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¤Sommaire¤

Mardi 8 juin 2 08 /06 /Juin 00:01

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              Le soleil brillait fort, le bois verni reflétait le visage de Kendrian. Penché sur le cercueil, habillé avec un costume de rigueur il pouvait entendre les feuilles frémir sous la brise du vent. Les quelques passants n'étaient que des oiseaux qui n'avaient nullement conscience du lieu, ni du silence mortuaire qui y régnait. Comme l'un de ses moineaux Kendrian avait également perdu la conscience du temps, de la réalité et tout ce qui pouvait l'entourer. Inexorablement attiré par le reflet du cercueil, son propre reflet. Le sentiment qui se dessinait sur son visage était indefinissable. Indifférence, tristesse, soulagement, mélancolie, morosité. On pouvait y lire ce que l'on voulait.

               Le prêtre était parti depuis longtemps, les funérailles furent de courtes durée puisqu'il n'y avait grand monde. Kendrian était le seul à y avoir assisté, il n'avait personne à prévenir, il n'avait personne à contacter. Il avait strictement refusé que Milan ou qui que ce soit l'accompagne à son enterrement, après tout personne ne la connaissait. Sa mère, il n'y avait que les bouteilles qui la coutoyaient jours après jours pas une amie, pas de famille, pas de mari, juste un fils qui ne pouvait pas refuser de s'occuper au moins de sa mort.

                Au finale, il ne l'a pas incinéré, peut être qu'un jour quelqu'un viendra se récueillir sur cette tombe inconnue et solitaire au milieu des autres fleuries chaque matin. Sait on jamais, peut être que lui viendra à nouveau se souvenir de cette femme qui lui paraît soudainement bien seule.

                Il remet ses cheveux en place et respire un bon coup avant de regarder une dernière fois cette tombe de bois reluire avant d'être recouverte de terre.

                Des sentiments bien étranges au fond...Si quelqu'un venait à lui parler, il sait pertinement qu'il n'arriverait pas à lui répondre. La gorge serré il peut sentir sa voix bloquée au fond de son âme, il a besoin de silence de faire le vide et d'oublier ces quelques heures trop lourdes. Beaucoup trop lourdes pour lui.

                Une matinée plus longue que prévue, il ne pouvait s'empêcher de penser à elle alors qu'il marchait tranquillement les mains dans les poches dans une direction inconnue, les pas si proches du sol, le pied qui traîne, le pantalon de son costume ne lui allait tellement pas, beaucoup trop long, beaucoup trop large. Une sorte d'extraterrestre qui voulait bien faire. Mais tout ça avait si peu d'importance, il n'y sougeait pas une seconde, regardant l'ombre de son corps sur le bitum, perdu dans ses pensées et l'esprit bien loin de ce trottoir. 

                 Kendrian avait l'impression d'être totalement réveillé, enfermer dans un rêve, tout ça était tellement irréel, tellement floue qu'il n'arrivait toujours pas à y croire. Sa mère était définitivement partie, elle a quitté le monde des vivants, elle s'est suicidée. Elle est morte. Il l'avait tant de fois souhaiter, il se plaisait à croire qu'il existait un Dieu et qu'un jour il entendrait ses prières sourdes mais si puissantes. Il avait tant de fois imaginé la joie, le soulagement, le bonheur qu'il aurait ressenti lorsqu'elle aurait définitivement quitté cette terre mais au final, ses sentiments sont si loin de ce qu'il espérait. Certes il est soulagé mais cette émotion est couverte par une autre bien plus forte...Bien plus dense et plus humaine.

 

La tristesse.

 

- Je t'attendais...

 

               Kendrian relève le visage et croise le regard tendre de Milan, assit sur une chaise devant sa maison, devant une petite table de terrasse, accoudé sur son bras gauche il fixait Kendrian de ses yeux noisettes. Ses fins cheveux noir au gré du vent, ses fines lèvres à peine entrouverte. La voix de Milan l'avait réveillé, le bruit de la végétation, de la ville, des voisins revenaient peu à peu à la surface et Kendrian sortait de sa léthargie.

 

- Ce costume ne te va absolument pas, se moque amicalement Milan

- C'est un vieux costume que mon père avait laissé. Répond Kendrian en regardant dans sa veste

 

              Il laisse à nouveau retomber ses bras le long de son corps comme si ils étaient trop lourd à porter et ouvre le portail dans une nonchalance presque pathétique, il se laisse tomber sur la chaise en face de Milan et soupire comme si il avait vécu l'enfer. Il se sentait pas aussi fatiguer à la fin d'une dure journée de travail.

 

- Les regrets ne servent qu'à gâcher le présent. Lui dit Milan avec un léger sourire qui se voulait réconfortant.

