World-and-Yaoi

           Qui avait dit que la curiosité était un vilain défaut ? Ce qui est sûr c’est que la curiosité peut faire mal, elle peut faire souffrir ceux qui cède à la tentation. Tel un espion, Kendrian s’était adossé au mur de la maison pour écouter la conversation dans la cuisine, avec une chaleur pareille les parents avaient laissés les fenêtre ouvertes heureusement pour Kendrian. Ce n’était apparemment pas une bonne idée d’écouter aux portes. Toute l’admiration qu’il avait pour cette famille s’est brisée en une phrase, il peut comprendre la colère mais il ne comprend pas l’aveuglement.

 

         Son cœur battait à mesure que le silence de Milan persistait, après tout ce qu’il lui a révélé aujourd’hui il comprendrait que Milan accepte l’offre de son père. Ils sont sa seule famille, ils sont ceux qui l’ont recueillis comme un fils alors qu’il ne l’était pas. Kendrian comprendrait mais n’en souffrirait pas moins, ça pourrait même le tuer, il en est certain. Il n’est sûr que refuser soit non plus une bonne décision, la culpabilité d’avoir privé Milan de sa famille va le ronger également. Pourtant il espère que Milan tourne le dos à ses parents, il espère le plus égoïstement possible qu’il sorte de cette maison pour partir avec Kendrian. C’est certainement le choix le plus difficile qu’il est à faire, le choix qui changera sa vie à tout jamais.

 

- Vous m’aimez ? Demande alors Milan

- Qu’est-ce que c’est que cette question ? S’offusque presque le père

- Est-ce que vous m’aimez ? Comme votre fils.

- Bien sûr qu’on t’aime ! S’empresse de répondre sa mère la voix tremblante

- Alors pourquoi est-ce que vous me faites ça ? Pourquoi me demander de choisir entre l’amour et vous ? Pourquoi ? …Pourquoi me faire souffrir autant ! S’écrie Milan

 

            Ses parents en perdent la parole, Kendrian sent son cœur se serré. Il meurt d’envie de rentrer arracher Milan à cette souffrance, l’emmener avec lui, soigner ses plaies. Soigner son cœur.

 

- C’est pour ton bien qu’on fait ça ! Tu n’es pas gay Milan ! S’énerve son père

- Qu’est-ce que t’en sais ? Tu ne me connais pas ! Tu n’es jamais là ! Tu préfères partir au fin fond du trou du cul du monde plutôt que de rester ne serai-ce qu’une semaine avec ta famille !

Milan explose littéralement.

- Milan ! L’interrompt sa mère

- Arrêtes maman…Ne dis rien. Dit il comme pour se retenir.

- C’est un test c’est ça ? Une rébellion tardive ? Lui demande Ralph

 

               Milan reste silencieux, la question est suspendue dans les airs et Kendrian se fait violence pour ne pas hurler, la curiosité fait décidément de plus en plus mal.

 

- Ce n’est pas un test. C’est moi.

- Tu n’es pas sérieux Milan !

- Je suis très sérieux. Et si vous m’aimiez réellement vous accepteriez mon choix comme de véritable parents…Mais vous ne l’êtes pas…

- Ralph non !!! Hurle la mère

 

                La réaction ne se fit pas attendre, Kendrian n’a put rester un instant de plus sans rien faire, il ouvre la porte et se précipite dans la cuisine pour séparer Milan et son père. Celui-ci rue son fils de coup alors que Milan ne tente même pas de se défendre subissant le courroux irraisonné de son père, les yeux injecté de rage. Kendrian repousse Ralph plus loin tandis qu’il se poste fièrement devant son amant sans grimacer.

 

- Regardez vous. Vous êtes devenu fou. Lâche Kendrian calmement.

 

                 Le père de Milan reprend son souffle difficilement, il se tient à la chaise de la cuisine et la jette brusquement contre le mur toujours dans son élan de colère, Fiona a brusquement sursauter alors que Kendrian est resté immobile.

                Il s’attendait réellement à ce que le père de Milan se défoule sur lui mais ce n’est pas le cas, au lieu de ça il sort le plus rapidement possible de la pièce et de la maison en claquant la porte.

                 Fiona s’écroule en larme, Kendrian va pour aider Milan à se relever mais il était déjà près de sa mère qui tremblait de tous ses membres.

