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¤Sommaire¤

Samedi 8 janvier 6 08 /01 /Jan 17:49

Je n’ai pas le temps de voir venir le coup que je suis déjà aplati contre le sol, mangeant la poussière. Je redresse la tête, en crachant, luttant pour respirer. Mon regard scrute frénétiquement l’espace qui m’entoure, de droite à gauche, en diagonale, ma tête bouge constamment pour englober tout l’environnement. Je ne capte rien, ne sens rien et pourtant, l’air crépite de tension, sa lourdeur le rend difficilement respirable et irrite la gorge.

 

Autour de moi, les soldats se relèvent, Shin a le regard sombre. Je me rends compte que nous formons un cercle au centre duquel se tient Zephilis. Elle demeure immobile, impassible mais son visage tordu de douleur exprime bien assez sa douleur. Je me fais violence pour ne pas intervenir lorsque je vois ma mère s’avancer vers elle. Elle s’arrête à deux mètres d’elles et ne bouge plus. Intrigué, je la rejoins suivi par Shin. Je l’interroge du regard.

 

- Elle est en train de se faire dévorer par son pouvoir.

- Dévorer ?

- Oui, son pouvoir est en train de reprendre le dessus.

- Pourquoi ?

- La douleur occulte sa raison, elle ne s’est laissée submergée qu’une seule seconde mais ça a suffit. Maintenant, elle lutte pour garder le contrôle sur son pouvoir. S’il explose, c’est la catastrophe.

- La secousse à l’instant, c’était elle ? Demande Shin.

- Oui, mon instinct me souffle qu’elle est extrêmement puissante. J’en ai des frissons.

- C’est notre maître, lui indiqué-je, elle maîtrise tous les éléments.

- Rien que ça… Il faut l’arrêter mais nous ne pouvons même pas l’approcher.

Je consulte Shin du regard pour m’assurer qu’il pense la même chose que moi… Qui d’autre qu’un dieu est le mieux placé pour arrêter la fille d’un Oracle ?

- Laisse-nous faire, maman. Eloigne-toi le plus possible, on ne sait pas trop ce qui va se passer.

- Que comptez-vous faire ?

- La maîtriser.

 

Elle ouvre la bouche avant de la refermer sans dire un mot, comprenant que la situation n’était pas à la discussion. Nous ne savons pas vraiment si la solution est bonne mais nous ne pouvons pas rester sans rien faire. Je ferme les yeux pour invoquer Koryu, mon pouvoir est toujours aussi instable mais il est toujours prompt à agir.

 

Mon sang bouillonne. Mon cœur cogne. Mes sens s’affinent. Tout mon corps est en ébullition. L’odeur du danger excite toujours autant Koryu toutefois, celui-ci est deux fois plus nerveux que d’habitude. J’ai l’impression de me battre contre un de mes semblables, Koryu reconnait un membre de sa famille. C’est étrange… déroutant… Il faudra que je demande ce que Shin a ressenti lorsqu’il a combattu son père mais je suis presque sûr que la sensation n’était pas la même.

 

C’est au choc physique que je me préparais, non pas au choc mental ! Un instant privé de mes sens, je me mets à paniquer avant de me faire engloutir par une vague de souvenirs. Des sentiments. De la peur, de la douleur, de la panique… L’amour. Après avoir retrouvé mon calme et mon sang froid, dans la mesure du possible, je réalise que je me tiens au côtés de Zephilis.

 

Je ne sais pas vraiment ce qui me permet d’affirmer une telle chose puisque pour moi, les bébés ont toujours été les mêmes, des masses informes de chair humaine. Des scientifiques en blouse blanche sont penchés sur elle et marmonnent dans leur barbe.

- L’Oracle ne peut pas avoir d’enfant, c’est tout simplement impossible ! S’excite l’un d’eux. Nous avons fait tout notre possible pour…

- Silence, Horste, nous avons fait un test, il n’y a pas d’erreur possible, c’est Son enfant, s’exclame un type dont le visage, bien que caché partiellement, m’est vaguement familier.

- Qu’a-t-on fait de la femme ? Demande un autre.

- Neutralisée. Une chance qu’on ait gardé l’œil ouvert. On n’a pas besoin d’un scandale de plus pour mouiller l’empire… La situation est suffisamment grave sans en rajouter.

- Donc personne n’est au courant pour l’enfant ? Mais c’est une chance inespérée ! Si nous la prenons avec nous, nous pourrons l’examiner. Avec un peu de chance, elle aura hérité des gênes divins de son père et…

- Horste, calmez-vous, calmez vos ardeurs sataniques. Il s’agit d’un dieu, il faut agir avec prudence et discrétion absolues. Nous agirons cette nuit ! A minuit pile, au moment où l’Oracle est le plus faible.

