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Brises moi les doigts
(love-romance) {TERMINER} [11]
Jamais un sans Deux (coprod lilly-love-romance) {TERMINER}
[43]
Agora (coprod lilly-fantastique-combat) {En cours} [44]
Si mon corps est en surchauffe, ma tête est terriblement froide. Je suis non seulement conscient de mes actes mais en plus, je les cautionne. Certes, je n’ai pas l’impression d’avoir le contrôle de mon corps, celui-ci n’étant que la personnification du formidable pouvoir qui bouillonne en moi.
Aujourd’hui, je ne cherche pas à le brider ou à l’étouffer. J’ai compris l’incohérente contradiction : depuis le début, cette entité est perçue dangereuse et agressive, ce qui me fait adopter une position défensive vis-à-vis d’elle et négative or, pour l’exploiter dans toute sa splendeur, nous devons au contraire collaborer et pour cela, je dois me familiariser avec elle avant de seulement songer à la contrôler.
Trouver un compromis : c’est la seule manière pour nous de vivre parce que nous sommes dépendants l’un de l’autre maintenant qu’il s’est réveillé. Je ne sais pas encore très bien comment ça marche mais quand j’ai décidé de me réfugier dans mon esprit pour oublier la douleur physique qui devenait insurmontable, mon pouvoir a pris possession de mon corps et lui a redonné vie au moment où mon cœur allait lâcher prise.
Dès que Shin a quitté la place, les soldats sont venus m’observer, m’examiner, me toucher, faire des expériences pour découvrir tous les aspects d’un corps d’un homme capable de coucher avec un autre. La douleur de la déchirure a été d’autant plus forte que cet endroit de ma personne était vierge. Acculé et cerné de toutes parts, les hommes riant de ma douleur, mon pouvoir a jailli : mon instinct animal a pris le pas sur ma raison. Exactement. Ma sauvagerie ne pouvait être autre qu’animale, il arrive à un moment où toutes les réticences naturelles, tous les freins lâchent, les câbles sautent et la folie jaillit. Le plus étrange, c’est que je me sens en paix avec moi-même ou plutôt en osmose, éprouvant enfin la joie d’être entier. Et je comprends que si mon esprit était si fragile, c’est parce qu’il refusait de cohabiter à cause de la peur. Mais quelle peur ?
Je suis invincible !
Soudain, mes sens, poussés à l’extrême, identifient une menace. Je cherche, renifle, hume l’air mais ne sens rien. Face à cette puissance capable d’égaliser la mienne, mon corps s’excite et ne tient plus en place. Je prends cependant le temps d’analyser la situation. Je distingue deux puissances distinctes, des puissances dont la nature est plus subtile qu’une simple menace. Une certaine répugnance d’abord, je connais cette présence mais je ne l’apprécie pas, et une source d’apaisement, de soulagement ensuite. Je me concentre sur cet aspect qui me hérisse dans le sens du poil, qui m’attire et je suis vite capable de nommer cette attirance.
Mon lien avec Shin prend une toute autre forme : l’amour et la confiance que je lui porte se nuancent. Je prends conscience que notre lien n’est pas seulement physique et spirituel, c’est plus complexe que ça… Le Koryu présent en lui réagit à ma présence et inversement. Le temps s’arrête, l’air s’immobilise, la douleur s’efface complètement. Moi qui croyais tout à l’heure être plein et entier en acceptant la coexistence avec mon pouvoir, je me rends compte que j’étais bien loin de la vérité et je comprends à quel point les sentiments que nous éprouvions l’un pour l’autre sont bien plus solides qu’un simple amour de jeunesse.
C’est difficile à expliquer, à rationnaliser, à mesurer. Nos sentiments étaient déjà forts pour notre jeune âge et surtout notre sexualité, c’est difficile de croire qu’ils vont encore au-delà. C’est presque destructeur car finalement notre personnalité se trouve annihilée, toutes les particularités que nous apprécions l’un chez l’autre fusionnent et disparaissent.
