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Brises moi les doigts
(love-romance) {TERMINER} [11]
Jamais un sans Deux (coprod lilly-love-romance) {TERMINER}
[43]
Agora (coprod lilly-fantastique-combat) {En cours} [44]
Le septième jour de voyage éreintant nous accueille enfin sur les côtes de la Mer ériatique. L’air est si frais que je frisonne. Je resserre la petite couverture autour de mes épaules, le bruit des vagues qui se fracassent sur les rochers m’apaise tellement que j’en souris niaisement.
Je me retourne vers les hommes qui m’accompagnent, Raine médite sur la plage à quelques mètres de moi tandis que les deux autres semblent en plein combat visuel au loin. Quelqu’un d’extérieur penserait qu’ils jaugent leur force. Pour avoir subi ça tous les matins, je sais que Lillyan et Amon concentrent leur aura dans leur esprit. A tel point que je ne sens même plus leur présence spirituelle.
En sept jours, Lillyan n’a fait que maîtriser son aura dans son esprit, un exercice qui me semble plutôt difficile vu la fatigue qui le submerge quelques minutes plus tard.
« Souviens-toi, Shinrei, que l’aura est un flux d’énergie qui s’écoule dans ton corps dans tous les sens. Cette aura est la mesure de ta puissance. Cette aura est ce qui alimente ton pouvoir, plus tu as une aura importante plus ton pouvoir est grand. Et paradoxalement plus cette aura est grande et plus il est difficile de la contrôler. Car, Shinrei, tu dois savoir que le travail de tout être est de mettre un sens à cette aura impulsive. Un sens qui permette une maîtrise parfaite de ton pouvoir. »
L’aura de Lillyan est si importante qu’elle parait infinie, mais d’après Amon le contrôle de cette aura destructrice est la clé de tout. C’est donc ainsi que pendant sept jours, presque nuit et jour, Lillyan n’a fait que se concentrer au point d’en devenir dingue et d’avoir des migraines horribles à la fin.
- ça suffit Lillyan, lui dit Amon.
Lillyan semble reprendre son souffle, son dos se courbe comme s’il avait couru pendant des heures, ses sourcils froncés. Je vois bien qu’il a mal.
- En détectant toutes les petites parcelles d’énergie électrique autour de toi, tu as concentré considérablement ton aura sur tes sens. C’est une aura expéditive, elle ne circule pas mais sort de ton corps comme de l’eau. Et c’est grâce à ce sens que tu vas pouvoir maîtriser l’électricité qui sort de ton corps. Jusqu’à maintenant, tu n’as fait que déverser la foudre autour de toi, même si celle-ci sortait de ton corps, tu ne pouvais pas la faire changer de direction ni l’arrêter. On va passer à la vitesse supérieure maintenant. Ça devrait être assez facile, ton aura est entièrement contrôlée par ton esprit, rien qu’avec ta volonté, tu devrais la maîtriser.
- Je…peux au moins prendre un verre ?
- Pas le temps.
- Tu es un tortionnaire ! Se plaint Lillyan.
Amon affiche un sourire espiègle et s’approche pour lui murmurer quelque chose dans l’oreille que je n’entends pas, Lillyan se retourne brusquement vers moi, le visage étonné et rougissant.
Qu’est-ce qu’il a bien pu lui dire ? En tout cas, ca remotive Lillyan, il se redresse et inspire un grand coup. Soudainement, il joint les mains, son aura se concentre autour de ses mains et tournoit, de petites étincelles font grimper la tension dans l’air. Il écarte doucement les mains et jaillit de l’électricité, le bruit me laisse sans voix. La concentration de mon amant est telle que tout autour de lui, l’air devient électrisant, ses yeux blancs rivés sur son pouvoir. Il lance un éclair sur Amon qui reste immobile.
J’écarquille les yeux quand l’éclair s’arrête à quelques millimètres de son visage, Lillyan le contrôle totalement. Pourtant l’intensité de l’énergie ne diminue pas, rien qu’avec un regard, l’éclair se déplace comme s’il était vivant. Il le fait disparaître avec autant de facilité, l’air est un peu plus chaud autour de nous. En dissipant l’éclair dans les airs, il a fait réagir les particules d’électricité qui sont tout autour de nous.
- C’est parfait ! Annonce Amon joyeusement. Ces sept jours de boulots ont servi.
- Alors je contrôle parfaitement mon flux ? Demande Lillyan.
- Non pas encore parfaitement, ça prendra un peu plus de temps car maintenant, c’est l’électricité qui t’entoure que tu vas devoir maîtriser, au lieu de te concentrer intérieurement, c’est tout ce qu’il y a autour de toi que tu vas devoir concentrer.
- Je vois…
- Mais ça, il te faudra d’abord communiquer avec ton esprit.
