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/!\  fautes d'orthographes classées dans le guiness des records  /!\

¤Sommaire¤

Dimanche 26 septembre 7 26 /09 /Sep 14:49

 

 

Raine et moi sommes en train de discuter avec quelques clients accoutumés du lieu lorsque trois soldats débarquèrent à nouveau dans la salle commune, refroidissant instantanément l’ambiance joyeuse et insouciante de celle-ci. Depuis que nous avons pris une chambre dans cette auberge, nous avons pu observer ce genre de descente très fréquemment : les soldats, en général, des rustres sans manière, débarquaient dans la salle en soirée, à l’heure où les commerçants fermaient la boutique et venaient boire un verre, l’inspectaient d’un air supérieur, repéraient leur proie et l’arrachaient violemment à ses activités pacifiques et distrayantes.

 

Même si c’était dans notre intérêt puisqu’il s’agissait de dissidents favorables à l’Oracle d’Agora, le spectacle n’est jamais très agréable à voir, ne parvenant pas à me rassasier du malheur des autres : pour avoir connu le déchirement de tout perdre, ressentir leur peur et leur détresse ne m’était pas très difficile.

 

D’autant plus qu’on nous avait raconté que les arrestations se pratiquaient sur la base de simples délations et il n’était pas rare d’apprendre qu’un commerçant avait été enfermé par un concurrent peu scrupuleux ou un voisin mauvais.

 

En bref, l’ambiance est glauque en ville et lorsqu’un client habitué disparaît soudainement, personne ne pose de questions et se garde bien de le faire ! C’est comme si cette personne n’avait jamais existé. L’homme se redressa précipitamment en envoyant sa chaise dans les genoux de l’un des soldats, le faisant grimacer de douleur avant de s’enfuir mais il n’avait pas la moindre chance. C’est la torture qui les attendait et c’est la raison pour laquelle nous n’avons pas encore rendu visite au roi bien que celui-ci accorde volontiers ses visiteurs. J’avais bien trop peur d’être reconnu et d’être l’objet d’expériences douteuses et douloureuses.

 

C’est donc dans une auberge que nous avons décidé d’établir comme quartier général pour obtenir des renseignements. Le problème, c’est que, certes, les gens parlent et ne font que ça mais uniquement sur leur indignation, leur mélancolie, leurs protestations. Les seules fois où ils évoquent la légende, c’est pour évoquer une bête noire et féroce de trois mètres de hauteur qui dévore les hommes ou qui les réveille d’entre les morts pour en faire une armée. Ce détail est la seule chose qui me permet de donner du crédit à cette légende.

 

Depuis deux jours que nous sommes là, nous n’avons ainsi rien appris de consistant ou de sérieux. J’ai bien peur qu’il ne faille nous rendre dans des lieux caractérisés par une plus grande sagesse mais c’est bien l’ignorance de ces hommes qui me permet de rester en ville incognito. Même si je n’étais pas associé directement à la légende, mon physique caractéristique risquait de me trahir aux yeux des représentants de l’Oracle. En plus de ça, deux attributs me faisaient passer difficilement inaperçus : le fait d’être le fils du plus puissant maître forgeron du pays et de toujours traîner avec le fils de l’amiral. Et maintenant trois : le premier exilé de la patrie depuis plus de cent ans.

L’arrestation ne dure pas plus de quelques minutes, l’homme se retrouve rapidement enchaîné, et après un vague moment de flottement, les discussions reprennent leur cours. Mon regard se perd dans les vagues imperceptibles de ma boisson chaude tandis que Raine participe poliment à la conversation.

- J’en peux plus, si on ne fait rien, autant quitter la ville ! Se plaint-il en retournant dans nos chambres le soir venu.

- Nous sommes bloqués tant que Shin n’est pas arrivé.

- Aucun signal ?

- Il est en route mais il a encore quelques kilomètres à parcourir. Bon, il va falloir adopter une autre technique, on ne peut pas perdre notre temps inutilement, d’autant que nos parents ont besoin de tous les renseignements. J’irai à la bibliothèque demain et tu iras te rendre à l’ambassade.

