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-16
/!\  fautes d'orthographes classées dans le guiness des records  /!\

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Jeudi 8 avril 4 08 /04 /Avr 11:38

BTH.jpg

 

Je ne comprends pas pourquoi mon père m’oblige à regarder. Il avait surement remarqué l’air absent et répugné de Lillyan, il m’a soudainement attrapé le bras et nous nous sommes cachés pour l’observer. Pourquoi observer Lillyan ? Il s’est brusquement mis à courir, mon père m’a demandé de le suivre. Je l’ai fait sans hésiter parce que c’est mon père qui me le demande et parce que je suis curieux de savoir ce qui le pousse à vouloir suivre Lillyan sans se montrer.

 

Au bout de quelques minutes, une odeur nauséabonde me coupe presque le souffle, je cache mon visage avec ma manche. Mon père fronce les sourcils et s’arrête. Je tente de voir ce qu’il regarde quand un cri horrible fait bondir mon cœur. Les oiseaux s’envolent sous les cris strident d’un garçon. Je reconnais les cris de Lillyan, c’est insupportable, mon cœur se met à battre violemment, j’ai l‘impression que quelque chose me l‘écrase puis le déchire ! Je ne peux pas rester là à écouter ça !

 

Mes yeux me brûlent, j’ai envie de pleurer moi aussi, je veux le prendre dans mes bras. Je vais pour m’enfuir jusqu’à lui mais mon père me retient, j’ai beau me débattre et crier, il ne me lâche pas.

 

- Shinrei ! Arrêtes !

- JE PEUX PAS LE LAISSER ! JE PEUX PAS ! Je crie à mon tour en sanglotant.

 

Un souffle puissant balaye soudainement mes hurlements, je cesse de m’agiter. Je sens mon père desserrer sa poigne, j’en profite pour m’échapper.

 

- Non, Shin !

- Lillyan ! Lillyan je suis là ! Dis-je alors en m’approchant.

 

Lillyan est à genoux devant la fosse, la tête rentrée dans les épaules. Je ne peux pas voir son visage mais je peux sentir une aura grandissante autour de lui, dansante comme un serpent. La tension qui règne autour de moi est malsaine, porteuse de mauvaise présage et je ne peux pas expliquer pourquoi mon corps me semblait plus lourd. J’en avais du mal à respirer. Inquiet, je n’ose plus faire un pas mais je ne peux pas m’en aller. Est-ce bien le même Lillyan devant moi ?

 

- Lillyan…, je murmure.

 

Des bruits étranges parviennent jusqu’à mes oreilles, des bruits de craquement, des feuilles déplacées, des bruits de mouvements. Des frissons de terreur me parcourent l’échine, j’avale ma salive, les yeux concentré sur ce qui se passe derrière Lillyan.

 

Son corps est secoué de spasme. Il pleure ? Non…il rit. Lillyan relève le visage, un rire effrayant sort de sa bouche. A cet instant précis, je suis sûr que ce n’est pas le meilleur ami que j’ai toujours connu. C’est un autre garçon, un autre esprit. Mes mains tremblent et malgré moi, je recule. Des ombres commencent à danser derrière lui quand je me rends brusquement compte que ce qui bouge depuis tout à l’heure sont les cadavres des esclaves.

 

Mes yeux s’écarquillent, mon corps s’arrête et mon cerveau lui-même se fige. Le silence est total et j’ai l’impression d’entrer dans une dimension différente. L’univers tout entier a cessé de vivre. L’image me frappe de plus au plus au visage. L’horreur, la peur, la terreur me prennent la gorge, mes lèvres s’écartent tremblantes, puis des larmes viennent libérer ma voix.

 

- AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHHH !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!


- Shinrei !!!

 

Mon père se met devant moi pour me cacher la vue de la marche de la mort, des zombies partout, décharnés, le visage écrasé. La puanteur devient mortelle. Mon être tout entier réagit avec révulsion et pourtant, je n’arrive pas à me détacher des cadavres qui grognent. Le bruit des pas lents, leur corps craquelant, des bouts de peaux carbonisés tombent à terre. La nausée au bord des lèvres, je suis tétanisé.

