Mercredi 30 septembre
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19:03
Voilà je vous met la suite ! Je me suis absolument pas relue donc ça doit être
horrible !! Mais passons je me relirai demain =)
en attendant vous pouvez la lire tout de suite ou attendre la petite vérification des grosses fautes (je peux pas tout faire hein ! lol )
Danouch. Connu pour son talent iné pour les fautes. =)
peace mais pas par terre !
(humour de merde)
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Cette nuit là Link s'était endormi un poids lourd sur le coeur, une vérité affreuse lui était apparu lentement à ses yeux, cette
vérité si évidente. Il entoura le corps de Sanzo contre lui et s'endormi sans voir son visage une dernière fois. Cette nuit là, Link et Sanzo avait dormi paisiblement tous les deux conscient que
leur couple ne sera jamais un couple modèle, leur couple ne sera jamais une passion exemplaire et dramatique. Ca ne sera qu'un couple comme les autres, avec ses secrets, avec sa banalité
infligeante.
Cette nuit là ils avaient sans doute vécu leur dernière nuit de dispute en quelque sorte car le sujet ne revint
plus sur le plateau pendant deux mois, deux mois ils vécurent très heureux en apparence. En ce qui concerne sa mère, au lendemain de sa venue elle leur annonça son départ pour la France au
près de son mari actuel, Sanzo l'avait accompagner jusqu'à l'aéroport sans un mot, au moment de partir elle se tourna une dernière fois vers son fils, le coeur encore ronger par la culpabilité.
- Je t'aime Sanzo, j'espère vraiment que tu me pardonnera un jour...
Il n'avait rien répondu, elle était montée dans l'avion consciente de la gravité de l'état émotionnel de son enfant, son passé l'a détruit, complètement détruit. Elle espère simplement qu'un jour
il arrivera à nouveau à faire confiance à quelqu'un sans qu'on le trahisse. Elle espère seulement que ce Link arrivera à le faire aimer comme n'importe quel homme peut aimer l'être cher. Elle prie
pour un miracle.
Sanzo retrouva son sourire et son innocence naturel et Link redevint l'attendrissant grincheux lunatique. L'apparition
de Sue Urashima avait vite été rayé des discussions, Sanzo n'y faisait plus référence et Ashley et Link s'étaient mis d'accord pour ne pas revenir la dessus sachant très bien la
douleur que pouvait ressentir Sanzo. Une douleur qui le rendait plus vide qu'une coquille.
L'automne faisait tomber ses premières feuilles, Sanzo avait reprit ses cours de journalisme dans une petite fac de New York, Link
et Ash avait enfin fondé leur groupe. Ils étaient maintenant quatre, Link était guitariste et chanteur, Ash était le batteur évidemment, Ben était un autre guitariste et Lynh était la
bassiste du groupe, une bassiste de talent ! Mais une fille quand même ce qui avait été sujet de dispute entre Link et Ashley. Sanzo avait du faire l'arbitre mais cette façon de se disputer lui
faisait plaisir car l'ambiance restait bon enfant, le bruit et les voix empêchaient ses sombres pensées de le faire plonger dans un tourment profond. Il tentait tant bien que mal de ne plus penser
à Sue, à son père, à ses années de tortures ! Mais rien n'y faisait, les mois avaient beau s'écoulé depuis l'arrivée de sa mère dans sa vie c'était comme si ces cinq année n'avaient servit à
rien. Lui qui croyait être aussi vivant, aussi humain que tous les autres se rendait compte qu'il ne le sera jamais ! Jamais il n'arrivera à vivre comme tout le monde car le Sanzo qui pleurait au
milieu de ses flaques n'est pas mort ce jour, Adam avait tué son père mais n'avait pas réussit à tué ce Sanzo faible et terrorisé. Alors que Link et Ashley continuait de se disputer dans le
salon, Sanzo au milieu de ses cours s'arrêta brusquement, le crayon dans la bouche, le regard vague. Il avait eut le malheur de repenser à Adam Bewalt...Son Adam Bewalt. Son photographe trop
bavard. Voilà deux mois qu'il ne l'avait plus vu, ni dans la presse, ni dans la rue au détour d'une ruelle sentant les churros. Il eut un point sur le coeur, il ne le reverra sans doute jamais
et le dernier souvenir qu'il a de son premier amour est un regard de détresse, un regard d'adieu. Il appuie sa main contre son coeur sentant sa gorge se nouée, il avait toujours été trop affecté
par ce qui l'entourait mais c'était un bon signe à ses yeux ! C'était le signe qu'il n'était pas vide, qu'il avait des sentiments ! Que son père ne lui avait pas tout voler, que son père n'avait
pas tout anéantit. Pourquoi devrait-il avoir autant de peine au fond de lui ? Pourquoi doit il encore se battre alors qu'il n'a jamais mérité un tel labeur...Il n'a jamais mérité de souffrir
encore.
