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NOUVEAU BLOG
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Brises moi les doigts
(love-romance) {TERMINER} [11]
Jamais un sans Deux (coprod lilly-love-romance) {TERMINER}
[43]
Agora (coprod lilly-fantastique-combat) {En cours} [44]
Les mains plaquées contre la vitrine, je fixe la chaîne en argent avec les yeux d’un enfant. Le bruit des pas sur la neige des passants derrière nous refait vivre en moi ce fameux esprit de Noël.
Les flocons sont d’autant plus beaux la nuit qu’ils ressemblent à des pluies d’étoiles. Totalement fasciné par l’éclairage de la boutique, je reste figé contre la vitrine froide, les gants gelés,
mon souffle se condense sur le verre. Je déglutis face au prix du bijou et mon visage s’assombrit. Elle est pourtant parfaite.
- Alors, t’as trouvé ton bonheur ? Oh, encore cette chaîne, sourit ma sœur en ébouriffant mes cheveux pleins de
neige.
- J’aimerai tellement lui offrir, je soupire désespéré.
- Fais voir le prix ? WOUAH ! Mais t’es cinglé, il y a quoi sur cette chaîne en argent pour qu’elle soit aussi chère ?
- Les mailles sont reliées par des petits diamants qui brillent de mille feux sous les lumières, dis-je en bavant littéralement.
- A ce prix, je paye mes courses pendant un an !
- Ely !
- Bon d’accord.
Ely se rapproche de moi, la tête dans les épaules, je n’arrive pas à détacher mes yeux de cette chaîne si
magnifique.
- Tu tiens à lui à ce point, elle me murmure au creux de l’oreille.
- Elle est parfaite. Une chaîne parfaite pour un homme parfait…
Je trouverai un moyen de l’acheter, j’aurai cette chaîne à tout prix. Mais avant ça, je dois encore aider Ely à
trouver le cadeau idéal pour Colgate, je lui ai conseillé du dentifrice mais elle m’a frappé avec son sac main. Je ne sais pas ce qu’il y a dedans mais croyez-le, j’ai une bosse sur la
tête.
Nous sommes entrés dans un magasin de prêt-à-porter masculin assez couteux mais connaissant les goûts de Colgate, ça
ne m’étonnait même pas. Cela dit, ce n’est pas pour ça qu’Ely entre dans ce magasin : elle n’est pas du genre à acheter des diamants ou des cadeaux farfelus, elle trouve toujours le cadeau
qui fait sourire et plaisir (pour Noël dernier, j’ai eu le droit à un sac en nounours mais attention la réplique parfaite de Mr. Zoubi !) contrairement à moi qui dépense sans compter pour
voir le regard s’illuminer, les visages se figer de bonheur. Je n’ai pourtant jamais réussi à acheter le cadeau parfait. Cependant, lorsque je suis passé devant cette vitrine, c’est comme si la
voix de Zach m’avait appelé. Cette chaîne était le cadeau parfait, symbolisant notre union et notre force.
Ely, en revanche, était difficile à combler, chaque année est un challenge pour trouver le cadeau qui la fera rêver.
Cette année, Colgate lui-même m’a demandé conseil. Si je savais, de toute manière je ne lui dirai pas ! C’est con de ma part ou égoïste au choix mais je m’en fous. Ma sœur parle à la
vendeuse puis nous nous en allons bras dessus, bras dessous.
- Je sais ce que je vais acheter à Zach, dit-elle dans sa bulle.
- Quoi donc ?
- Je ne te dirai pas, me répond-elle espiègle en me tirant la langue.
- Une vraie gamine, dis-je vexé.
- C’est un cadeau pour vous deux et je ne peux pas vraiment te dire ce que c’est, imbécile ! Dit-elle fière.
- Maintenant, j’ai encore plus envie de savoir, bougonnais-je.
Ely rit à gorge déployée, un sourire maternel sur les lèvres. Mes joues rougies par le froid, je regarde le ciel, un
sourire tendre accroché sur mes lèvres depuis quelques jours. Nous finissons nos petits achats de Noël pour rentrer chez moi. Une fois dans l’appartement, Ely va dans la cuisine et fait bouillir
de l’eau. je retire lentement mon dernier gant et garde mon écharpe autour du cou et inspire profondément l’odeur qui sent dégage.
- Ce n’est pas ton écharpe, me dit-elle.
