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/!\  fautes d'orthographes classées dans le guiness des records  /!\

¤Sommaire¤

Mardi 2 juin 2 02 /06 /Juin 18:52

                        L’essence de vie sur une lèvre violacée… 
                  Les impulsions, les vagues de frissons, humant l’air et l’odeur du gibier. Le paysage défilait, je l’entendais frais, gros, un cadavre ambulant. Ses prunelles à l’affut du moindre mouvement. La sueur sur sa fourrure toujours en danger face au prédateur, ces bêtes étaient sans doute les seuls êtres vivants conscient de notre existence. Les seuls qui n’avait pas la parole pour tout révéler à un monde céciteux.
                 Je me suis nourrit d’un cerf pour cette soirée, ce fut la première fois que je goûtais réellement au sang et ce ne fut guère une bonne expérience. Le sang était dur et amer, il n’avait rien de la description que me faisait Sorine, il n’avait rien du voluptueux, savoureux rêve de mille et une nuit. Il n’avait rien de l’idée que je m’étais faite la veille en traquant la jeune femme, il n’avait rien de pourpre et fluide. Ce n’était qu’un vulgaire verre d’eau.

« Oh Prince les fruits de la forêt sont-ils à votre goût ? »

Demanda Sorine en faisant une révérence ironique Il s’essuyait les mains pendant que je grimaçais, la bouche et les habits trempés de sang. Lorsque je chassais j’avais perdu toute grâce, pas plus élégant qu’un ours.

« C’est un désenchantement. » Dis je en abandonnant la bête vidée
« Tu ne te souviens pas du sang des humains mais ton corps oui ! Il ne peut donc supporter un sang inférieur à ce que tu as put goûter jusqu’à présent. » 

                      Je suivis Sorine à travers la forêt, la nuit tombait peu à peu et je sentais que je retrouvais de l’énergie comme si j’avais sauter dans une eau glacée pour me réveiller. Je frissonnais de bien être et m’étirait de toute ma hauteur. Je sautais de pierre en pierre suivant mon instructeur, mes forces m’étaient revenus au fur et à mesure que l’épais manteaux d’étoiles recouvrait la montagne.
                       Sorine s’était soudainement arrêter pendant que je marchais tranquillement derrière lui m’habituant à mes nouvelles facultés. Tout me semblait si clair, malgré le noir je voyais comme en plein jour et j’avais les yeux grand ouvert. Je m’arrêtais pour regarder Sorine, je fut frapper par la splendeur de son visage sous les rayons de Lune, j’avais beau vouloir détourner le regard l’attraction était trop forte. Il avait les paupières fermées, la peau lisse comme une pétale rose, les lèvres nuancés, les cheveux retombant négligemment sur ses cils, caressant ses fossettes. Les bras le long du corps, il se nourrissait de la lumière, ses habits recouvraient tout son corps et les moindres parcelles de peaux découvertes étaient d’autant plus remarquable. Je sentis comme une vague de frisson et ravalait ma salive, le temps s’arrêtait autour de nous et lentement il redressa le visage, ouvrait délicatement les paupière fixant la roche et je cru pendant une seconde y voir refléter la mélancolie.

« Les étoiles sont magnifiques… » Dis je d’une petite voix sans m’approcher

                    Il continuait de fixer le sol en souriant, un sourire si pure qu’il en était imparfait. J’eus enfin le courage de me retourner et de m’étirer à nouveau, je retrouvais mes esprits en essayant de continuer à sauter sur les roches avec finesse. Après quelques secondes j’entendis que Sorine me suivait et j’en fut soulagé seulement pour une raison que j’ignore, l’image de son regard à cet instant m’obsédait. A quoi pouvait il bien penser ?

«  Si tu ne te dépêche pas j’arriverai au sommet avant toi ! »

                    Sorine me passa devant alors que je rêvassais, il sautait de roche en roche rapidement. Il avait à nouveau cet entrain enfantin qui me redonna le sourire et fit disparaître mes interrogations. Je me prêtais à ses amusements en faisant la course avec lui jusqu’au sommet.

«  Aller Luciole ! Tu traines ! »
« Ce n’est pas du jeu ! »

                   Dis je pour justifier ma lenteur, il est vrai que j’étais encore loin de l’égaler, surtout que ce n’était qu’un jeu mais le paysage défilait de plus en plus vite. Nous évitions les arbres astucieusement de manière à s’en servir pour aller plus vite car la terre était de plus en plus pentues. Je l’entendais rire de bon cœur et se moquer de moi, je riais à mon tour tentant de le dépasser en vain il gardait quelques mètres d’avance à chaque fois que j’étais à sa hauteur. Puis il n’y avait plus d’arbre. Nous étions au sommet de la montagne.
                 J’en eus le souffle coupé ! La ville lumineuse était si petite qu’on aurait dit un tas de fourmis. Je m’approchais du bord époustouflé.
                 Sorine y était déjà, droit, fixant l’horizon.

«  Oh temps suspend ton vol ! » Cria-t-il en ouvrant grand les bras

               Je l’observais à nouveau, fasciné, il était si étrange et si mystérieux.

