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/!\ fautes d'orthographes classées dans le guiness des records /!\
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Brises moi les doigts
(love-romance) {TERMINER} [11]
Jamais un sans Deux (coprod lilly-love-romance) {TERMINER}
[43]
Agora (coprod lilly-fantastique-combat) {En cours} [44]
« Deux tapettes » « Gardes tes prétextes pourris pour toi »… PUTIN MAIS JE VAIS LE BUTER, CETTE ESPECE D’ECHANTILLON HUMAIN DE DECHET SOCIAL COMPLETEMENT INSTABLE !!!! Je
frappe la table avec le poing en jurant entre mes dents, je crois que je suis au bord de l’implosion ! DE QUOI EST-CE QU’IL M’A TRAITE, CE CON ? DE TAPETTE !!!!! IL M’ASSOCIE A CE GENRE DE FOLLE
STEREOTYPEE !!!! IL A OSE M’APPELER TAPETTE !!! MAIS JE VAIS LUI DEVISSER SA TETE ET JE SAUTERAI BIEN DESSUS PIEDS JOINTS JUSQU’À QUE J’ARRIVE A EN EXTRAIRE UN NEURONE !!!!!!!!!
BORDEEEEEEEEEEEEEEELLLL !!
- Encore ce gamin ? Me demande Yan dans sa magnifique veste en cuir les cheveux dans le vent. Toutes les filles le remarquent et bavent littéralement devant son charisme.
Je crois que c’est la première fois que j’ai autant envie d’écraser la face d’un homme façon bouillie de tomates
éclatées. Je serre mon sac sur mon épaule et avance sans prêter attention à Yan, mon esprit est embrumé par la haine, une haine si forte qu’elle me ronge le ventre. Ça me démange ! J’ai vraiment
envie d’aller l’attraper pour lui régler son compte à cette merde biologique !
- Je vois qu’il ne te laisse pas indifférent, tu n’as déjà rien voulu me dire jusqu’à aujourd’hui et tu continues à
rester muet, dit-il en me suivant.
- Ecoute moi bien, Yan, dis je exacerbé, arrêtes de me coller ! Ça fait une semaine que j’en peux plus de te voir tous les soirs ! J’ai pas besoin de chauffeur ! Tu peux pas rentrer dans ton trou et me laisser en paix ? Non, il a fallu que tu viennes foutre ta merde dans cette ville ! Tout est de ta faute ce qui arrive, tu vois ! J’en ai marre de ta gueule de bourgeois raté ! Va te faire foutre par une chèvre.
- J’y crois pas ! Tu craques sur ce gamin ! Tu craques vraiment sur ce gamin ! Dit-il comme si il détenait un scoop.
Il n’avait même pas relevé ce que je lui avais craché à la figure, peut être parce qu’il avait l’habitude. Voilà une
semaine que je me défoule sur lui quand je le vois débarquer devant ma salle de TD pour m’accompagner chez moi, il insiste pour manger avec moi et s’en va comme une fleur sans tenter quoi que ce
soit puisque je suis capable de lui arracher le bras.
Quand Zach est parti, la dernière fois, ça m’a refroidi immédiatement envers Yan, j’étais devenu plus indifférent
qu’une bonne sœur, une véritable vierge Marie, comme si je me sentais responsable de ce qui s’était passé alors que je n’avais rien fait ! Je ne vois même pas de quel droit Zach se permet de me
faire la gueule ! J’ai absolument rien fait ! Et puis après tout même si j’ai fait quelque chose qui le dérange, il n’est pas mon mec - pour mon plus grand malheur - il n’a aucune raison de
faire la gueule s’il est aussi « ami » qu’il le prétend ! Au contraire, il aurait dû tout simplement s’excuser pour m’avoir dérangé ! IL N’AVAIT PAS A M’INSULTER !!!!! Et je n’aurai dû
pas avoir le besoin de me justifier !
Pourtant, j’avais quand même cette impression amère, ce goût dans la bouche si désagréable, de culpabilité et trahison.
Merde ! Il me saoule, qu’il aille se détendre le cul ! J’en ai assez de me prendre la tête pour lui, je veux plus le
voir ! Qu’il vienne pas me parler parce que sinon je lui refais sa jolie gueule.
- ALLO ?! Je crie de rage en décrochant le fixe.
J’étais suivi de très près par Yan qui referma la porte derrière moi.
