Texte Libre

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Brises moi les doigts
(love-romance) {TERMINER} [11]
Jamais un sans Deux (coprod lilly-love-romance) {TERMINER}
[43]
Agora (coprod lilly-fantastique-combat) {En cours} [44]
Des traces, un millier de traces, encore rouges, des cicatrices qui mutilaient son corps. La vision d’horreur. Mon
cœur bat la chamade et ma veine sur ma tempe me fait mal, je serre les poings sans vraiment me contrôler. Je savais ce qu’il me restait à faire. Cet enfoiré allait le payer.
Je fronce les sourcils avant de regarder une dernière fois Zach comme si j’essayais de le rassurer mais peine
perdue : ses yeux se sont soudainement écarquillés. Je l’entends m’appeler mais je suis déjà sorti de la salle bain. Ma perception est trouble, floue, la colère m’aveugle peu à peu et je
sais déjà que personne ne pourra m’arrêter. Le voulais-je vraiment de toute façon ? Si je ne fais rien, je ne pourrai pas me le pardonner, je ne pourrai rester aux côtés de celui que j’aime en
sachant que son bourreau est toujours en vie ! J’ai laissé mes parents se faire tuer, je ne laisserai personne torturer Zach. Personne.
- Nolan ? Pourquoi tu m’appelles à une heure si tardive ? Me dit la voix de Tom dans le combiné.
- Où est-ce qu’il est ?!
- Mais qui ? Zach ?
- Non, ton géniteur, dis-je entre les dents.
- Mais pourquoi tu veux voir mon père ?
- Pour lui offrir mon cadeau, voyons !
- Nolan, tu me fais peur…Je vais réveiller Ely, tu as besoin d’aide, il me dit totalement effrayé.
- DIS-MOI OU IL EST ?!!
- Je n’en sais rien, Nolan ! C’est Noël ! Il doit être au cimetière…
- Au cimetière ?
- Oui, avec une bouteille de champagne auprès de ma mère, me dit Tom plus faiblement.
- Ça tombe bien.
- Nolan, qu’e…
J’avais déjà raccroché. Je me rhabille pour aller faire un petit tour au cimetière. Zach a écouté toute la
conversation et reste sur le pas du couloir en me regardant faire des allers et retours. J’attrape son écharpe quand soudainement il se rue sur moi pour me retenir.
- N’y va pas, Nolan ! Tu ne pourras pas changer le passé ! Tu ne pourras pas faire disparaître ces traces alors je
t’en supplie n’y va pas ! Ça ne sert rien plus à rien !
- J’aurai dû le faire depuis longtemps, dès la première fois qu’il t’a menacé ! J’aurai dû le tuer !!
- Arrêtes, s’il te plaît…Je n’aime pas te voir comme ca, dit-il me serrant dans ses bras.
Ma colère s’évapore peu à peu en sentant son étreinte et en entendant sa voix suppliante. Ses larmes contre mon
torse et sa douceur. Il a réussi à me canaliser, chose que seule Ely est capable de faire, mais je me sens pris dans un étau, mon cœur se serrait : je me contrôle pour lui mais ma rage n’a
pas totalement disparu, elle est là, au fond de mon âme. Je me sens si impuissant face à ses fantômes que je n’ai qu’une envie : tuer l’être qui lui rappelle tous ses moments douloureux. Le
tuer pour que Zach puisse vivre en paix, qu’il n’ait plus peur de traverser la rue ou de le rencontrer au coin d’une ruelle.
Je réponds à son étreinte, silencieux, renonçant à le quitter pour le venger. Cependant, cette envie n’a pas
disparu, un jour j’arriverais à m’en débarrasser et faire fuir toutes les peurs de celui que j’aime.
Je prends la main de Zach et vais m’asseoir avec lui sur le canapé. Je déboutonne juste ma veste et il vient
aussitôt se nicher contre moi, la tête sur le haut de mon torse, son souffle chaud traverse mon pull. D’une voix tremblante, il commence son récit.