« Vous semblez si heureux lorsque vous êtes ainsi… »
« Ce sont des moments que j’aimerai arrêter. » Il se retourna vers moi les yeux écarlates « Et toi Luciole ? Quand sera-tu heureux ? Tu penses encore que c’est près de Dante qui te considère comme un objet, de grande valeur certes, mais un objet ? Tu ne veux pas prendre ton envole et vivre par tes propres moyens ? »
« Est-ce, ce que vous avez fait ? En quittant Aaron et Gabriel ? » 

              Son visage devint plus sombre et il s’assit à même l’herbe face à la ville. Je vins m’assoir près de lui avec la ferme intention d’en apprendre plus sur lui.

« Les vampires sont partout. Ils ne s’en rendent pas compte, aveugles hommes, ils se croient seul sur Terre, ils se croient au sommet de l’évolution. Pourtant nous sommes là, plus malin car nous les confortons dans leur illusion de domination ! Si tous les vampires décidaient de prendre le monde ils l’auraient déjà fait mais quel utilité a un monde dans le chaos ? Nous restons donc dans l’ombre, nous vivons avec eux et nous nous nourrissons d’eux. C’est ainsi. La loi du plus fort. » Il prit un temps puis continua « Parmi tous ces immortels la plus part sont des Originels, avec du sang de vampire. Certain descendent des plus vieilles familles de vampire et possèdent la faculté de faire des hommes d’autres vampires ! Seulement ils ne sont pas complet, ce sont des demi-damné, des hybrides comme on les appelle. Dans ses grandes familles les vampires y sont puissant, plus que tous ! Et sont donc respecter et à la tête de notre communauté. Mal traité l’un d’eux, les ignorer ou même leur manquer de respect serait passible de la peine de mort, ils sont nos précieux sang pure depuis des générations. »
« Vous en faites parties ? »
« Je suis l’héritier de la famille Guild, une très ancienne famille de vampire anglaise. Pendant le Moyen-âge nous dûmes venir nous réfugier dans le royaume d’Autriche à cause des guerres et de la chasse aux sorcières. J’étais seul avec ma mère à habiter à Vienne dans une petite demeure. Elle est morte par la suite de tristesse après qu’elle est sut que mon père s’était enfuit loin du pays. J’étais à peine sevré, j’eus ma Libération peu avant. Je n’étais qu’un jeune vampire de treize ans et je vagabondais dans les rues de Viennes sans habitat, sans parents. J’étais seul et j’en voulais au monde entier…J’en voulais à mes parents de m’avoir abandonner comme un vulgaire chien qu’on laissait derrière soit et qu’on avait oublié. Je me forgeais une véritable carapace dure, je me nourrissais d’hybride car ils étaient plus dure à tuer et j’avais toute suite eut cet instinct de puissance. Je désirais la qualité et le défi. Puis je fis la rencontre d’un homme étrange, il y a trente ans, je me souviens encore de son cheval noir, de sa peau translucide aussi froide que la mienne, de la couleur vibrante de ses yeux. Ce qui me frappait d’avantage ce fut ce garçon aux joues roses et au couleur d’été, de beaux cheveux brun qui se cachait timidement derrière lui. J’avais reconnu l’odeur d’un Originel en revanche le garçon avait l’odeur de plus bon des festin au monde. »
«  Dante… »
«  Dante Faust et son père sur un étalon noir. Ils m’invitèrent chez eux alors qu’ils ne me connaissaient pas, j’étais méfiant. Frédéric Faust, le patriarche, m’offrit même des serviteurs pour le dîner mais je refusais chacune de ses propositions. Frédéric Faust n’était pas le père biologique de Dante, c’était un Originel qui était tombé amoureux fou d’une mortel, la véritable mère de Dante. Chaque soir il venait me chercher au même endroit qu’il m’avait trouvé et chaque soir j’y étais, attendant impatiemment sa venu pour qu’il continue de me parler car même si je ne prononçais pas le moindre mot il me racontait tout. Tout ce qu’il avait vécu, tout ce qu’il ressentait, tout ce qu’il pensait et voulait. Je ne faisais qu’écouter avidement. J’étais son confesseur en quelque sorte, nous chassions ensemble puis il priait pour que Dieu lui pardonne. Il fut le seul vampire que je connaisse qui priait pour son Salut… »

                  Il regarda une nouvelle fois les étoiles.

« Frédéric Faust était un bon père, son épouse étant morte de maladie il s’occupait de ses deux fils comme il se devait. Je croisais parfois Dante et nos regards étaient bref, en revanche à mes seize ans je fis la vrai rencontre de son deuxième fils. »
« Gabriel. »
« Gabriel Faust ressemblait à son père. Ainsi donc Frédéric me présenta Gabriel qui avait mon âge, trois ans que je connaissait la famille Faust Gabriel m’était apparut de loin le plus souvent, il jouait avec son petit frère ou alors il arpentait la maison de fond en comble tentant de visiter chaque pièce du palais Faust. »

                J’eus soudainement un flash, j’arpentais également toutes les pièces du palais, je me suis souvenus brusquement des tableaux de la famille, un tableau étranger, un visage blanc, de long cheveux sombre, des yeux d’un bleu sibérien !