- PUTIN DE MERDE ! J’en ai ras le cul de ces gens qui appellent et qui ne parlent pas ! JE VAIS FAIRE UN MEURTRE MOI !
Je me retourne agressif vers Yan et lui jure que s’il s’avise de venir dans la salle de bain pendant que je prends
une douche, je fais de lui un castra. Je rentre donc dans la salle de bain, je jette mes affaires en boule dans un coin et me dépêche de me détendre sous l’eau apaisante. Tout mon corps se
liquéfie, le bruit de l’eau sur mon corps me décompresse la poitrine et je peux à nouveau respirer normalement. Lentement, je laisse retomber mon visage en avant, la vue brouillée par l’eau. Tout
est clair, toute colère s’évanouit et s’écoule dans les conduits. J’entrouvre le rideau et remarque la présence de Yan qui, bien évidemment, n’a pas pu s’empêcher de venir m’observer même si son
visage est plus crispé que coquin. Je sors donc sans pudeur, enroule une serviette autour de la taille et croise les bras.
- Qu’est-ce que je t’ai dit, Yan ?
- Est-ce que tu l’aimes ?
- Quoi ?
Je suis sur le cul. Cette question est complètement conne, j’arrive même pas à comprendre son comportement, il me
regarde l’air frustré, les sourcils froncés, il attend la réponse avec impatience.
- Ne sois pas stupide, Yan, je réponds agacé par sa question.
- Tu ne réponds pas à la question ! Il s’emporte.
- De quoi je me mêle, merde ! Vous vous êtes tous mis d’accord pour me pourrir la semaine ou quoi ?! Je crie.
Mon cri fut immédiatement coupé par un baiser brusque. Sous le choc, je n’ai pas vraiment réagi, le contact était
chaud et agréable mais très vite, j’ai senti à nouveau ce goût amer, cette sensation de trahison. Je l’ai repoussé immédiatement, outré, presque effrayé par son audace ! Je m’apprêtais à
l’incendier de toutes les insultes qui pouvaient exister mais je fus couper dans ma lancée lorsque j’ai vu les larmes qui roulaient sur ses joues. La lèvre pincée, les sourcils froncés, il avait
cessé de me regarder et pleurait en silence tout en essayant de se contrôler. Je me sentais dépourvu de la moindre répartie, voir quelqu’un pleurer m’avait toujours bloqué, les mots ne viennent
pas et les gestes sont maladroits.
- Alors c’est fini…Vraiment fini…J’ai toujours espéré intérieurement inconsciemment que tu me reviendrais un jour !
Que tu te rendrais compte de l’amour que j’éprouve pour toi et tu tomberais fatalement dans mes bras…Mais j’avais tout faux…Je m’étais donc fait à l’idée que mon Nolan ne pouvait pas tomber
amoureux. Ça ne me gênait pas car si tu ne pouvais pas m’aimer, tu n’aimerais personne d’autre non plus. J’ai toujours cru en ça, j’ai toujours voulu y croire en tout cas…
- Je ne l’aime pas, Yan, si ça peut te faire plaisir.
- Menteur ! Je ne t’ai jamais vu te mettre en colère comme ça pour moi ! Même quand je t’ai trompé, tu es resté froid et impassible !
- C’est différent, Yan !
- C’est faux…Il t’a changé, tu n’as plus cette carapace épaisse qui faisait de toi cet iceberg impénétrable. Depuis tu es si soucieux de sa personne, de ce qu’il pense de toi…Ne le nie pas !
- Je ne nie pas mon attirance, mon faible pour Zach ! En aucun cas, je ne viendrai à dire qu’il ne compte pas. Je dis tout simplement que je ne l’aime pas…
- Sais-tu au moins ce que c’est qu’aimer ?
- Tu me fatigues, Yan, je soupire, rentres à ton hôtel ou mieux ! Rentres chez toi, tu n’as plus rien à faire avec moi. Je n’ai plus rien à faire avec toi.
Sans un mot, il est parti, sans un mot, il a fermé la porte naturellement en sortant de l’appartement qui avait
retrouvé son calme mais le doute grandissait, la peur également, la peur de l’impuissance et ne pas réussir à contrôler mon futur.
