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-16
/!\  fautes d'orthographes classées dans le guiness des records  /!\

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Vendredi 11 décembre 5 11 /12 /Déc 23:42

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Cette nuit-là, je pris conscience que quelque part, Nolan était un enfant qui n’avait jamais grandi, traumatisé par l’épisode douloureux de la mort de ses parents. Il avait grandi bien sûr, il était même incroyablement intelligent, mais il y avait une inadéquation entre son âme d’enfant et son esprit vif et acéré. Il fallait creuser pour découvrir sa douceur et sa gentillesse qui étaient emprisonnées par une énorme couche de glace et d’agressivité.


A en croire sa sœur avec qui j’avais pas mal discuté cette semaine, c’est moi qui l’avais changé. Même Yan, qui avait tout pour lui et que je n’avais toujours pas rencontré –grand bien m’en fasse-, n’avait pas réussi à voir au-delà des pupilles azurées de son ancien amant.


Nolan n’était pas le seul à avoir changé : cette chaleur que je ressentais en sa présence, quand il me prenait dans les bras ou quand il dormait avec moi, était nouvelle. Elle était aussi agréable que déconcertante, d’ailleurs, je recherchais autant sa présence, à attirer son attention sur moi en l’aspergeant de farine, que je la fuyais, connaissant l’attirance de Nolan à mon égard. Plein de petites choses qui me faisaient douter, me ravissaient et effrayaient à la fois.

Nolan gigota, grogna, et ouvrit des yeux fatigués. Mais cette petite lueur de liberté brillait toujours dans ses yeux.


- Désolé de t’avoir réveillé, s’excusa-t-il.

- Non, je ne dormais pas.

- Ah oui, c’est vrai que tu ne dors pas beaucoup la nuit.


Surtout quand on se pose des questions.

Son ventre gargouilla et il me jeta un regard de merlan frit. Je fis mine de n’avoir rien vu et me retournai de l’autre côté pour attraper la télécommande. Le choc fut si soudain que ma tête tourna pendant quelques instants, j’y crois pas, il a osé m’attaquer par derrière !


Je me jetai sur lui en l’étouffant avec mon oreiller afin d’aplatir sa tête comme les crêpes que nous avions mangées hier. Des doigts baladeurs s’attaquèrent à mes côtes et je fus pris d’une crise de rire incontrôlable. Il se dégagea et me plaqua dos au lit. Je tâtonnai avant de refermer mes doigts sur Mr. Zoubi. J’eus l’effet escompté, il stoppa aussitôt son attaque, puis il attrapa son nounours et se mit à le réconforter en disant des horreurs sur moi. Cela dit, son air apparemment détaché ne prenait pas avec moi : il avait exactement le même regard que les enfants de l’orphelinat avec leur peluche, leur doudou. Je savais que Mr. Zoubi était important pour lui et ça me confortait dans ce que je pensais.


- Fais un bisou magique pour te faire pardonner ! M’ordonna-t-il en me plaquant le nounours sur le nez.

- Même pas en rêve, tu l’as cherché.

- Oui, mais lui, il n’a rien fait ! Tu l’as traumatisé, il t’en voudra à vie !

- Rien à foutre, c’est qu’une peluche.


Je ne pus résister face à son faux air de chien battu sauf qu’au lieu de faire un bisou à Mr. Zoubi, je déposai un baiser sur son front avant de me lover dans ses bras. A bas les questions et protestations, ce que je savais, c’est que j’aimais être avec lui. Il m’apportait cette chaleur dont je n’avais jamais bénéficié auparavant.


Nous nous levâmes vers midi, après avoir visionné toute sorte de conneries sur MangaTV : nous avions fanfaronné l’air de Pokémon et le générique de Dragon Ball et rouler des yeux devant les niaiseries d’un certain hamster.

Une fois douchés et attablés devant le déjeuner préparé par les bons soins de mon hôte, la conversation devint plus sérieuse.


- Alors, tu vas retourner à l’orphelinat ? S’informa-t-il d’une voix qu’il se voulait naturelle.

- Je… Si ça te dérange pas, je voudrai rester encore un peu ici. C’est encore trop frais pour que je puisse leur pardonner et revenir comme si rien ne s’était passé.