Cette appréhension rompt brusquement l’harmonie de ce lien trop puissant. Dire que je venais d’accepter cette présence étrangère en moi, apparemment, ce ne sera pas aussi simple, à moins que tout ne soit que question d’équilibre.
Le retour à la réalité est brutal, la chute douloureuse. J’ai l’impression au moment où les bras de mon amant me soulèvent, les effets de la résonnance n’étant pas totalement dissipés, et je le rejette violemment, le souffle court. Je panique, mes membres tremblent et mes yeux se mouillent.
Ce n’est que lorsque je croise son regard, tellement pur et profond, que je me calme et me laisse emporter par la fatigue.
- T’endors pas maintenant, Lillyan, on pourra jamais partir d’ici si tu nous lâches.
- Etant donné le zèle dont tu fais toujours preuve dans tes missions, le simple fait de respirer m’est difficile. Tu crois vraiment que je suis capable de courir toute la nuit ? Le réprimandé-je difficilement.
Je n’ai pas besoin de son air désolé pour savoir à quel point l’épreuve a été aussi difficile pour moi que pour lui et il n’a pas à se justifier. C’était nécessaire et il a rempli sa mission mais il ne peut pas non plus me demander de décrocher la lune dans mon état.
- Le roi nous a laissés une heure pour regagner la plage, m’explique-t-il sans se perdre dans des retrouvailles larmoyantes, mais avec ce qui s’est passé, nous pouvons dire adieu à la discrétion et il faut nous dépêcher.
- Très bien, capitulai-je en grimaçant sous la douleur. Allons-y.
Je me relève péniblement, mon dos proteste contre ce traitement en hurlant et les larmes coulent définitivement. Je secoue la tête, serre les dents et avance. Je puise dans mes dernières ressources, je songe avec ironie que j’aurai bien besoin de soutien psychique, là… Au lieu de trucider tout le monde, il pourrait être utile de temps en temps.
Je suis quasiment traîné par Shin en arrivant à la plage. Je me redresse en voyant que le roi lui-même honore notre départ de sa présence. Je me contracte en constatant que des soldats l’accompagnent mais je ne parviens pas à empêcher mes yeux de se fermer.
Des mots sont échangés mais je suis incapable de suivre. Tout ce que je veux, c’est m’allonger, avec ou sans lit, qu’il soit douillet ou pas. D’ailleurs, si Shin daignait me laisser tomber, je m’endormirais comme une masse.
Je crois que j’ai quand même fini par m’évanouir car j’ai repris conscience dans un lit, chaudement blotti dans des couvertures, allongé sur le ventre pour soulager mon dos. Ce n’est pas Shin que je vois en me réveillant mais une femme dont l’aura est trop puissante pour être saine.
- La belle au bois dormant est enfin réveillée, me dit-elle moqueuse.
- Où est Shin ?
- Sur le pont. Je lui ai conseillé de prendre l’air après avoir passé tout ce temps à te veiller dans la cabine.
- Vous saviez que j’allais me réveiller et vous l’avez éloigné ? Lui reproché-je.
En vérité, au fond de moi, je me sens soulagé de ne pas lui faire face dès mon réveil et elle ne se laisse pas berner. Alors ce serait elle maître Zéphilis ? Son collier et ses bracelets me révulsent même si je crois comprendre leur utilité.
- Ce n’est pas ma faute s’il ne sait pas regarder et puis ça va, c’est pas comme si tu sortais d’un long séjour passé dans le coma. Heureusement pour nous d’ailleurs…
- Combien de temps suis-je resté évanoui ?
- Il a fallu cinq jours à ton corps pour se soigner et se reposer. Je ne vais pas dire que tu serais capable de courir un marathon mais au moins pourras-tu te déplacer sans trop nous ralentir.
- C’est sûr que si nous sommes en mer, je ne vous handicaperai pas trop, répliquai-je.