 

- Va t’en ! Dit elle entre deux sanglots, va t’en avant qu’il ne revienne.

 

              Comme toujours Fiona n’avait d’yeux que pour son mari, Milan le savait déjà mais il ne pensait pas que l’entendre de sa bouche pourrait lui faire aussi mal, rejeter comme un fils indigne il s’est levé et à récupérer sa valise tout en attrapant la main de son amant rester immobile. Suivit de près par Kendrian ils montent dans sa voiture garer à quelques mètres de là et démarre sans plus attendre.

               Aucun d’eux n’osent dire quoi que ce soit, Kendrian ne sait même pas où Milan l’emmène. Il roule sans s’arrêter jusqu’à un parking non loin d‘un hôtel au périphérique de la ville. Milan se gare et s‘écroule. Le visage caché dans ses mains, aucun spasme ne le secoue mais il est littéralement achevé. Kendrian se sent mal l’aise, il s’approche maladroitement ne supportant pas de le voir ainsi, il tente de redresser son visage avec délicatesse, Milan est abattu.

              Aucun mot n’est échangé, Kendrian l’attire simplement à lui pour l’enlacer fortement. Une seule question lui brûle les lèvres : a-t-il fait le bon choix ? Va-t-il regretter de s’être ainsi séparer de sa famille ? Cette famille qui n’est pas vraiment la sienne mais qui, au fond, a toujours été là. Décidemment Kendrian n’est vraiment pas bon pour réconforter les autres, même lorsqu’il s’agit de celui qu’il aime. En réalité, personne ne réussirai à le réconforter, les mots seraient inutiles car ils n’effaceront jamais cette sensation de trahison et d’abandon. Encore cette sensation.

Milan n’a pas pleuré, il n’a même pas gémit, il est resté silencieux, pensif au cœur des bras de son amant. Il est resté ainsi, passif contre sa poitrine. Kendrian aurait put jurer qu’ils étaient restés ainsi une éternité. Il fallait pourtant bien se quitter pour partir, même si le cœur n’y était pas, Milan s’est redressé et a remis le contact. Cette fois Kendrian sait pertinemment qu’ils iront chez lui.

 

- On ne peut pas dire que ce fut une excellente journée, finit par lâcher Milan affalé sur le canapé.

Kendrian reste muet assis sur la table basse face à lui.

- Je crois que je suis fatigué, j’ai envie de partir…

- Partir ? Demande surpris Kendrian

- Oui. Partir ailleurs, dans une autre ville, pour une autre vie. Oublier tout ça ou du moins réussir à vivre avec. Plus je serai loin d’eux et moins ça ce sera difficile, pas vrai ?

- Peut être.

- Tu viendrais avec moi ?

Kendrian cligne plusieurs fois des yeux.

- C’est normale nan ? Sourit Milan, je n’ai pas affronté mes parents pour te laisser m’échapper. Tu viendrais, n’est-ce pas ?

 

             Malgré lui, Milan laisse échapper une petite pointe d’inquiétude dans sa question. Dis lui oui Kendrian ! Pourquoi tu ne lui dis pas ? C’est pourtant évident que t’irai avec lui…mais…Tu partirais alors de ta ville natale. Tu partirais loin de ton travail, de tes amis, Stan, Coralie et les autres. Tu irais dans un endroit inconnu. C’est sûr ! Mais tu serais avec Milan…Juste toi et Milan. Comme dans tes rêves les plus fous.

 

- Je n’arriverai pas à rester ici, en sachant que tu n’y es plus. Lui répond Kendrian.

 

            Abandonner son passé pour un futur aux côtés de Milan ? La question ne se pose même pas ! Il a tellement espéré vivre ça qu’il ne pourrait pas le laisser s’enfuir, il touche enfin le bonheur du bout des doigts, il est prêt à le saisir d’une poigne ferme ! Il n’est pas encore assez stupide pour laisser tomber. Qui le ferai d’ailleurs ? Il n’a aucune attache dans cette ville, il s’en irai ainsi loin de ses souvenirs de jeunesses, loin du souvenir de sa mère, loin des soirées à déprimer.

