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/!\  fautes d'orthographes classées dans le guiness des records  /!\

¤Sommaire¤

Jeudi 24 septembre 4 24 /09 /Sep 22:41
                 
               L’alcool est un poison qui vous ronge de l’intérieur et qui ne s’en va jamais, le genre de poison qui engloutis votre corps dans une spirale d’addiction, on boit, on oublie, on boit, on oublie. On oublie des petites choses d’abord, on oublie des casseroles sur le feu, le linge à repasser, le sol à laver, on oublie de se maquiller, de se coiffer, on oublie le nombre de verres qu’on avale par jour. On oublie jusqu’à sa dignité, ses responsabilités, on oublie pourquoi on boit. Avec l’alcool tout est flou, tout est irréel, on ne ressent plus rien, on ne s’occupe plus de rien, on vie dans un monde de solitude et pourtant on continue de boire car on arrive pas à s’arrêter, on ne veut pas s’arrêter. On ne veut pas revenir à la réalité et comprendre qu’ on pitoyable et pathétique on préfère laisser les gens nous détester, on préfère affronter tous les jours les regards de son fils plein de haine. Cependant l’alcool est encore plus cruel car l’effet ne dure pas toujours et quand le marteau frappe à grand coup pour nous réveiller de lumière lucide, le sentiment qu’on a à notre regard est si horrible qu’on replonge dans un verre de vin. Puis on oublie à nouveau. Rien ne peut combattre l’alcool, ni la volonté, ni l’amitié, ni l’amour, il a toujours raison de vous jusqu’à ce que la mort vous emporte. Cependant il arrive, même en état d’ivresse, qu’une part de nous veut se libérer, il arrive qu’on se rende compte que tout ceci n’est qu’une illusion du bonheur et on pleure parce que personne ne comprend notre détresse, personne ne comprends qu’on ne veut pas être seul, personne ne comprend que l’alcool est la seule chose qui nous reste. Les rares instants où on demande de l’aide, où on tend la main pour qu’on vous rattrape les gens vous ignore car vous n’existez plus, les autres vous ont oubliés comme vous les avez oublié. Lorsqu’on tombe dans l’alcool on ne peut plus faire marche arrière, les souvenirs deviennent des rêves noyés dans une bouteille en verre.

- Où vas-tu ce soir ? Elle demande la vue trouble
- Qu’est-ce que ça peut te faire ? Tu veux que je te ramène un bidon ? Répond avec sarcasme le fils

