Texte Libre

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Brises moi les doigts
(love-romance) {TERMINER} [11]
Jamais un sans Deux (coprod lilly-love-romance) {TERMINER}
[43]
Agora (coprod lilly-fantastique-combat) {En cours} [44]
Cette chaleur, cette affection soudaine. C’est sans doute un peu trop pour moi alors que je me fais violence depuis une semaine pour ne pas lui sauter dessus. Je ne peux rien faire, je ne veux
pas le faire fuir et en même temps mon désir me hurle de le serrer fort, aussi fort que possible comme si je l’enfermais dans mes bras et qu’il ne les quitte jamais. Je pose mes mains simplement
sur lui peut-être trop peu pour être franc, je tape donc sur ses épaules et me racle la gorge.
- Zach, hé, tu m’étouffes, dis-je dans un petit rire nerveux.
- Désolé, dit-il en riant naturellement.
Je lui ébouriffe les cheveux comme je fais d’habitude lorsque je sens qu’il est gêné, j’arque un sourire maladroit
avant d’aller poser mon livre et sortir de la chambre. Il m’a suivi jusqu’à la cuisine curieux de savoir ce que je pouvais bien faire, accoudé au frigo, il me regardait intrigué.
- Ça te dit des crêpes ? Je demande en sortant mon kilo de farine
- Pour manger ?
- Bah non, pour laver le sol ! Bien sûr pour manger idiot ! Dis-je en sortant le litre de lait.
- Roh, te moque pas, c’est pas ce que je voulais dire ! Je voulais dire pour dîner quoi !
- Bah ouais, t’aimes pas ?
- Si, j’adore mais j’en ai jamais fait, dit-il un peu honteux.
- Bah, ça sera une première !
Zach m’explique ensuite qu’à l’orphelinat lorsqu’ils faisaient des crêpes, il s’occupait des enfants et ne pouvait
pas tellement participer. Je me sens plus joyeux tout d’un coup ! J’adore les crêpes et lui faire découvrir, c’est un moment inestimable à mes yeux. Le voir rire lorsque je me mets plein de
farine sur le visage, l’énergie avec laquelle il mélange les œufs avec la farine, l’état de son t-shirt et son regard attristé. Je ris attendri par ses expressions si naturelles, spontanées, je
crois que je n’ai jamais autant ri et quiconque me verrait me prendrait pour un fou car ce n’est pas le Nolan que tout le monde connait, celui là est beaucoup trop souriant, beaucoup trop joyeux.
Quelque chose change en moi et c’est Zach qui en est la cause.
Nous avons donc fini la pâte et mis la cuisine dans un état d’après guerre, je commence à nettoyer le plan de
travail quand je sens une vague de poudre blanche m’aveugler. Englouti sous la farine, je deviens blanc comme la neige de dehors. Zach se bidonne, le paquet de farine dans la main, un sourire
sadique s’étire sur mon visage et son rire s’arrête net : j’ai les deux œufs qui restaient dans les mains.
- Tu ne peux pas faire ça, dit-il en riant jaune.
- Tu crois ? Mon sourire s’étire de plus belle laissant transparaître une belle rangée de dents.
- Imagine l’état de ton appartement après !
Zach recule jusqu’au salon, les mains en avant pour m’arrêter, il se cogne contre la table et sans me contrôler, tel
un lanceur de balle au baseball, je lance mon œuf en pleine tête de mon bel étudiant, entre les deux yeux. Il crie de stupeur et s’essuie le visage qui dégouline de jaune d’œuf.
- NOLAN !!!! MERDE !!
Il tentait de se mettre en colère mais comme il riait en même temps, ce n’est pas très convainquant, j’ai donc préparé mon deuxième œuf.
- Arrêtes ! Stop ! Attention sinon c’est Mr. Zoubi qui y passe !
Tel un criminel, il brandit Mr. Zoubi en otage, mon gros nounours en peluche avec un nœud rose autour du cou. Mon bras se raidit, pas Mr Zoubi ! Il ose !!!
- D’accord, d’accord ! Ne fais pas quelque chose que tu pourrais regretter, envoie moi Mr. Zoubi et je pose mon œuf.
- J’ai pas confiance, dit-il en se cachant derrière la peluche.
- Je te promets !
- Menteur, je garde Mr. Zoubi avec moi !
- Regardes, je pose l’œuf sur la table, envoie moi Mr. Zoubi, allez.
Le reste de la soirée se passe dans la même ambiance, il me pique mes crêpes, je lèche la cuillère de Nutella pour
l’empêcher d’en reprendre, il avait donc pris une cuillère pour lui tout seul. Je fus un peu vexé, j’aurai bien aimé qu’il lèche la cuillère derrière moi avec le regard coquin, mais c’était sans
doute trop en demander, je devais être le seul à en rêver mais rien que d’y penser, j’en bavais.