- Ca recommence ! A l'époque c'était Yumi et maintenant c'est Lynh !
- Et à l'époque tu me faisais moins chier ! Cria Link
- Parce que je préfèrais dormir pendant que tu te battais avec Costia, se moqua Ash
- Il est hors de question qu'une nana vienne dans notre groupe.
- Mais qu'est-ce que t'as contre les femmes ? Tu fais une allergie ou quoi ?
- JE SUIS PAS BI MOI !
- Je vois absolument pas le rapport Link..., repond blasé Ashley en croisant les bras
- Sanzo ! Hurle Link
- Quoi ? Sursaute le concerné
- Dis lui que t'es un jaloux parano possessif vert épileptique complètement paniqué rien qu'à l'idée que je regarde une fille à la télé ! S'écri Link
- Euh mais..mais, bégaye Sanzo ne sachant pas quoi faire
- ROH TU ME LES BRISES LINK !!!
Ashley sort de l'appartement en claquant la porte. Sanzo reste bouche baie, ce n'était plus trop bon enfant maintenant. Link se rendit
compte à quel point son caprice était allé loin mais il ne pouvait pas se résoudre à céder, par fierté bien évidemment comme tout bon gamin qu'il est. Il se contente alors de s'asseoire violemment
sur un fauteuil les sourcils froncés, les poings serrés, les veines qui lui ressortent des bras et sur le cou. Sanzo frissonne, le voir dans cet état lui fait peur car il est capable de
casser un mur mais ça l'excite également, cette veine si tentatrice sur son cou. Il est si virile quand il est en colère. Amusé par sa penser il étire un sourire que Link remarque
immédiatement.
- Je suis ridicule c'est ça ?! S'écrie Link envers Sanzo
- Non tu es beau, répond avec le sourire son amant
Link se sent fondre, comme une casserole chaude qu'on met sous l'eau froide, une fumée pourrait presque se dégager de lui. Il se détend petit à
petit et reprend ses esprits, il a vraiment été ridicule mais heureusement que Sanzo est là pour lui rappeler car il sera rester comme ça jusqu'au matin. Ce n'est peut être pas un couple
parfait, ce n'est peut être pas l'amour fou entre eux mais ils se soutiennent, se tiennent la main, ils s'aident mutuellement. Peuvent ils dire que c'est de l'amour ? Oui sans doute, ils s'aiment,
ils s'aiment d'une façon plus appaisante, plus pacifique que leur première histoire. C'est un amour doux qui ne fait pas mal, c'est un amour qui soigne les plaies et ne les ouvre jamais. Link se
lève de son fauteuil un sourire tendre sur les lèvres, il s'approche de son petit ami qui est assit à même le sol devant la table basse, il s'adosse au pied du grand canapé et lui caresse les
cheveux tout en partageant un silencieux et délicieux petit instant à deux. Les yeux bleus, les yeux brun, ne forment plus qu'un.