                Elle s’en va. Blessée par sa chair et son sang, elle s’en va pour noyer sa peine dans un autre verre. Depuis quand sa mère se tue à petit feu ? Kendrian ne s’en souvient plus, il a pourtant désespérément tenter de comprendre mainte et mainte fois pourquoi est-ce qu’elle boit, en vain. Après tout ça ne changera rien au fait qu’il la hait, il la hait puisqu’elle l’a abandonné pour une bouteille, il la hait comme une victime peut haïr son assassin. Tout ce qu’il souhaite c’est la retrouvé morte à pourrir sur son canapé pour ne plus à la voir complètement saoul, égoïstement saoul. Il claque porte, cet appartement lui donne des hauts le cœur, il grimace jusqu’en bas de l’immeuble l’estomac retourné. Si seulement tout c’était passé autrement, si seulement son père ne se serai pas enfuit comme un lâche en le laissant avec elle…Il aurait peut être eut le droit à une vrai famille. 
                  Les mains dans les poches il se promène dans la ville comme il fait souvent quand rester chez soi devient étouffant, il marche un petit moment seul dans la nuit imaginant la vie parfaite dont il rêve. Sa vie future peut être, il s’imagine loin de ce quartier, dans une grande ville et pas dans une province comme ici. Il s’imagine dans un magnifique appartement tout simple, rentrant après un travail épuisant en sentant la bonne odeur de la bougie à la vanille, souriant un homme lui sauterai dessus avec amour pour l’accueillir. Un homme qui porterait le visage de Milan… 
                   Il se souvient de la première qu’il a rencontré Milan. Lui qui ne croyait pas au coup de foudre c’était fait totalement avoir, il n’était qu’en seconde, la rentrée au lycée, ces professeurs de collège pensaient tous qu’il ne passerait jamais la troisième et pourtant il y est arrivé. La seconde, une classe d’inconnue, de nouveaux visage. De toute façon Kendrian n’avait aucun ami, d’un naturel insociable et cynique les autres l’évitaient. Pourtant pour la première fois une jeune fille d’une beauté époustouflante lui tendit sa main, une chevelure de déesse, les formes parfaite, un visage tendre tout droit sortie de la mythologie. Kendrian venait de s’attirer les foudres de tous les garçons de la classe en acceptant cette poigne amicale. Eileen, disait elle, Eileen Berg. A chaque cours elle était à ses côtés, à chaque pause, elle restait avec lui. Ils devenaient petit à petit les siamois de lycée. Inséparables. Une petite chandelle au milieu de la vie de Kendrian. Jusqu’au jour où elle l’invita chez elle, une grande maison familial tout ce qu’il y a de plus chaleureux. Kendrian se sentait mal à l’aise, il était silencieusement jaloux de Eileen qui avait des parents aimant et une vie pleine d’amour. Après ce jour il alla chez elle presque tous les soir.
                   Il se souviendra toute sa vie de cette journée d’hiver, le contrôle commun de maths pointait son nez. Kendrian révisait chez Eileen dans la cuisine pendant que ses parents jouaient aux échecs, il ne cessait de fixer Eileen qui révisait avec assiduité. Lui il s’en fichait totalement de ce contrôle. Mais elle était si mignonne quand elle révisait, les cheveux lui cachait la moitié de son visage, des petites rides se formaient sur son front sous la concentration. Inconsciemment il sourit en le regardant. Elle se redressa soudainement, il détourna les yeux de gêne, on avait sonné à la porte, la neige tombait à gros flocons dehors et le froid gelait les gens sur place. Les parents d’Eileen se sont levés, la porte s’est ouverte et le froid était rentré dans la maison. Kendrian frissonnait, des éclats de voix résonnaient depuis l’entrée, Eileen s’était levé soudainement surexcitée. Totalement dans l’ignorance il se leva à son tour pour rejoindre la petite famille. Ils serraient dans leur bras un homme dans sa veste noir saupoudrée de neige, une écharpe beige aux rayures rouge, une chevelure brune enneigé également. Kendrian ne faisait plus aucun mouvement, il redressa son visage souriant, ses petits yeux noirs, sa peau légèrement halée, un sourire magnifique. Il dégageait un tel bonheur, une telle joie, une telle chaleur que Kendrian sentait une suite de vague dans son corps. Son cerveau n’était plus irrigué correctement tout son être avait été plonger dans un coma, la foudre était tombée. 
                   Milan, le frère de Eileen étudiant en histoire, il n’était quand première année à cette époque et voilà qu’aujourd’hui il est major de sa promotion, il vient de passé sa licence. Un passionné des vikings, depuis le mois de Juin Milan est souvent chez lui avec ses parents, ses partiels sont terminés depuis longtemps.
                    Il n’y a pas si longtemps que ça, peut être deux semaine, alors que sa mère avait encore bu, Kendrian est parti au beau milieu de la nuit pour venir se réfugié dans les bras de sa meilleure amie. En proie à des crises de nerfs épouvantable il n’y avait que l’étreinte d’Eileen qui pouvait le calmer. Les poings serrés sur son téléphone il tenta de l’appeler mais elle ne répondait pas, une fois devant chez elle il remarqua son volet fermé. Etrangement il savait qu’elle n’était pas là ou alors il ne fallait pas la déranger, d’habitude elle laisse le volet ouvert pour que Kendrian puisse la rejoindre quand il en a besoin. Ce soir il en avait besoin mais elle n’était pas là. Furieux et désespéré les larmes lui vinrent soudainement, il s’efforça de les retenir mais impossible, il craquait, rageusement il les essuyait mais en vain elles n’avaient de cesse de couler. Encore plus énervé contre lui il frappa la grille en métal du portillon, le bruit avait réveillé Milan. Il se maudissait de l’avoir réveillé, il se maudissait de ne pas s’être enfuit au lieu de ça il était planté là comme un coupable prit sur le fait, dos à Milan il n’osait pas lui faire face.