 

Lillyan, inconscient, semble être le marionnettiste de cette scène macabre. Cette aura puissante de tout à l‘heure recouvre l’armée de morts derrière lui, mon père pose sa main sur mon épaule. Je n’arrive plus à articuler un mot, le choc est si grand que ma bouche ne se ferme plus, je reste bloqué sur cette image. Mon père tente tant bien que mal de garder son calme mais je sens bien qu’il a peur.

 

- Je vais chercher Lillyan reste là, il me dit avant de courir vers le corps de mon ami.

 

Non, reviens ! N’y va pas ! Tu vas mourir !! PAPAAA !!! Je vois un cadavre sauter sur mon père brusquement ! J’entends comme une cloche au fond de mon esprit et la rage semble m’envahir, m‘aveugler, je remonte les mains et les joins dans un claquement sonores. Deux immenses pavés de roches écrasent les zombies dans un bruit sanglant, leur reste de chair gicle, leurs têtes et leurs os écrasés font un bruit si désagréable. Le sang qui gisait encore dans leur corps putrides explose sur le visage perplexe de mon père et sur le corps endormi de Lillyan.

 

Je suis essoufflé, la sueur coule sur mon front et mon cœur n’arrive pas à arrêter sa course effrénée, j’ai la tête qui tourne. Je regarde une dernière fois les deux corps qui avancent jusqu’à moi, ma vision se trouble et tout bascule dans le noir le plus complet. Je vais me réveiller, faites en sorte que je me réveille de ce cauchemar.

 

« Je n’y comprends rien…Je t’avoue que je n’ai jamais senti une force aussi puissante se dégager d’un enfant, j’aurai été incapable de l’arrêter alors je suis d’autant plus étonné que Shinrei l’ait fait…Ils sont tous les deux très particuliers…Je ne sais pas si c’est une bonne chose mais il ne faut surtout pas en parler à l’Oracle ! »

« Pourquoi ? Tu crois qu’il…qu’il les punirait ? »

« Notre Oracle n’est pas celui que nous avons toujours connu, il a changé…Je cherchais une preuve sur le site et j’en ai trouvé une. S’il venait à savoir que nos deux enfants ont une force aussi monstrueuse…Il les enlèverait. »

« Je ne peux pas croire que mon fils soit capable de faire une chose aussi horrible ! Il devait être possédé ! Les habitants de Maru sont des Manipulateur d’Ames ! Ils ont pu s’emparer du corps de Lillyan ! Dis-leur Zenon ! Dis-leur que Lillyan n’est pas un monstre ! »

« Ce n’est pas un monstre, calmes-toi…C’est notre fils et on le protégera quoi qu’il arrive. Cet incident doit rester entre nous. Sheila, fais taire les employer de la mine, ils ne doivent pas parler de ce qu’ils ont vu : avec ton pouvoir de Visioniste tu peux effacer leurs mémoires. »

«  Et Shinrei…Il ne s’est toujours pas réveillé…Comment va-t-il réagir ? »

« J’ai vu Shinrei lorsque Lillyan était en transe, il était plus inquiet qu’autre chose. C’est son meilleur ami qu’il a vu, je m’inquiète plus pour sa source de pouvoir. J’ai peur qu’il ne puisse pas se contrôler lorsqu’il est en colère…C’est bien trop dangereux ! Il faut lui brider ses pouvoirs. »

« Tu ne peux pas priver notre fils de son pouvoir ! C’est un être puissant et c’est à toi de lui apprendre à se contrôler, tu es son père ! Imagine sa peine lorsqu’il apprendra que tu veux le priver de son seul pouvoir… »

« Tu préfères que l’Oracle l’apprenne et nous l’envoie à l’armée ! Ou pire ! Qu’il le tue ! »

« De toute façon, il ira à l’armée…C’est son destin d’Agorien. »

