Texte Libre

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Brises moi les doigts
(love-romance) {TERMINER} [11]
Jamais un sans Deux (coprod lilly-love-romance) {TERMINER}
[43]
Agora (coprod lilly-fantastique-combat) {En cours} [44]
Le claquement me réveilla. Je m’étais assoupi sur le canapé, heureusement que je n’avais aucun TD aujourd’hui : après avoir écrit sur ma thèse, j’ai eu un coup de barre énorme, j’avais dormi
comme un bébé, impossible de me réveiller. Il a fallu que mon colocataire le fasse avec tendresse.
- Ça ne va pas ? Je demande encore dans le coma.
- Je ne voulais pas te réveiller, je suis désolé, dit-il d’un rire nerveux.
- Bof, c’est rien, dis-je en baillant.
- T’as l’air crevé, tu as bossé toute la journée sur ta thèse ?
Zach pose son sac sur la table de la cuisine et commence à sortir ces manuels.
- Oui, on va dire ça, dis-je en me levant, d’ailleurs, j’y retourne. Mange ce que tu veux, je n’ai pas très
faim.
Je laisse Zach dans la cuisine et me concentre sur l’écran de mon ordinateur. Pourquoi est-ce que je me sens obliger
de mettre cette distance entre nous ? J’ai l’impression que je l’évite pour je ne sais quelle raison.
Je n’ai même pas la force de me concentrer : le garçon dans l’autre pièce occupe toutes mes pensées. J’aimerai tellement n’être que son ami…Réussir à faire semblant… J’ai cru en être capable mais c’est Yan qui m’a ouvert les yeux : « tu as changé Nolan et tu ne pourra pas lui cacher éternellement. Tôt ou tard il t’abandonnera. »
Tôt ou tard, il s’en ira et je serai à nouveau seul sans pouvoir le retenir.
- Je peux rentrer ?
La tête de Zach apparaît, à moitié cachée derrière la porte, affichant un petit air taquin. Je lui souris en le
laissant rentrer. Tout joyeux, il saute sur mon lit et regarde autour de lui. Assis sur mon siège, je l’observe si intensément que tout le reste disparaît.
- Alors, ta journée ? Je demande pour entamer la discussion.
- Mouvementée : Allan a tenté une approche mais je l’ai repoussé. Je lui en veux encore et je ne suis pas sûr d’être capable de lui pardonner, dit-il douloureusement.
- Je comprends…mais tu sais il est humain, ça arrive à tout le monde de se tromper…
- Tu vas pas le défendre quand même ?! Il s’exclame.
- Je ne le défends pas, j’essaie d’avoir un regard objectif, dis-je d’un air intelligent.
- Bah, t’es pas censé avoir un regard objectif ! Tu devrais être de mon côté, dit-il recroquevillé sur lui-même.
- Je serai toujours de ton côté.
Zach rougit soudainement et détourna mon regard. Etonné de ce comportement soudain, je laissais les questions de
côté.
- Et les cours ? Tu arrives à reprendre le fil ?
- Et bien, j’ai encore beaucoup de boulot mais tu es là pour m’aider, n’est-ce pas ?
- Bien sûr !
Il retrouve le sourire et décide de se lever, je suis ses mouvements du regard. Il me tire la langue avant de sortir
de la pièce, un petit rire me redonne de l’énergie et je me replonge dans ma thèse. Je n’arriverai jamais à l’éviter, j’aime trop sa présence pour m’en priver.
Deux heures plus tard, la nuque douloureuse, le ventre qui commence à gargouiller, je sors de ma chambre. Je me
demande si Zach a déjà mangé, il n’est que huit heures et demi après tout. J’arrive dans le salon, les voix venant de la télé brisent le silence de la maison, Zach s’est endormi sur ses manuels.
Je m’empêche de rire mais je n’arrive pas à arrêter de sourire, son air si innocent, ses petits poings serrés sur ses feuilles, il est si mignon lorsqu’il dort. J’ai presque envie de le regarder
toute la nuit, ça serait vicieux mais tellement agréable. Je pouffe avant de m’approcher, je tente de le réveiller en le secouant légèrement et l’appelant. Il ne bronche pas, une vraie marmotte,
il pourrait y avoir une guerre qu’il serait encore dans le pays des songes. J’espère au moins que ces rêves ne sont pas aussi tourmentés que les miens.
