¤News¤

1106529299870.jpg
Danouch's MAJ :

NOUVEAU BLOG

¤Danouch blog¤

  • : World-and-Yaoi
  • World-and-Yaoi
  • : Vous êtes sur un blog d'histoires Yaoi ! C'est la première fois que je vais en faire soyez indulgent. Bonne lecture ! Les propos pouvant être choquant !

¤Calendrier¤

Mai 2024
L M M J V S D
    1 2 3 4 5
6 7 8 9 10 11 12
13 14 15 16 17 18 19
20 21 22 23 24 25 26
27 28 29 30 31    
<< < > >>

¤Pix¤

¤Créer un Blog¤

Texte Libre

Le contenu de ce blog peut être choquant avec des propos sexuels, injuriant, cru, violent, yaoi, incestueux, délirant, erroné sur des informations réelles, raciste, etc...



Y43



-16
/!\  fautes d'orthographes classées dans le guiness des records  /!\

¤Sommaire¤

Jeudi 15 avril 4 15 /04 /Avr 17:31

 

 

- Lillyan, à part ton don de télépathie et ta maîtrise de l’électricité, tu ne nous aurais pas caché d’autres pouvoirs ?

- Papa, je t’ai dis que je ne savais pas que… Enfin, que j’étais capable de faire ça… Je ne vous ai rien caché.

- As-tu déjà ressenti cette sensation ?

- Laquelle ? Je n’ai jamais ressenti une pression aussi intense, papa… Je sais pas ce qui s’es passé, c’était tellement puissant que mon don de télépathie a pris le pas sur ma conscience. C’était horrible, tous ces sentiments négatifs m’ont submergé et… Je sais pas ce qui s’est passé, papa, je sais pas… Je sanglote. Je ne veux pas revivre ça, je ne veux plus être comme ça…

- Le problème, c’est que maintenant que ton pouvoir s’est réveillé une fois, il est tout à fait capable de ressurgir à nouveau. Mais pour autant, nous n’arrivons toujours pas à déterminer la véritable nature de ton pouvoir.

- Je ne suis pas un Souffleur du vent ?

- Ça paraît plus compliqué que ça. On t’a toujours dit que les Souffleurs du vent ne maîtrisaient pas la télépathie et ils ne sont clairement pas capables de lever une armée de zombies. Lillyan, si les autres peuples l’apprennent, tu peux être sûr qu’ils seront terrifiés et… Non, rien, si jamais tu ressens quelque chose, même si tu n’es pas sûr, tu viens me voir. Où que je sois, quoique je sois en train de faire, d’accord ?

- D’accord, soufflai-je.

Papa me prit dans ses bras et je ne pus retenir mes sanglots.

- J’ai peur, papa…

- Ne t’inquiètes pas, il suffit que tu ne sois pas à proximité d’une fosse à cadavres et ça ira.

- Mais imagine que mon véritable pouvoir soit malfaisant ? Vous dîtes que vous ne connaissez pas sa nature, imagine que je provoque quelque chose de terrible ?

- Si cela arrive, je serai là pour te protéger. Nous serons tous là : ta mère, Karl et Sheila et Shin. Quoiqu’il arrive, tu pourras compter sur nous et même si Shin n’est pas la personne la plus adaptée, si tu as besoin de parler, je préfère que ce soit à lui plutôt que garder tout pour toi, d’accord ?

- D’accord.

- Je vais à la forge. Tu veux venir avec moi ?

 

Je hoche la tête et suis mon père. Je croise le regard inquiet de ma mère, il pose une main réconfortante sur mon épaule et je croise son regard rassurant. La chaleur et les bruits familiers du marteau dans la forge apaisent mes angoisses. Ici, je me sens en sécurité. Je n’ose plus quitter mon père, je n’ose plus partir en vadrouille dans la forêt, j’ai peur de ce que je suis désormais capable de faire… Je me crains moi-même.

 

- Papa ? Je l’appelle tout bas.

- Oui ? Se retourne-t-il pourtant.

- Je pourrai pas avoir un maître pour apprendre à maîtriser mon pouvoir ?

- Mon Lillyan qui devient sérieux ? Se moque-t-il avant de reprendre son sérieux. J’y travaille, j’ai demandé à Karl de se renseigner discrètement au palais. Le problème, c’est qu’on ne peut pas consulter les archives parce qu’ils notent notre nom et l’ouvrage que l’on a consulté. Et comme nous n’avons pas envie de crier sur les toits ce qui s’est passé, nous ne pouvons pas non plus mettre une affiche.