- Mais ce n’est pas moi l’ambassadeur.

- Non, mais rien ne le prouve et en général, ils ne posent pas trop de questions.

- Dis pas n’importe quoi, il suffit qu’ils me posent des questions sur Agora pour que je me trahisse, je n’y connais rien !

- Peut-être mais si moi, je vais là-bas, c’est clair que je me ferai attraper. On ne peut pas passer à côté, l’ambassade est une mine d’informations. Ou alors on reste ici à se tourner les pouces en attendant d’être attrapés par la milice.

Je passe la soirée à parler d’Agora pour lui enseigner les rudiments afin qu’il puisse quand même répondre aux questions les plus basiques. Le lendemain, nous partons donc dans les deux directions indiquées par l’aubergiste. Je confie une Voyageuse à Raine pour qu’il puisse me retransmettre plus facilement les conversations des fonctionnaires tandis que l’autre reste bien au chaud dans ma veste.

 

La bibliothèque, qui répertorie près d’un demi-million d’ouvrages, est magnifique. Les moulures des fondations des colonnes strictes leur donnent un relief subtil, presque sensuel, forçant l’admiration pour la précision de leur finition. Le plafond, qui représente une gigantesque peinture associant l’érotisme à la culture et au pouvoir, est incurvé et le cadre est aussi finement travaillé que les fixations des colonnes, le sol est beaucoup plus rudimentaire. L’endroit est très sombre pour ne pas abîmer les ouvrages.

 

Elle est réservée à tout public, pour peu qu’on respecte le silence et les livres. Je ne savais pas trop comment aborder mes recherches. L’histoire de Kalin ? Trop large : même si c’était surement intéressant, je n’aurai pas le temps de tout lire et puis, j’en connaissais les bases avec mes cours d’histoire à l’école. Je me dirigeais néanmoins vers le rayon histoire en espérant y trouver un volume sur les légendes de Kalin. Rien que pour trouver le rayon, j’ai eu du mal. Au final, je me suis résolu à demander à la bibliothécaire bien que cela me gêne énormément d’exposer ouvertement le sujet de mes recherches, compte tenu de la politique menée en ville mais je ne connais pas l’endroit pour me repérer parmi un demi-million d’ouvrages.

 

Comme je m’en doutais, pas un ouvrage ne parle de la légende du dragon blanc. S’il y en avait eu, il avait dû être soit récupéré par les hommes du roi soit volé mais j’avais peut-être une chance s’il avait été emprunté.

 

- La légende du Dragon Blanc ? Il est interdit de le consulter et le roi l’a retiré des rayons. Vous ne devriez pas en parler ainsi ouvertement.

- Je sais mais tout le monde en parle en ville sans être capable de me dire à quoi elle fait référence exactement.

- Et pour cause, le roi ne veut pas que quiconque la répète à l’Oracle, c’est la seule chose qui fait tenir Kalin sur ses remparts. Déjà qu’il y a eu des fuites.

- Très bien, merci.

J’écourtais la discussion d’une part pour ne pas avoir l’air d’insister et ne pas lui donner la mauvaise idée d’appeler la milice et d’autre part car j’étais animé d’un mauvais pressentiment. Je ne pouvais pas partir précipitamment en plein milieu d’une phrase, c’est clair qu’elle aurait trouvé ça louche et se serait empressé de signaler mon comportement aux autorités mais chaque seconde de plus ici réduisait mes chances de le retrouver. Pourquoi ne m’a-t-il pas appelé ?

 

C’est en tournant au coin de la rue que je les vois l’embarquer. Immédiatement, je constate l’absence de la Voyageuse à ses côtés et comprend pourquoi il ne m’a pas appelé ni pourquoi je ne l’ai pas senti. Seule ma puissance psychique m’a permis de déceler les ennuis dans lesquels Raine s’était empêtrés.