 

Je suis aspiré par une nouvelle tornade temporelle. Mon cœur se tord dans ses propres boyaux, la sensation m’entraîne au bord de vomissement. Le bébé a pris quelques années et une jeune fille de quelques années hurle à pleins poumons pour extérioriser sa rage et la transmuter en une véritable bombe. A trois ans, elle explose d’un simple mouvement de tête des bouteilles d’eau situées à dix mètres de distance.

 

A côté de moi, les mêmes scientifiques hochent la tête d’un air satisfait en contemplant des courbes d’évolution.

- Elle fera une arme redoutable pour notre roi. Eria ne va pas tarder à surpasser Agora ! A trois ans, elle a une puissance mentale égale à un jeune homme au meilleur de sa forme. En développant sa puissance physique et mentale, dans dix ans, ce sera un monstre.

- Un monstre que nous devons être capables de contrôler, Horste, trop d’hommes impétueux se sont laissés engloutir par leur création. Je ne commettrai pas cette erreur ! Où en êtes-vous à propos de ces catalyseurs, Rikiel, demande-t-il ?

- C’est encore instable et tant que la puissance de Zephilis n’est pas stable, nous ne pourrons pas les rendre plus précis. Mais le principe est acquis.

- De quoi s’agit-il ?

- Zephilis n’est certes pas une déesse, elle n’en demeure pas moins très puissante. Nous ne pouvons tout simplement pas endormir son pouvoir ou le réveiller selon notre volonté, nous pouvons seulement le brimer par des chaînes qui aspirent son pouvoir.

- Très bien, je vous laisse gérer la suite. Meyer, les stimulants, que donnent-ils ?

- Très efficaces. Son corps se muscle deux fois plus vite que la moyenne. Les résultat sont bons.

 

Lorsqu’enfin, le mystérieux scientifique tourna la tête vers moi, je compris pourquoi son visage m’était vaguement familier, il devait s’agir ni plus ni moins, du père du roi Konrad ou plutôt de son oncle. Je n’avais pas besoin de voir la suite pour la connaître. Le jeune Konrad avait sûrement eu vent des expériences de son oncle menées sur la jeune fille dont un seul regard suffit pour envoûter le prochain souverain. Mais la guerre éclata entre Eria et Agora et Zephilis dut partir au combat aux côtés de son roi. Et après ?

 

Probablement trop secouée face aux horreurs de la guerre, elle s’était montrée instable. Son pouvoir et son identité la rendaient trop dangereuse pour la laisser en liberté, d’où son enfermement. Le roi Konrad a dû la prendre en pitié, n’étant pas aussi impitoyable que sa famille, et une relation avait dû naître entre eux. Peut-être pas de l’amour, peut-être pas de l’amitié, mais quelque chose de confiance, quelque chose qui fait que la mort de Konrad ne laisse pas Zephilis indifférente.

 

Et nous ?

 

Comment cela expliquait-il ses connaissances sur l’Oracle ? Sa propre curiosité ? Ses propres expériences ?

 

Je suis soudainement interrompu dans mes réflexions en revenant dans le monde réel. Etourdi, je tente de reprendre pied avec la réalité mais le regard de Zephilis me glace d’effroi. Je déglutis difficilement, me sentant coupable d’avoir empiété en toute impunité sur son intimité. D’avoir pénétré dans l’intimité du maître des éléments le plus puissant de la terre après l’Oracle. Je frémis d’angoisse.

 

D’un geste, elle se détourne, pleine de mépris à notre égard. Je prends conscience que ma mère se tient à mes côtés, me tirant par le bras pour m’empêcher de suivre Zephilis. Elles ne comprennent pas, j’ai tellement de questions à lui poser ! Des bras chauds viennent m’enserrer à la taille, une chaleur maternelle, une étreinte filiale. Je me contrains au calme et à la patience même si je ne suis vraiment pas d’humeur.

 

Et maintenant ?

 

Je regarde Shin qui prend la suite de zephilis, d’un pas résolu et ferme. Je lui laisse de la marge avant de le suivre. Je ne sais pas ce qui m’arrive. J’ai tellement voulu revoir ma mère, depuis ce jour cruel où nous avons été séparés, mais je n’arrive pas à lui faire face. Je ne sais pas quoi lui dire, je me sens coupable de tout ce qui leur est arrivé. Mon père… Pourquoi Karl, Sheila et maman étaient-ils tous là mais pas lui ?

