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Brises moi les doigts
(love-romance) {TERMINER} [11]
Jamais un sans Deux (coprod lilly-love-romance) {TERMINER}
[43]
Agora (coprod lilly-fantastique-combat) {En cours} [44]
Le frapper, l’insulter ?
Tout ça m’était sorti de la tête quand il m’avait affirmé qu’il croyait encore à notre histoire, qu’il donnait foi
aux sentiments que je lui portais et à ceux qu’il avait pour moi.
Doucement, j’ai approché ma main, par peur d’approcher de l’objectif, me disant que ce n’était pas réel, que son
image allait s’effacer comme dans mes rêves. Puis nos lèvres se touchèrent, enclenchant une valse sensuelle, douce et passionnée à la fois. Il m’enferma dans ses bras comme pour m’empêcher de
fuir à nouveau, comme si pour lui, ce baiser était un cadeau d’adieu. Mais pourquoi m’enfuir alors que nous nous étions retrouvés ?
Nos larmes s’unirent enfin, des larmes de joie, des larmes qui présageaient une longue discussion, des larmes de
retrouvaille. Alors que nous nous détachions pour rentrer, je lançais un signe de tête en direction de Link qui y répondit de la même manière en souriant avant de se retourner et de s’éloigner.
Il avait compris que nous devions être seuls sans bouteille de champagne pour fêter ça.
L’appartement sentait le tabac froid et le refermé, un sac de bouteilles dans le coin. Je me sentais affreusement
coupable mais j’allais me rattraper, ce n’était pas fini, nous pouvions toujours avancer main dans la main.
Nous nous assîmes sur le canapé en nous fixant yeux dans les yeux. Comme si là encore, nous avions peur de trop y croire, ça me faisait penser au jeu des Sept Différences où on croyait que les deux dessins étaient identiques mais que des erreurs s’étaient glissées peu partout.
A bas la réserve, je plongeais avec délice dans ses bras et je le serrais à l’en étouffer en pleurant de nouveau.
Toute cette pression, cette détresse, cette solitude. Nolan répondit à mon étreinte et je restai là niché dans son cou, me rassasiant de son odeur, de ses muscles, de sa chaleur. C’était
tellement bon de le retrouver.
- Je suis désolé d’être parti, sanglotai-je, je sais pas ce qui m’a pris…
- Chut, tout va bien, maintenant, tout va bien.
Nous passâmes la nuit serrés l’un contre l’autre sans se quitter par peur de ne pas se retrouver. Nos baiser
essayaient de rattraper le temps perdu, il caressa la moindre parcelle de mon corps comme pour retrouver toutes les sensations et s’assurer que c’était bien moi. Je me laissai faire, heureux
d’être enfin avec lui. C’était comme si nous étions coupés du monde, cet instant n’appartenait qu’à nous et à personne d’autre.
Nous finîmes par nous endormir tard épuisés par les émotions. Au matin, je fus soulagé de voir que tout ceci n’était
pas un rêve, que j’étais bien dans ses bras, contre lui. Je fermais les yeux de bonheur et posai ma tête contre son cœur pour l’entendre respirer (manquerait plus qu’il soit mort -_-‘). Je savais
qu’apporter des viennoiseries lui ferait plaisir -c’avait été mon intention l’autre soir- mais je n’avais pas envie de me séparer de lui, surtout s’il se réveillait pendant ce temps et qu’il
croie que j’étais parti. Je ne pouvais pas lui réserver une peur pareille, pas maintenant que nous nous étions retrouvés. Les mots de Link résonnaient en moi : « le bonheur arrive sans
crier mais peut repartir tout aussi vite ». Non, j’étais là, je restai ! C’était ma place attitrée.
A peine eut-il ouvert les yeux que je m’emparai de ses lèvres. Le baiser ne le laissa pas indifférent et je plaquais
mon bassin au sien.
- Zach… Je ne vais pas pouvoir me retenir là.
- Qui te parle de te retenir ? Répliquai-je en mordillant un de ses tétons. Je ne suis plus le gamin chétif d’avant.
- Quoi ?!!!! Tu veux dire que… Que… Ouais, bon, j’ai compris, grommela-t-il sans même me laisser le temps d’expliquer.
J’allais parler quand nos estomacs protestèrent, c’est vrai que nous avions sauté un repas la veille, notre flamme
de vie alimentée par le bonheur de se retrouver.