«  A la différence de son père qui avait les cheveux sombre, Gabriel avait les cheveux blond, aussi blond qu’un rayon de soleil, la bouche toujours étiré en un sourire, des yeux sombre comme du charbon il m’avait sauté au coup lorsque son père nous avait présenté l’un à l’autre. Cet élan d’affection m’avait étonné mais je ne le repoussais pas, j‘étais conquis. Son père m’expliqua que Gabriel allait connaître sa Libération et qu’il exigeait que je sois présent. Je me souviendrai toute ma vie de cette soirée, le père de Gabriel voulait le meilleur pour son fils, il était convaincu qu’il était le plus puissant de tous les vampires existant. Il le conduit dans une famille d’Originel. »

                    Sorine regardait maintenant ses mains.

«  Ce fut un véritable massacre. Le père et le fils semblaient s’en donner à cœur joie, tuant femme et enfant vampire. Je fus témoin de la Libération du vampire le plus puissant de tous les temps, Frédéric était si fier de son enfant qu’il en pleurait alors que j’étais sidéré par un spectacle sanglant. Ce n’était pas une tradition, c’était une extermination. L’enfant joyeux et innocent qu’était Gabriel était devenu un véritable monstre à partir de ce jour. Un démon au visage d’ange. Je croyais être puissant et certainement l’un de plus puissant mais quand je vis Gabriel je connu une sensation qui jusqu’à lors m’était totalement inconnu ! J’eus peur … »

                  Sorine frissonnait rien que d’y penser il réussit à me faire peur à son tour.

« J’étais en danger et si je voulais rester près de lui car je ne voulais pas m’en éloigner, si je voulais faire partie de cette famille si puissante et ne pas qu’il me jette ! Je devais être puissant, encore plus puissant. J’eus donc une longue éducation et je devins très vite un vampire respecté, le vampire le plus proche de Gabriel ainsi que celui qui le respectait le moins. Pour une raison qui échappe à toute la communauté, Gabriel me considère comme son mentor, certainement parce que j’étais plus proche de son père, certainement parce que je lui rappel cet air nonchalant au dessus de toute logique et de toutes règles. Cependant Gabriel me respecte et ça, personne ne le comprend. Ni moi. Après la mort de son père il a prit la tête de la famille Faust et de toute la communauté de vampire. Pour résumer, Gabriel est le vampire le plus fort qu‘il soit mais aussi le plus mauvais, le plus malsain et le plus fourbe. »
«  Ce Gabriel me fait froid dans le dos. Je vous avoue que je me sens bien ridicule d’après votre description de notre supérieur à tous. »

                   Sorine me regarda en souriant puis il remit une de mes mèches de cheveux en place. Je secoua la tête ensuite en soufflant sur mes cheveux pour qu’ils sortent de devant mes yeux ce qui le fit rire. Nous partageâmes quelques secondes de silence et de complicité, une tension étrange s’installait entre nous et je m’en sentais gêner. Je détournai le regard le premier, ses yeux me troublaient et lorsqu’il avait ce regard j’étais envoûté.

« Tu es éveillé et pourtant tu gardes une âme humaine… »
« Tant qu’elle ne me dérange pas ! »

                  Il se remit débout en tapotant ses habits, j’en fis de même et nous partîmes lentement cette fois ci pour regagner l’appartement de Sorine. Maintenant que j’en savais plus sur lui et Gabriel je le voyais d’une autre façon, il me semblait beaucoup plus sensible que ce qu’il voulait bien faire paraître. Il ne cessait de penser à sa famille défunte, Frédéric qui l’avait recueillit, à toute cette vie qui lui semblait si loin maintenant.

«  Vous ne m’avez toujours pas raconter pourquoi vous êtes partis. » Dis je tout en marchant à ses côtés
«  Je n’ai jamais été fait pour rester au même endroit. »
« Vous mentez…Gabriel vous a fait quelque chose ? »
«  Non pas à moi. »
«  Qu’est-ce que ça veut dire ? »
«  Gabriel m’insupporte à dire vrai. Plus le temps passe et plus il perd la tête. Le pouvoir le rend arrogant et capricieux. »

                  Je voyais dans ces yeux qu’il en voulait à ce Gabriel, c’était encore plus profond et je savais qu’au fond depuis la nuit de la Libération du tout puissant il n’a jamais put se crée une véritable complicité entre eux deux et ce n’est pas faute de l’espérer car on pouvait distinguer du regret dans la voix de Sorine, un regret de ne pas avoir empêcher ce massacre. Maintenant que je suis éveillé je suis curieux de savoir ce que nous allons faire ensuite et surtout impatient de vivre de nouvelles expériences avec Sorine à mes côtés.

Par Danouch - Publié dans : Libera me
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a meilleure façon de remercier un auteur
 
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est de lui laisser un commentaire  ^^




 
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