- C’est celle de Zach, je lui ai volé ce matin, je dis sournoisement.
- Quel sentimental, j’ai encore du mal à croire que c’est toi, Nolan.
Ely pose deux tasses avec la sucrière sur la table. Elle sort une petite boîte de thé qu’elle dépose également sur
la table. Je bouge un peu le saladier de fruit et mange un carré de sucre sous le regard exaspéré de ma sœur.
- Finalement, ça ne m’étonne pas vraiment… Tu as toujours été très sensible. Et pour être sincère
Nolan…
- L’eau bout, dis-je pour l’interrompre.
Je savais ce qu’elle allait me dire et je n’avais pas envie de l’entendre, pas de sa bouche à elle. Notre couple ne
regarde personne mais l’avis d’Ely compte tellement que j’ai peur de ses effets. Peur qu’elle arrive à semer le doute dans ce qui semble un début d’histoire, je ne veux pas que tout s’arrête à
cause de moi. Je ne veux pas perdre ma seule source de sourire pour un simple avis qui sera sans doute le plus vrai qui soit.
Elle me sert l’eau chaude, je prends six sucres sous son regard amusé. Le bruit des cuillères contre les tasses
résonne doucement dans l’appartement. Je renifle, sentant le silence pesant et lourd, un silence qui m’écrase et qui assombrit cette nuit plus qu’elle ne devrait l’être. Une question au milieu de
se calme effrayant, une question que je tente de terrer au fond de moi comme un secret, une honte, étouffer cette question pour ne plus y penser.
- Combien de temps cela va-t-il durer ? Finit-elle par dire.
Une sentence, j’avais l’impression d’entendre le marteau glacial de la justice. Mon cœur fit un bon et mon corps
entier tremblait. Tais-toi, Ely… Tais toi je t’en supplie. La vérité n’est parfois pas bonne à connaître. Veux-tu vraiment me briser le cœur ? M’empêcher de rire et d’aimer comme un enfant dans
l’insouciance du lendemain.
- Je sais que tu l’aimes. Je le vois, Nolan. Et j’avoue que j’ai peur, j’ai peur que tout cela se termine mal et que
tu ne t’en remettes pas. Je ne veux pas revivre le passé …Je ne veux pas te retrouver dans le même état, dit-elle, le regard plongé dans son thé.
Mon silence est aussi lourd que du plomb, ma bouche est totalement scellée. Les souvenirs du passé défilent devant
mes yeux alors que je tentais tant bien que mal de les effacer de ma mémoire comme j’avais effacé mes souvenirs d’enfant pour ne plus souffrir, pour ne plus me réveiller en sueur au milieu de la
nuit. On s’acharnait à me le rappeler sans cesse, on s’acharnait à graver cette erreur comme une vilaine cicatrice encore vive et douloureuse, arrachant un cri strident et des larmes saignantes.
Une trace indélébile, une tâche irréversible.
- J’ai peur pour Zach aussi…C’est un garçon fragile, je ne veux pas qu’il lui arrive malheur. Tu n’as pas peur que
cet amour devienne destructeur et meurtrier ? Elle demande au bord des larmes.
La colère jaillit de mes yeux, mes poings se serrent. Je me lève calmement et jette le thé dans l’évier, écœuré, la
bile au bord des lèvres. Le dégoût me fait grimacer. Je me retourne vers ma sœur presque trop menaçant.
- Bien sûr que j’ai peur. Je ne veux pas lui faire du mal, je sais de quoi je suis capable et j’ai peur de ne pas
pouvoir me contrôler…J’ai peur que, par ma faute, il souffre. Je vis avec cette peur, je me réveille avec un goût acide dans la bouche, je m’endors la poitrine compressée. Mais si tu veux tout
savoir, Ely…Cette peur disparaît lorsqu’il me regarde, lorsque ces lèvres effleurent les miennes, lorsqu’il me sourit ou me parle. Alors je prends le risque. Quitte à n’en pas sortir vivant, je
refuse de perdre mon seul fil d’Ariane…
Ma sœur baisse les yeux, elle tente de s’excuser, un regard suffit pour que ses sentiments viennent jusqu’à moi.
Elle ne pense pas à mal, elle ne veut pas me blesser ou insulter notre couple, elle veut simplement prendre soin de moi comme elle l’a toujours fait.