Le silence s’installe mais ne cache pas la tension qui nous habite, moi sachant qu’elle voulait me parler mais sans lui en donner la possibilité et elle titillant ma curiosité à garder le silence. C’est ridicule, je l’admets mais nous en restons là avec l’apparition de mon amant.
Comme toujours, je n’ai pas pu lui cacher bien longtemps mon retour. Il pose la main sur mon front pour constater avec soulagement l’absence de température avant de m’embrasser tendrement. Toute conversation sérieuse est mise entre parenthèses pour me laisser reprendre les esprits et déguster mon maigre repas.
- Désolé mais nous devons nous rationner pour tenir jusqu’à ce que nous soyons arrivés à destination.
Je hoche la tête.
- Tu devrais profiter du voyage pour te reposer, nous aurons beaucoup de travail à Cléone, me conseille-t-il en me prenant la main.
- Sauf que nous ne sommes pas en vacances, intervient la femme, et que la situation est plus grave que ce que je craignais.
- Comment ça, plus grave ? M’inquiété-je.
- L’autre jour, vous avez réalisé votre première résonnance. Certes, ma présence n’y est pas étrangère mais puisque je suis condamnée à vous suivre jusqu’à la fin de votre périple, nous devons à tout prix encadrer votre pouvoir, à défaut, il vous annihilera.
- Oui, c’est ce que j’ai ressenti également, admis-je à contrecœur. C’était bizarre parce que j’avais enfin l’impression d’être entier mais au lieu d’être plus stable, cette intégrité menaçait ma personnalité.
Maître Zéphilis hoche la tête.
- L’anomalie provoquée par l’Oracle a perturbé le cycle de vie de Koryu qui s’est divisé en deux. Cependant, à la base, le dragon se réintègre tout entier dans une seule et unique personne et vous ne devez pas perdre de vue qu’il cherchera toujours à redevenir l’unique entité qu’il était. Le processus arrive à son stade final : votre pouvoir s’est d’abord réveillé, ensuite, il a explosé sans que vous ne parveniez à le contrôler et si vous continuez dans cette lignée, il finira par vous engloutir complètement.
- Mais ça veut dire que Lillyan va bientôt être englouti ? S’alarme mon amant.
- De ce que j’ai constaté, il semble effectivement que Lillyan soit bien plus avancé dans le processus de destruction que Shinrei. Ce n’est cependant pas aussi simple parce qu’il s’est beaucoup plus familiarisé avec son pouvoir que toi, Shinrei, et c’est toi qui risques de te faire avaler par lui vu que tu es plus faible.
- Je vous arrête tout de suite, je ne sais pas du tout maîtriser mon pouvoir.
- Non mais petit à petit, tu t’habitues à lui. C’est donc sur toi que nous allons concentrer nos efforts. Cela ne signifie pas que Shin se reposera sur ses lauriers puisque vous aurez besoin d’unifier votre pouvoir pour vaincre l’Oracle.
- Etre suffisamment fort pour contrôler et non pas subir, résume Shin. Mais comment être assez fort pour maîtriser ce pouvoir ? Je veux dire… avec quoi pouvons-nous le contrer ?
- En vous fortifiant l’esprit, le cœur et le corps. C’est votre enveloppe, pas la sienne, mais on parle de Koryu, là… La tâche est loin d’être simple. Quel genre d’entraînement suivez-vous ?
- On s’entraîne tous les matins au combat à l’épée ou au poing et depuis peu, je m’entraîne avec moi-même, exposé-je.
- C’est-à-dire ?
- Je suis un manipulateur corporel et j’essaie de me familiariser avec mon pouvoir après l’avoir tenu secret pendant si longtemps.
- Je vois…Vous n’avez pas une seule seconde penser aux dégâts que vous auriez pu causer ?! Me sermonne-t-elle C’est complètement inconscient de procéder de cette manière sans aucun garde-fou ou maître pour te guider. De véritables catastrophes…
- Ecoutez, l’arrêté-je, au cas où vous ne l’avez pas compris, nous avons quelques… difficultés à passer inaperçus… D’autant que je viens d’une région où la manipulation est interdite et conduit à l’échafaud son détenteur. Vous-même avez rechigné à nous suivre et je suis sûr que, sans Koryu, vous serez restée bien sagement enfermer dans votre tour.