« Sheila… »

«  Nous perdons l’esprit. Ne faisons rien contre leurs pouvoirs pour l’instant, il faut comprendre Lillyan, c’est un garçon si proche des vivants, avec ce don, il n’a pas pu se contrôler devant un tel spectacle. Toi-même, Karl tu as déployé beaucoup d’énergie sous la colère, je le sens bien. Et Shin n’a voulu que te protéger. Ce sont deux enfants particuliers qui doivent apprendre à se maîtriser et tout ça dans la discrétion. »

 

Des voix me parviennent clairement, elles font écho dans cet endroit noir. J’ouvre les yeux doucement mais la lumière m’aveugle, instinctivement, je referme mes paupières et grimace, une sensation de brûlure dans mes rétines. Je tâte le meuble autour de moi et sens mon bandeau, je le récupère avec un certain soulagement et me l’attache correctement. Dix neuf heures, le ciel est une agréable couleur orangée, je ferme mes volets puis m’approche de la porte en baillant.

 

- Tu crois qu’ils vont s’en souvenir ?

 

Je reconnais la voix de ma mère, elle a l’air soucieuse. Je m’arrête mes pas et tends l’oreille.

 

- Comment veux tu que je le sache…J’espère juste qu’ils n’en seront pas trop perturbés, lui répond mon père.

 

Je descends alors les marches, leur conversation cesse, je sais qu’ils m’ont entendu. Comme prévu, mon père déboule devant moi et m’attire dans ses bras pour me soulever dans les airs. Je ris surpris de sa rapidité et il ne tarde pas à m’accompagner.

 

- Shinrei ! Tu as faim ?

- Un peu, je réponds à ma mère.

- Tu veux une gaufre avec de la poudre d’oden ?

- On ne va pas dîner ? Je demande

- Dès que Lillyan sera réveillé. Nous avons réservé une table au restaurant.

 

A l’annonce du prénom de mon meilleur ami, tous les souvenirs de la journée me viennent à l’esprit comme un défilé rapide d’image, d’émotions et de phrases. Je frissonne, mon père le remarque et s’accroupit devant moi avec un air si inquiet que je suis obligé de le rassurer.

 

- Tout va bien, je dis dans un sourire qui se veut réconfortant.

- Tu es sûr ? Tu veux qu’on en parle ? Entre homme ? Dit-il tendrement.

- Ca ira. Je vais rejoindre Lillyan.

- C’est bien, tu es un véritable ami.

 

Je sens mon cœur se gonfler de fierté et monte quatre à quatre les escaliers pour aller dans la chambre de mes parents. C’est certainement là qu’il dort, paisiblement. J’entrouvre la porte et remarque que les rideaux n’ont pas été fermés, j’ouvre complètement la porte. Lillyan ne dort pas. Il est debout accoudé à la fenêtre, regardant le soleil couchant d’un air mélancolique. Un sentiment étrange me presse le cœur dans un étau et je n’arrive pas à articuler des paroles censées. Le silence est parfois la meilleure solution. J’arrive à lui lentement sachant très bien qu’il m’a entendu arriver mais il ne daigne pas me regarder, il ne cesse de fixer le ciel, plongé dans les méandres de ses pensées, dans ses doutes, dans ses questions sans réponses. Dans une solitude infinie.

 

Ce n’est que Lillyan, il restera toujours le même à mes yeux.

 

Lentement, je m’approche de lui et entoure ses épaules de mes bras protecteurs, je laisse aller ma tête sur son dos sans rien dire. Son corps s’est d’abord raidi puis il s’est détendu lorsque j’ai déposé mon visage si proche de sa peau. Quelques secondes plus tard, ses épaules sont secouées de spasmes.

 

- Je suis là, Lillyan, tout va bien, dis-je en souriant.