            Il vivra enfin son rêve. Il vivra enfin tout simplement. Milan sourit tendrement, Kendrian ne réfléchis jamais très longtemps, si il a une idée en tête alors il la suivra, coûte que coûte. C’est peut être cette inscience qui l’a fait craqué, qu’il l’a fait renoncer à tout. Dire qu’il croyait ne pas pouvoir l’aimer plus.

            Ce projet n’est pas aussi impossible, il est même très probable.

 

- Alors partons, murmure Milan en s’approchant des lèvres de Kendrian.

Un baiser et ce fut une promesse scellés.

 

                Loin des rancœurs, loin de leurs erreurs, ils s’en iront.

 

- Demain ? Demande Kendrian avec sérieux.

 

               Milan reste un instant surpris puis il éclate d’un franc rire, un rire à s’en faire mal au ventre. Kendrian ne comprenait pas tellement ce qu’il y avait de drôle mais il s’en fichait, il n’avait pas le cœur à se vexer, il n’avait pas à le cœur à stopper cet instant où le visage de Milan rayonnait. Il sourit à son tour, sans retenue et sans cesser de le regarder.

               Les amants sont partis se coucher tard dans la nuit, il était d’ailleurs déjà tôt le matin. Les réveille sont toujours aussi difficile pour Kendrian mais il devait partir travailler, il quitte alors le lit douillet pour se plonger dans une douche bien chaude. En faisant attention ne de pas réveiller Milan il attrape des habits propres et les enfiles silencieusement, un baiser sur l’épaule du beau brun avant de partir à pas de loup de l’appartement.

La journée de travail s’est bien déroulée, il n’avait pas le temps de penser aux faits passés, il n’avait même pas le temps de rêvasser sur Milan tant il avait à faire. Ce qu’est qu’à la fermeture, épuisé, qu’il a put enfin se détendre. Un dernier coup de chiffon sur la dernière table et il s’écroule sur un tabouret du bar.

 

- Dure journée ! Il y a eut énormément de monde aujourd’hui, sourit Warren en comptant sa caisse.

- Pas faux. N’oublie pas de fermer derrière.

 

             Il était tard, minuit passé, Milan s’inquiétait peut être mais Kendrian n’avait pas le force de courir pour attraper le

prochain bus. Assit sur les banc de l’abribus, le visage collé sur la vitre fraîche il sent que la fatigue l’assomme à mesure que les minutes défilent. Il s’autorise un instant de faiblesse mais c’était l’instant de trop, il sombre tout aussi vite dans un monde de rêve.

 

               La pièce était sombre et sur les murs dansaient les ombres de la télé, sa mère était allongée sur le canapé comme toujours à cuver. Son père était là aussi, près d’elle, il la regardait avec amour mais aussi avec douleur, il la regardait une dernière fois avant de prendre la terrible décision de partir. Kendrian n’était qu’un enfant mais il avait déjà tout compris, il savait déjà que c’était la dernière fois qu’il voyait son père. Il l’a vu, caché derrière le mur, son père s’approche de lui alors lentement, Kendrian ne tente même pas de s’enfuir. De sa grande taille il s’accroupit pour être à sa hauteur et l’attrape par les épaules, il le fixe intensément pendant quelques secondes. Un voile de souffrance avait assombrit ses beaux yeux gris dont Kendrian a hérité.

 

« Prend soin de ta mère… »

 

              Il est plus facile de rejeter ses obligations sur les épaules d’un enfant, il est plus facile de fuir et de condamner son propre fils à vivre avec ses erreurs. Il a été lâche et égoïste. Si elle est morte, c’est à cause de lui, tout est de sa faute. Complètement de sa faute.

               Elle avait tellement pleuré, elle avait tellement bu. Kendrian n’était qu’un enfant qui comprenait que trop bien qu’on l’avait enfermé.

 

- Kendrian ? Debout ! Hey !

Kendrian sort de son sommeil.

- Il y a que toi pour dormir dans des endroits pareils !

- Stan ?

 

            En effet c’était bien Stan, avait un petit quelque chose de différent. Kendrian cligne plusieurs fois des yeux en voyant le nouveau look de Stan, plus aucun piercing, pas d’habit déchiré, pas de joint dans les mains. Etais ce vraiment lui ou rêve-t-il toujours ?

 

- C’est quoi ce style ? Lui demande Kendrian en émergeant lentement.