Ce lien qui existe entre nous, cette fraternité si puissante, c’est au-delà de tout ce qu’on peut imaginer : je
ne pourrai pas vivre sans elle, elle ne pourrait pas vivre sans moi. Ely n’est pas juste une sœur, Ely c’est mon seul repère, elle me permet de ne pas oublier qui je suis et de comprendre d’où je
viens, par notre sang funeste et notre drame commun.
C’est plus qu’une sœur, c’est une partie de moi à part entière comme si nous n’avions qu’un cœur pour deux. Je ne pourrai jamais lui faire du mal, aussi incontrôlable que je suis puisse être, elle est mon remède. Jamais je ne pourrai me fâcher contre elle, jamais je ne pourrai la frapper, mal lui parler ou lui en vouloir. C’est mon ange gardien, telle une main protectrice, elle me tient dans ses bras et ne cessera jamais de s’inquiéter pour moi. Je l’aime au dessus de notre lien fraternel, c’est inexplicable.
Elle se lève et dépose un baiser sur ma joue avant de sourire, pleine de joie et heureuse. Je ne peux que lui rendre
son sourire. C’est grâce à elle si je suis si heureux : je n’aurai jamais connu Zach sans elle, du moins, je ne m’en serais jamais autant rapproché. Elle est ma bonne étoile. Si jamais elle
venait à disparaître je crois que je serai incapable de respirer sans sa douce chaleur pour me protéger du monde extérieur.
Vers neuf heures, je raccompagne ma sœur jusqu’à sa voiture en bas de chez moi. Elle m’embrasse une dernière fois et
j’attends que l’auto disparaisse de mon champ de vision pour rentrer. Je frissonne et me dépêche de rentrer chez moi avant que le froid ne me transforme en stalagmite. Je secoue mes cheveux tout
mouillés qui, d’ailleurs, ont bien poussés. Je devrais les couper, à moins que Zach ne les aime comme ça… En attendant mon amant, je me pose devant la télévision, une barre de chocolat à la main
et une bouteille de cola au pied.
Noël arrive vraiment vite, il ne me reste plus que quatre jours. Je me remets à penser à la chaîne en argent. Perdu
dans mes pensées, essayant d’élaborer divers plans pour offrir mon cadeau parfait, je n’entends même pas la porte s’ouvrir. C’est la douce voix de Zach qui me sort de ma léthargie. D’un seul
coup, alors que je sombrais dans le canapé et le mal de tête, je retrouve toute ma forme et ma bonne humeur.
- Salut, dit-il totalement épuisé en retirant ses chaussures.
- Comment vont les enfants ? Je demande curieux.
- Bien. Sasha te réclame tout le temps si ça peut flatter ton égo, dit-il en souriant.
Les yeux tombants, il fait un effort surhumain pour rester debout. Je résiste de toutes mes forces à la tentation de
lui sauter dessus car je crois qu’il s’écroulerait comme un cadavre. Zach a prit la décision d’aller voir les enfants trois fois par semaine pour ne pas perdre un seul moment important de leur
vie mais surtout pour les soutenir durant la période de Noël. Il s’applique particulièrement à les occuper pour ne pas déprimer seul dans un coin et j’avoue qu’une vingtaine de gosses déchaînés
toute la journée doit largement peser son poids d’efforts.
Je m’approche lentement et comme à chaque fois qu’il rentre, je lui ébouriffe les cheveux. Il plisse les yeux et
crispe un sourire avant de rougir violemment. Je me retiens de rire car au fond, ces petites joues rosées me gonflent le cœur. Je lui sers un chocolat avec des petits biscuits de Noël en forme de
petit bonhomme. Il s’assoit lourdement sur la chaise et baille à plusieurs reprises.
Zach se lance dans le récit de sa journée, les exploits du petit dernier, un véritable monstre qui saute des
armoires et qui adore s’éclater par terre, un autre de deux ans qui va tremper ses mains dans les toilettes, Fabrice qui s’est découvert une passion pour le snowboard, la petite Sasha qui
recommence à parler mais seulement avec Zach par peur qu’on se moque d’elle. Allan est arrivé avec énormément de confiseries et bien sûr, il a fallut tout nettoyer ensuite parce que les Dragibus
ont volé dans la salle commune. Il a finit par me dire que Christelle voulait nous inviter pour le réveillon mais qu’il a refusé catégoriquement. Je n’en rajoute pas, je ne veux pas mettre Zach
en colère et je sais à quel point c’est dur pour lui de pardonner à quelqu’un qui l’a abandonné et qui l’a traité comme la dernière des ordures.