 

Le temps passe vite, une nuit s’écoula jusqu’à ce qu’un semblant d’ordre s’impose. La famille royale est revenue parmi laquelle la tendre princesse Laya à l’agréable sourire et les soldats se sont organisés pour ramasser les corps et nettoyer la ville afin d’éviter la maladie. Je m’efforçai de ne pas regarder l’errance et la désolation des compagnes, amies des morts. La ville est dans un sale état, complètement ravagée et entièrement sinistrée. Les citoyens avaient été réquisitionnés pour aider les soldats, une manière de les encadrer et de leur donner quelque chose à faire pour éviter le pillage, le vol et les agressions gratuites. Les cuisines du château ont été mises à contribution pour nourrir le peuple. Une réunion extraordinaire allait avoir lieu entre les élus et le roi.

 

Nous nous sommes retrouvés désemparés, exténués malgré le peu d’efforts que nous avions fournis. Au final, nous ne nous sommes même pas battus, nous avons juste un peu couru. Assis sur le rempart d’une terrasse, le silence règne. Les mots et les gestes justes sont difficiles à trouver. Après tout ce que nous avons vécu, une certaine distance s’est installée entre nous, une distance du fait que nous ne sommes plus exactement les mêmes, nous ne sommes plus exactement leurs petits garçons… A moins… A moins que la phrase qui m’avait arraché à mes parents n’était pas dénuée de tout pouvoir…

 

En réalité, ces sentiments sont les miens, ma mère, toujours aussi formidable, me laisse simplement le temps de faire le point avec moi-même. Elle a toujours su quand j’avais besoin de solitude ou quand j’avais besoin d’elle. Là, j’avais besoin des deux. Je n’arrivais pas à lui parler mais je ne voulais surtout pas la laisser partir.

 

Shin, quant à lui, a toujours savouré les moments importants à leur juste valeur, sans éprouver le besoin de s’épancher. Comprenant que j’avais besoin d’être seule avec ma mère, il a proposé son bras à la sienne pour aller se promener et respirer un peu après de tendres étreintes.

 

Elle s’approcha de moi lentement en tendant sa main en avant, comme pour apprivoiser un animal sauvage, comme pour apprivoiser ma nature animale. Je me raidis légèrement lorsque son doigt se pose sur le bout du nez.

- Idiot ! Me lance-t-elle en souriant. Pour ça, t’as pas changé !

Elle me décroche un sourire avant de me serrer dans ses bras. D’un côté, l’envie de rire fort, de l’autre, de pleurer pour tout lâcher.

- Et toi, tu sens toujours aussi bon, répliqué-je, en pointant mon museau contre son cou.

- Shin va être jaloux si tu me dragues… me taquine-t-elle.

- Oh non, t’es trop insupportable, il a rien à craindre pour ça.

- Espèce de goujat ! Je me demande comment fait Shin pour te supporter.

- Moi aussi, intervient une voix masculine derrière nous.

 

Je lui donne une taloche sur le crâne pour le réprimander.

- Genre ! Sans moi, tu fais des cauchemars, la nuit ! Me moqué-je.

- Toi, de simples chatouilles suffisent pour te mettre K.O !

- Ah, les hommes, vous vous prenez pour des dieux mais vous êtes loin d’arriver à la cheville de vos pères ! S’exclame maman.

- Comment va-t-il ? M’enquis-je subitement.

Les visages se ferment.

- Ton père est… en prison…

Le rire de Solon résonne froidement dans mon cœur. La puissance de Koryu m’habite tout entière. Il paiera…

- Où ça ?

- Agora. Aux… Aux mains de l’Oracle… Depuis… Depuis trop longtemps déjà… Karl use de tout son pouvoir pour l’aider. Cette guerre nous aura tout pris…

- Non, maman, non… Affirmai-je. Ce n’est pas fini…

- Mais c’est pareil avec vous… Oh, mon chéri, le jour où… où tu as été exilé, mon cœur a éclaté en morceaux… et maintenant, Zenon… Je suis seule, tellement seule. Même maintenant, je sais que tu vas repartir pour t’entraîner.

- Mais je ne laisserai pas papa en prison… Je…

- Tu vas faire ce que je te dirai, gamin ! Désolée d’interrompre cette touchante réunion familiale mais nous avons du travail devant nous ! C’est pas demain la veille que vous pourrez battre l’Oracle.

- Laisse-nous deux minutes !

- Gamin, en deux minutes, t’as pas idée de ce qu’on peut faire subir à un prisonnier. Arracher un ongle ne demande pas plus de cinq secondes pour un professionnel, une main comprend cinq ongles pour cinq et trois phalanges par doigt. En deux minutes, ton père aura déjà perdu une main.