 

La fureur de son cri mental me déchire les tempes et interrompt tout examen des lieux : « Imbécile ! S’ils te voient, ils te captureront aussi, si tu interviens, nous serons des fugitifs ». Et après ? Que veut-il que nous fassions de plus dans cette ville ? Personne n’est capable de nous dire un traître mot sur cette légende, soit parce qu’il ne le veut soit parce qu’il ne le peut. Et Shin est en chemin, il nous sera facile de nous porter à sa rencontre.

 

Je déchaîne des éclairs qui, même s’ils sont faibles, ébranlent le petit groupe. En même temps, j’attrape Raine par le bras pour l’emmener avant d’être violemment arrêté dans ma course et jeté à terre. Une liane s’est enroulé insidieusement autour de ma cheville et se plante vicieusement dans ma peau. La douleur est fulgurante mais je garde conscience. Je tente de me redresser au moment où un entrelacs de lianes vénéneuses commence à nous plaquer au sol.

 

Avant de s’évanouir, Raine neutralise le pouvoir du Fossoyeur de la terre, les lianes retombent mollement sur moi et je me dégage sans trop de difficulté. Les soldats se jettent sur moi, armes au poing, j’imprime ma volonté au vent qui, d’une bourrasque puissante, leur fait perdre l’équilibre. J’en profite pour me saisir d’une épée. Gêné par le poids de Raine et par la douleur du poison qui s’écoule dans mon corps, mes mouvements ne sont pas aussi fluides. Seul contre trois, j’arrive difficilement à les tenir à distance.

 

Très vite, ma maîtrise de l’air est contrée par l’un des soldats qui devait être Souffleur du vent. Au fond de moi, je sens mon pouvoir qui s’agite à chaque fois que j’utilise ses attributs et il menace d’exploser lorsque je tiens l’épée en main faisant bouillir mon sang d’excitation. Les deux métaux s’entrechoquent tandis que je fais un demi-tour sur moi-même pour éviter l’attaque des deux autres soldats. Le combat est trop inégal, surtout dans mon état. La situation aurait cependant pu l’être être encore plus si Raine n’avait usé ses dernières ressources qu’il lui reste pour neutraliser le pouvoir du Fossoyeur de la terre. Cela dit, je devais me méfier car si nos pouvoirs du vent s’annulaient l’un l’autre, l’autre n’était pas encore entré en scène. Il se contentait de manier son épée mais je n’étais pas dupe, je sentais son état de concentration extrême et son offensive pour prendre possession de moi. Le sang, la sueur et la fatigue me pèsent mais je continuais à lutter.

 

Mon épée fendit l’air à l’horizontale pour les éloigner de moi afin de me laisser reprendre mon souffle. Ils ne m’en laissèrent pas l’occasion et repartirent à l’assaut. Juste une deuxième épée, si je pouvais tenir en main une autre épée, ils ne pourront plus me harceler de la sorte. Là, je devais jongler avec une seule lame pour en parer deux longues sans oublier le soldat désarmé qui usait de ses poings pour me déstabiliser.

 

Je fais un moulinet pour dégager la pointe de mon cœur tout en utilisant la poignée de mon épée pour accueillir la pointe de la deuxième épée. D’un geste du poignet, je plaquai mon épée sur l’autre dans un coup violent et agressif faisant trembler les deux lames avant d’enfoncer mon pied dans le ventre du soldat qui a du mal à encaisser mais ne lâche pas son épée. je redirige ma main qui allait s’abattre sur son poignet pour lui faire lâcher prise alors que le soldat désarmé fonce sur moi dans une prise au corps à corps. Je ne me laisse pas surprendre et effectue un simple pas pour lui présenter mon profil mais l’autre m’attend et tranche mon flanc droit.