Finalement, ça me fait mal au cœur de le réveiller, je décide de faire des pâtes avec une sauce en boîte pour me
couper la faim. L’odeur de la bolognaise dans la casserole à dû le réveiller car je le vois gigoter sur sa table. J’en connais un qui va avoir mal au dos au réveil. Il continue de dormir, c’était
une fausse alerte. Pour éviter tout de même une crise de gémissements de douleur, je décide de le réveiller définitivement.
- Zach, houhou …débout. Va au moins te coucher sur le canapé sinon tu risques de pleurer à cause de ton mal de dos
!
Je m’approche de son oreille lentement, les lèvres frôlent son lobe et ses cheveux me chatouillent le nez.
Délicatement, je lui mordille l’oreille, mon souffle devient plus chaud, je ne devrais pas faire ça.
Sa tête fait un bon et, malheureusement, me percute, violemment, le menton. Une douleur lacérante me fait grincer des dents. Je suis vraiment con !
- Nolan ! Je suis désolé, ça va ? Je suis vraiment désolé !
- Ça va, ça va ! Dis-je en le repoussant.
Bien sûr que ce n’est pas de sa faute mais j’ai une envie horrible de lui crier dessus, c’est la souffrance qui fait
ça, je me retiens de toutes mes forces mais s’il vient à s’approcher, je ne pourrai pas me retenir. Je préfère me calmer tout seul, après tout, c’est moi l’idiot dans l’histoire, je ne voudrais
pas me retourner contre lui.
Accoudé au lavabo, je respire profondément pour me calmer, j’ai toujours mal mais je ne suis plus énervé. C’est vraiment stupide de se cogner de cette façon, son réveil aurait dû être doux, tu parles d’une délicatesse ! Zach me laisse me calmer dans mon coin, il m’observe soucieux. Je finis par avoir un petit rire nerveux qui le soulage, il retrouve son sourire et s’excuse lui aussi en riant.
- Quelle idée de me mordiller l’oreille aussi ! Il rougit à nouveau.
- Je suis désolé, je dis en me frottant le menton.
- C’est rien. Tu fais des pâtes ?
- Oui rien de bien fameux mais j’ai un petit creux, j’en ai fait assez pour deux si tu n’as pas encore mangé, je dis en remuant ma sauce industrielle.
- Non, je n’ai rien mangé.
Zach met la table pendant que j’égoutte les pâtes, nous mangeons dans un silence royal mais son petit regard curieux
me perturbe. Pourquoi est-ce qu’il me regarde comme ça ? S’inquiète-t-il pour mon menton ? Je me sens encore plus honteux, c’était vraiment une situation qu’on ne voit que dans les films. Je
n’aurai jamais cru que ça m’arriverait. Je mange les pâtes en ignorant son regard, trop troublé par cette soudaine attention, il n’a pas le droit de me regarder comme ça, je sens mon sang
bouillir dans mes veines.
- Il fait chaud, tu trouves pas ? Je dis en ouvrant un peu la fenêtre.
- T’es malade !
Il se précipite sur la fenêtre et le ferme en mimant un frisson, je lui ébouriffe les cheveux avant d’aller
m’asseoir à table. Zach est un vrai frileux alors que moi, j’aime plutôt les températures froides, il suffit de voir que je prends des douches à vingt degrés, ce qui déplaît fortement à mon
colocataire. Je l’entends parfois m’insulter lorsqu’il rentre dans la douche et bien sûr, moi je suis mort de rire.
A la fin du repas, une fois que la vaisselle est faite, Zach déplie le canapé pour préparer son lit, je le regarde
faire.
- Bon et bien…bonne nuit ! Je lance.
- Bonne nuit à toi, dit il en commençant à se déshabiller sous mes yeux.
Il fait exprès ou quoi ?!!! Je détourne automatiquement le regard même si une petite voix perverse me supplie
de regarder. Je ferai mieux d’aller vite prendre une douche. A grands pas, je rentre dans la salle de bain et m’enferme, le souffle court.
C’est moi ou depuis qu’il est rentré, il fait tout pour me chauffer ? J’ai l’impression d’être dans un sauna ! Très
vite, je me déshabille pour me plonger sous le jet d’eau froide qui calme rapidement mes ardeurs, j’inspire profondément de plaisir. C’est le pied, une douche la nuit, ça détend tellement que je
pourrai m’endormir dans ma salle de bain. Malheureusement, très vite, le visage endormi de Zach et son torse dénudé viennent me sortir de ma paix intérieure, je serre les dents pour me contrôler.