Vingt crêpes à deux, nous sommes deux baleines échouées sur la plage, un ventre prêt à exploser. C’est pitoyable
mais tellement drôle, rien que de se regarder souffler parce que nous étouffons, ça nous faisait rire ! Deux gros sacs. En marchant lentement, nous sommes allés regarder la télé, Pirate des
Caraïbes et le sublime Johnny Depp, c’était peut être le seul genre de film sur lequel on pouvait s’entendre. Je suis allé éteindre la lumière.
Pendant le film, j’observais Zach totalement plongé, ses yeux verts reflétaient les images de film et je déglutis,
son visage doux, sa bouche légèrement entrouverte, des cheveux blonds qui chatouillaient ses sourcils. Je suis bien trop attiré par lui et j’ai trop du mal à m’en cacher alors j’en profite, nous
sommes dans le noir et il est captivé par les dialogues entre Will et Elisabeth. Je me sens fondre, dangereusement fondre, je crois que ce n’est pas conseillé d’observer quelqu’un avec autant de
fascination et de tendresse. Rien que d’imaginer quelqu’un lui faire mal, ça me fait ressortir les veines du bras. Qui aurait le courage de lui faire de la peine ? Quelqu’un de stupide et
d’égoïste ! Quelqu’un comme moi… Je m’en veux, je m’en veux tellement de lui avoir créé des ennuis, seulement… d’un autre côté - que Dieu me pardonne - ces soucis l’ont amené ici. Le générique de
la fin du film défile sur l’écran, je détourne le regard pour ne pas être pris sur le fait et me lève en baillant. Je sens son regard se poser sur mon dos.
- Bonne nuit, dis-je en partant en direction de ma chambre.
- Bonne nuit, dit-il en se levant à son tour pour préparer son lit.
Les petites habitudes du soir s’étaient installées entre nous, pas de dispute à l’horizon, ce qui me soulageait un
peu, j’avais peur que nos deux caractères de merdes fassent encore des étincelles.
Je crois que c’est incontrôlable, je n’arrive pas à ne pas y penser, je n’arrive à n’être que son ami car au fond de
moi je veux plus, j’aimerai plus. Je tente toute de même de le garder pour moi, je n’ai pas le droit de lui imposer mes sentiments, je ne veux pas le blesser, je ne veux pas qu’il se sente mal à
cause de moi. J’ai déjà fait assez de dégâts. J’éteins la lumière de ma table de chevet et ferme les yeux lentement sentant que la nuit sera tourmentée.
Je suis réveillé en sursaut par un malade mental incapable de dormir à cinq heures du matin, il me secoue comme un prunier le visage livide, les yeux écarquillés comme deux billes de billard, de longs cheveux noirs. Ce n’est pas Zach que je vois c’est ma mère, son visage taché de sang, sa bouche grande ouverte mais je n’entends rien, elle hurle, plante presque ses ongles dans mon bras. Je grimace de douleur, son visage est ruisselant de larmes et soudainement, sa vie s’arrête sous mes yeux, elle tombe dans mes bras, plus froide que la neige.
- AAAAH !!
- Nolan ! C’est fini ! Chut, c’est fini, dit Zach me serrant contre lui.
Mon corps est victime de convulsion, je suis encore un peu endormi, j’ai mal aux bras, je n’arrive pas à aligner
deux mots et tremble comme un fou dans un asile. Mes yeux grands ouverts, Zach tente de me calmer en me frottant le dos mais je continue de marmonner des choses incompréhensibles, mes lèvres
tremblent, j’ai l’impression qu’il fait quarante degrés dans la chambre.
C’est seulement quinze minutes après que j’arrive enfin à me calmer, je reprends mon souffle et mes esprits, la main
sur le front, épuisé et terrifié. J’ai encore fait un cauchemar de cette fameuse nuit où mes parents ont été tués. Elle me revient en fragment et je n’arrive pas à reconstituer mon souvenir. Ce
souvenir qui m’a assassiné ce jour là, j’aimerai vraiment l’effacer de ma mémoire et de mon existence.
Zach est resté silencieux, il m’a lâché sans me brusquer, je fixais mes mains plus fébriles que des feuilles mortes.
Je me sens ridicule, c’était une facette que je ne voulais absolument pas lui montrer, j’avais tenu plus d’un mois sans faire de cauchemar de ce genre, un mois, puis une semaine en présence de
Zach pourtant il a fallu que ça arrive. Je ne peux même pas le regarder en face tellement je me sens faible.
- Je suis désolé, je murmure.
- Ne le sois pas, dit-il faiblement.