 

Il se retourne brusquement et me serre contre lui à m’en étouffer. Surpris, je mets un certain temps avant de répondre à son étreinte. Il pleure à chaudes larmes mais étouffe ses cris dans mes bras. Il me parait si petit, si fragile à cet instant précis que j’aimerai l’enfermer dans un cocon pour le protéger de tout mon cœur.

 

- Tu seras toujours là, pas vrai ? Il me demande entre deux sanglots.

- Toujours.

- Même si je suis un monstre ?

- Si tu es un monstre alors moi aussi ! Tu vois, on est tous les deux des monstres, je lui dis en lui tirant la langue.

 

J’arrive à lui arracher un sourire, ces larmes sèches sous la lumière de son visage puis il me serre à nouveau contre lui, cette fois, dans la joie. Je l’attrape par la main et je l’emmène jusqu’en bas où les parents nous attendent, ils accueillent Lillyan avec autant d’entrain, sans être effrayés comme Lillyan semblait avoir peur. Je crois que c’est un réel soulagement pour lui et c’est un réel bonheur pour moi de le voir s’amuser comme avant.

 

Papa et les autres ont raisons, si nous sommes assez puissants pour être capable du pire, nous sommes assez puissant pour réussir à nous contrôler et être capable du meilleur.

 

La soirée s’est déroulée dans la même bonne humeur, il fait déjà nuit quand nous sommes rentrés. Maître Zenon semble un peu hébété, Cali n’arrête pas de le gronder parce qu’il a trop bu et qu’il doit prendre exemple sur mon père. En fait, mon père n’est pas dans un meilleur état, ce n’est pas un si bon exemple. J’ai dormi chez moi et Lillyan chez lui. Je crois que ce n’est pas une bonne idée de nous séparer maintenant, il a besoin de moi, j’ai besoin de lui.

 

- Ne t’inquiète pas, il mime.

 

Ne me dis pas de ne pas m’inquiéter, c’est impossible. Mes parents et moi rentrons chez nous, les rues sont assez silencieuses jusqu’à la maison, mon père est directement allé se coucher, ma mère m’a embrassé sur le front avant de rentrer dans ma chambre. Je ferme la porte à clé et j’ouvre la fenêtre. La nuit, je peux quitter mon bandeau, je n’y vois pas aussi bien qu’avec à cause de la Lune mais j’y vois assez pour réussir à distinguer la forêt au loin.

 

Je saute de ma fenêtre sans faire de bruit et cours jusqu’à la ville basse, j’aurai aimé y aller avec Lillyan mais je pense que ce n’est pas bon pour lui. Quinze minutes plus tard, je suis dans la forêt, marchant au milieu des racines immenses et des feuillages agités par un doux vent. Je reste sur mes gardes, prêt à me défendre ou me cacher. Moins j’entends les oiseaux et plus je sais que je m’enfonce dans la forêt et que j’approche des mines. L’odeur du souffre et du charbon portée par les airs arrive jusqu’à moi. Je ne suis plus très loin.

 

La nuit, les mines sont désertes. Les esclaves ont quand même le droit de dormir, je ne sais pas où mais pas dans la forêt, elle est trop paisible pour qu’il y ait une activité humaine. Je souffle un peu, avant de poser le pied sur les terres de l’exploitation. Je m’appuie sur un tronc rugueux, je l’observe de tout son long et un sourire stupide s’étire sur mon visage. Il est heureux de me voir, c’est comme si je pouvais ressentir cette émotion me traverser le cœur.

 

Je n’ai pas de temps à perdre néanmoins. Je continue ma traversée de l’exploitation tout en restant vigilant. J’espère ne pas m’être trompé, mes souvenirs sont encore un peu flous à cause du traumatisme. Finalement, au bout de quelques minutes de doutes, je commence à ressentir la même impression qu’en début d’après midi, la même odeur de putréfaction avec en plus une odeur de sang séché.

 

- J’y suis.

 

Dans la forêt, la lumière faible de la Lune a du mal à pénétrer à travers les grandes feuilles des centenaires, je peux clairement distinguer les membres déchiquetés, le sang, les restes de chair. Je déglutis pour me retenir de vomir et me redonne du courage en prenant une grande inspiration.