Je me dirige jusqu’à ma chambre où je décide de corriger les devoirs, bien évidemment, je me suis attardé sur celui
de Zach et étonnamment, il n’était pas mauvais. Bien au contraire : c’était un arrêt clair, précis, détaillé et rigoureux. J’apprécie la finesse de son écriture, la fluidité de sa plume. Je
lui mets une note en conséquence. Une horrible envie pourtant me hurlait de le saquer, le sabrer jusqu’à le voir pleurer en cours où même, le voir s’énerver contre moi que je puisse enfin lui
donner un coup de poing bien placé. Je suis malheureusement un chargé de TD, je me dois d’être impartial. Puis, je n’ai plus tellement envie de le saquer même si je ne lui pardonne
pas…
Je mange donc seul, pas un coup de fil de Yan, je suis presque soulagé. Cet imbécile devrait rentrer chez lui avec
ces états d’âmes stupides, il n’a rien à faire à Paris mis à part me faire chier ! Une fois que j’ai fini de manger, j’allume la télé et regarde les infos et les chaines judiciaires pour me
renseigner sur les derniers procès et dernières réformes juridiques. Je l’éteins parce que rien ne m’intéresse, la fatigue de la semaine l’emporte.
A cause de cette histoire, je n’ai pas dormi de la semaine, je ne cessais de revoir le regard noir de Zach lorsqu’il
descendait les escaliers et ses phrases blessantes, ses piques défilaient en boucle dans ma tête comme des sentences. Je m’en vais éteindre la lumière et je me couche sur mon canapé avec une
petite couverture pour m’éviter de choper la crève. Je regarde la lumière de la ville qui fait briller la pluie sur les carreaux. Ces gouttes sont des berceuses, il m’a toujours été plus facile
de dormir un jour de pluie.
Le lendemain, nouveau week-end, le concert de Link. J’ai reçu quatorze messages sur mon portable pour me rappeler
l’heure et mon emplacement, je suis tenté de lui poser un lapin tellement il insiste. Cependant ma curiosité l’emporte, peut être que voir Link me fera du bien, j’en ai assez de tourner en rond
et d’être pris dans un bordel sentimental pas possible entre les crises de larmes de Yan et les crises de jalousie et d’égocentrisme de Zach : je suis à la masse totale.
J’ouvre grand mon placard pour voir ce que je pourrais bien mettre, j’opte en fin de compte pour une jean totalement banal, un sweat gris et une veste blanche tout ce qu’il y a de plus simple. Je reçois un nouveau message, je crois que je vais le tuer ce mec ! Finalement, c’est ma sœur qui m’annonce qu’elle rentre dimanche dans l’après-midi. Finie la vie en solo, je devrais peut être envisager un petit appartement pas loin du campus. Projet à remettre pour plus tard.
Il est déjà deux heures, je me dépêche de partir avant d’être en retard, il me faut déjà une heure pour arriver à la salle de concert, ensuite Bruce Lee vient me chercher sur le côté Est pour m’accompagner à ma place. Je crois même que j’ai le droit d’être dans les coulisses, si proche des sonos je vais mourir. La salle est immense ! Je ne pensais pas que sa célébrité était aussi importante ! Des fans totalement hystériques, notamment les filles du premiers rang qui sont assez effrayantes. Je déglutis, je plains vraiment mon cousin.
- Bouh, murmure Link à mon oreille.
Je sursaute légèrement ce qui le fait rire, la clope au bec naturellement. Je l’accompagne jusqu’à sa loge, il me
présente la bassiste, le guitariste et le batteur. Il me semble que je connais le guitariste mais peu importe. Link insiste pour me servir un alcool que je refuse poliment en me rappelant
l’expérience catastrophique de la semaine dernière.
- Tu veux m’achever ou quoi ? Tu sais que je tiens pas l’alcool !
- Ça te détendra !
Il me sert un grand verre de whisky coca que je ne finis pas tellement ça m’écœurait, il n’a même pas le temps de me
forcer qu’ils sont déjà appelés pour commencer le concert. Link n’a pas l’air stressé pourtant, je peux sentir l’adrénaline lui monter dans tout le corps. Il a les poings serrés et le regard
vague. Les musiciens sortent de la loge chacun leur tour, Link reste en retrait et m’empêche de sortir à mon tour. Il me plaque contre le mur et me serre dans ses bras, je sens que mon monde
s’écroule : c’est un mythe qui s’écroule là, vous vous rendez pas compte, je n’ai jamais vu Link aussi faible. Il me serre d’autant plus fort que je ne rends pas son étreinte, puis
lentement, je l’entoure de mes bras.
- Link, tu te rends compte que tu viens de me traumatiser à vie, je dis pour le détendre.