Il me caresse le bras que je tiens de toute mes forces et m’oblige à desserrer ma poigne, lentement, il relève mon
visage en appuyant sur mon menton d’un regard plus que compatissant, il me fait l’effet d’une brise. Je sens que mon corps se détend et je n’arrive pas à quitter ses yeux.
- Tu m’as fait peur tu sais ! Dit-il en riant. J’ai entendu hurler depuis le salon comme si on t’attaquait, j’ai
fait un bon d’un mètre sur mon lit !
- Pardon, dis-je entre les dents.
- Arrêtes de t’excuser, je comprends, dit-il en posant sa main sur mon front.
- Je tiens à te prévenir que ça arrive souvent, je dis en enlevant sa main de mon front.
- Ce n’est pas un simple cauchemar alors ?
Je reste muet, non désireux de rentrer dans ma vie passée. J’ai pourtant l’impression d’être dans le devoir de lui
en révéler un peu.
- C’est le souvenir de la nuit où mes parents ont été assassinés, je dis le plus faiblement possible en espérant
qu’il n’entende rien.
- Ah…
- J’étais présent mais je ne me souviens de rien, j’ai juste des flashes assez morbides dans mes rêves, dis-je en serrant les poings.
- Tais-toi, il dit soudainement, je sais à quel point ça te coûte d’en parler, tu n’es pas obligé.
- Merci.
Nous restons donc silencieux, Zach décide de quitter la chambre en me caressant une nouvelle fois le front avant de
fermer la porte derrière lui. A peine a-t-elle été fermée que les ombres devenaient menaçantes et que les fantômes du passés volaient au dessus de ma tête prêts à venir me tuer une nouvelle fois
dans mes songes. Je tremble à nouveau gémissant de peur, je ferme les yeux plus fort qu’un enfant un soir d’halloween, mon cœur bat si fort qu’il semble résonner dans toute la pièce. Je vais
devenir fou.
Je sors brusquement de ma chambre, ne pouvant pas y rester une minute de plus, je reprends mon souffle et me dirige
à pas lents dans le salon, l’horloge murale fait des tic tac insupportables, je me demande comment Zach peut dormir avec ça. Je me sers un verre d’eau aussi silencieusement que possible. Je le
bois d’une traite et je m’approche du lit de Zach.
- Zach …Hey…psssst ! Dis-je en chuchotant.
- Hum ? Nolan ?
Il allume le grand allogène à côté de lui.
- Ça ne va pas ? Il demande en se frottant les yeux.
- Je… Par où commencer ? En fait, j’aimerai…
Non, arrête, Nolan ! C’est idiot ! Zach n’acceptera jamais ! Tu n’as même pas à le demander, tu vas le faire fuir, espèce d’abruti. Subis et retourne te coucher dans ta chambre, quitte à te bâillonner pour ne plus le réveiller.
- Non, rien, laisses tomber, je murmure en partant dans ma chambre.
Qu’est-ce que je pouvais bien espérer ? Heureusement que j’ai réussi à me résonner avant, il m’aurait regardé avec
de grands yeux, gêné, il n’aurait pas osé me dire non mais me l’aurait fait comprendre en butant sur les mots, en trouvant des excuses. Puis, au lendemain, il m’aurait annoncé que ce n’était pas
une bonne idée de venir dormir chez moi, que j’étais trop tenté et qu’il fallait qu’il parte pour éviter que je me tape des films !
Ma main se bloque alors qu’elle n’a même pas encore touché la poignée, je sens que tout mon corps refuse de rentrer
à nouveau dans ma chambre. Si on ne peut même pas se sentir bien dans sa chambre, où peut-on se sentir bien ? C’est aberrant et pourtant je repousse cette pièce comme la peste.
- Tu sais que t’es vraiment ridicule, j’aurai dû te filmer, me dit Zach adossé au mur du couloir.
Je ne voyais pas tellement son visage dans la nuit mais je pouvais très bien distinguer qu’il était torse nu - même
si je ne distinguais rien de bien précis - et son bas de pyjama que je lui avais prêté, beaucoup trop grand pour lui d’ailleurs. Il me tend sa main, je l’observe pendant quelques secondes ne
comprenant pas trop ce qui lui prenait.
- Allez, je veux bien que tu dormes avec moi seulement si t’es sage, dit-il dans un ton moqueur.
La nuit cachait mon visage rouge de joie, j’ai pris sa main et me faisait traîner comme un enfant jusqu’au salon. Il
est cinq heures trente trois lorsque je ferme les yeux et je sens Zach se nicher dans le creux de mon dos.
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Dans le même lit....XD
je vous vois venir avec vos yeux brillant lol
Voilà la suite de JUSD comme promis maintenant je vais vite révisé pour une demi heure et domir (les révisions moi ça m'assoment XD) Bonne nuit bisous