- Mon père m’a tenu responsable de la mort de ma mère. J’ai été battu pendant plusieurs années, je ne les compte
même plus. Il me battait lorsqu’il avait un peu trop bu, il m’insultait, me ridiculisait. Je n’étais qu’un bouc émissaire pour lui car en fait, c’était sa culpabilité qui le rongeait de
l’intérieur et c’est l’alcool qui le pourrissait de jour en jour. Il fallait qu’il trouve un autre coupable. Je n’étais qu’un enfant faible alors j’étais la cible idéale. Mon frère n’en a jamais
eu vent heureusement, ou alors il fermait les yeux sur mes marques. Je ne sais pas…Il m’a plusieurs fois brisé des bouteilles sur le corps, séquestré dans ma chambre sans me donner à manger, il
m’a cassé le bras, la jambe, le poignet…Toutes sortes de douleurs qui ne cessaient que lorsque je plongeais dans un bain de glaçons, il me brûlait des cigarettes sur le corps, me frappait avec un
manche à balai…
Tout en racontant, Zach relève sa manche de pyjama et me montre les cicatrices sur son bras, les traces de brûlures.
Rien qu’en les regardant, j’imagine sa peau fumer sous la cendre, son cri d’enfant, ses larmes salées au fond de sa chambre. Je serre le coussin sur ma bouche pour ne pas hurler à mon
tour.
- Enfin bref…J’étais une véritable éponge de sang et de larmes. J’en ai presque voulu à ma mère d’être partie et
d’avoir fait de ma vie un enfer. Mais…très vite elle est devenue ma seule source d’espoir. Puis, à mes dix ans, mon père a jugé bon de me foutre dehors…Une bénédiction quelque part et une
malédiction d’autre part. En plein hiver, j’étais à la rue et j’ai dû me débrouiller seul, mangeant ce qui restait dans les poubelles, je volais dans les magasins. J’essayais de survivre, je me
souviendrai toute ma vie de ce moment…Un soir, alors que l’hiver était plus violent que jamais, j’ai cru que j’allais y passer, ma vie ne tenait qu’à un fil, mes mains étaient violettes presque
noires, je n’avais pas mangé depuis trois jours. Avant de m’évanouir, je me souviens juste d’une grande dame, les cheveux longs, une chaleur apaisante. A l’époque j’aurai juré que c’était ma mère
qui venait me chercher…Le lendemain, c’était le réveil dans ce qui allait devenir ma chambre à l’orphelinat. Je ne pouvais pas bouger du lit, mes membres étaient cachés sous une dizaine de
bouillotes. Malgré ça, je restais frigorifié. J’ai eu le droit à la plus grosse pneumonie jamais existée !
Son visage auparavant meurtri par le souvenir du passé s’éclaire peu à peu alors qu’il parle de sa rencontre avec
Christelle. Au fond de moi, je sais que cette rencontre lui tient énormément à cœur, car c’est pour lui une sorte de retrouvaille avec une chaleur humaine et maternelle. Christelle est devenue sa
mère en quelque sorte. A chaque mot, à chaque sourire alors qu’il me raconte la manière dont Allan s’est vite rapproché de lui, je pouvais ressentir toute la joie de cette époque depuis qu’il est
rentré dans cet orphelinat. Une joie que, quelque part, je jalousais. Je veux être le seul à pouvoir le rendre heureux.
- Enfin voilà, je suis retourné à l’école avec un retard considérable mais je m’en suis sorti et la famille d’Allan
est devenue un peu ma famille, finit-il en me regardant avec un sourire nostalgique.
Je caresse son bras, les bosses légères, des nombreuses cicatrices attirent mon attention et Zach le remarque
aussitôt.
- Je ne voulais pas que tu voies mon corps ainsi…je crois que mon plus gros complexe était là. Quand je t’ai vu
rentré dans la salle de bain, j’ai cru que t’allais être dégouté ! Ou pire ! Que tu aurais un regard de pitié…Au lieu de ça, tu t’es mis en colère contre le coupable et j’avoue que quelque part
j’étais rassuré…Rassuré que tu me regardes toujours de la même façon et que tu désires autant me protéger.