- Et toi, ta journée avec Ely ?
- Sympathique, on a fait les derniers achats pour Noël, elle réserve une surprise à Colgate mais je ne sais toujours pas ce que c’est. Quant à toi, ne me le demande pas, elle refuse de me le dire puisque ça sera un cadeau commun, je dis en baillant à mon tour.
- Ah, c’est risqué ça, dit-il au bord de l’évanouissement mais se forçant à garder les yeux ouvert.
- On va se coucher ? Je lui demande un sourire tendre sur les lèvres.
Il hoche la tête, finit son chocolat et se laisse presque porter jusqu’au lit. Je l’aide à se faufiler sous la
couette mais il me tombe littéralement dessus et m’emporte dans sa chute. Mon corps au dessus du sien, un regard fiévreux et humide, ma gorge nouée, il me caresse avec une lenteur calculée, la
clavicule à découvert, il m’attire à lui. Sans faire pression, nos lèvres se rencontrent dans un mélange de douceur et de passion. De tels baisers devraient être interdits, mon corps entier se
consume dans l’amour et le désir. Sa main vient se balader autour de mon nombril, elle glisse vers ma hanche, mes yeux s’écarquillent ! Non !
- HAHAHAHA ! ARRETES ZACH !!
Je suis très chatouilleux autour de ma taille, bien sûr Zach profite de ma faiblesse et même sous mes supplications,
il n’arrête pas. Je m’écroule sur lui en me tordant dans tous les sens. Je me rends compte alors qu’il est à califourchon sur moi et j’ai une vue divine son corps, ce corps qui est à lui seul un
appel au crime. Je déglutis et me force à détourner le regard, je le pousse mais il me plaque brutalement par terre. Etonné par le geste et surtout par ses avances, je me laisse faire quand il
m’embrasse le creux de mon cou. Je tente malgré tout de le repousser mais l’envie n’y est pas.
Le problème, c’est que sous ses caresses et son audace, il ne se rend pas compte de l’effet qu’il me fait et des
envies qui naissent en moi. Je veux bien être patient, attendre aussi longtemps qu’il le faut mais on n’agite pas une glace sous le regard d’un homme au régime.
- Zach, s’il te…ah… arrêtes, je dis, rougissant sous la chaleur.
- Tu n’es pas convainquant, mon cœur…
- Arrêtes, je te dis…aaaah, non pas là…sss…
Pour lui. Pour le respecter. Je l’ai poussé sans violence pour ne pas l’offusquer et je l’ai obligé à me regarder
dans les yeux.
- Ecoutes, Zach. Je sais que tu n’es pas prêt pour aller plus loin, je le sens alors ne dis pas le contraire. Je
vais te demander un ENORME service, dis-je tout en gardant le sourire, ne m’excite pas autant.
Ma moue frustrée et suppliante le fait rire mais je sens sa gène. Il s’excuse tant bien que mal et dépose un simple
baiser sur mes lèvres avant de se retirer. Je suis vraiment stupide, je n’aurais pas dû l’arrêter. Je pose la question fatidique et probablement taboue.
- Euh, je ne veux pas te presser Zach mais j’aimerai bien savoir quand est-ce que tu sera prêt ?
- Tu verras bien. C’est pas facile, ok ? Déjà que je n’ai aucune expérience sexuelle alors c’est assez déroutant de savoir quand plus, je suis gay. J’ai encore deux fois plus peur donc n’en rajoute pas, dit-il en se déshabillant.
Je l’ai brusquement attiré sur le lit avant de le déshabiller comme un enfant mais ce geste est, pour moi, d’une
grande sensualité. Je remonte le long de sa cuisse en la parcourant délicatement avec ma langue, j’atteins ses lèvres et dépose un baiser sur son souffle tiède.
- Je serai patient, dis-je dans un murmure.
J’éteins la lumière, et m’allonge, dos à Zach. Son corps vient, comme tous les soirs, se nicher dans le creux de
celui-ci, ses bras entourent ma taille et sa bouche caresse mes omoplates. Comme chaque soir depuis que nous sortons ensemble, aucun cauchemar ne me perturbe car je dors avec l’homme que j’aime.
Même si notre amour est dévastateur, je souhaite qu’il laisse sa trace au fond de moi, qu’il consume nos chairs, brûle nos cœurs pour ne jamais aimer qu’une seule et unique
personne.