Nous nous levâmes, je trébuchais dans la cuisine. Il me rattrapa, nous restâmes un moment dans cette position, le
désir nous brûlant la chair. Mais il avait raison, c’était un peu tôt, nous devions parler avant de se sauter dessus comme des bêtes. Notre réunion était trop fragile pour l’instant et nous ne
pouvions pas nous permettre de faire comme si rien ne s’était passé parce que là, ça voudrait dire qu’on était revenus au même stade que l’année dernière et que nous n’avions fait que
reculer.
- Alors, qu’as-tu fait pendant tout ce temps ? Me demanda-t-il alors qu’il trempait sa tartine de Nutella dans
son bol.
- Je vivais en Corse.
- Tu loues un appartement ?
- Non, pas pour l’instant, j’ai pas les moyens, je vis en coloc avec une collègue.
- Pourquoi tu as arrêté tes études ?
- Je sais pas trop, ça me semblait dénué d’intérêt, tout ce que je voulais, c’était repartir à zéro, de me changer les idées, je ne voulais plus rien qui se rattache à mon ancienne vie. Et toi ?
- Moi, je galère à trouver un boulot, j’étais pas vraiment motivé non plus. J’ai reçu les félicitations du jury pour ma thèse.
- C’est génial, ça !
- Oui, c’est bien. Zach…
Le silence m’incita à m’expliquer.
- Je… Ce soir-là…
Il posa un doigt sur mes lèvres pour me faire taire et m’enserra de nouveau.
- Tu n’es pas le seul fautif, Zach, je sais pourquoi tu es parti et que tu regrettes. Laissons ça derrière nous, maintenant, et profitons du présent. Nous ne sommes plus les mêmes et nous avons tout notre temps pour nous découvrir.
La sonnerie retentit bruyamment Alors que nous étions tranquillement allongés l’un contre l’autre comme avant,
somnolant, se repaissant simplement de notre présence.
Nolan se leva en grommelant.
- Bingo ! J’en étais sûr ! S’exclama Ely.
Tom s’approcha de moi tellement rapidement que je crus qu’il allait m’attaquer puis il enleva vivement mon tee-shirt sans me laisser le temps de réagir et scruta mon torse.
- Mais t’es pas bien, arrêtes-ça ! M’écriais-je, affreusement gêné.
- Et non, ma chère et tendre, vous vous êtes trompée, par ici, la monnaie ! Réclama-t-il en se tournant vers sa femme.
Il s’inquiéta lorsqu’il la vit apparemment choquée puis je compris que c’est parce qu’elle avait vu mes
cicatrices ; Link derrière l’était tout autant. Je foudroyais mon frère du regard, il tenta de s’excuser par un sourire contrit. Si Ely était incapable de bouger, Link ne manqua pas de
réagir plutôt violemment en se jetant sur Tom.
- Enfoiré ! Comment t’as pu…
- Arrête Link, m’écriais-je en passant mes bras sous ses aisselles pour le retenir, ce n’est pas lui, ce n’est rien…
- Non ! Ce n’est pas rien !
- Non, ne le frappes pas, le suppliai-je, frappes-moi si tu veux mais laisse le tranquille, frappes-moi ! Craquai-je en pleurant tendu à l’extrême : d’une part, mon cerveau qui voulait se bloquer, d’autre part, mon refus de voir mon frère subir ce que j’ai subi.
- Arrête, Link, calmes-toi ! Intervint enfin Nolan. Tout va bien, ne t’inquiètes pas. C’est réglé.
- C’est quoi ce délire ?
- Oui, expliquez-nous, renchérit Ely qui tenait fermement Eric dans ses bras.
- C’est… débuta Tom.
- Ce n’est rien, d’accord ? ! M’énervais-je. Vous n’auriez jamais dû voir ça alors vous faîtes comme si c’était le cas ! Et vous allez déguerpir le plancher, et plus vite que ça ! Allez, dehors ! Hurlais-je, hors de moi, fou de rage d’avoir été dérangé par ces dingues, tremblant comme une feuille.
Les bras de Nolan autour de ma taille me surprirent mais me rassurèrent.
- Ça va, c’est fini.
Je fis de gros efforts pour me calmer, à l’abri au creux de ses bras.
- Bon, je peux savoir ce qui se passe ici ? Fit-il, d’une voix pleine d’autorité.
Je n’osai pas me retourner, je voulais profiter encore un peu de sa chaleur mais le silence me fit comprendre qu’ils
n’en menaient pas large.
- Je peux savoir pourquoi tu t’es jeté sur ton frère pour le déshabiller ?
- Loin l’idée de te faire concurrence, hein, mais heu… Comment dire…
- Ces deux imbéciles ont parié sur le fait que vous coucheriez ce soir ou pas, compléta Link, la voix grondant de colère.