C’est pas vrai, faut vraiment que je consulte !
Quelques minutes plus tard, frais et épuisé, je me sens prêt à m’endormir comme une masse dans mon lit douillet.
Seulement à peine ai-je franchi la porte que je regarde en direction du salon où toutes les lumières sont éteintes. Mes jambes me dirigent vers le salon, presque machinalement : je suis trop
attiré par la tentation. J’aimerai juste apercevoir encore un peu son visage endormi. C’est interdit d’être aussi beau les yeux fermés, on n’a pas le droit de tenter autant les gens en toute
impunité ! On devrait réviser le code pour ça. Je secoue la tête vivement et me raisonne pour partir me coucher.
Nolan, tu as perdu la boule ! Ca devient trop obsessionnel ! Je dois absolument me contrôler sinon je risque de le
terroriser.
Je reviens sur mes pas mais je suis malheureusement pris en sur le fait, la lumière s’est allumée alors que je n’ai
même pas encore posé le pied par terre. Mon corps et mon visage se sont figés dans une expression totalement débile. Je ne me suis jamais autant senti gêné. Qu’est-ce que je vais bien pouvoir lui
dire ? « Non, non, je te reluquais pas, je te jure » ! J’aime pas du tout la manière dont ses lèvres se pressent l’une contre l’autre ! « Oui bien sûr, Nolan. Fais le mort
aussi temps que tu y es ».
Je faisais face à son sourire moqueur, fier de m’avoir eu, il attend mes explications. Si je m’enfuis maintenant, ça
serait encore pire. Je fais donc face, je ris comme un imbécile heureux et j’attrape Mr. Zoubi pour me défendre.
- Il me manquait, je peux pas dormir sans ! Je dis dans la confusion.
- C’est ça, ouais, dit-il en me défiant du regard.
- Je te jure, c’est vrai !
- Menteur.
- Ne te méprend pas ! Seul Mr. Zoubi compte à mes yeux, je dis en serrant ma peluche.
- Tu mens très mal Nolan, dit-il en éteignant la lumière, bonne nuit !
- Ah, c’est comme ça !
Je lui saute dessus et le frappe avec Mr. Zoubi, il me somme d’arrêter en riant.
- Attaque du super Zoubi !!!
- Nolan, t’es un vrai gosse ! Il hurle-t-il en se protégeant.
Encore une nuit mouvementée dans mon petit appartement.
Je me suis réveillé allongé à côté de Zach qui avait son bras autour de ma taille. Je me lève en faisant attention
de ne pas le réveiller : il n’est que six heures du matin. Je récupère Mr. Zoubi et le pose sur une chaise pendant que je prépare le café et les toastes. J’entends Zach se lever quelques
minutes après, sa tête de déterré me fait rire, il me lance une boule de céréale dans la tête. Je rigole à nouveau, je n’ai pas la force de riposter même avec mes céréales de toutes les
couleurs. Une matinée comme les autres, Zach est parti en cours, j’y suis allé une heure après.
La semaine s’est déroulée dans la même ambiance. Nous avons reçu la visite de ma sœur, elle a offert un pull à Zach et bien sûr, rien pour moi. J’ai boudé comme un gamin et ils se sont mis à deux pour se moquer de moi et me charrier durant tout le déjeuner. Je suis parti en cours avant Zach pour une fois, il n’avait qu’une heure en fin d’après midi. Petit à petit, les habitudes se sont installées et je me plaisais à croire que cette ambiance ressemblait à celle d’un couple en ménage. Même si je rêvais un peu.
Yan n’a fait réapparition que le vendredi au soir après le TD, j’ai demandé à Zach de m’attendre à la station, le
temps que je me débarrasse du parasite.
A bas les valeurs morale, j’allais le tuer.
- Que veux-tu encore ? Si c’est pour un cadeau de Noël, J’EN VEUX PAS. J’articule chaque mot pour lui faire
comprendre.
- Allons, Nolan, ne sois pas timide, tu l’étais moins à une certaine époque, il caresse mon torse à travers ma veste.
Je repousse sa main sans délicatesse et reprends la route en l’ignorant.
- Tu sais aussi bien que moi que tu n’as aucun avenir avec lui ! Il crie.
Zach nous observe, je crois même qu’il nous entend. Je suis las de me battre pour avoir la paix et Yan ne veut pas
comprendre. Je suis à deux doigts de craquer mais j’essaye de me retenir devant Zach, je ne veux pas qu’il voit cette facette de moi, cette facette si horrible.