Au petit matin, j’ai l’esprit clair : il ne me reste plus qu’à trouver un petit boulot pour les vacances, un
boulot de quatre jours, bien sûr, mais un boulot tout de même. Qui accepterait quelqu’un pour quatre jours ? C’est ce que je vais découvrir sans perdre de temps. J’embrasse Zach avant de partir.
Il dort encore à moitié mais il mérite de lambiner encore un petit moment dans le lit.
Son écharpe autour du cou, je refuse de rentrer sans avoir trouvé un petit boulot. J’attrape un journal, je regarde
les petites annonces, je fais le tour des bars en demandant s’ils ont besoin de personnel en ce moment. Mon souhait s’exauça au « Dom Blues ». Le patron avait un peu près mon âge et
m’expliqua, à plusieurs reprises, qu’il exigeait de la rigueur et de la ponctualité. Il accepta donc pour quatre jours, sachant très bien que les fêtes de Noël en étaient la cause. Il me demande
en revanche d’être là à partir de quatorze heures jusqu’à vingt deux heures. Je soupire ne voyant pas comment j’allais pouvoir expliquer ça à mon petit ami mais en pensant à son regard lorsqu’il
ouvrira son cadeau, j’accepte sans hésitation. Ce ne sera que jusqu’au 24 après tout, je tiendrai bien le coup.
- Encore une chose, j’espère que vous n’êtes pas contre les pubs gays, il me dit l’air sévère.
- Pub gay ? Ah bon ? Je croyais que c’était un bar de jazz.
- Bien sûr mais mes clients sont majoritairement homosexuels. Ce sont des cadres, des chefs d’entreprise ou de hauts fonctionnaires. Ils ne viennent pas ici pour baver sur les serveurs, je te rassure tout de suite, mais je tiens à te prévenir au cas où.
- Bien. Marché conclu.
- Content de t’avoir parmi nous.
Je lui serre la main et m’en vais un poids en moins sur les épaules, reste juste à savoir comment Zach va le
prendre, surtout que je ne pourrai pas lui donner d’explication précise. Il va trouver ça louche, avoir beaucoup de suspicion et j’avoue avoir peur qu’il commence à me suivre.
- Hors de question, il dit simplement une couverture autour de son corps.
- Je ne te demande pas ton avis, je lui réponds instantanément.
Je me sers un café et soutiens son regard.
- On avait déjà du mal à se voir. Qu’est-ce que ça va être alors si le soir quand je rentre, tu n’es pas là ? Il me demande en faisait une moue de chien battu.
- Je suis désolé mais j’ai besoin de ce petit job, il ne durera que quatre jour alors ce n’est pas la mort, ok ? Et puis, je t’assure que ce n’est pas un bar mal fréquenté, c’est un bar de musique jazz.
- Ne me dis pas que c’est le Dom Blues ?
- D’accord, je te le dis pas.
- Allan travaille au Dom Blues, il me dit plus rassuré, je crois savoir que c’est un pub à tendance gay, non ? Paraît même que le patron est à croquer, de ce que m’a dit Al.
- Je t’avoue que je ne le regardais pas vraiment, personnellement, je trouve qu’il ressemble plus au grand méchant loup, je lui dis avec un sourire enfantin.
- C’est ça. Tu commences quand ?
- Ce soir.
- Ce soir…Je viendrai te voir en sortant de l’orphelinat ! Il me dit grand sourire vainqueur.
- QUOI ? Non, ça va me stresser de te voir dans les parages !
- De quoi t’as peur mon amour ? Il me dit en s’approchant de moi. Que je te surprenne en pleine infidélité ?
Je déglutis difficilement, son corps littéralement collé au mien. Il trempe un doigt dans mon café et le léche
sensuellement sous mon regard ébahi.
- Roh, arrêtes sadique ! Un jour, je te violerai et tu feras moins le malin !
- Haha !
- Zach ?
- Oui ?
- Je t’aime, tu sais…
- Moi aussi ,je t’aime.
Nos baisers endiablés, nos corps électrisants, notre contact passionné. Mon amour embrasé.
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Bon ok encore en retard je suis désolé mais je suis pas de super forme mais je vous oublie pas promis après les partiels je serai à nouveau sur pied
!!
Bisous
Ne sont ils pas mignon ?? =)