Nolan plaqua sa main sur son front, atterré par leur niveau, moi, ça me détendit.
- Donc, j’ai gagné puisqu’ils n’ont rien fait, 15€, s’il te plait, ma douce.
- Tu oses voler l’argent de ton fils ? S’indigna-t-il.
- Comment ça, mon fils ? N’essaye pas de m’entourlouper. Je l’ai gagné honnêtement.
- Ce sera 15€ de moins pour ses couches et si on vient à manquer, c’est toi qui nettoies !
- La mauvaise joueuse ! C’est pas possible, ça, t’as toujours pas changé !
- Bon, les tourtereaux, ça suffit ! Les interrompit Nolan.
- Toi, faut que je te parle ! tu m’expliques ce que vous avez fait hier ?!
- Mais c’est pas vrai, qu’est-ce que j’ai fait pour mériter une sœur pareille ?!!
- N’essayes pas de détourner la conversation ! Reprit Tom, toujours dans son trip.
J’échangeais un regard consterné avec Eric qui gazouillait tranquillement dans sa chaise-bébé.
Quelques minutes plus tard, la sonnerie retentit de nouveau. Cette fois, je regardais Nolan apeuré, imaginant une trentaine de gamins débarquant dans le salon. Heureusement, ce n’étaient qu’Allan et Renaud. Qu’est-ce qu’ils foutaient là, eux ?!
- Zach, j’y crois pas, tu serais même pas venu me voir ?!
- Bah, tu aurais dû t’estimer heureux de ne plus avoir à me supporter…
- Ne prends pas ton cas pour une généralité, je ne suis pas sans cœur. Et même pas dans tes rêves, tu te débarrasseras de moi aussi facilement.
- Salut, fit Renaud avant d’entrer à l’aise.
- Rassure-moi, vous êtes venus seuls ?
- Ouais, t’inquiètes !
La sonnerie retentit encore une fois. J’échangeais un regard avec Nolan avant de mettre le verrou.
- Hey ! Rouspéta une voix un peu trop familière. Je vous ai entendus ! Soyez cools les mecs ! Vous allez pas me laisser sur le palier.
- Allez, plus on est de fous plus on rit, arriva Tom avant de me pousser pour laisser entrer Yan.
Retenez-moi ou je le tue.
- Oh, my honey, you are so cute! Dit-il un rien exagéré avant de poser ses lèvres sur les miennes. je lui donnai une claque monumentale tandis qu’il se faisait mettre à la porte par son ex.
Ely déballa ses achats, la table fut dressée rapidement et le repas fut très agité : finalement, le plus sage
de nous tous, c’était Eric.
- Non, tu peux pas dire ça ! Le chèvre, c’est meilleur que le Nutella ! Protestai-je avec véhémence après
avoir bu deux coupes de champagne.
- Tu veux rire ?! S’étrangla Link.
- Le meilleur, c’est le dragibuuuuuuuuuuuuuus ! Lança Nolan à l’ouest.
- Mais oui, va te coucher, mon amour !
- Seulement avec toiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !
- Dis à ton idiot de cousin que…
- Tadan ! Débarqua Ely avec des chouquettes.
- Oooooh, ma chérie, tu sais que je t’aime ? Fit Tom.
- Ouaiiiis, des chouquettes, s’exclama Link comme un gosse avant de s’en emparer puis de le lâcher immédiatement dans un cri de douleur.
- Le premier qui touche à ça, il aura affaire à moi ! Menaça Tom, les yeux exorbités.
- Pffft, essayes pour voir, t’arriveras jamais à me battre ! Je suis le mangeur le plus rapide de chouquettes au monde !
- Ah ouais ? Tu vas voir. Zach, aux pieds !
Je lui mis une torgnole qui le calma vite fait.
- Ouais, scuse. Pendant le concours, t’en profites discrètement pour me garder des chouquettes, ok ? Chuchota-t-il.
- Non.
- Le concours est lancé entre Tom et Zach, Ely et Link ! Déclara Nolan.
- Quoi ? Mais j’ai rien à voir là-dedans ! Protestai-je.
- Celui qui perd aura droit à un Délice de chèvre nappé d’une couche de Nutella !
- Non, je participe pas à ça, moi ! Je tiens à ma santé, déjà qu’avec vous, ma santé mentale en prend un coup alors si en plus vous me ruinez la santé physique…
- Partez ! fit Nolan après avoir réparti les chouquettes dans deux plats.