- Tu l’as déjà fait toi ? Je finis par demander curieux.
- Oui. Répond simplement Amon. Quand j’étais enfant, c’est lui qui est venu à moi la première fois mais c’est une expérience qui ne peut pas être contée, désolé.
- La fierté agorienne… soupire Raine en arrivant derrière moi.
Je le fusille du regard à nouveau, nos traditions interdisent de parler de certaines choses mais un homme sans valeur comme l’Androgyne ne peut comprendre.
- Je ne veux pas vous alarmer, mes chéris Agoriens, mais comment allons-nous traverser la mer jusqu’à Eria ? Demande Raine.
Je souris malicieusement et partage un regard de complicité avec Lillyan, nous savons déjà comment traverser la mer mais il nous faut attendre encore un jour, le jour de pleine lune. Nous aurons ensuite une nuit pour traverser la mer jusqu’à Eria, ce qui semble irrationnel de prime à bord mais largement suffisant pour la migration.
- Je vais chercher du bois, abandonne Raine sans vouloir chercher plus loin.
- Lillyan ! On se remet au boulot ?
- Je veux pas te vexer, Amon, mais là, si tu pouvais aller te perdre dans la forêt, ça m’arrangerait, dit-il un grand sourire jusqu’aux oreilles.
Amon met un certain temps avant de comprendre, il fait la navette entre moi et Lillyan et pousse un grand « Oh ! », il s’enfuit alors rapidement prétextant qu’il va aider Raine. Une fois qu’ils sont hors de notre champ de vision, je me précipite sur Lillyan pour le tirer par le bras. Je nous fais disparaître dans une tornade de sable et nous apparaissons à quelques kilomètres du camp, sur la plage, au milieu de rien…Mon corps boue déjà.
Sans attendre, nous nous jetons presque l’un sur l’autre, nos bouches semblent s’être quittées depuis trop longtemps, nos langues se retrouvent, s’emmêlent et se caressent. Un tel plaisir dans un simple baiser. C’est inhumain.
Nous sommes perdus au milieu de nulle part, le fracas des vagues sur le sable me semble insignifiant, l’air que je respire est inutile et le ciel au dessus de nous, spectateur, est invisible. Je viens de mourir dans les yeux profonds de mon amant, je le serre contre moi avec ce désir irrationnel de le posséder, de ne plus jamais le lâcher ! Notre baiser s’approfondit, devient plus passionné, nos pensées s’égarent et nos corps réagissent sans contrôle, sans contrainte.
Je plonge mes mains dans ses cheveux bruns, je redescends dans son cou en caressant sa mâchoire avec mon pouce. Nos bouches se séparent non sans peine, au bord de l’évanouissement. Les joues rougies de Lillyan me font sourire, je ne peux pas m’empêcher de lui caresser les pommettes, totalement éperdu, totalement fasciné par lui. Je l’aime tant…
Ses mains viennent caresser ma peau et passent en dessous de ma tunique qu’il remonte lentement accentuant la sensualité du geste et me faisant languir de désir. Allongé sur le sable, il parsème mon corps de baisers, il retrace chaque courbe, chaque muscle avec ses doigts fins et doux. Un râle m’échappe et je me raidis immédiatement alors que je sens ses lèvres prendre possession de mon intimité. C’est si soudain que je serre du sable dans mes mains, le dos cambré sous le plaisir. Sa langue experte s’enroule presque autour et remonte lentement jusqu’à la pointe. Totalement pris dans un tourbillon de plaisir et d’incandescence, je prononce son prénom du bout des lèvres le suppliant d’en finir.
Il s’arrête sournoisement et remonte jusqu’à moi avec malice, les bras en croix, totalement offert à ses fantasmes. Il me présente son indexe que je dévore sans attendre. J’entortille ma langue, je fais des mouvements de va-et-vient sans lâcher Lillyan du regard qui déglutit. Il retire brusquement son doigt et plaque sa bouche contre la mienne en franchissant le barrage de nos lèvres. La fougue me reprend, notre baiser ardant est coupé par l’étrange sensation de la pénétration de son index.
Je serre les poings puis me détends rapidement, je suis tellement en manque qu’il pourrait rentrer maintenant, je pourrai en jouir tout autant. Mais Lillyan est doux, ce n’est pas une brute et c’est-ce que j’aime chez lui. Je donne une tournure plus douce au baiser, plus tendre et tente de transmettre tout l’amour que je ressens pour lui.
Sa langue se démêle de la mienne, vient lécher le coin de mon épaule et revient sur la clavicule. Alors que ses mains remontent légèrement sur mes hanches, il me pénètre lentement sans cesser de baiser le cou.