 

              Kendrian reste muet comme une tombe, incapable de parler, incapable de se laisser aller même devant son amant. Lui parler de quoi après tout ? Il n'y a plus rien à dire, plus rien à faire. Sa mère est morte et il n'y est pour rien elle s'est suicidé pourtant tout son être le juge coupable. Coupable de ne pas avoir encore essayé de lui tendre la main. Avait-il un jour réellement essayer ? Certes il lui avait mainte et mainte fois pardonner lorsqu'elle lui jurait d'arrêter de boire, il la croyait. Et après ? L'a-t-il une seule fois aider à s'en sortir ? Lui a-t-il une seule fois sourit pour lui redonner courage ? Inutile de répondre. Mon dieu qu'il se sent lâche, coupable, indigne ! Sa mère est morte et il n'a rien fait pour l'en empêcher. Que se serait-il passible si il avait été un fils comme les autres, si il lui avait réellement pardonner et qu'il l'aurait soutenu dans les moment durs ? Aurait-elle finit par arrêter ? Aurait-elle oublier son mari, son amour qui est partit loin d'eux ? Aurait-elle été une mère comme il l'a toujours secrêtement souhaité ?

                Dieu seul le sait et c'est ça le plus triste...

 

- Je vais rentrer chez moi, dit il brusquement

- Tu ne changera jamais Kendrian, toujours à vouloir tout subir, seul.

- Désolé.

 

              Kendrian se relève et s'apprête à partir mais Milan ne l'entends pas de cette oreille, il le retient le coeur battant. C'était comme si il n'allait plus jamais le revoir, pourquoi cette douloureuse sensation ? Il l'a vu tant de fois éprouver seul toute sa douleur sans jamais en parler mais au fond il n'avait pas le droit de s'en mêler. Aujourd'hui ses sentiments sont différents, il s'étonne même à vouloir tout connaître de lui, la moindre émotion. Il a peur que si Kendrian ne s'ouvre pas un peu tout va s'effondrer. Ce garçon devenu un homme continue de tout garder au fond de lui, il continue à vouloir épargner son entourage car c'est plus par inquiétude de faire souffrir les autres que par égoïsme qu'il ne parle pas. C'est plus un traumatisme, une éducation qui a mal tournée qui le verrouille totalement du monde.

              Milan fixe inlassablement le dos de Kendrian, celui ci ne daigne pas se retourner même si la chaleur de la main de son amant lui serre le poignet, même si le regard inquiet et impuissant de Milan lui fait presque mal au coeur. Il aurait trop honte, trop honte de montrer ses yeux larmoyants. Alors Milan le lâche, que lui restait-il à faire ? L'obliger à parler ? Le forcer à s'exterioriser ? Pour obtenir quoi ? Un garçon en larme, un garçon qui retombe en enfance et qui se rend compte que sa vie a été jusqu'à présent que déception sur déception. Lorsqu'on a fait le bilan, on se rend compte qu'on est bien seul au milieu de tout le monde.

               Sans pouvoir rassurer Milan, Kendrian sans va sans dire un mot. Le gorge serrée incapable de laisser échapper un mot de réconfort pour celui qu'il aime. Il prie pour qu'il lui pardonne d'être faible, d'être si solitaire. C'est presque en courant qu'il atteint un arrêt de bus et c'est seulement vingt minutes plus tard qu'il se retrouve chez lui, il ouvre la porte si rapidement qu'il fait sursauter sa colocataire, colocataire qui n'était pas censé être là puisqu'elle était partie vivre chez une amie le temps de préparer son voyage. Le souffle coupé, les larmes au bord des yeux, paralysé face à l'inévitable il ne se retient plus. Son corps cède et il s'écroule sur ses jambes trop faibles pour supporter un tel fardeau, pour supporter un tel poids, il s'écroule pleurant aussi fort qu'un enfant, un cri tout droit sorti de ses tripes, de sa poitrine, de son âme.

 

- Kendri...

 

              Eileen s'est jetée littéralement sur lui à la minute où il a hurler de douleur, elle s'est jetée comme elle fait à chaque fois pour le serrer contre elle aussi fort qu'elle le peut. Elle n'arrivera jamais à calmer sa peine mais elle tentera une dernière fois de faire sécher ses larmes. Comme pendant ses quatre dernières années, ses quatre plus belles années.

 

- Calmes toi Kendri...

 

             Il n'a rien fait pour l'aider ! Il n'a rien fait pour l'obliger à s'en sortir ! Il n'a rien fait pour s'aider lui même ! Il n'a rien fait pour retenir son père ! Il l'a tué ! Cette saloperie d'alcool l'a tué ! Cet homme qui lui sert de père l'a tué ! Il savait qu'en partant il sombrerait encore plus dans l'alcool ! Il savait que Kendrian serait seul ! Il savait qu'il allait tuer toute sa famille en partant comme un lâche ! Et elle est morte...Morte sans aucun espoir, morte seule, sans rêve, sans remord, juste la peine qui l'a engloutis avant d'attacher la corde. Il la hait, il se hait profondement, il hait encore plus son père car au final, rien se serait arrivé si il était resté. 