- Ca te plait pas ? Bah ça plait à Hugo ! J’en avais marre de me prendre les piercing dans les draps, il fallait que je change un peu.

- T’as toujours des trous partout t’es au courant ? Se moque un peu Kendrian

- Ca va cicatriser, Stan sort une cigarette, tu rentres ?

Kendrian affirme en se grattant la tête.

- Quel heure il est ? Il demande un peu inquiet.

- Une heure moins vingt.

- Oh merde…

- Quoi ?

- T’es venu en voiture ? Demande Kendrian.

- Je serai pas ici si j’étais venu en voiture, rit Stan en s’essayant à côté de lui.

 

             Le bus est passé il y a dix minutes, le voilà partie pour atteindre encore vingt minutes. Merde. Si il ne s’était pas endormie comme une marmotte il serai arrivé chez lui, suppliant Milan de lui faire un message et de le laver parce qu’il n’en aurait pas la force.

 

- Alors avec Milan ? Comment ça se passe ?

- Il est chez moi. Normalement…

- Je vois que tout va bien. Je suis content. T’as des nouvelles d’Eileen ?

- Pas depuis avant-hier.

 

             C’est vrai qu’elle ne lui a pas envoyer de message depuis, elle ne va pourtant pas tarder à être au courant pour la dispute d’hier. Connaissant Eileen elle serait capable de faire tout le voyage d’Australie pour venir réconforter son frère, elle serait même capable d’aller engueuler ses parents. Et Kendrian veut bien avouer que la revoir lui ferai un bien fou.

 

- Quelque chose ne va pas Kendrian ? Demande Stan intrigué

- Milan a dit à ses parents pour nous.

- SERIEUX ? S’écrie Stan

Kendrian affirme.

- Quand ?

- Hier soir.

- Et ?

- En fait son père nous a surpris entrain de nous rhabiller, Milan m’a foutu dehors pour discuter avec son père, il l’a viré, puis il lui a demandé de revenir vers la voie de la sagesse, Milan a refusé, son père a voulu le frapper, je suis entrer, son père est sorti furieux et nous sommes partis à notre tour.

- Oh…, Stan perd de son excitation.

- Il était abattu.

- Je le comprends, répond faiblement Stan.

 

               Kendrian se souviens de ce que lui avait avoué Stan une fois, ses parents l’avaient foutus dehors n’acceptant pas son homosexualité, il sait mieux que quiconque ce que Milan ressent. En lui parlant de ce qui c’était passé il avait réveillé des souvenirs gênant, ce qui plonge l’ambiance dans une tension dramatique.

              Quelques minutes plongés dans le silence et le bus fait son apparition, ils montent tous les deux à l’intérieur et s’installe sur les premiers sièges, le bus étant vide ils avaient le choix. Stan n’a pas arrêté de fumer ce qui ne semble pas déranger le chauffeur qui devait à moitié somnoler en conduisant. Kendrian regarde les rues défilés sans vraiment les voir. Il imagine Milan seul dans l’appartement, il espère juste ne pas le retrouver en larmes.

 

- T’inquiètes pas pour Milan. Il est plus fort que ce que tu crois. Je sais qu’il encaisse pas mal les coups.

- Je crois pas qu’il soit si fort que ça. Répond Kendrian.

- En tout cas, tu es là donc tout va bien.

 

             Ils arrivent devant leur immeuble, Stan salue Kendrian sur le pas de sa porte et l’ouvre avec la plus grande attention. Il n’a pas envie de réveiller Hugo. A mesure que le dos souriant de Stan disparaît Kendrian sent son coeur se serré, il n'a pas osé lui dire qu'il allait sans doute bientôt partir. Kendrian en fait de même mais il laisse tomber lorsqu’il voit la lumière allumée, une bonne odeur de café planant dans l’air.

             Milan est assit sur la table au milieu de la pièce, plonger dans ses bouquins et une tasse de café fumante devant lui.

 

- Tu travailles ? S’étonne Kendrian.

- Faut bien si je veux avoir mon concours, sourit Milan.

 

         Ils s’embrassent amoureusement sans pour autant se jeter dessus, Kendrian jubile il a l’impression d’être un petit couple, il n’arrive pas à s’empêcher d’en être heureux comme une jeune pucelle.