Je grimace de douleur mais elle disparaît tout aussi vite : au premier coup de rein, je suis déjà en extase. Nos gémissements s’unissent avec nos battements de cœur, il cesse de m’embrasser et s’agrippe à mes jambes pour augmenter la puissance des va-et-vient, il se couche contre moi, les bras de chaque côté de ma tête, la tête enfouie dans mon cou, et continue sa cadence de plus en plus rapide. Je peux sentir sa chair brûlante contre la mienne, la sueur collant ses cheveux sur le bord de son front. Ses longues mèches encadraient mon visage comme un long rideau.
Je ne peux m’empêcher de crier, je suis au bord de l’explosion et Lillyan va encore plus vite, sentant la fin approcher. Au dernier coup de rein, il m’embrasse à nouveau avec voracité pour éjaculer en étouffant nos cris d’orgasmes.
Il se laisse tomber sur moi, le torse soulevé par de profondes inspirations, les yeux fermés de fatigue, il reste là quelques minutes entre mes cuisses. L’esprit retrouvé, je viens caresser ses cheveux machinalement. Je peux sentir son cœur frappé contre mon torse, je peux sentir son souffle chaud sur mon épaule.
Nous n’avons besoin de personne, nous sommes bien là, rien que tous les deux et le bruit des vagues.
Lillyan essuie son ventre avec l’eau de mer mais il râle, le sperme au contact de l’eau s’effrite et c’est loin d’être agréable. J’ai presque envie de rire mais je me retiens pendant que je remets mon pantalon.
- En y repensant, commence Lillyan, c’est toujours moi qui est l’actif, quand est-ce qu’on fera le contraire ?
- T’en a vraiment envie ? Je demande étonné.
- Je dirai pas non…
- On verra bien. Je suis pas sûr d’aimer ce rôle, dis-je hésitant.
Je revêts ma tunique tranquillement.
- Il faut y aller sinon ils vont commencer à croire qu’on a un problème. Raine serait capable de venir nous chercher.
- Mouais. Nos moments d’intimités sont trop courts si tu veux mon avis.
- ça sera toujours trop court.
Je le prends par le bras et le serre contre moi pour nous emmener à nouveau au camp par le même procédé de départ. Lillyan secoue ses cheveux plein de sable et crache comme s’il en avait avalé. Je croise les bras.
- A chaque fois c’est pareil, quand est-ce que tu vas apprendre à fermer ta bouche lorsque le sable nous entoure ?
- Je fermais la bouche !
- Menteur.
- Les garçons ! S’écrie Raine. Venez par ici une minute !
Pourquoi il crie, lui ? Il me fatigue. Nous nous approchons des deux autres, ils étaient réunis autour d’un dessin sur le sable réalisé par Amon. A vue d’œil, ça ressemble à une carte, je me penche un peu plus alors que Lillyan s’assoit tranquillement.
- En allant chercher le bois, nous avons vu une escorte de l’armée de Maru, finit par nous dire Raine.
- Ils allaient en direction de Cléone, un coup de chance que ce soit à l’opposé de notre camp.
- Si vous avez été discrets, tout ira bien, leur répond Lillyan.
- Ce n’est pas sûr, ils voyageaient en compagnie des Nuées Nova qui détiennent le contrôle des nuages. Si nous prenons la mer un jour de pleine Lune, il est possible que nous rencontrions une tempête, dit Amon.
- Comment font-ils pour toujours nous retrouver ! S’exclame Lillyan désespéré.
- Lillyan a dégagé beaucoup d’aura ces jours-ci, un véritable petit chemin de cailloux, répond Raine.
- Peu importe, dis-je alors. Nous ne pouvons pas faire marche arrière, de toute manière, nous n’emprunterons pas la voie des mers.
- Par où irons-nous ? Sous l’eau ? Se moque Raine.
- Non, sourit Lillyan, par les airs.
- De vieux amis, dis-je partageant un regard complice avec Lillyan.
Vous l’avez sans doute deviné, Anemos et Gahila vont vite nous rejoindre avec leurs deux fils qui ont bien grandi depuis le temps. Ils viendront la nuit prochaine car les nuits de pleine Lune, les Evêques à poil bleu se métamorphosent : ils auront quatre ailes au lieu de deux et iront beaucoup plus vite.
Je me garde bien de donner des détails à Amon et Raine, ce n’est pas que je n’ai pas confiance en eux mais…En fait, si, peut-être un peu. A vrai dire, je ne fais confiance à plus personne, j’ai l’impression de ne pouvoir compter que sur Lillyan ces derniers temps. Je me méfie même de mes parents, ce qui est triste. Alors qu’Amon explique sur la carte les emplacements des villes et des côtes trop dangereuses d’Eria, je m’éloigne du groupe. Comme toujours. Je reste près du chariot, sors une couverture que je pose sur le sable et me couche en soupirant de fatigue.