- Tu m’excuseras mais j’ai passé l’âge de jouer à la poupée, gamin !
- Alors venez pas nous parler après. Ça nous plait pas non plus de nous faire courser par tous les soldats de l’empire et de se ramasser au moindre faux pas.
- Je comprends mieux pourquoi Koryu t’a choisi. C’est tout à fait ce genre de caractère enflammé qui lui permet de s’épanouir, incapable de tenir en place et prendre la mouche. C’est même un miracle que tu ne sois pas totalement englouti.
Au moment où j’ouvre la bouche pour répliquer, je réalise qu’elle me provoque et que je rentre dans son jeu mais, en même temps, je sais que je vais passer mon temps à ressasser ses mots dans mon esprit si je ne me défends pas.
Le silence nous pèse, je le défie du regard, bouillant de rage.
- Le corps, le cœur et l’esprit, le premier étant bien évidemment le plus facile à maitriser. Si tu te laisses dépasser par tes émotions à la moindre provocation, maintenant que ton pouvoir s’est réveillé et que tu te laisses séduire par lui, tu ne risques pas de faire long feu, m’assène-t-elle. Demain, première heure, début de l’entraînement intensif, conclut-elle en sortant.
- Je la déteste, commentai-je après son départ.
- Elle a malheureusement raison. C’est vrai que j’ai toujours été beaucoup plus réservé que toi et au final, je n’ai pas eu tellement d’expériences désagréables.
- Ouais mais toi aussi, tu t’entraînes en secret. Et évidemment, t’as préféré fermé ta gueule, crachai-je plus crument que je ne l’aurai cru.
Il baisse la tête et n’ose pas répliquer. Il sait que je monterai d’un cran s’il réplique mais je crois surtout qu’il a du mal à digérer le traitement qu’il m’a fait subir et qui me rend si irascible. Non, en fait, ce n’est pas ça qui m’a rendu irascible mais les remarque de l’autre dès mon réveil après une douloureuse épreuve. Elle se la joue avec des grands airs, Mademoiselle je-sais-tout qui nous prend pour de la merde !
Je me sens bête de reporter ma colère sur mon amant mais je n’arrive pas à me rétracter et m’excuser. Je suis au bout du rouleau, j’en peux plus, cette tension… Cette épreuve m’a cruellement fait ressentir la différence de niveau entre lui et moi. Il n’avait pas hésité une seconde à endosser ce rôle pour nous sauver tous les deux, moi, je sais que j’en aurai incapable et que je me serai laissé dévorer par mon pouvoir. La prestance et le charisme qu’il dégage ne sont pas non plus les mêmes et je suis jaloux de voir que son nom continue de lui ouvrir alors qu’on doit parler de moi comme du premier exilé dans pratiquement toute l’histoire d’Agora. Une bête monstrueuse, assoiffée de sang et chair…
Et voilà, je pars dans mon délire. Je me tourne mais mon dos me fait encore mal. Trahi par mon propre corps, je me contente de tourner la tête à gauche face à la paroi de la cabine. Je suis encore plus dépité en entendant Shin partir. Je tends le bras par réflexe et le frôle. Il s’arrête sans oser bouger, la tension monte. Je ne veux pas lui parler et lui sortir des obscénités idiotes et sans fondement, j’ai besoin de sa présence pour me calmer. S’il part, ça voudra dire que j’ai vraiment tout raté.
Il comprend le message, serre ma main dans la sienne et je ne peux ignorer ses larmes. Pour lui aussi, la tension a été grande et nous avons besoin de souffler tous les deux au lieu de commencer à se déchirer. Je tourne à nouveau la tête pour lui faire face et me blottis contre son torse où je respire enfin. Je passe mes bras autour de ses hanches et savoure cet instant de bien-être. A un court moment, j’ai eu peur de me faire avaler par le Koryu en lui mais non.