              Les cris s'atténuaient, les larmes cessaient peu à peu de couler puis au bout de quelques minutes son dos n'était plus secouer de spasmes, il retrouvait son souffle complètement sonné. Comme si il avait fumé un gros pétard et que son corps entier n'était qu'une masse informe de chair sans aucune volonté, les yeux gonflés il se relève avec l'aide d'Eileen pour se coucher sur le canapé. Ailleurs, à nouveau calme mais anesthésié.

              Il s'endort lentement, avec l'image de son père affalé sur sa chaise, le visage entre les mains les larmes goûtaient sur son menton.

 

              Une odeur familière le tire de son sommeil réparateur, il peut reconnaître se parfum entre mille, cette fragrance si naturel qui lui fait fondre le coeur. Difficilement il ouvre un oeil pour se rendre compte que juste au dessus de son visage celui de Milan est endormit, poser sur son bras. Kendrian a la tête posée sur ses jambes, il n'a même pas senti qu'on l'avait déplacé tant il avait besoin de dormir. Très vite c'est l'absence de Eileen qu'il remarque et se doute bien qu'elle est à nouveau partie chez sons amie. Elle a bien prit la peine d'appeler Milan avant de s'enfuir.

             Hypnotisé par le doux visage de son amant penché sur lui, Kendrian n'ose pas faire un seul mouvement, il a bien trop peur d'interrompre cet instant où il peut le comtempler sans aucune gêne, sans aucune retenue. Il effleurer les doux traits, les formes ses joues, de son nez, de ses lèvres. La ligne continue de son cou, ses cheveux un peu trop long lui chatouillant la pointe du nez. Il risque de se réveillé avec une douleur horrible dans le bras, il en rit d'avance. 

             C'est trop tentant, Kendrian n'arrive pas à se retenir et tente une approche timide pour carresser son visage, pour retrouver le contact de sa peau. A peine a-t-il poser ses doigts qu'un frisson lui parcourir l'échine, la sensation est si agréable qu'un sourire s'étire sur son visage, un sourire incontrôlable. Milan commence à ouvrir les yeux mais Kendrian ne s'en rend pas compte et c'est avec soulagement qu'il remarque le beau sourire qui illumine Kendrian. Il s'attendait presque à s'occuper d'un mourant.

 

- Bonsoir, murmure Milan

 

             Kendrian perd son sourire et vire au rouge pivoine. Il retire lentement sa main mais Milan la ratrappe pour la plaquer à nouveau sur le coin de ses lèvres. Il y déposer un baiser avant de lui caresser le revers. Kendrian déglutit, son coeur s'emballe, il n'a plus aucune envie de retirer sa main, ce picotement sur la pointe des doigts le fait frissonner. Amoureusement, Milan relève ses yeux noisette pour croiser le regard clair de Kendrian, il s'approche alors délicatement de son visage un léger sourire sur les lèvres pour l'embrasser tendrement. Kendrian aimerait que cet instant dur une éternité, que son Milan reste aussi doux qu'il l'est maintenant, que tous ses problèmes disparaîssent et qu'ils restent ainsi bloquer dans le temps.

 

- Je suis content d'être là. Dit il comme si il avait lu les pensées de Kendrian.

- Je suis heureux que tu sois là, lui répond Kendrian. Pardon pour...

- Pas la peine ! L'interrompt Milan, je comprends. Si on allait manger ?

- Où ça ?

- Dans une pizzeria par exemple !

- J'aime pas les pizza.

- T'es vraiment spéciale toi..., sourit Milan

 

             Kendrian se relèvent et s'assoit sur le canapé, dos à Milan, le temps de s'étirer puis il se se met debout pour lui faire face.

 

- Un mexicain ? Lui demande Kendrian

- Ca marche. Tu aimes les choses pimentées ?

- Oui, beaucoup, je me fais parfois des sandwich avec des piments rouges et de l'huile d'olive.

- Ah quand même ! T'as d'autre surprise dans le même genre ?

- Je suis allergique au kiwi mais c'est mon fruit préféré alors j'en mange quand même.

- C'est pas dangereux ?

- J'ai plein de boûtons après.

 

               Il l'avait dit avec une telle innocence que Milan explose de rire, un véritable rire de joie et Kendrian se rend brusquement compte que c'est la première fois que Milan rit de cette façon...C'est le première fois que Milan est réellement heureux...

 

- Tu me reproches de jamais parler de moi mais toi non plus tu ne parles pas de toi. Lui dit Kendrian

- Qu'est-ce que tu racontes ? Tu connais déjà tout de moi.

- Non, je ne sais pas ce qui te fais mal...

Le sourire de Milan s'efface peu à peu.

 

- Plus rien ne t'en fais pas...Grâce à toi.

 

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ooooooooooooooh mais que cache Milan

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Par Danouch - Publié dans : La dernière fois avant la prochaine - Communauté : Auteurs Sadiques
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L
a meilleure façon de remercier un auteur
 
604

est de lui laisser un commentaire  ^^




 
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