Ils se jetèrent tous les trois sur le plat, Ely et Tom qui ne se perdaient pas du regard.
- Zach, reste pas inactif, piques-leur au moins des chouquettes.
- J’ai rien à voir là-dedans…
- Si tu perds, on bouffe leur truc.
J’aurai pu leur balancer que je n’y étais pour rien mais étrangement, le regard d’Ely me convaincu de contribuer à la victoire de notre clan.
- OUAIS !!! S’exclama l’équipe adverse, une fois qu’ils eurent vidés leur plat alors que nous en avions plein la bouche.
Je vis approcher avec horreur l’aliment non identifié.
- Et pour les perdants !
- Même pas en rêve ! J’y toucherai pas.
- Et ton honneur alors ? Lança Ely.
- Toi, t’as pas honoré notre pari alors la ramène pas, riposta mon frère.
- Allez, Zachounet, ouvres la bouche pour papa Nolan, dit-il après avoir passé sa main derrière ma nuque tout en rapprochant dangereusement de ma bouche le met infect. Complètement paniqué, ma main partit toute seule lorsque le pain toucha mes lèvres. Déséquilibré, Nolan tomba à la renverse et se retrouva avec du chèvre et du Nutella sur le visage. Pliés en deux, Ely le mitrailla avec son appareil photo – ce ne sera jamais qu’une photo de plus de cette journée de dingue.
Pour l’heure, nous étions tranquillement avachis sur le canapé, moi collé à Nolan -qui s’était passé un coup d’eau
sur le visage- fusillant Yan du regard lui faisant comprendre ce qu’il risquait si jamais il s’avisait de faire pareil, en train de digérer galamment et bruyamment. Nous discutions de tout mais
d’Eric principalement puisque je ne le connaissais pas.
Le portable d’Allan sonna, il se leva pour répondre à côté : « Ah, vous êtes à la porte, alors y a le
code, après, vous montez jusqu’au premier étage, la porte sera ouverte ». Nous n’eûmes même pas le temps de comprendre que la cavalerie débarquait. Pour la première fois de ma vie, je me
sentais légèrement dépassé par le nombre. Sasha se jeta sur Nolan en rigolant, les enfants continuaient de se déverser dans l’appart sous nos yeux ébahis avec en dernier les instituteurs. C’était
quoi ce bordel ?
Y en avait partout, c’était incroyable.
- Aaaaaaah, Eric, où es-tu ? Comment je fais pour trouver mon fils dans tout ça, moi, hein ?!
Puis sans chercher à comprendre pourquoi, je me mis à rire, à m’en tordre les boyaux, les larmes aux yeux. Je
rencontrai le regard de Nolan et je me précipitai dans ses bras, retrouvant de nouveau cette sensation de plénitude qu’il était le seul capable de m’apporter, comme s’il me complétait. Je sus que
je ne pouvais pas vivre sans lui, qu’il était l’homme qu’il me fallait.
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Je sais pas pourquoi mais Lillya et moi sommes de bonne humeur !!!
ET HOP UN AUTRE CHAPITRE ! MDR
J'ai l'impression que les gros nuages noirs ce sont dissipés autour de cette histoire ^^
J'adore ce genre de chapitre, où il y a du monde et mon Link adoré !
:p
Bisous à vous toutes !! Je compte sur vous pour les commentaires en remerciement ! MDR
Ps : Je suis sur WSH pour la suite ^^ mais vu que j'ai un td de dingue à préparer je serai un peu longue désolé !
Vous avez dévoilé un bonne partie de WSH dans le chapitre de JUSD n° 37 lol mais bon !!
j'ai hâte de la lire !! mais prends ton temps on va pas mourir ... enfin quoi que u_u
merci les filles
enfin pas grande importance pour moi puisque je ne comptais absolument pas séparer Link et Sanzo !
=)
yan je voulais lui direz une balle mais la je le trouve correct surtout en obligeant nolan a aller chercher zac
je voulais quil couche ensemble ils le voulais aussi c injuste
ely et link vont probablement vouloir savoir pk il a c marque sauf si il le savent deja mais bon link a voulu massagrer tom trop drole
=)
j'espère que t'es contente alors !! ^^
Je suis contente qu'ils se remettent ensemble à la fin !! Ils sont fait l'un pour l'autre ces deux là !! lol
Mais bon j'ai vraiment cru jusqu'au bout que sa finirait en séparation donc je suis d'autant plus contente qu'ils se retrouvent tous les deux !!
Merci encore !!
Gros bisous
si j'en ai un lol
hahahahahaha
^^