 

- Aller Shin, tu as promis.

 

Je calme mon esprit en fermant les yeux et en essayant de ressentir tout le flux de mon énergie se déverser dans mon corps, je le fais redescendre puis remonter, je le concentre dans mes mains. Je frappe violemment le sol, la terre commence à se fendre en formant un cercle autour du site du nid des Evêques à poil bleu et autour des corps. Je serre les dents et tente de mettre toute ma force dans mes poings pour l’écraser sur le sol comme une violente massue. La terre se fend de part et d’autre à l’intérieur du cercle formé et tout s’effondre. Un léger tremblement résonne sous mes pieds.

 

Je suis essoufflé, totalement vidé de mon énergie mais je n’ai pas fini mon travail. La sueur perle sur mon front, je maintiens mes mains plaquées sur le sol. Une fois le tas d’immondices englouti six pieds sous terre, je me redresse pour recouvrir le trou. Je sens mon corps tremblé et mes yeux se fermer tous seuls. Je suis encore trop faible…C’est horrible cette sensation d’impuissance. Pourquoi est-ce que je ne peux pas dépasser cette limite que mon âge m’impose ?! POURQUOI ?!

 

Je lève mes bras, je soulève deux immenses plaques de chaque côté, comme une porte qui s’abat sur une entrée, elles s’écrasent bruyamment pour refermer la tombe.

 

- Les Evêques pourront à nouveau faire leur nid maintenant…, dis je au bord de l’évanouissement.

 

Je dois rentrer mais je n’arrive plus à bouger, sans réussir à me ressaisir, mon corps s’écroule comme une masse informe. Mes yeux restent ouverts avec le peu de force qu’il me reste. Je ne peux pas rester dans la forêt, je n’ai pas mon bandeau, si je ne rentre pas avant qu’il fasse jour…je…vais rester…coincer ici…

 

A moitié conscient, j’entends des pas, les vibrations du sol viennent jusqu’à mes oreilles. Quelqu’un s’approche et je ne peux même pas le voir. Mon corps survole les airs, je ne comprends pas ce qui m’arrive, je suis couché sur quelque chose de doux, de confortable. Le bruissement d’un battement d’ail, l’air qui chatouille mes cheveux. J’ai quitté la forêt, je le sens. Quelque chose vient me chatouiller l’oreille, quelque chose de pointu ! Un couteau ? Je tente d’ouvrir correctement les yeux.

 

- A…Anemos ?

 

Il penche la tête comme s’il voulait me montrer quelque chose, je me retourne et remarque que je suis devant la fenêtre de la ma chambre. Les dieux sont de mon côté ce soir.

 

- J’ai réparé votre nid, enfin…Disons que j’ai tout remis à l’état d’origine, vous serez obligés de le reconstruire.

 

Il abaisse sa tête comme s’il me faisait une révérence, peut être un remerciement. Je souris et me hisse jusqu’à ma chambre. Je ne sais pas si c’est la présence d’une créature aussi rare que féérique qui m’a redonné des forces mais j’ai réussi à monter jusqu’à ma fenêtre. Je regarde le bel oiseau disparaître dans l’ombre de la Lune avant de m’écrouler dans mes couvertures.

Le réveil fut plus brutal que prévu.

 

- Pourquoi es tu sorti hier hein ? Tu crois que personne n’aurait remarqué le travail d’un Fossoyeur de Terre ? Je sais que c’est toi ! D’autant plus que tu ne t’es même pas déshabiller pour dormir, ton visage est couvert de terre et tu pues la cendre ! Ce n’était pourtant pas clair ? Personne ne doit savoir l’étendue de ton pouvoir, tu entends, Shin ? PERSONNE !

- Compris, maman.

- Je n’ai pas entendu !

- Compris, maman !

 

Elle quitte ma chambre, rouge comme une tomate et je peux enfin respirer. Une petite tête de fouine fait apparition dans l’embrasure de ma porte.