- Kendrian ? Demandait le jeune endormi

                  Kendrian était fier, trop fier pour s’enfuir comme un lâche. Il se retourna vers son interlocuteur, le visage ruisselant, les sourcils froncer honteux de se montrer dans un tel état devant celui qui fait battre son cœur. Il ne sait pas pourquoi, peut être que Milan avait été touché, peut être qu’il avait simplement pitié en tout cas il a demandé à Kendrian de rentrer. Il lui servit un thé à la vanille, Kendrian adorait le thé à la vanille, il le bu en silence, Milan s’était adossa au plan de travail les bras croisés tout fixant le pauvre égaré. Milan avait décidé de s’asseoir près de lui, la tête posé sur sa main il ne lâcha pas des yeux Kendrian qui se sentait de plus en plus mal à l’aise. L’ambiance c’était adoucie et le bruit de la pendule faisait battre plus vite le cœur de Kendrian, alors qu’il allait s’excuser Milan s’est brusquement approché pour lui volé un baiser bref mais si agréable. Le souffle coupé, il restait la bouche ouverte incrédule. En y repensant il en rit presque et en rougit surement, ce baiser était le premier d’une longue suite. Sans un mot, sans une demande, pas une excuse, pas d’explication, ils s’étaient donnés l’un à l’autre pour une nuit, ce qui semblait être la seule nuit car le lendemain alors qu’il s’était endormit dans les bras de celui qu’il aime et que la journée semblait être couverte de bonheur Milan lui tendit ses habits avec le sourire en lui murmurant un simple merci. Kendrian avait sentit son cœur se déchiré mais il n’en montra rien. Il s’était exécuté avant de partir pendant que tous les autres dormaient. La plus belle nuit de sa vie.
                     Il espérait désespérément que Milan l’embrasse à nouveau le touche à nouveau. Deux semaine c’étaient écoulées et rien, jusqu’à hier. Alors que Milan dormait encore après leurs ébats Kendrian s’était enfuit dans la chambre de Eileen pour n’éveiller aucun soupçon et au matin Milan avait encore fait comme si ne rien était. Comme si il avait tout oublié. Kendrian est rentré chez lui la boule au ventre, cette situation lui déplait mais il n’arrive pas à dire non, finalement il ressemble un peu à sa mère, Milan est son alcool et quoi qu’il lui fasse, quoi qu’il lui dise, il en est totalement accro. La nuit est un peu moins fraîche, l’été s’installe correctement finalement, il ne sait plus ce qu’il doit faire. Il arriva enfin vers la maison de sa meilleure amie, le volet était ouvert, il monta par la gouttière et frappa sur la vitre, Eileen vint lui ouvrit la fenêtre.

- Salut toi !
- Hello, répond Kendrian en enjambant le cadre
- Ca te dit de manger de la glace avec moi, sourit malicieusement Eileen
- Sors le pot, dit il le sourire gourmand

                   Eileen partit en courant chercher son énorme pot de glace au cassis, le parfum préféré de Kendrian. Il déposa un baiser sur son front. Décidemment elle ne changera jamais. Elle mit un DVD et partit éteindre la lumière. Deux grosses cuillères ils mangèrent la glace l’un à côté de l’autre sur le lit d’Eileen en regardant Jim Carey toujours aussi hilarant.