 

J’interroge maman du regard qui baisse la tête et me lâche la main. Je la serre fort pour m’imprégner de sa présence, de sa chaleur. Je n’ai plus envie de la quitter, pas après tout ce qui s’est passé. Mes parents et Shin représentent les seuls éléments stables et fiables dans ma vie. J’ai besoin d’eux pour avancer.

- Tu m’as manquée, maman… Avoué-je.

- Toi aussi, mon grand, sanglote-t-elle, toi aussi… Alors… sois fort, je t’attendrai…

- Hey, oh, ça va bien, le mélodrame, vous vous reverrez ce soir ! C’est juste un entraînement de quelques heures, nous calme Zephilis, toujours son ton dédaigneux aux lèvres.

 

Nous nous éloignons du carnage humain pour gagner une plage guère épargnée par la guerre mais plus calme. En peu de temps, en combinant nos pouvoirs, la plage se trouve nettoyée des débris et les corps entassés dans une charrette dont nous avions pensée à nous munir. En quelques minutes, le ménage a été fait… en quelques secondes, ces hommes ont perdu la vie… Moins de deux minutes.

 

Nous nous installons sur le sable en cercle autour d’un petit feu. Shin décide d’y aller cool sans chercher à la provoquer.

- Reine…

- Zephilis, gamin, Zephilis, le tempère-t-elle d’une voix plus douce. Je veux avoir des preuves de sa mort or pour l’instant, son corps n’a pas été retrouvé.

- Avez-vous des preuves de sa fuite ?

- Fuite ou stratégie, qui sait ? Les jugements hâtifs ne sont jamais bons. Si je devais me prononcer sur l’état de ton père, je parierai sur sa mort sauf que plein de facteurs jouent en sa « faveur », notamment le fait qu’il soit le forgeron le plus habile du pays ou qu’il puisse servir d’otage contre son successeur. Donc pour l’instant, je vais me contenter du rôle de maître, ce qui est déjà suffisant, conclut-elle d’une voix usée.

Je décoche un nouveau sourire.

- Je suis le maître, gamins, et vous, vous êtes mes élèves. Je peux savoir de quelle façon vous vous êtes sentis obligés de pénétrer dans mon esprit ?

- Mais vous…

- Je sais que la situation était tendue mais vous avez agi sans prendre le temps de réfléchir. Contre l’Oracle, vous devrez utiliser vos tripes, vos muscles et votre cerveau. Jouer des poings ne l’inquiètera pas. Vous devez vous méfier de ce genre d’attaque spirituelle, Shinrei est bien placé pour le savoir, n’est-ce pas ? Les illusions sont dangereuses parce qu’elles touchent à l’esprit. Les dégâts psychologiques sont, en général, bien plus désastreux que les dégâts physiques et entrer dans un esprit puissant aurait pu vous causer bien plus de dommages si je ne vous en avais éjecté à temps.

Nous baissons la tête, conscients que nous étions en tort et que les justifications étaient vaines face à elle.

- Je ne veux pas non plus vous démoraliser et je sais que ça partait d’un bon sentiment… Mais vous m’avez fait vivre de désagréables moments. Koryu est en quelque sorte entré en résonnance avec moi, du fait de mes prédispositions, et les souvenirs n’ont jamais été aussi précis qu’à ce moment. J’ai eu une enfance difficile, entièrement dédiée à faire de moi une arme vivante au service d’Eria. J’aurai dû détester Konrad pour ce qu’il représentait mais il est le seul qui m’est considérée comme une personne et… nous avons… sympathisés, pour ainsi dire… Mais mes pouvoirs sont trop puissants pour lui alors nous avons opté pour le compromis. Bon, voilà pour le côté sentimental qui me montre sous un nouveau jour, même si ça peut être difficile de me voir sous le jour d’une femme aimante et docile…

- C’est pour cette raison que vous voulez détruire l’Oracle ?

- Mes raisons ne vous regardent pas. Elles n’interfèreront pas avec vos motivations. Vous voulez réunir vos familles ? Alors au travail. La communication vous attend.

Par Danouch - Publié dans : Agora - Communauté : Auteurs Sadiques
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Commentaires

J'aime beaucoup ce chapitre. J'aodre cette femme. Même pas un merci, non, une leçon!^_^ Même si au fond elle le fait surtout pour elle... Bref la suite!^_^ 

commentaire n° :1 posté par : Itoshiki le: 25/01/2011 à 20h58

Je suis bien contente que tu aimes Zephilis je la trouve trop forte :p

réponse de : Danouch le: 27/01/2011 à 09h12

Texte Libre



L
a meilleure façon de remercier un auteur
 
604

est de lui laisser un commentaire  ^^




 
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