Une heure après Link se décide à aller chercher son meilleur ami, il soupire de paresse, c'est difficile d'aller s'excuser mais sous les supplications de
Sanzo il ne peut résister, il va donc s'excuser. Au fond de lui il sait que Ashley avait raison pour cette jeune fille, d'ailleurs ne peut pas dire que Ash avait un regard très impartiale puisque
Link avait bien remarqué le regard qu'il lui lançait. Ash avait craqué pour une fille ce qui est vraiment rare, après tout il n'a jamais réussit à savoir sa véritable orientation sexuelle mais
ne sommes nous pas tous un peu bisexuel ? Qui n'a jamais été attiré par le sexe opposé et le même sexe ? Peut être que Link est une exception, il ne pourra jamais toucher une fille pour
la simple et bonne raison qu'elles sont aussi excitantes que des pots de fleur (chacun ces tripes après ). Il arrive dans le grand halle de l'immeuble, le réceptionniste regarde ses videos de
surveillance des couloirs et de l'ascenseur, il adresse un petit sourire amicale à Link qui ne le lui rend même pas, toujours aussi insociable, il ouvre la porte vitrée de l'entrée et prend une
gifle glaciale. La nuit est drôlement froide pour un mois de septembre. Il fronce les sourcils et met ses mains dans ses poches. Où peut bien être cette tête de con ? Il regard autour de lui et ne
remarque personne, il avance un peu plus dans la rue et ne voit que deux trois passants mais pas de Ashley à l'horizon. Il hausse les épaules et fait demi-tour alors que soudainement il entend un
crissement de pneu, il écarquille les yeux.
Sanzo replonge dans ses cours et surligne les phrases importantes, il regarde le journal télévisé en même temps, alors que soudainement
il sent une secousse. Le lustre du salon à bouger, il l'a entendu, les vitres ont vibrés son corps entier à sentit le tremblement. Un tremblement de terre ? Non pas à New York ! Alors qu'il reprend
ses cours tranquillement, les minutes défilent et le bruit des sirènes parvient jusqu'à ses oreilles, il se redresse et ouvre la porte du petit pavillon. Les lumières bleu et rouge fusent dans les
airs, le bruit d'un attroupement de personne en bas de son immeuble. Il se penche par dessus la barrière pour voir un peu plus ce qui se passe, il remarque juste qu'il y a du monde et une
ambulance. Aussi tôt il se précipite dehors, il panique sentant comme un mauvais pressentiment, Link était descendu il y a peu de temps pourvu qu'il n'est rien ! Pourvu qu'il soit loin en
train de s'engueuler avec Ashley. L'ascenseur lui parait interminable, une fois les portes ouvertes le spectable lui coupe le souffle.
Les grandes porte vitré son brisé, du verre partout, une voiture en plein milieu du hall, du monde, le réceptionniste qui s'explique avec la police, le
capot cabosser, le pare brise brisé. Du sang sur le carrelage du hall, un bain de sang...Ces yeux s'écarquillent, son visage devient plus blanc qu'un linceul, les mains crispées sur les joues,
son coeur accélère consdiérablement. Du sang, du sang partout ! Ses pieds sont au milieu d'une marrée rouge. Un corps à quelques mètres de lui, des ambulanciers autour, les bras et les jambes
broyés mais le visage intact. Le cri bloquer dans sa gorge prenait toute la pleine mesure de sa puissance, il allait hurler comme un fou quand soudainement des bras protecteurs l'attira à lui. Le
visage étouffer dans le t-shirt qu'il connait bien il hurle étouffant ainsi son cri. Link le serre contre lui avec tendresse et force, l'horreur d'un accident est toujours traumatisant mais il
s'agit de Sanzo, un être plus fragile qu'un enfant de cinq ans, plus brisé que le pare brise de cette voiture, le sang et le cadavre avait à nouveau réveiller de vieille blessures mais plus les
minutes s'écoulaient plus les soubresauts de Sanzo disparaissaient. Ashley arrive à passer derrière les ambulanciers, étonné et horrifié il se précipite sur ses deux amis qui se tiennent un peu
plus loin. Il remarque le corps fébrile de Sanzo et le regard douloureux de Link. Heureusement pour tout le monde il ne s'agit pas de l'un d'entre eux mais qui pouvait bien cette jeune femme ? Il
l'avait déjà vu quelque part dans un magazine ça il en est sûre.
Les trois amis remontent dans leur appartement sous les odres des forces de police après avoir prit la deposition de Link qui a vu l'accident. Il était au
première loge puisqu'il avait juste le temps de se jeter un peu ploin pour éviter le pire. Le fracas de la voiture contre les vitres avait fait trembler tout l'immeuble. Il n'avait jamais eut
aussi peur de toute sa vie, la dernière pensée, une dernière image, un seul visage qui lui était apparut avant le choc. Il avait comprit ce qui était vraiment important pour
lui, il avait vécu comme les derniers moment de sa vie et tout était devenu très clair sur son futur. Il se retourne vers Sanzo qui s'est assit sur le canapé encore secoué.