- Non, bien sûr que tu ne me déranges pas. Enfin, moi, je dis ça, mais peut-être que Mr. Zoubi ne pense pas la même chose…

- J’arrive à mater une vingtaine de gamins tous aussi excités que perturbés, tu crois vraiment que c’est une peluche qui va me faire peur ? Rétorquai-je.

- C’est pas faux mais t’étonnes pas si tu te fais attaquer la nuit !

- Mais oui, bien sûr. Je pense que la faute reviendra plutôt à un gros ours mal léché.

- Plus sérieusement, tu ne voulais pas revoir les enfants ?

- Oui mais j’aimerai surtout revoir Fabrice et Mickaël, j’ai besoin de me rendre compte de leur état.

- On pourrait y aller aujourd’hui si tu veux, les emmener au cinéma. Pour leur changer les idées.

Je le regardai, étonné par sa proposition.

- C’est gentil mais ce n’est pas la peine.

- Pourquoi ? Si c’est à cause de l’argent, c’est pas un problème.

Je soupirai.

- Pour toi, peut-être, pour nous, c’en est un.

- Mais…

- C’est comme ça, c’est tout. Essaie de comprendre, lui dis-je, ne souhaitant pas me fâcher. On s’est toujours débrouillés sans et je ne peux pas accepter parce que je ne pourrai jamais te rendre la pareille.

- Mais je m’en fiche !

- Moi non ! Ça revient au même que de mendier et c’est très désagréable de profiter de l’argent des autres alors qu’on n’a rien fait pour le mériter.

- Mais si je te le propose, ce n’est pas pareil.

- Alors si tu me proposes, tu dois accepter mon refus.

- Tu m’énerves à être aussi têtu ! Alors, quoi, ça veut dire que je pourrai pas te proposer de ciné ou de resto ? !

- Tu ferais quoi à ma place si c’était moi qui devais entretenir ton rythme de vie ? Connaissant ton caractère, je ne pense pas que tu le prendrais bien !


Un silence gênant s’installa avant que Nolan reprenne la parole :


- D’accord, je comprends pas mais je comprends. Ça doit être parce que j’ai des goûts de riche… Fit-il en se levant pour débarrasser la table.

- Arrête, fais pas dans l’extrême non plus, je te dis pas qu’il faut que tu culpabilises, répliquai-je en le suivant.

- Qu’est-ce que tu veux faire alors ? Soupira-t-il.

- On ira au bois.

- Ils ont l’habitude d’aller là-bas, non ?

- Oui mais ils aiment bien.


Trois quarts d’heure après, nous étions devant l’orphelinat. Un désagréable sentiment de rejet s’empara de moi alors que je me trouvais devant chez moi. D’instinct, je serrai le bras de Nolan et reculai. Je ne voulais pas revoir Christelle ou Allan, la façon dont ils m’avaient traité m’avait fait comprendre que j’étais moins qu’une merde, alors que je croyais être leur meilleur ami et fils. Tout me revenait en pleine face. Sentant ma détresse, Nolan me prit dans ses bras et je ne pus m’empêcher de sangloter.


- Viens, on y retournera une autre fois.

- Non, je veux les voir.

- Tu n’es pas en état, assura-t-il, et je ne pense pas que te voir pleurer comme une madeleine les rassurera.


Après une heure et demie de transport pour rien, j’étais assis sur le canapé, la tête posée contre l’épaule de Nolan, le regard vide. Il passa un bras autour de ma taille et je me serrai un peu plus contre lui.


- Tu sais, t’as gagné au change : entre eux et moi, y a pas photo.

Je ris. Il parvenait à détendre même les situations les plus délicates.

- T’es bête, tu sais bien que tu pourras jamais lutter contre Mr. Zoubi.

- C’est quand ça t’arrange, hein ?

- Bah ouais… Tu parlais d’un resto, ce soir ? Ajoutai-je pour changer de sujet.

- Tenté ?

- Et si je te faisais des pâtes alla carbonara ?

- J’sais pas, je croyais que tu savais pas cuisiner.

- C’est le seul plat que je connaisse, c’est ma mère qui m’avait appris, lui révélai-je. Mais ça fait longtemps que je n’ai pas mis la main à la pâte.

- T’inquiètes, avec moi comme chef, ce sera un repas digne d’un roi.