 

Le sang gicle, la douleur me vrille le cerveau et m’empêche de penser encore plus clairement. Des larmes de douleur et de frustration s’échappent, j’ai beau lutter, je sais que je ne gagnerai pas ce combat, mes forces s’amenuisent bien trop vite. Je tiens à peine sur mes jambes mais je continue. Je ne perdrai pas face à trois misérables soldats à peine capables de tenir une épée en main. Ma lame bloque une fois encore la pointe d’une épée qui se dirigeait vers mon cœur tandis qu’une autre passe à deux doigts de mon œil gauche. Je ne parviens pas éviter le coup de poing dans mon ventre et pose un genou à terre.

 

Je malmène les chevilles de mon adversaire en les tailladant d’un large coup horizontal. Il pose le pied à terre et lâche son épée dont je m’empare vivement. Je regagne l’espoir. Je fais fi de la grâce et de la retenue qu’est censé posséder un escrimeur, je me jette corps et âme dans la bataille. Le dernier soldat armé m’attaque mais je bloque sans difficulté son épée tout en pointant ma deuxième épée sur sa pomme d’Adam pour le tenir en respect. J’hésite une seconde avant de la baisser de quelques centimètres et tracer une large estafilade au niveau de son ventre.

 

L’euphorie de la victoire, même aussi faible, m’excite toujours autant et c’est un cri d’alerte mentale de Raine qui me prévient tout en bloquant l’intrusion psychique de mon adversaire.

« Je n’ai plus de force, je ne peux pas le neutraliser, utilise ton pouvoir »

 

« Impossible, pas ici, en public ».

 

« C’est pas maintenant qu’il faut avoir des scrupules pour agir, dans un cas comme dans l’autre, nous finirons en prison si tu n’agis pas ».

- ÇA SUFFIT ! Tonne soudainement une voix grave, masculine et puissante. Ce jeune homme a dignement combattu, ce serait déloyal que d’utiliser un moyen aussi bas que la manipulation d’âme pour le neutraliser.

Un homme de grande taille dégarni sur l’arrière du crâne et au dos puissant se poste entre nous et le dernier soldat. Autour de nous, de nombreux citadins nous entourent, le visage ferme et fermé.

- Reculez tous ou nous vous mettons en prison pour complicité !

- Arrêtez votre cirque ! Vous dites que vous œuvrez pour l’intérêt public mais c’est vous qui l’empirez en arrêtant n’importe quel citoyen lambda et en incitant les gens à se dénoncer les uns des autres !

Je sens une vague d’énergie pénétrer en moi et, bien que j’avais anticipé le fait qu’il profiterait des perturbations pour agir, j’ai du mal à la contenir. La tension monte à l’extérieur mais elle devient bien trop forte en moi pour que je puisse suivre ce qui se passait. La pression disparaît aussi rapidement qu’elle était venue.

- Il suffit que je m’absente dix jours pour que ça devienne un gros n’importe quoi ici.

Je me retourne vivement pour faire face à une véritable cargaison. Ma mémoire identifie l’homme aux cheveux grisonnants, au regard dur mais qui inspire la confiance et distille l’autorité, comme le général en chef de l’armée de Maru. Cette fois, je n’ai aucune chance.

 

Je tente de paraître assuré sur mes jambes lorsqu’il se déplace jusqu’à moi pour me scruter les yeux. C’est dur mais je parviens à ne pas baisser le regard face à son regard inquisiteur. Je ne cache pas ma surprise lorsque Shin apparaît derrière lui, une fois qu’il est efface, et c’est dans les bras chaleureux de mon amant que je me laisse tomber.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Par Danouch - Publié dans : Agora - Communauté : Auteurs Sadiques
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Commentaires

Génial!!!!! J'ai vu qu'il y avait plein de chapitres d'un coup!! Ca faisait longtemps que je n'étais pas venue! Il y a eu les problèmes administratifs et le reste, mais ça me fait vraiment plaisir de savoir que j'ai plein de lecture!!! Le meilleur pour la fin, toujours!!^_^ Merci beaucoup!!

commentaire n° :1 posté par : Itoshiki le: 02/10/2010 à 12h28

Texte Libre



L
a meilleure façon de remercier un auteur
 
604

est de lui laisser un commentaire  ^^




 
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