- Arrêtes de me fixer comme ça, murmure Sanzo
Link s'approche lentement de son amant, il le prend dans ses bras et l'obliger à se reposer sur ses épaules, Sanzo se laisse totalement faire, c'est
dans ces bras qu'il se sent bien, c'est dans ces bras qu'il prend place réellement et qu'il se sent en vie. Ashley est parti se coucher sans lancer un "bonne nuit", Link
et Sanzo avait besoin d'être seul pour ce soir, il parlera de leur groupe une prochaine fois. Le bruit de la rue parvenait aux oreilles de Link, la porte du pavillon était restée
ouverte, il se lève quittant Sanzo quelques seconde pour fermer la porte, le silence revint dans le salon, un silence appaisant. Pas de tremblement, pas de sirène. Il reprend place
sur le canapé et invite son petit à ami à reprendre sa place initial, ils restent là seul à se réchauffer l'un contre l'autre.
- Oui. Dit faiblement Sanzo
- Oui quoi ? demande Link intrigué et totalement perdu
- Ces marques. C'est bien mon père qui me les a faites. Toutes les marques y compris celles qu'on ne voit pas...
Sa voix se mourrait dans sa gorge, les larmes lui piquaient les yeux mais il s'efforçait de les garder pour lui, il n'avait pas
finit, maintenant qu'il avait parlé il fallait tout dire. Même les choses les plus inavouable.
- Quand ma mère est partie, commença Sanzo, mon père a perdu la tête. Ce soir là, le soir où elle m'a jeté de sa voiture pour s'enfuir mon père a sombré dans la folie. Il...est rentré
dans ma chambre, sa voix s'enrouait, j'avais quatre ans ! Il a...Il m'a...
Le coeur de Link se tordait de douleur, la phrase n'était pas finit est pourtant il connaissait déjà la
suite, inconsciemment il serra un peu plus fort son amant contre lui le protégeant d'une chose qu'il ne pouvait pas voir, une chose qui avait mutilé le coeur de Sanzo.
- Il m'a prit dans ses bras les larmes aux yeux, il m'a serré si fort qu'il me faisait mal et il n'arrêtait pas de me dire qu'il m'aimait et que je ne devais pas le laisser comme elle.
Il n'arrêta pas de dire que...qu'il aimait mes cheveux...il aimait mes yeux...ma ma ma bouche !
Sanzo craqua, un hoquet de souffrance avait franchi ses lèvres et les larmes s'échappèrent de ses yeux mais il ne s'arrêtait pas, Link sentait qu'il
n'avait pas le droit de l'interrompre, il n'avait pas le droit de le réconforter maintenant car il avait trouvé le courage au fond de lui d'ouvrir son coeur, de donner sa confiance.
- Ca a commencé ce soir là. J'avais le visage contre le coussin et mes cris étaient étouffés. C'était si douloureux...Puis il est parti, comme un cauchemar mais le sang...le sang partout sur les
draps. J'ai pleuré encore plus fort et il a ouvert la porte soudainement, son visage était déformé par la colère, un visage ...horrible..." Tais toi ! Ou sinon..." . Alors je me suis tut...Je me
suis tut pendant dix sept longues années. Presque tous les soirs j'y avait le droit, si je refusais, si je criais il me frappait...Papa n'aimait pas le bruit...Il n'aimait pas le bruit... Quand je
rentrais et que la lumière était coupé je savais qu'il n'était pas là mais quand j'appuyais sur l'interrupteur et qu'elle s'allumait c'était comme si mon monde s'écroulait. A chaque fois qu'il
avait finit, je partais, je courais aussi vite que je pouvais mais je n'arrivais pas à m'enfuir car je savais qu'il me retrouverai alors je me contentais de courir en pleine nuit sans m'arrêter.
Sans m'arrêter de pleurer... J'étais dans une cage, une cage rouge.