- Je comprends.

 

Je ne vois pas le temps passer, je reste toute la journée assis sur mon tabouret en regardant mon père travailler. Ça me vide la tête et je sais que je ne risque rien avec lui.

 

Nous croisons Shin sur le chemin du retour, il ne s’attendait pas à ce que nous rentrions si tôt puisque mon père rentre plus tard d’habitude. Voir Shin me rassure immédiatement : comme le dit papa, je pourrai toujours compter sur lui. Après tout, il est bien le seul qui ait réussi à m’arrêter. Même son père, l’amiral de l’armée d’Agora, n’y était pas parvenu.

 

Nous n’osons pas trop discuter en présence de mon père, ce qui trahit mon inquiétude, ma pression. Je suis encore en état de choc et je ne peux pas vraiment parler de tout et de rien comme si rien ne s’était passé.

 

De retour à la maison, je salue Sheila et Karl qui avaient accompagné leur fils. Je me doute que la véritable raison de leur venue, c’est qu’ils veulent parler à mes parents de ce qui s’est passé.

 

Shin et moi allons dans ma chambre et nous posons sur mon lit.

- J’ai réparé le terrain pour que les Evêques puissent à nouveau construire leur nid, il m’annonce d’une voix neutre mais fier de lui.

- Je sais.

- Hein ? Je ne t’ai même pas prévenu.

- J’ai reconnu ton aura qui s’est enflammée et après plus rien. J’ai réussi à contacter à Anemos pour qu’il aille te chercher.

- Ah, je comprends mieux maintenant. Qu’est-ce que je ferai sans toi, hein ?

- Et moi donc ?

 

Nous restons silencieux tant les mots nous paraissent vides : la présence de Shin me calme et je ne pense plus à moi comme à un monstre. Il a autant besoin de moi que j’ai besoin de lui. Finalement, nous décidons d’aller dehors pour nous allonger sur la pelouse et admirer le ciel étoilé. C’est plus facile de parler quand on ne se regarde pas yeux dans les yeux.

 

Là, je me lâche enfin, je lui raconte tout ce qui s’est passé sans omettre aucun détail. Ça me fait énormément de bien de me vider autant. Lui me raconte l’attitude de son père sans avoir plus d’information. Je me rappelle alors qu’il m’avait demandé de l’accompagner parce qu’il devait vérifier quelque chose. Je me doute qu’il ne pensait pas que les choses empireraient jusqu’à ce point mais je lui en veux quand même de s’être servi de moi sans réfléchir aux conséquences.

 

Pour tout le monde, mon don de télépathie est quelque chose de pratique, même s’ils ne l’approuvent pas vraiment, n’appréciant pas trop cette idée d’être sondé dans leur esprit sans rien pouvoir cacher, sans même le savoir.

 

Moi, par la force des choses, je m’y étais habitué, fermant mon esprit aux pensées parasites ou l’utilisant pour entrer en contact avec les animaux. C’est quand j’avais découvert cet aspect de la télépathie que je l’avais vraiment aimée.

 

Les gens avaient aussi remarqué l’incohérence entre ma maîtrise de l’électricité et mon don de télépathie. Je n’avais jamais prêté attention à ces paroles, soit c’étaient des vieux soit c’étaient des jaloux. Là, c’était une toute autre perspective qui s’ouvrait à moi.

 

Nous sommes tellement absorbés dans notre conversation que nous en oublions les oreilles parentales indiscrètes. A la fin de la soirée, je me sens apaisé, pour la première fois depuis plus de vingt quatre heures. Je laisse partir Shin le sourire aux lèvres avant de me coucher, confiant.

 

Mes rêves sont cependant troublés. Je me réveille en sursaut quittant un champ de bataille féroce dominé par une armée de zombies. Je vais à la salle de bain pour me rafraîchir. Des voix étouffées me parviennent. Curieux, je redescends au salon. Mes parents ont dressé une barrière psychique mais croyant que je dormais, ils ne sont pas attentifs et ne m’ont pas encore remarqué. Cependant, je ne sais pas si c’est bon pour moi d’épier leur conversation. Je sais de quoi ils parlent et je n’ai pas envie d’entendre des choses désagréables à mon sujet. Je crois mon père quand il me dit qu’il ne me prend pas un montre mais il n’en restait pas moins que mon pouvoir n’avait rien de très sain.

