as pas d’expérience dans ce domaine. Mais si t’as peur, je peux t’en donner, de l’expérience, ajouta-t-il en rapprochant dangereusement ses lèvres des miennes.
- Arrête ! T’es fou.
Et là, il fit semblant de m’agresser et de m’embrasser. Nolan arriva instantanément sans même que j’ai eu besoin de
l’appeler. J’y crois pas, il écoutait tout ?
- Et le gyrophare alors ?
- Quoi ? Ah. Bah, voilà, je suis là. Et toi, tu circules, y a rien à voir !
- Quel homme ! Le complimentai-je en l’embrassant, après avoir vérifié que les enfants ne nous regardaient pas.
Je passai le reste de la journée à jouer, à chahuter avec les enfants et les assistai pour le coucher. Fabrice avait
regagné sa chambre et je restai un long moment avec lui à le serrer dans mes bras. C’était comme une revanche pour moi, une guérison.
Puis je retournai dans ma chambre. Elle me parut froide, sans vie alors qu’avant, j’avais hâte de m’y réfugier pour
avoir un peu de temps à moi. Nolan avait-il changé ma vie à ce point ? Chamboulé à ce point mes repères ?
- On rentre ? Sa question me fit reprendre mes esprits.
- Je prends quelques bouquins et on y va.
- Il n’y a rien de personnel dans ta chambre, remarqua-t-il lui aussi, tu n’as pas de souvenirs d’enfance ?
- Des souvenirs, style Mr Zoubi ? A part les pâtes alla carbonara, non. Tu oublies que mon père m’a mis à la porte sans me laisser faire les bagages.
- Et l’appartement de ta mère ? Tu y es retourné ?
- Non, répondis-je étonné par ses questions, ne voyant pas où il voulait en venir.
- C’est triste, conclut-il.
- Bah, c’est pas grave. Allez, viens, on y va.
Je saluai Allan et Renaud et m’empressai de partir quand je vis Christelle se porter à ma hauteur.
Le soir, je repensais à ce que m’avait dit Nolan. Oui, bien sûr qu’il y avait un grand trou à la place de mon enfance mais ça faisait longtemps que j’avais appris à vivre avec. Je n’étais plus ce petit garçon craintif plaqué au mur. Je m’étais affirmé au fil des ans à tel point que j’assumais de sortir avec un garçon.
Et j’adorais être dans ses bras, protégé de la violence extérieure, l’avoir rien que pour moi, sans être obligé de faire semblant. Je ne m’étais pas rendu compte que je le fixai depuis un moment :
- Qu’est-ce qu’il y a ? J’ai une tâche sur le nez ?
- Non, je me demande à quelle sauce je vais te manger, le menaçai-je.
- Je dis pas non.
Je m’emparai de ses lèvres pour un baiser langoureux avant de me caler bien confortablement dans ses bras et de
m’endormir ronronnant de bonheur.
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Ah j'adore les voir comme ça moi ! Ce petit couple me plait trop !! ^^
Bon désolé j'avoue que j'ai encore du retard mais je pense plus à mes révision qu'autre chose ! Pardon
Je suis entrain d'écrire WSH pas de souci la fin approche pour cette histoire.
J'avance beaucoup sur la dernière avant la prochaine mais je préfère prendre de l'avance avant de publier ! Voilà
Je vous embrasse les petit bisous
Bon courage pour vos révisions et bonnes fêtes de fin d'année !
Bisou .. JE T'AIME DANOUCH-CHAN xDDD
merciii
ça me ferait bien rire que Zach parle franchement à Nolan! Je pense que ça peut être drôle et touchant!
baci
le pauvre XD j'imagine la gêne du truc