Il s'était arrêté un petit moment, Sanzo inspira à fond pour continuer.
- C'est à mes quinze ans que je me suis teint les cheveux. A la base ils sont aussi noir que ceux de ma mère, je crois que j'essayais de me faire remarquer, je crois que j'essayais d'envoyer un
message à ceux qui me regardaient avec crainte, crainte de finir comme moi. Les professeurs devaient se dire que je traînais avec des voyous et le fait que le Proviseur me convoquait tout le temps
appuyait les rumeurs. C'était mon père le Proviseur. Il ne me convoquait pas pour me donner une heure de colle...Un jour...Je crois que ça a été la pire journée de toute ma vie. Un garçon nous a
surpris...Mais il n'a jamais rien dit. Le désespoir que j'ai ressentit n'est pas comparable, n'est comparable a aucun désespoir qui puisse exister...Le matin je me levais plus tôt pour soigner mes
plaies, je partais sur le port et je m'accoudais aux barrières d'un pont en regardant l'eau de la rivière coulé. Je regardais les passants avec envie, je regardais le ciel avec jalousie, je
souhaitais seulement échapper à mon présent...Et je l'ai rencontré. Adam.
Link sentit un point sur son coeur, le nom d'Adam devait forcément apparaître et malgré une touche de jalousie dans sa poitrine il
écoutait attentivement la voix douce et mélancolique de Sanzo.
- C'était un photographe. Un photographe si souriant, si excentrique qu'il a été comme un rayon de soleil dans ma vie sombre. Je l'ai vu juste quelques minutes et ça a suffit. Je voulais le voir
tous les jours, tous les matins. Je me levais pour le voir, je me soignais pour le voir. Mais je ne le voyais plus. Pendant des semaines j'avais l'espoir d'entendre le vélo d'Adam et rien. Pas une
sonnette. S'en était trop, le poids était trop lourd pour moi, j'ai regardé une dernière fois le ciel et j'ai sauté par dessus le pont. J'ai voulu rejoindre l'eau qui s'écoulait, j'ai voulu
rejoindre les nuages qui se laissaient pousser par le vent. Je voulais me laisser pousser par le vent. Bien sûre ça n'a pas marché. A mon réveil j'espèrais avoir rejoint je ne sais quel monde
d'esprit et ce fut Adam que je vis en premier. Quel bonheur ! Je n'étais pas mort mais il était là. La suite est compliqué...Mon père est devenu fou quand il a sut pour mes sentiments,grâce à Adam
j'avais trouvé un peu de confiance en moi et j'ai dis " non " . Pour la première fois j'ai dis " non ". Il est devenu fou de rage, il m'a battu...Battu jusqu'au comas. Je me suis réveillé dans la
cave, attaché à un pilier avec du fil de fer barbelés...Les poignets, Sanzo montra les cicatrices de ses poignets, mes chevilles...Je baignais dans mon propre sang.
Il se perdait totalement dans ses souvenirs, la voix monocorde les yeux dans le vide il
déballait sa vie comme si il regardait un long film.
- J'ai appris qu'il n'était pas mon vrai père, que je n'étais qu'un batard et que ma mère s'était enfuit avec mon véritable père...C'était pour moi la phrase qui scellait mon destin. Je n'étais pas
fait pour vivre...Je n'étais pas fait pour être ... Je ne servais à rien. Miraculeusement Adam m'a trouvé, il tenait un fusil de chasse, il a tué mon père. J'ai été interné dans un hôpital
pendant presque un an...J'ai repris le goût à la vie grâce à Adam, il m'a aimé comme personne ne m'avait jamais aimé. Il a prit soin de moi...Un peu trop...Il s'occupait tellement de moi que
j'avais oublié que je devais m'occuper de lui aussi...Il m'a trompé. Je l'ai surpris avec l'un de ses collègues de travail, brisé, je suis rentré au japon seul, pendant cinq ans. La suite tu la
connais...
Le récit était achever, le coeur totalement mis à nu ce qu'allait dire Link allait peut être tout changer, la phrase qu'il allait dire
sera sans doute une phrase décisive pour leur couple et leur avenir. Alors qu'il sentait la pression montait en lui, Link déglutit difficilement devait il lui avouer son amour, cette patite flamme
qui commençait à peine à se montrer, devait il tout précipité ?