 

- Faire des expériences avec lui ? S’étonne ma mère.

- Je pense qu’il n’y a que comme ça que l’on découvrira son véritable pouvoir.

- En quoi consisteraient-elles ? S’inquiète-t-elle.

- Karl voudrait recréer les circonstances de la mine mais dans une échelle moindre.

- Je ne sais pas si c’est une bonne idée. Lillyan est encore terriblement secoué et je pense que lui faire revivre cette expérience n’apporterait rien de bon.

- Karl dit qu’il ne peut pas attendre que son pouvoir se déchaîne dans toute sa fureur parce qu’alors, il ne puisse plus rien faire.

- Oui mais il sera encore plus traumatisé s’il se rend compte qu’un tel pouvoir prend possession de lui.

- Cet exercice aura pour but d’en apprendre un peu plus et alors, nous pourrons prendre des mesures et lui donner un entraînement qualifié.

- Mais si vous n’arrivez pas à le calmer ?

- Shin sera avec nous, c’est indispensable.

- Lui aussi ? Mais ils sont si jeunes.

- Chérie, le problème, c’est que, même s’il s’agit de Lillyan, Karl l’identifie comme une potentielle menace tant que son pouvoir demeure incontrôlable. Il ne s’agit pas de prendre en compte leur âge. Ils sont liés tous les deux et je préfère que ce soit Shin qui l’arrête plutôt qu’une centaine de soldats.

Ils se taisent tous les deux.

- Je n’aime pas voir Lillyan dans cet état, il est vraiment terrifié. Je n’étais pas tranquille quand il était avec moi à la forge, il est passé d’un extrême à l’autre : ce matin, il pleurait et dans la forge, il n’a quasiment rien dit, il est juste resté assis le regard dans le vide. Notre fils n’est pas comme ça. Nous devons faire quelque chose.

- D’accord ! Je m’exclame sans réfléchir.

- Lillyan ?!!! S’écrient mes parents, ma mère la main sur ma bouche. Qu’est-ce que tu fais là ? Tu es censé être couché.

- J’ai fait un cauchemar, je suis allé dans la salle de bain pour me passer un coup d’eau sur le visage et je vous ai entendus. Ça va vraiment marcher ?

- Je n’en sais pas plus que toi, se reprend rapidement mon père. L’effet de surprise n’aurait pas été négligeable non plus mais tu en seras peut-être moins traumatisé. Je sais que tu es fort mais si tu as trop peur, tu me dis, d’accord ?

- Les événements de l’autre jour se sont produits parce que j’étais terrifié, ce n’est pas un simple « bouh » qui me fera réagir, papa, je lui fais remarquer.

- Non mais je pense que maintenant que ton pouvoir s’est réveillé, ce sera plus facile de le provoquer.

- Ce qui le rend d’autant plus dangereux.

- C’est pour ça que nous voulons en savoir plus.

- D’accord.

 

Le lendemain, Karl nous emmena loin de la ville et de la forêt à l’abri des regards. Il y avait une certaine tension dans l’air, je ne pouvais m’empêcher de trembler mais la présence de Shin me rassurait. Dans le pire des cas, je savais qu’il pourrait m’arrêter. Comment ? Nous n’en avions pas la moindre idée mais c’était une certitude, aussi certain que nous mourrions si notre cœur arrêtait de battre. Le terrain était spacieux et idéal.

 

Papa me serra dans ses bras puis je me retournai. A vrai dire, je ne savais pas vraiment ce que je devais faire. A l’autre bout du terrain se positionna Karl. Non pas Karl : l’homme que j’avais en face de moi était l’amiral de l’armée d’Agora. En tenue militaire, prêt à combattre, il était vraiment époustouflant, effrayant. Je déglutis. Ils ne voulaient quand même pas que je me batte contre lui ?

 

En un souffle, Karl était sur moi et m’envoya un coup de poing qui me lança dix mètres en arrière. Le souffle coupé, le sang sur les lèvres, je tente de me relever. Outre le fait que j’ai envie de vomir, je constate que je n’ai pas une seule côte cassée. Pourtant, la violence de l’impact aurait dû m’en briser au moins deux. Je n’ai pas le temps de me redresser complètement que Karl est déjà sur moi. Son regard perçant me paralyse et je tremble de terreur.