Il se secoue la tête et se dépêche d’aller dans la salle de bain pour se déshabiller et mettre son short pyjama. A la vue du lit il meurt d’envie de se jeter dessus, à la minute où son corps plongerait dans les draps le sommeil l’emportera aussi tôt. Il retourne dans le salon d’abord où Milan travaille encore.

 

- Je vais me coucher, annonce Kendrian trainant des pieds.

- Je te rejoins dans deux minutes.

 

            Kendrian acquiesce mais ne peut l’attendre, c’est une torture de garder les yeux ouvert. Il s’effondre avec bonheur dans le lit avant de fermer les yeux. Milan n’arrive que quelques minutes après comme prévu, mais Kendrian est déjà assoupit. Couvert de la tête au pied il ne laisse que quelques mèches de cheveux dépasser. Un sourire tendre apparaît sur le visage de Milan, se sentir près de lui, il n’y que ça qui le tient encore debout.

 

- Je t’aime, murmure Milan en se couchant près de son amant.

- Kiwi…non…

Milan laisse échapper un rire avant d’éteindre sa lampe de chevet.

 

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YOUHOUUUUU !!! J'aime bien ce chapitre  !! =) J'espère qu'il ne vous a pas deçu je sais que vous auriez aimer que Milan soit un vrai salopard mais il aura encore l'occasion de l'être :p

 

JE VOUS AIME TOUJOURS mais vous, est-ce que vous m'aimez ??? Je commence à en douter :(

 

BISOUS

Mar 30 nov 2010 7 commentaires

Beau chapitre, malgré la dispute avec le père, on ne peut qu'espérer qu'ils arriveront à ce construire un avenir, même si pour cela ils ont décidé de partir!!

lydie - le 30/11/2010 à 13h20

C'est ce qui vont trouver une fois partie qui va être plus intéressant =)

Merci pour ton commentaire bisous

D***

Coucouuuuu!

Désolée pour l'absence, j'ai été pas mal occupée!^^

Merci pour ces derniers chapitres! Mais oui on t'aime!

Je dois dire que moi ça me va très bien quand Milan n'est pas un salaud!

Ils sont vraiment mimis tous les deux.

gros bisouxxxx

Véra - le 02/12/2010 à 14h16

YEAHHH !!! Je suis contente de te voir =D

Moi aussi je t'aime :p

Tant mieux parce que Milan n'est pas un salaud ^^

BISOUS

D***

 

Bonjour, je suis tes histoires et tes personnages qui les peuplent depuis un petit moment maintenant mais mauvaise habitude oblige, je n'ai jamais posté quoique ce soit. Alors voilà, je me jète à l'eau.



Tout d'abord, je voulais juste te dire que je trouve que ton style s'est vraiment amélioré et confirmé. Plus tu avances dans le temps, m'emmenant aussi dans ton monde, plus j'y prends plaisir et en ai envi :). Cette histoire-ci est, pour moi, vraiment une réussite. Le tracé précis et creusé du profil des personnages, les ambiances, les sentiments, le vide et le trop plein, tout une constellation de choses que tu orchestres avec délice. Et pour ce qui est de ce chapitre-ci, je l'aime beaucoup aussi. J'ai trouvé (si ça se trouve je suis complètement à côté de la plaque n.n') qu'une grande douceur s'en dégageait. Un douceur fondue dans la douleur et la mélancolie mais qui est promesse de renouveau. Milan s'humanise vraiment, par ses faiblesses bien sûr, mais aussi par ses envies qu'il se permet enfin d'écouter. Et du coup, Kendrian s'humanise lui aussi. Pas seulement par l'amour, enfin si, parce qu'on sent que ça commence à être du vrai amour, pas uniquement une fascination et un désir hardant d'une autre vie avec un être tout de même relativement fantasmé, non, un amour plus vrai, mâtiné de compréhension, de craintes de décevoir, d'impuissance parfois aussi mais surtout d'espoir. Et il s'humanise donc aussi par ces sentiments humains qu'il laisse lui aussi prendre le dessus : la peur, le rêve (bon c'est ps vrmt un sentiment ça ...ms bon). Non, décidément j'aime beaucoup ce chapitre, plus que le précédent, parce que les choses se posent, parce qu'on peut profiter d'eux qui, pour une fois, ne sont pas autant que d'habitude dans le tumulte de leurs sentiments, qu'ils soient positifs ou négatifs d'ailleurs. Un interlude agréable, le début d'une fin et le prélude d'un début.