- Quelle modestie ! Le taquinai-je. Va faire les courses alors et t’as pas intérêt à oublier un seul ingrédient.

- D’accord mais en attendant impatiemment mon retour, commença-t-il avant de s’engouffrer dans sa chambre et d’en rapporter des bouquins que je reconnus immédiatement, au boulot !

- Quoi ? T’es pas bien !

- Tu m’as dit que tes absences ont été annulées alors faut que tu te remettes dans le bain. Finie la convalescence.

- Mais…

- C’est important pour toi, non ? Alors, reprit-il après mon hochement de tête, tu t’en fous des autres et t’avances. Moi, je suis là. Ce soir, je t’interroge sur le vol et si je suis pas content, tu seras privé de dîner.

- C’est de l’abus de pouvoir, espèce de tortionnaire ! Riais-je.


Nolan s’en alla, en me tirant la langue, avec la lourde charge de rapporter un paquet de pâtes, des lardons, de la crème fraîche et des œufs ; en dessert, j’avais exigé un flan : j’adorai ça. J’ouvris son manuel et me jetais corps et âme dans les révisions pour éviter de penser à des choses plus désagréables. Mais l’image d’Allan ne cessait de me déconcentrer et vaincu, je reposai le manuel pour m’allonger sur le canapé.


« Avances, les autres, tu t’en fous » ! M’avait dit Nolan. Ouais, c’était plus facile à dire qu’à faire. Je l’appréciais énormément mais ça ne valait pas plus de dix ans d’amitié, surtout que l’orphelinat représentait toute ma vie. Une larme roula sur la joue précédant toutes les autres.


Nolan me trouva frais et dispo, incapable de lui sortir un traître mot sur le vol : je ne connaissais même pas son article. Je lui fis un énorme sourire et je pris un livre sur le crâne.


- Aieuh, c’est pas comme ça que les infos rentreront !

- Non, ça se saurait, mais c’est pas avec un sourire niais que tu vas m’attendrir !

- Et c’est pas en frappant mon pauvre cerveau que t’arrangeras les choses, rouspétai-je.

- Peut-être que ça te boostera pour le contrôle la semaine prochaine, dit-il le plus naturellement du monde.

- Quoi ? Tu me dis ça que maintenant ? Je suis sûr que tu le savais depuis longtemps !

- Oui, mais comme ça, t’es sur un pied d’égalité avec les autres et de toute façon, t’étais trop fatigué pour réviser.

- Tu veux pas m’accorder une semaine de plus ? Négociai-je en ressortant mon plus beau sourire.

- Non, fit-il implacable.

- Me donner les réponses ?

- Non.

- Et bah, t’auras pas à manger pour la peine, na !


L’odeur qui se dégagea de la poêle lorsque les lardons se mirent à griller me rappela de nombreux souvenirs. Ça faisait longtemps que je n’avais pas pensé à ma mère, la vie à l’orphelinat m’accaparant bien trop pour que je me laisse surprendre par le passé mais là, au calme, reposé et heureux, l’image de ma mère s’imposa dans mon esprit comme pour m’encourager à aller sur cette voie.


- Tu cuisinais beaucoup avec ta mère ? Demanda mon supérieur hiérarchique.

- Non, mais les pâtes alla carbonora, c’était notre repas dominical. On en mangeait tous les dimanches midis tellement j’aimais ça.

- T’es bête, on aurait dû en manger demain !

- Beuh, j’avais envie d’en manger ce soir ! Et ça pouvait pas attendre, m’empressai-je d’ajouter voyant qu’il avait ouvert la bouche.

- Elle devait être vraiment gentille, dit-il songeur. Parce que je sais pas comment elle faisait pour te supporter ! Me lança-t-il.


En réponse, je lui lançais un lardon qui atterrit sur son gros pif avant de tomber par terre. Il le ramassa avant de l’avaler sous mon regard dégoûté (sachant qu’on n’avait pas nettoyé la cuisine hier après la bataille de farine et d’œufs), l’enroulant de sa langue de manière provocatrice en me lançant un regard lubrique.

Je m’approchai de son visage, rapprochant nos lèvres jusqu’à ce qu’elles se frôlent, avant de lui mettre une claque sur la joue.


- Attends, tu triches, là ! T’es vraiment coincé comme mec !

- C’est juste que je saute pas tout ce qui bouge, ripostai-je en riant, espèce de gros vicelard !