- Tu sais aussi bien que moi que je m’en contrefous de ce que tu penses !
- Il t’abandonnera, comme ils t’ont tous abandonné ! Moi j’ai toujours été là, jamais je ne t’en ai voulu, même quand j’ai su que…
- Ta gueule, je dis le regard assassin, ta gueule ou je t’arrache la langue de mes propres mains…
Je ne me contrôle plus, ma haine me brûle la bouche comme un acide et je refuse que Zach en entende plus sur moi. Je
refuse qu’il découvre mon passé de cette façon. Je m’approche dangereusement de Yan et le saisis par sa veste puis je plante mes yeux dans les siens.
- Un mot de plus et je te jure que l’état de l’autre nuit était une partie de plaisir.
- De quoi as-tu peur ? Que ton protégé s’en aille ? Et de te rendre compte qu’il ne t’aimera jamais autant que tu l’aimes ?
- Mêles toi de ton cul, je ne veux plus jamais te revoir. Si jamais tu m’adresses encore la parole, je te promets que je te ferai taire.
Je m’en vais, le laissant ruminer dans son coin. J’espère seulement que ma menace a fonctionné. Dans le cas
contraire, je ne répondrais plus de mes actes.
Je rejoins Zach qui évite mon regard, je sens déjà que la tension s’installe, je soupire de lassitude. J’en ai marre
de tous ces problèmes. Pourquoi est-ce qu’on ne peut pas me laisser tranquille ? Je n’avais pas besoin de ça. Pas maintenant. Nous ne nous adressons pas la parole de tout le trajet et il marche à
quelques mètres devant moi dans la rue. Je sens que je suis à bout, je ne vois absolument pas ce que j’ai fais. Arrivés dans l’appartement, je le retiens immédiatement par le bras.
- Qu’est-ce qui ne va pas ?
- Rien du tout, il me dit en se dégageant.
- Alors regarde-moi dans les yeux quand je te parle !
Il me regarde de son air froid, il est furieux contre moi et je ne sais pas pourquoi.
- Qu’est-ce que j’ai fais ?
- Rien du tout. Je suis juste …fatigué.
- Je déteste quand on me ment, Zach.
- Je n’ai rien à dire !
- Sale gamin…, je murmure pour le provoquer
- GAMIN ?
- Tu m’as parfaitement entendu ! Pourquoi tu n’assumes pas ? Tu préfères bouder dans ton coin comme un mioche de deux ans ?
- Déjà tu me parles sur un autre ton, je ne suis pas Yan, ok ?!
- Qu’est-ce que Yan à à voir là dedans ?
- Y a que j’en ai marre que tu te paies ma tête !! Je vois bien qu’il y a encore quelque chose entre vous ! Il sait tout sur toi ! Des choses que je ne sais pas et ça me fout les nerfs !
- Tu es…jaloux ?
- ET ALORS ? Ça t’étonne tant que ça ?! Il s’écrie.
Au bord de la crise de larme, Zach semble totalement hystérique et je n’arrive pas à le calmer, je ne comprends même
pas sa colère, sa jalousie non fondée.
- Je ne te comprends pas, Zach…Yan sait des choses parce que c’est mon ex, c’est tout !
- Et bien voilà le problème ! Je veux plus le voir ! Si jamais tu le revois encore je me casse c’est clair ?
- C’est quoi cette scène que tu me fais ? Je comprends rien…
Zach reprend son souffle, il se cache le visage avec ses mains et reprends ses esprits.
- Oui, t’as raison, oublies ce que j’ai dit…C’est stupide, je me suis énervé pour rien…
- Non, non ! Je veux savoir pourquoi ça t’énerve autant. Il y a quelque chose que tu m’as pas dis ?
- Non, c’est bon, pardon de m’être emporté.
- Zach ! Je veux savoir !
- C’est parce que je t’aime, imbécile !
BOUM. Nolan vient d’être lancé sur une autre orbite.
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Pas taper ! Je sais que j'ai un retard énorme !!! Mais pas taper !! Je suis en pleine révision de mes partiels (ouhouu le mitoooo ) enfin je suis en vacances quoi et je suis plus trop
souvent sur le net donc j'avais complètement zapper JUSD :p désolé
Bon d'abord je sais que vous avez surement déjà lu ce chapitre sur le blog de Lilly ne vous sentait pas obliger de commenter ^^
Je vous aime et vive Zach et l'audace d'acier !!!