 

- Tu es aussi venu me faire un sermon ? Je demande à mon père.

- Je viens te prévenir, petit guerrier, pousser tes limites ne te fera rien de bien. Crois-moi, il vaut mieux être raisonnable. Sinon, tu risques de te faire à ton tour posséder par l’esprit de ton pouvoir.

- L’esprit de ton pouvoir ?

- Tu comprendras plus tard. En attendant, s’il te plait, n’essaye plus de te pousser à bout, d’accord ?

- D’accord.

- Promis ?

- Promis.

- C’est bien de tenir ces promesses, même si ce sont des promesses faites à des oiseaux. Je suis fier de toi.

 

Il m’ébouriffe les cheveux et quitte ma chambre.

 

 ____________________________________________________________________________________________


Voilà la suite !!

C'est un grand pas en avant je vous le garantit, on sait que Lillyan a un pouvoir immense ainsi que Shinrei, mais celui de Lillyan font un peu plus flipper... XD

Vous imaginez ? Une armée de zombie derrière un gamin de douze ans ? Le problème c'est qu'il n'en ai pas conscient lorsqu'il est dans cette état ! Et vous comprendrez dans les chapitres suivant ainsi que le nom de ce pouvoir extraordinaire que possède Lillyan !


Leur vie prend un tournant bien différent de l'agorien de base. Ils doivent maintenant garder le secret de l'étendue d'un pouvoir inconnu.


Bisous à toute ! Pas de rappel vu qu'il n'y a rien de nouveau ^^

Par Danouch - Publié dans : Agora - Communauté : Auteurs Sadiques
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Commentaires

j adore l' histoire vivement la suite 

et j ai bien recu newletters ^^

 

commentaire n° :1 posté par : gallou le: 08/04/2010 à 13h41

ah merci d'avoir répondu c'est super sympa ! =)

Et merci pour ton commentaire bien sûr !

Bisous

réponse de : Danouch le: 08/04/2010 à 16h11

Poooouh lala ! Mouvementé ce chapitre^^. M'en fouuuuus, Lillyan il restera mon préféré même si il devient complètement taré et qu'il réveille des zombies ! xD

Enfin bref, je me demande bien quel lien unis Shinrei et Lillyan, hormis l'amitié ? J'vais devoir encore attendre, je sens...^^

Sinon, super chapitre, bisous, Danny !

commentaire n° :2 posté par : Sora le: 08/04/2010 à 20h59

OOOOh tant mieux parce que Lillyan n'a pas fini de faire des siennes !!! xDDDDD

Un lien au dessus de tout ce que tu peux imaginer... lol je plaisante tu verras bien mais ça sera pas pour tout de suite =)

 

Bisous Camo

réponse de : Danouch le: 09/04/2010 à 10h57

Aah cette histoire devient de plus en plus intéressante !! 

Avec tous ces mystérieux et extraordinaires pouvoirs. C'est vrai que celui de Lillyan fait un peu flipper...

Je sens que ces deux là ont un lien spécial... Ils sont un peu comme le Yin et le Yang... Tous les différencie mais ils possèdent quand même un lien très fort qui les unis.

J'ai hâte de lire la suite pour savoir comment tous cela va évoluer !!

Bisous

commentaire n° :3 posté par : Elolo89 le: 11/04/2010 à 01h45

J'aime beaucoup la métaphore et je suis contente que les lectrices comprennent cette histoire parce que j'avoue qu'elle nous donne beaucoup de file à retordre ! Par la suite ca va devenir de plus en plus compliqué il faudra bien comprendre ^^

C'est pour ça qu'il faut pas hésiter à poser des questions =)

Mais ta remarque est perspicace.. Le Ying et le Yang... Il faudra approfondir =)

 

Bisous

réponse de : Danouch le: 11/04/2010 à 17h00

Texte Libre



L
a meilleure façon de remercier un auteur
 
604

est de lui laisser un commentaire  ^^




 
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