Aussi bonnes que dans mes souvenirs, je dévorai le plat de pâtes à moi tout seul, sous les protestations vaines de Nolan, qui tentait tant bien que mal de s’en garder quelques-unes, n’hésitant pas à finir ce qu’il y avait dans son assiette s’il n’était pas assez rapide. On en vint aux mains, enfin, à une bataille de couverts féroce, ce qui fit refroidir nos pâtes. Il m’ordonna d’aller finir dans la cuisine dont il bloqua la porte avec sa chaise de bureau. Il se résigna à ouvrir quand je me mis à brailler comme un bébé.


- Plus jamais de pâtes ! Souffla Nolan à la fin du repas. T’es pas retombé en enfance, là, t’es pire qu’un gosse !

- C’est juste que j’ai de l’expérience pour obtenir ce que je veux avec les enfants : j’observe et j’apprends.

- Un démon, t’es un démon !

- Mais non ! Objectai-je le plus sérieusement possible. Reste là-bas plus d’une journée et tu comprendras vraiment la signification de ce mot.

- Jamais ! J’ai suffisamment avec vous en TD !


Le flan n’échappa au sort que nous avions réservé aux pâtes et Nolan s’amusa même à déposer quelques Smarties pour le rendre plus appétissant.


La fin du repas assista à un concours mémorable de rots.


- Va te coucher, je veux dormir, moi ! Rouspétai-je à 2h du mat alors que Nolan était tranquillement avachi sur le lit qu’il avait déplié après le concours de rots qu’il avait perdu.

- Je t’en empêche pas.

- Je serai pas tranquille avec toi dans les parages.

- Mmmmmh, tant pis ! Bonne nuit.

- Bonne nuit mais bouge !


Le lendemain matin, ce fut sur une pile de bouquins que j’ouvris les yeux. Il ne voulait pas me lâcher avec ça. Je passai donc la journée à réviser tandis qu’il était en train de corriger les copies. J’ai essayé de voir quelles notes il mettait mais je n’ai pas vu ma copie. Mais à voir la tête qu’il tirait et les soupirs d’exaspération qu’il poussait, ce n’était pas rassurant. Si Nolan était un prof sévère, valait mieux que je booste mes révisions.


Je glandais un peu le matin avant d’attaquer avant de réviser toute l’après-midi.

Il ne m’a laissé profiter de mon dimanche qu’à partir de 20H. Un vrai bourreau du travail mais j’étais content. Parce que c’est vrai que sans lui, je ne m’y serai jamais remis et ça m’a permis de me vider un peu la tête.


Je n’avais pas vu Ely du week-end alors qu’elle était passée me voir tous les jours au déjeuner dan la semaine, sûrement parce que mon frère était à la maison et qu’il ne voulait toujours pas me voir. C’était en ce sens que Nolan était trop proche de ma famille et que je ne voulais pas me rapprocher trop de lui : parce que sa sœur était prise entre deux feux maintenant que j’habitais chez Nolan. Tôt ou tard, je devrais régler ce problème mais j’avais déjà essayé et j’ai vu comment ça s’était terminé.


Allongés sur le lit, je me plongeais dans un roman que j’avais emprunté à Nolan avant de me mettre dos à lui car continuant à regarder la télé. Le lendemain, en me réveillant, une boule d’angoisse me serrait la gorge : il me disait que je devais avancer sans tenir compte des autres parce qu’il sera là mais à huit heures devant l’amphi, il ne sera pas avec moi quand je devrais m’asseoir tout seul au premier rang, loin des autres.

Il m’attira contre lui :


- Ça va aller.


Je ne répondis pas et me contentai de le fixer. Une pulsion, un besoin de saisir ses lèvres si tentatrices qui laissaient sortir toujours les bons mots pour me réconforter.

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Le baiser !!! Le vrai baiser ! Un baiser de Zach cette fois !! YOUHOU !!! =)
Que va-t-il se passer maintenant ?
A vous de deviner jusqu'à mardi niark :p

Bisous je vous adore ^^

Par Danouch - Publié dans : Jamais un sans deux(coprod Lilly) - Communauté : Auteurs Sadiques
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L
a meilleure façon de remercier un auteur
 
604

est de lui laisser un commentaire  ^^




 
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