J’ai l’impression que ça fait une éternité que je ne l’ai pas serré ainsi dans mes bras et c’est si bon que j’ai envie de le manger tout cru. D’ailleurs, Koryu devra me passer sur le corps s’il veut le manger. Je le tire jusque sur le lit et il s’allonge à côté de moi. Dans la pénombre de la chambre, il retire son bandeau et plante son regard dans le mien.
Son regard aussi noir que le mien est blanc. Le Ying et le Yang, les dieux, ils peuvent tous aller voir ailleurs, personne ne m’enlèvera mon amant.
- Je suis désolé, murmure-t-il.
- Je sais, répondis-je sur le même ton pour ne pas le brusquer, arrête de te faire du mal pour rien. C’est moi qui ai tout foutu en l’air. On va s’entraîner et on sera les meilleurs…
- Non, je sais qu’à nous deux, personne ne peut nous battre et je t’ai laissé tout seul et… ils t’ont…
Il avait dû comprendre ce qui m’était arrivé en soignant mes plaies. J’ai un peu honte de me montrer comme ça mais il vaut peut-être mieux tout se dire plutôt que de rester sur des non-dits pour ménager la susceptibilité de l’autre.
- C’est fait, Shin, arrête de te faire du mal pour rien. Tu as rempli ta mission et c’est le plus important. Je la déteste mais je dois bien reconnaître qu’elle dégage une puissante aura.
- Oui, admet-il, ça bouillonne en moi depuis que je l’ai rencontrée, comme si la moitié de Koryu en moi percevait sa présence.
- Elle est pleine de mystères.
- Peut-être même plus que nous…
- Je reconnais que c’est le noir total pour moi.
- Dès que j’ai l’impression de comprendre un peu, j’en apprends d’autres qui me fait perdre le fil, soupire-t-il. Je renonce à comprendre maintenant.
Je ris doucement et le serre d’avantage contre moi. Son corps m’appelle et je ne peux pas lui résister. Cependant, je ne suis pas rassuré après ce qui s’est passé tout à l’heure et malgré moi, les mots du roi de Kalin selon lesquels une union était nécessaire pour faire exploser la pleine puissance de Koryu me reviennent en mémoire. Que voulait-il dire exactement ? Je commence à croire que sa formulation n’était pas si maladroite.
Je me raidis mais ne résiste pas longtemps à ses caresses qui me massent lascivement la nuque. Mes lèvres s’apposent tendrement sur les siennes, les barrières cèdent et c’est une explosion de sensations qui jaillit en moi quand nos langues se retrouvent enfin. Ce sentiment ne peut pas être artificiel, dicté seulement par les deux moitiés de Koryu qui s’appellent constamment. C’est un sentiment pur, qui fait battre nos cœurs de bonheur. Ensembles, nous ne pouvons pas rester pas longtemps déprimés ou abattus, nous nous rassurons mutuellement. Ça fait tellement longtemps qu’on se connaît que nous nous complétons, le reste est artificiel.
Mes mains câlinent et titillent sa peau pour l’exciter.
- Ne me cherche pas si tu n’as pas l’intention de me trouver, me menace-t-il.
- Je ne suis pas un obsédé du sexe mais je ne me rassasierai jamais assez de ton corps.
- T’es pas innocent en la matière…
- Certes mais pas ce soir… je suis fatigué.
- Petite nature.
Je n’ai pas la force de répliquer, le sommeil m’emporte déjà. Je me blottis contre mon amant dans l’espoir qu’il me servira de bouclier contre les mauvais rêves.
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Voilà j'ai publié mon retard, sachez que nous en sommes à un peu près 46 chapitre si je me souviens bien et nous avons bientôt finit ! HI =)
J'espère que vous êtes contentes de cette suite même si elle est pas si réjouissante XD