GRrrrroooblllmmmm
- Je crois que j'ai faim, sourit timidement Sanzo en se retournant vers son petit à ami
Ils partagèrent à nouveau un regard complice. Sanzo avait raison, son histoire se passait de commentaire, son histoire était du passé et quoi que dise Link ça
ne fera que l'enfonser dans ce passé. Autant garder ça pour soi et construire quelque chose à deux, une toute petite chose. Un tout petit bout de chemin. La vie est brève, Sanzo et Link le savait
depuis ce soir, depuis l'accident, il ne fallait pas la gâcher, il ne fallait surtout pas manquer chaque petites secondes qu'ils pouvaient passer à sourire et rire ensemble. La vie est bien trop
courte, la vie n'est qu'une grande histoire pleine de chapitres, plein de fautes d'orthographes.
Par Danouch
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Publié dans : World so Hard
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Laisse moi deviner ... La femme qui est morte, c'est la femme d'Adam ? la raison pour laquelle elle était la, c'est parce qu'Adam a parlé de Sanzo ?
Je ne fais que des suppositions mais je verrais bien au fil des chapitres, de toute façon l'histoire entre Sanzo et Adam n'est pas fini ... le point final n'a pas été mis et Link n'a pas fini de souffrir je le crois bien ...
Danouch, bon courage pour écriree le reste des chapitres et merci de poster régulièrement zoubiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiixxxxxxx !!
merci à toi de survivre !! =)
WSC c'est une histoire de drame, il faut tenir le choc à chaque chapitre on se sent mal rien que de lire les lignes parce qu'on a l'impression de voir la scène et ne rien pouvoir faire pour lui ! Il faut la lire seulement si t'as les tripes lol c'est vraiment dur
et ça du début à la fin. J'ai dut mal à l'écrire personnellement.
Tu as tout à fait raison en ce qui concerne Link...Il n'a pas finit de souffrir =)
Genre, la vie est pleine de fautes d'orthographes, mdr!! C'est pas une excuse!!! Et l'expression fondre comme une casserole chaude sous l'eau froide, c'est pas très romantique, mdr, cela dit, je connaissais pas. en tout cas, Link est tjs aussi immature mais il est trop mignon dans son rôle de protecteur de Sanzo. C'est bien qu'ils ait révélé son secret d'ailleurs, ça peut pas tenir un couple avec des secrets aussi lourds... Ah, et petite faute, tu dis que le groupe est constitué de trois personnes mais avec Linh et Ben, ça fait quatre sauf si tu considères que Linh ne fait pas encore partie du groupe.
Ah, et puis, je suis trop forte, je suis sure que c'est la femme d'Adam qui était venue voir Sanzo!! Sinon, ils l'auraient pas reconnue, et ça peut pas être la maman, vu qu'elle était partie et qu'ils l'auraient reconnue à 100%.
ca peut être beaucoup de femme ^^
lol
et pour la casserole sous l'eau froide c'était un petit délire personnel LOL
Pour les fautes d'orthographe tu as tout à fait compris que j'essayais de me justifier même si c'était totalement ridicule mais avoue que c'était une jolie façon de parler de moi dans l'histoire LOL d'accord d'accord je me tais !
Oui ? Oh merde LOL je vais devoir aller changer cette bourde énorme...chier LOL
j'en ai marre d'être un boulet !!! XD
tu me pardonnes ? =D
Beaucoup de femmes, ah bon ? Pas la mère de Link, quand même ou une ex de Costia (tant qu'à faire....).
Te pardonner? Mmmmmmh, ça dépend de ce que réserve la suite!!
=) tu verras bien héhé
la suite est déjà en ligne mais c'est pas pour ça que tu vas me détester
A ce niveau là, t'as même une putain de réputation ! Muhahahaha
Y en a même deux rien que dans cette phrase XDDDDD
mais chut c'est pas grave...
J'ai cru que c'était Link dans l'accident!
Quand la créa tente de tuer ses lecteurs avec une bonne crise cardiaque!
ouais j'en avais fortement envie cela dit xD