- Si tu ne m’avais pas arrêté, je l’aurai tué Zach…Je refuse qu’on te fasse du mal, ça me rend dingue !
- Je vois bien, oui.
Il rit un peu avant de happer mes lèvres.
- Merci, Nolan.
Pour toute réponse, je l’attire à moi et lui vole un baiser langoureux, presque trop excitant mais il m’arrête
soudainement et se relève.
- J’ai failli oublier ton cadeau !
- Ah, moi aussi, dis-je, gêné d’être soudainement coupé.
Il part dans la chambre et moi, je sors le petit paquet de ma poche de veste - que j’accroche au porte manteau
préalablement. Zach arrive timidement et me tend sa boite en papier argenté. Je pose le mien sur la table basse et ouvre le paquet sous les yeux attentifs de Zach. J’ouvre l’étui en velours et
lance un regard intrigué à mon petit ami. Ne me dis pas que c’est le même cadeau que moi, on se sentirait con quand même.
- Joyeux Noël, mon cœur, il me dit.
Je n’arrive pas à quitter des yeux mon présent. Un beau stylo à plume, noir, la plume gravée par des traits fins,
une splendeur ! Je l’examine de fond en comble, ma voix coupée, je ne sais même pas quoi dire. Aucun cadeau ne m’avait fait autant plaisir, je souris timidement, mes yeux me brûlent, ne me dites
pas que je vais pleurer comme un gamin.
- Il a dû te coûter une fortune, je murmure en touchant le stylo du bout des doigts.
- C’est rien. Je voulais absolument te l’offrir…
- M-merci.
Délicatement, amoureusement je l’embrasse avec une attention rare. Je lui tends mon cadeau à moi pour qu’il l’ouvre
mais d’un seul coup je sens le stress m’envahir. Est-ce que ça va lui plaire ? Vais-je apercevoir l’éclat des diamants dans ses yeux ?
L’attente me semble interminable, j’ai presque envie de lui arracher le paquet des mains pour déchirer le papier, il
prend un malin plaisir à me voir si impatient, j’en ai la jambe droite qui tremble. Il me sourit avant d’ouvrir l’étui à son tour. Se demandait-il la même chose que moi que lorsque j’ai ouvert
mon cadeau ?
- Une chaîne…
De ses doigts fins, il lève ladite chaîne. Les diamants scintillent et sa bouche légèrement entrouverte ne prononce
plus un mot. J’observe chaque geste, chaque mouvement, son mutisme me fait presque peur. Brusquement, Zach se jette sur moi et me serre dans ses bras, des merci à tout va, une pluie de baisers
sur mon visage, il agite son cadeau comme un fou et le serre contre son cœur.
- Elle est parfaite ! Il s’écrie.
Je me mets à rire face à son expression si craquante, il paraît si enfantin quand il réagit comme ca, je soupire de
bonheur, j’ai le cœur qui gonfle, toute ma vie s’illumine et je me sens plus protecteur que jamais. Je souhaite de tout mon cœur que ce sourire reste accroché à son visage quoi qu’il
arrive.
Je l’aide à mettre sa chaîne, son visage s’empourpre alors que je frôle à peine sa nuque, l’effet est immédiat.
Sournoisement, j’embrasse le début de sa colonne, descends le long de son dos en relevant son haut de pyjama. Très vite, je sens les cicatrices mais les ignore, sa peau se consume sous chacune de
mes caresses. Je sens son souffle devenir plus court, ses yeux se ferment sous le plaisir alors que ma main passe sur son ventre, la sienne me stoppe lentement pour la descendre en dessous de son
pantalon.
Les battements de mon cœur s’accélèrent, il n’est pas prêt ! Je sais qu’il n’est pas prêt, il veut simplement me
faire plaisir alors pourquoi est-ce je ne m’arrête pas ?
Je retourne Zach brusquement face à moi, ses yeux plein de désir et d’appréhension, je sens toute mon ardeur
redescendre, si jamais, il venait à se forcer, je sais que je m’en voudrais pour toujours.
- Tu es sûr ? Je murmure.