- Laisses-moi me reposer sur ton épaule…Juste un petit peu…
J’attends donc, cette chaleur fraternelle me fait presque sourire, il se dresse au bout de quelques minutes, calme et heureux.
- Tu sais, Nolan, ça n’a jamais été bon de garder les choses pour soi. Je serai toujours là, moi, tu le sais ?
- Je le sais.
- Alors dis-moi pourquoi est-ce que t’as l’air déprimé ?
- La fatigue des cours sans doute, je dis totalement au hasard.
- Tu as peut être perdu quelque chose qui te manque ?
musique facultative
Je lui ébouriffe les cheveux avant de l’encourager, je ne veux pas en parler, je ne veux pas en parler avec lui. Il
est temps de monter sur scène et de me montrer de quoi il est capable. Au moment où il met un pied sur la scène, tout s’éclaire, les cris s’élèvent, les instruments s’accordent et la voix de Link
résonne dans mon cœur comme une prière. J’écoute chaque parole, chaque tintement, chaque corde de guitare poussée, j’aime cette énergie…Cette douleur qui se dégage de sa mélodie et de son regard.
Il regarde souvent vers le ciel comme s’il dédiait sa chanson à un ange. Je regarde à mon tour au ciel, papa maman, donnez moi la force de me contrôler.
musique
obligatoire
Les trois premières musiques sont terminées, des musiques mouvementées, il en entreprend une plus mélodique, plus acoustique, sa voix devient grave, son visage se transforme, il vit sa chanson
poignante et accusatrice, il gratte sa guitare acoustique accompagnée par le son léger de la batterie et de la basse. Il exorcise son mal-être, cette chanson me fout des
frissons.
You're so cold, but you feel alive
Lay your hand on me one last time
Mon cœur bat au son frénétique de la guitare, l’alcool me tape dans les tempes et je sens ma respiration
s’accélérer, Link donne tout ce qu’il a, toutes ses émotions.
Show me how it ends it's alright
Show me how defenseless you really are
Satisfied and empty inside
Well, that's alright, let's give this another try
Le concert est terminé.
Link m’oblige presque à aller fêter son concert avec lui, je lui dis que je le rejoins, j’avais besoin de prendre
l’air seul. Les chansons de Link me font réfléchir : je dois réagir, je vais pas attendre que les choses bougent d’elles-mêmes.
J’appuie comme un fou sur la sonnette, attendant qu’il vienne m’ouvrir, oubliant complètement que d’autres personnes habitent ici. Je me sens victorieux lorsque je vois émerger des cheveux blonds surexcités.
- Non mais ça va pas ! Vous êtes… Nolan ? Mais qu’est-ce qui te prend ? Dit-il un peu perdu avant de
reprendre de sa voix cinglante. C’était un beau concert ?
- Tu n’avais qu’à venir pour savoir, je lui réponds sans me retourner.
- Pour me retrouver à tenir la chandelle non merci ! Plutôt crever !
Les émotions, l’alcool, la colère contenue. J’ai finalement craqué et j’ai frappé Zach en pleine mâchoire, pas assez
fort pour qu’il tombe par terre mais assez pour qu’il ait mal.
- De quoi tu parles ?! Je dis en m’énervant, t’es vraiment encore qu’un enfant ! Tu crois à tout ce que tu vois sans
même te poser des questions, il ne t’est jamais venu à l’esprit que les choses étaient beaucoup plus compliquées que ça ? Je ne vois même pas pourquoi tu m’en veux alors que je n’ai absolument
rien fait ! T’es pas mon MEC à ce que je sache !
- Je dis pas le contraire ! Mais j’estime qu’il y avait un minimum de respect à avoir ! Tu ne m’as même pas dit que tu étais avec quelqu’un !
- JE NE SUIS AVEC PERSONNE, CRETIN !! Sinon je ne t’aurai pas embrassé la dernière fois ! Tu me crois capable de faire ça ? Parce que je suis une tapette peut être ?
- Alors tu reçois des mecs à moitié à poil chez toi parce que … ?
- Yan est un ex collant et très entreprenant ! Quand tu es arrivé, je le repoussais et j’ai même voulu m’enfuir !!
CONTENT ? J’espère que tu te sens con maintenant ! Parce que je ne te pardonnerai pas…Si à tes yeux je ne suis qu’une tapette, alors je ne veux pas de ton amitié !
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Geniale !! Noulanichou perd la tête =)