                     Comme toujours il s’est endormie chez elle, dans ses bras, ses cheveux lui chatouillait le nez et il s’est réveillé avec l’impression qu’on l’observait, cette étrange impression que quelqu’un est rentré dans votre esprit et qu’il lit en vous comme dans un livre ouvert. La tête de Eileen contre son flan, sa tête caché dans le creux de ses bras il dut faire un effort surhumain pour se dégager sans la réveiller. Assit sur le lit, encore habiller, les cheveux en bataille, une haleine à faire tomber les mouches il baille tout en s’étirant, les yeux mis clos il fait jour mais il fait mauvais. Il le sent comme un couvercle au dessus de lui qui l’étouffe. Soudainement il entend une manifestation, il se retourne pour découvrir Milan adosser à la porte de la chambre cacher encore dans l’obscurité il fixe Kendrian d’un regard noir. Le visage sans expression seulement Kendrian ressent une gêne, un malaise et presque une honte à ce simple regard. Milan semble le juger, l’accusé. Kendrian détourna son regard, comment ose-t-il le juger ? Il n’a rien fait, pourquoi se sent il fautif ! Ce mec ne manque pas de culot, il ose le juger lui alors que c’est lui le gamin qui joue avec ses sentiments ! Bordel qu’il peut détester ce comportement enfantin, totalement égoïste. Merde il n’est pas un jouet ! Ce n’est pas une chose qu’on peut prendre et jeter pourquoi est-ce qu’il se laisse faire ?! Petit à petit les nerfs lui montent à la tête, Kendrian serre les poings et prie presque pour qu’il parte, il ne veut pas qu’il le voit dans cet état ça lui ferai trop plaisir. Il doit se calmer mais il sait qu’il n’y arrivera pas, il n’y arrive jamais, plus il pense et plus ça empire ! Sa présence, ce visage indifférent cette manière insolente de rester stoïque ! Il n’en peut plus, cette chose, cette histoire bizarre tourne au drame ! Nan ! Il en a marre des drames ! Il a sa dose il doit déjà supporter l’absence d’un père, une mère alcoolique, son homosexualité et son putain d’amour non partagé pour un enfoiré affectif ! Il a pas besoin d’être encore plus écrasé.
                    Eileen s’agite dans son sommeil, il la regarde terrorisé à l’idée qu’elle se réveille, Milan ne semble pas décider à sortir de la chambre et Kendrian refuse qu’elle le voit dans cet état encore une fois. Il commence à trembler, il se mord la langue pour s’empêcher de hurler, sans attendre il se lève brusquement et sort sans regard vers celui qui continue de le suivre des yeux. Le sang boue dans ces veines il serai capable de tuer, il serai capable de se tuer, cette espèce de maladie qui le rend fou de rage, cette sensation de ne pas se contrôler. C’est horrible l’impuissance c’est horrible de ne pas être maître de soi même. Il s’enferme dans la salle de bain pour ne plus le voir. Il ferme les yeux aussi fort que possible se plante les ongles dans la chair. Il doit penser à autre chose, il doit arrêter de voir ce visage si parfait mais si assassin. Il n’aurai pas put tomber amoureux de quelqu’un de plus simple ! Moins con. Moins indécis. Amour à sens unique…mon Dieu que c’est d’un ordinaire.

- Kendrian ouvres cette porte. 

                   Il rêve ! Milan l’a suivit jusqu’ici ! Sa voix si masculine et basse. Il frissonne. Il sent à nouveau les nerfs lui monter, il ne peut pas ouvrir ! Si jamais il le fait il risque de le regretter pourtant … Milan referme la porte derrière lui. Il se poste devant Kendrian toujours aussi menaçant que dans la chambre. Son esprit s’embrume, son cœur s’emballe, plus rien ne fonctionne correctement et Kendrian ce sent prit dans un tourbillon de choses qu’il ne peut contrôler. Un véritable bordel cérébral.

- Qu’est-ce que tu cherche à faire Milan ? Je te comprends pas ! Je sais pas ce que tu veux, je ne sais même pas ce que je veux moi et tu m’embrouille encore plus maintenant ! Un coup je suis ton jouet et puis après tu déboules de la chambre de ta sœur comme si tu m’accusais d’être là ! Je comprends rien je suis perdu ! Qu’est-ce que tu attends de moi ?

                   Le grand brun reste silencieux. Kendrian reprend ce souffle en s’arrachant presque les cheveux en voyant que Milan semble ne pas prêter attention à sa crise de nerf.

- Je sais plus quoi faire. Je sais plus comment me comporter maintenant devant Eileen, devant toi…Je peux plus Milan…Je peux plus être ton jouet.

                   Totalement désespéré Kendrian s’assoit sur le rebord de la baignoire. Il n’a pas le droit d’espérer quoi que ce soit, il ne le méritait pas et c’était sûrement déjà extraordinaire que Milan s’intéresse à lui seulement c’est malsain. Ce jeu est plus qu’étrange, il ne sait plus sur quel pied danser autant avec Eileen qu’avec Milan. Qu’est-ce qu’il veut à la fin ? C’est quoi son but ? Perdu dans ses pensées il ne prêtait plus attention à ce qu’il y avait autour de lui, lentement Milan s’accroupit face à Kendrian, il posa ses mains sur ses bras et releva le visage celui-ci pour croiser son regard. Celui de Milan avait totalement changé, il n’était plus si menaçant mais plutôt attirant, presque hypnotisant. Des billes sombres brillantes de chaleur. Sans s’en rendre compte leur corps s’approchaient irrémédiablement l’un de l’autre, leur lèvres fatalement n’étaient plus qu’à quelques centimètres. Kendrian pouvait sentir son souffle, pouvait sentir la douceur de sa peau, la chaleur de sa chair, l’excitation qui l’emportait sur la raison.