Pour toute réponse, il m’embrasse passionnément, assis sur moi qui suis plaqué contre le canapé. L’endroit n’est pas
idéal pour une première fois. Je le soulève et l’emmène dans ma chambre. Nos corps basculent sur le lit, le sien au dessous du mien. J’ai peur de lui faire mal, peur de mal m’y prendre, qu’il me
déteste ensuite et me quitte.
- Zach, tu peux m’arrêter à tout moment, d’accord ? Je ne t’en tiendrai pas rigueur, je lui susurre dans
l’oreille.
J’embrasse son cou sensuellement, il se cambre de plaisir, je descends jusqu’à sa clavicule que j’aime caresser du
bout de mes lèvres. Ma main droite passe à nouveau sous le tissu, je caresse lentement ses côtes, son torse, ses hanches. Très vite, je retire son tee-shirt, les cheveux de Zach devant ses yeux.
Ses joues rougies me donnent encore plus envie de lui, sa fine bouche m’attire, je l’embrasse fougueusement et je ralentis pour faire durer l’intense sensation de profondeur. Je possède
totalement sa bouche, son souffle chaud, son épiderme brûlant. La chambre s’accorde à notre désir, nous enfermant dans un monde à part. Rien n’est réel, tout est magique.
Je passe délicatement la main sous l’élastique du bas, je frôle à peine son boxer, il gémit doucement. Je retire le
bas sensuellement, tout en passant ma langue le long de sa cuisse, je remonte jusqu’à son nombril. Je sens ses mains tremblantes sur mon dos, je me relève et retire mon pull ainsi que mon
t-shirt, ses yeux s’écarquillent. Je souris essayant de le rassurer, peut être vais-je trop vite ? Je veux qu’il trouve ça parfait, je ne veux surtout pas le brusquer.
- Ça va ? Je lui demande.
Il hoche rapidement la tête, timidement ses mains se plaquent contre mon torse et une vague de frissons parcourt mon
échine, il sourit à son tour voyant que je frissonne de plaisir. Je l’embrasse tendrement avant de continuer mes caresses et mes baisers sur son corps. Alors que je m’approche de son unique
sous-vêtement, ses mains se crispent sur mes épaules. Je me redresse vivement, il a les yeux grand ouvert, mon cœur se serre.
- Ça va, il murmure.
Je ne suis pas si confiant, je ne veux pas que sa première fois soit un désastre, ce n’est pas juste une étape à
passer. Ce n’est pas un pas difficile à franchir. Je refuse qu’il voie ça comme une obligation.
- Zach…N’oublie pas, tu peux m’arrêter quand tu veux : si jamais tu te forces, je ne te le pardonnerai jamais.
Je tente de lui faire comprendre.
Ses yeux se remplissent soudainement de larmes, il craque et moi, je m’en veux de ne pas avoir vu tout de suite
qu’il voulait simplement me faire plaisir. Je remonte jusqu’à lui et l’étreins. Ses bras se pressent contre mon corps, il me murmure des désolés et je ne peux pas m’empêcher de le serrer encore
plus fort.
- J’attendrai, je lui murmure, je ne veux pas te faire souffrir.
- Pardon, dit-il entre deux sanglots.
Je pose mes mains de chaque côté de son visage et l’oblige à me regarder dans les yeux.
- Ne sois jamais désolé pour ça tu m’entends ?
Il hoche la tête à nouveau, j’essuie ses larmes, il s’accroche autour de ma taille et pose sa tête sur mon ventre.
Ses spasmes s’arrêtent et ses reniflements cessent peu à peu. Je caresse ses doux cheveux blonds avant de sentir que son corps sombre dans le sommeil. Il est déjà deux heures du matin quand à mon
tour je rejoins le pays des songes.
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Coucou les filles !!! Vous y avez cru hein ? AVOUEZ !! MDR
Comme nous sommes sadique hihi
En tout cas je ferai mieux de m'activer dans WSH, Link ne va pas tarder à faire des révélations dans les prochains chapitre je veux pas que ca raconte la fin de WSH avant de l'avoir écrite
hihi
Bisous