 

Je traverse à nouveau le terrain en vol plané en tentant désespérément d’amortir ma chute avec ma maîtrise de l’air. J’avais tellement fait une fixation sur mon nouveau pouvoir que j’en avais oublié la base. Mais la panique et le sans me montent à la tête et je suis incapable d’avoir une pensée cohérente.

 

Je rebondis plusieurs fois avant d’atterrir lourdement, la tête complètement retournée. Cette fois, je ne peux pas m’en empêcher et vomis tout ce que j’ai mangé ce matin. Ils avaient parlé d’un exercice pour libérer mon pouvoir et là, je ne vois pas le rapport avec les coups que me donne Karl. Comment veulent-ils que je tienne tête à l’amiral de l’armée en personne ? Moi, un gamin de douze ans ?

 

Je comprends bien qu’ils veulent me faire perdre mes moyens pour attiser le pouvoir qui sommeille en moi et le forcer à se montrer mais là, tout ce que je ressens, c’est de l’impuissance, une peur qui me nouait les entrailles, pas du tout, de la terreur ou une quelconque impression malsaine, négative. Je ne ressens même pas d’aura meurtrière venant de Karl. Tout ce qu’il veut faire, c’est me secouer un peu, il ne me blesse même pas.

 

Je me souviens alors de mon sentiment d’impuissance qui m’avait gagné quand j’avais été attaqué et de mon serment. Je me rends compte à quel point il était futile, en tout cas, dans cette situation présente.

 

Alors que Karl fonce de nouveau sur moi, tout ce que je suis capable de faire, c’est de fermer les yeux. Des larmes d’angoisse commencent à tomber. Je ne peux rien faire !!

 

Un bouclier de terre émerge soudainement entre nous. En un instant, Karl se détourne et se rue vers son fils. Je retrouve tout mon sang froid et je fais léviter Shin jusqu’à moi à la vitesse du son. A nous deux, nous arrivons, en combinant nos attaques, à freiner Karl. Heureusement, mon père n’intervient pas pour aider son ami, les forces seraient vraiment trop inégales et Karl n’en a absolument pas besoin. C’est tout juste s’il est essoufflé et s’il a quelques éraflures.

 

Le combat s’éternise, la sueur me brûle les yeux, du sang me macule les mains à cause des branches, et je fatigue mais mon cœur palpite d’excitation. Lorsque je combats avec Shin à mes côtés, c’est comme si je retrouvais une partie de moi-même. Nous sommes totalement en symbiose.

 

Un immense trou s’ouvre sous les pieds de Karl. Ce dernier saute mais la bulle d’air que j’ai réussie à créer l’écrase. Je me concentre pour ne pas lâcher prise et Shin puise également dans ses dernières forces pour augmenter la gravité. Karl, pris dans son étau, grogne.

 

Je ne vais pas pouvoir tenir encore très longtemps, c’était déjà bien d’avoir réussi, ne serait-ce qu’à coincer l’amiral. Et pourtant, alors que je me dis que j’ai bien travaillé, quelque chose au fond de moi n’est pas d’accord, ne veut pas abandonner sa proie. Je me secoue et me concentre d’avantage ; je perçois la même lueur de détermination dans les yeux de mon frère d’armes. Je crois que c’est encore plus important pour Shin de vaincre l’amiral, vaincre la personne la plus puissante du pays, vaincre son père.

 

Un sentiment de frustration me gagne quand je sens que la pression diminue. Je refuse pourtant d’abandonner et repousse mes limites. Un déclic.


_____________________________________________________________________________________________


TADAM !!!

Lillyan en mode incontrôlable va revenir hihi

=) avec quelques différence vous allez voir que ces pouvoirs seront encore plus grands !! MOUHAHAHAHA ^^

Shin pourra-t-il vraiment l'arrêter ? Après tout il n'a que douze ans...A sa place je prendrais mes jambe à mon cou XD

QUE JE SUIS LACHE

Enfin bref

Voilà une suite encore riche en info sur le petit monstre voyons voir ce que va donner la suite ! J'espère que pour l'instant ca vous plait. BISOUS


ps : toujours pas de rappel aucun terme nouveau ! Si vous en voyez un n'hésitez pas à demander ^^

Par Danouch - Publié dans : Agora - Communauté : Auteurs Sadiques
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Retour à l'accueil

Texte Libre



L
a meilleure façon de remercier un auteur
 
604

est de lui laisser un commentaire  ^^




 
Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus - Articles les plus commentés