Je n’ai jamais vraiment réussi à me faire d’amis, sans doute parce que lorsque j’étais à l’école d’éminence, mon statut de fils de l’Amiral intimidait un peu trop les autres… Non… Je crois que mon caractère insociable remonte à bien plus loin. Déjà enfant, je ne restais qu’avec Lillyan, je n’avais pas besoin des autres tant que j’avais son amour. C’est toujours le cas.
Perdu dans mes pensées, mon corps me rattrape et très vite, je sombre dans un sommeil léger, toujours très réactif au moindre bruit, à la moindre aura inhabituelle. Je profite de l’air frais qui vient de la mer.
Je me réveille au milieu de la nuit, le feu ne crépite plus mais les braises sont encore chaudes. Je me redresse et sens l’étreinte de Lillyan autour de moi. Enroulé dans sa couverture, il dort paisiblement, je retire son bras lentement pour ne pas le réveiller et m’étire une fois debout. Je retire mes chaussures et laisse mes pieds au contact du sable frais.
Je m’écarte du petit groupe qui dort autour du feu moribond, m’approche de la mer et inspire profondément. Je fais craquer mes doigts puis doucement, je remonte des vagues de sables jusqu’à moi, les enroule comme des tornades avant de leur donner une forme presque animale, semblable à un dragon. La gueule ouverte, il plonge jusqu’à moi menaçant mais je le disperse au fur et à mesure qu’il me tombe dessus. Il remonte sous mes pieds comme un grand pilone puis je fais tout retomber d’un seul coup. Je suis échauffé.
Avec le contact de mes pieds, je peux sentir toutes les vibrations du sol et étrangement même celles de la mer, où je sens la terre frémissante sous l’eau. Je concentre mon aura sur mes mains, j’essaye de faire monter la terre sous l’eau, elle tremble légèrement et je sens le plateau remonter difficilement jusqu’à la surface. Je serre les dents et concentre un peu plus d’aura, la terre commence à se fissurer. Le bruit est assourdi par la pression de l’eau, les bouts de roche coulent jusqu’au fond. L’eau s’écarte, le plateau apparait.
Je relâche, un peu essoufflé. Si je peux sentir la terre sous la mer…Je peux peut-être sentir la terre dans les airs ? Quelle terre y-a-t-il dans les airs ? Je regarde le ciel, la Lune presque pleine me sourit. Bien sûr…La terre de l’espace. Serai-je assez puissant pour atteindre les cieux ? Je ne crois pas…
Je retombe sur mes jambes mollement, j’ai l’impression d’avoir atteint mes limites, d’avoir touché un plafond que je n’arrive pas à dépasser. Ça me frustre de jour en jour alors que Lillyan s’entraîne sans relâche et gagne un peu plus de puissance chaque jour. Moi, je suis arrivé au bout de mes capacités, il me reste cet horrible pouvoir d’illusion mais il suffit juste de le maîtriser, il ne peut pas évoluer.
Désespéré, je sens une pression inconnue sur mon cœur, l’impuissance me submerge : je me sens si faible et inutile. Ce Koryu ne me sert à rien, je serai incapable de tuer l’Oracle. Le pire, c’est que si les théories de Lillyan se confirment, il existerait dans ce monde d’autre réincarnations divines, des êtres sans doute bien plus forts que nous. J’ai peur pour l’avenir.
- Tu réfléchis trop Shin…
- Lillyan ?
Il me sourit tendrement, encore un peu endormi et vient s’asseoir près de moi.
- Arrête de t’en faire tout le temps, ca te vieillit, dit-il en se moquant.
- C’est normal de s’inquiéter quand je sais ce qui nous attend. On ne va pas affronter n’importe qui, on parle de l’Oracle. L’homme le plus craint au monde, le plus puissant !
- Mais nous sommes les héritiers de Koryu.
- Oui mais c’est Koryu qui fait de l’Oracle l’Oracle… Alors comment peut-il être encore si puissant ?
- Je ne sais pas…Je t’avoue que je suis perdu et que je ne comprends rien. La seule chose dont nous sommes sûrs, c’est que nous sommes les seuls capables de l’arrêter.
- Alors il ne faut pas baisser les bras, dis-je en rapprochant mes jambes de mon corps.
- Jamais.
Il pose sa tête sur mon épaule, l’aurore va bientôt nous émerveiller en sentant de plus en plus le poids de la responsabilité sur nos frêles épaules.
Bonjour! Je suis en retard mais je voulais quand même dire que c'est un très joli chapitre! La fois dernière je n'avais pas eu le temps non plus! Vivement la bataille! Mais j'espère que la fin ne sera pas tragique...! J'adore ce couple.
ouais moi aussi je l'adore et dire qu'on a bientôt fini...snif
merci ito =)