Et cette phrase qui me vient à la fin « je veux vraiment lire la suite ».



Oh mon dieu, je relis mon texte et je m'aperçois que j'ai encore écrit un pavé. Ça doit certainement être une des raisons de ma fantôme-attitude é.è'. Désolée pour ce commentaire sans fin, tu dois être essoufflée lol. Voilà, bon, la fin arrive : donc …. humhum … j'aime ton histoire, j'aime tes personnages, j'aime ton écriture toujours évolutive et fluide. J'aime.



Bon courage pour la suite et à très vite j'espère.

Lully

Lully - le 02/12/2010 à 19h51

Ouha...Je suis toujours surprise de lire de tel commentaire...

C'est incroyable les impressions que je peux donner aux lectrices et j'avoue que ça me réjouie énormément. Je ne veux pas que chapitre soit creux sans aucun sens, pas d'émotion et juste l'énumération de fait et de sentiments. Je suis heureuse qu'on en captiveune subtilité et une trame, je suis vraiment soulagée.

Crois moi ce genre de commentaire très long ne me rebute absolument pas, j'adore bien au contraire, j'aime quand il est argumenter, quand il est critique et élogieux logique ! Mais je vois bien que ce n'est pas une éloge juste comme ça, c'est fondée ! Je suis VRAIMENT contente que tu ressentes tout ça quand tu as lu ce chapitre.

Je l'avais déjà dit précédemment, cette histoire est mon petit bijoux, j'aime la travailler et je sais qu'elle fera partie des histoires les plus longues que j'ai écrite.

Merci infiniment !

Bisous

D***

Yeaaaaaaaaaaaah, me revoilà !!! La seule, l'unique et l'indispensable!! Même si mon com va paraitre bien fade après celui de Lully lol

Bien contente de les retrouver ces deux-là ! Mais je me demande quelle tournure va prendre leur départ. AH ! Serait-ce le lieu de rencontre d'Elliot et Sieg ?! Hiiiiiii, dépêche-toi d'écrire la suite, espèce d'auteur indigne lol

Lilly - le 02/01/2011 à 22h39

:p j'avoue que je suis un auteur indigne mais tes commentaires sont tout aussi important que ceux de lully!

En attendant j'ai déjà écrit la suite depuis trèèèèèèèèèèès longtemps mais je veux m'avancer avant de la poster hihi

D***

QUOIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII ????????????????????????

Lilly - le 07/01/2011 à 17h41

si si je t'assure j'ai deux chapitres d'avance déjà =D

D***

T'as intérêt à publier sinon tu vas le regretter :p

Lilly - le 08/01/2011 à 17h31

ça fait aussi un moment que je tourne sur ton blog et j'ai déjà lu quelques histoires pas mal du tout. Cette histoire en particulier me plaît. Ta façon d'écrire et de transmettre les sentiments au lecteur est assez spontanée et ça, je peux le dire et savoir combien c'est difficile de faire passer des sentiments dans un texte ou un dessin sans faire de manières. c'est pas donné à tout le monde la spontanéité. dans cette histoire tu arrives à nous faire ressentir un tas de trucs incroyable. c'est vraiment agréable à lire. tes personnages sont "humains"et ça, ça me plait. j'attend la suite sans problème! c'est décidé,  j'assiège ton blog!

Fuyutsuki - le 05/02/2011 à 00h02

OUAIIIIS

je suis heureuse que tu assièges mon blog (le peuple se fait rare en ce moment en plus même si les visites sont nombreuses lol)

Ca empêche pas que je vais continuer à écrire ! Même si il n'y en a que deux ou trois qui s'expriment :p

Toi aussi tu écris ? Tu fais des dessins peut être ?

Merci encore pour tous tes compliments, parfois je me demande si j'en mérite autant ! LOL cependant c'est grâce à des gens comme toi que j'arrête pas d'écrire. C'est bizarre, à chaque fois que je doute de moi, une lectrice apparait brusquement pour m'encourager et me redonner confiance en moi même si elle ne le sait pas...

Merci encore !

 

D***