- Tu n’es pas raisonnable, murmura Kendrian

                  Milan eut un léger sourire avant de prendre totalement possession de sa bouche, un baiser endiablé posséder, si fiévreux que la pièce transpirait pour eux. Une explosion magmatique, la tentation était trop forte, le désir était dominant. Encore une fois, oui encore une dernière fois…
                 Milan retira son t-shirt immédiatement, il se mit à genoux devant Kendrian pour pouvoir être à son niveau, avec le plus de tendresse possible il retira le pull fin de celui-ci, il fit bien attention de lui caresser la peau au passage. Ses cheveux blancs lui tombèrent à nouveau devant les yeux, Milan dégagea le visage de Kendrian avec douceur il passa ses mains à l’intérieur de sa chevelure et ne la quittait pas des yeux. Un regard presque admiratif, Kendrian se laissait totalement faire ne voulant en aucun cas arrêter cet instant magique. Car cet instant était le seul geste de véritable affection dont faisait preuve Milan, c’était le seul moment où le masque tombait où il laissait entre voir tous ses sentiments sans pour autant le dire. Milan revint sur les yeux de Kendrian, il dessinait les contours de son regard, il passa sur sa joue pour redescendre sur la mâchoire. Du pouce il frotta la lèvre inférieur, Kendrian ferma les yeux de bien être, il n’était que le pantin. Le beau brun descendit ses deux mains sensuellement le long du torse de Kendrian qui frissonnait, il s’attaqua au jean encombrant toujours aussi délicatement, il le fit glisser le long de ses jambes et remonta ses cuisses avec sa langue. Kendrian pencha la tête en arrière, il arqua son dos de plaisir.
                A son tour Milan retira son bas, ils étaient les deux à moitiés nu l’un contre l’autre. Ils s’embrassèrent à nouveau dans un mélange voluptueux de sensualité et passion. Il semblait si fusionnel, si parfait, si indissociable et pourtant ce n’était qu’une apparence. Une illusion cruelle pour Kendrian qui ne faisait que tomber un peu plus à chaque baiser, à chaque caresse. L’étaux se refermait dans son cœur, il n’y avait de place que pour un seul nom, bientôt il ne pourra plus l’effacer.
               Très vite ils se retrouvaient totalement nu l’un contre l’autre, Milan devenait plus impatient et moins tendre mais il ne cessait de regarder son partenaire par bienveillance, avait il peur qu’il ai mal ? Avait il peur de voir une larme ? Avait il peur de forcer Kendrian à faire quelque chose qu’il n’aime pas ? Ce qui est sûre c’est qu’il n’était pas un monstre. Bien au contraire, aux yeux de Kendrian c’était un dieu, un dieu qu’il ne pouvait pas atteindre comme il aimerait atteindre car Kendrian en veut plus. Il ne veut beaucoup plus. Les doigts de Milan lui firent un bien fou, il n’y avait aucune douleur, aucune appréhension. Il savait qu’il serai doux.

- Tu es si beau Kendrian, chuchota Milan 

             Une légère douleur, certes, c’est normale mais le bien qui suivit fut si intense, si parfait, si inconnu du genre humain qu’il ne pouvait être qu’un divin Kendrian se retient, il s’efforce de ne pas crier à chaque coup de rein, il s’efforce de retenir ses cris de plaisirs, les mains cramponnées sur le rebord de la baignoire, les mains de Milan sur ses hanches. Leurs râles, leurs souffles, leurs silences. Un amour étouffé, un désir insatiable.
Par Danouch - Publié dans : La dernière fois avant la prochaine - Communauté : Auteurs Sadiques
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a meilleure façon de remercier un auteur
 
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est de lui laisser un commentaire  ^^




 
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