World-and-Yaoi

Mon corps est lourd et faible, mes paupières refusent de s’ouvrir et des images terrifiantes défilent dans mon esprit. Mes parents, l’Oracle et Shin… Tout se brouille, le chaos me fait transpirer d’angoisse et me glace les membres. Je veux échapper à ce cauchemar mais il me retient dans ses liens de manière sournoise et vicieuse : au lieu d’y mettre un terme, il se délecte d’empirer les choses et me voir débattre vainement.

 

Je me réveille en sursaut, le crâne douloureux, le corps brûlant et froid en même temps, le souffle saccadé. Je me calme en sentant Shin allongé contre moi dont la chaleur agissait toujours sur moi comme un médicament. Je me rallonge et l’enserre dans mes bras en gardant les yeux ouverts, refusant de plonger à nouveau dans le cauchemar.

Mais mon corps est tellement épuisé qu’il ne résiste pas bien longtemps au sommeil. Conscient que je vais être de nouveau assailli, je matérialise l’image de Shin dans mon esprit qui agit comme un talisman repoussant mes démons intérieurs. Je serre les dents et colle plus encore le corps de Shin contre le mien en m’efforçant de penser à des sourires heureux.

 

Malheureusement, ceux-ci sont empoisonnés par l’aura néfaste et malsaine de l’Oracle qui me fait revivre toutes mes nuits mon exil. Je n’en parle pas à Shin pour ne pas l’inquiéter d’avantage, sachant que lui aussi souffre de la séparation de ses parents, mais chaque nuit m’épuise un peu plus au lieu de m’apporter le sommeil salvateur et guérisseur.

 

Cette phrase, je n’arrivais pas à me l’ôter de la tête : dès que je ne parlais pas, je m’enfermais dans mes pensées qui repassaient en boucle cet instant fatidique. J’avais bien conscience que Shin supportait de moins en moins mes bavardages et mes caprices mais c’était le seul moyen que j’avais trouvé pour ne pas sombrer dans la folie. Si je lui parlais directement, il s’inquièterait et se sentirait inutile en croyant que sa présence ne suffisait pas à me réconforter.

Or, ce n’est pas vrai et je ne veux pas accabler Shin d’avantage : sans lui, j’aurai certainement sombré dans la folie. Et je n’ose pas imaginer ce dont j’aurai été capable avec mes pouvoirs maléfiques et dévastateurs. C’est d’ailleurs l’une des seules raisons qui m’obligent à ne pas laisser attirer par la dépression, mon envie de vengeance était suffisamment violente sans avoir besoin de l’exagérer et de faire subir mon courroux à tous les habitants du monde.

La lumière aveuglante du matin perce mes paupières et dérange mon sommeil qui est devenu reposant mais peu profond. Je gigote et grogne en me retournant pour être dos à la lumière.

 

- Lillyan ? M’appelle la voix douce et inquiète de Shin.

Je cherche sa main, il prend la mienne et je le sens s’affaler contre moi.

- Je m’inquiète pour toi mais comme d’habitude, tu passes ton temps à dormir.

 

Je le rassure en l’étreignant d’avantage. Mon crâne est encore douloureux et je n’arrive pas à formuler de pensée cohérente sans l’amplifier. Shin se met à sangloter de soulagement. J’ouvre les yeux pour l’embrasser et toutes nos contrariétés, nos peurs, nos inquiétudes disparaissent. Comme il le dit si bien, il est là et tout ira bien.

 

- Attends, je vais chercher l’herboriste.

 

Pendant l’absence de Shin, j’analysais mon environnement, apparemment, je suis dans une roulotte peu spacieuse, occupée essentiellement par les trois lits sur lequel je me trouve. Sur une étagère traînent des masques plus ou moins excentriques, des fioles et des livres.

 

Shin revient avec un homme que mon esprit se met aussitôt à sonder par mesure de prudence. Je le laisse m’examiner, il me dit que tout va bien et qu’à la fin de la journée, je serai remis sur pieds.

 

- Je vous laisse parler entre vous mais allez vous présenter au chef de la caravane ensuite.

- D’accord, merci.

J’interroge Shin du regard après son départ.

- C’est donnant, donnant.

- C’est-à-dire ?

- T’as intérêt à avoir une bonne excuse pour l’autre jour, me menace-t-il.

- C’est évident, non ? Je réplique. Si l’Oracle sait que tu es en vie, nous aurons deux fois plus d’hommes à nos trousses.

Et aussi parce que je voulais le laisser dormir mais je savais que si je lui sortais ça, je m’en prendrais une.

- C’est vrai que c’était très intelligent de me laisser tout seul, dans l’abri, dans un profond sommeil, complètement démuni face à la moindre attaque.

- Je l’ai senti arrivé, je n’ai pas réfléchi, je me suis élancé pour le devancer et le prendre par surprise.

- Résultat, tu as failli mourir. Tu sais pourtant que personne ne peut nous arrêter quand nous sommes tous les deux. Il n’aurait pas pu faire un pas que nous l’aurions déjà achevé.

- Excuse-moi de m’inquiéter pour toi, je réponds bourru, vexé de me faire disputer alors que je voulais le protéger.

- Tu crois que je ne me suis pas inquiété quand j’ai vu que tu avais disparu ? Au lieu de t’inquiéter inutilement pour moi, j’espère que la prochaine fois, tu réfléchiras un peu.

Je détourne le regard et boude.

- Heureusement, nous sommes tombés sur cette caravane, reprend-il. Ils ont tout de suite compris que la situation était grave et nous ont hébergés le temps que tu reprennes des forces. En attendant, je me suis pris un savons quant à notre manière de nous organiser pour un si long voyage.

- En même temps, ce n’est pas comme si nous l’avions décidé.

- Tu penses bien que je me suis gardé de leur dire toute la vérité. Enfin, nous avons de la chance : c’est une caravane de marchands qui nous a offert l’hospitalité. Ils nous permettront de voyager avec eux jusqu’à Kalin.

- Oui mais nous allons devoir inventer notre histoire.

- Lillyan, nous ne sommes pas des comédiens. Tu ne crois pas qu’ils verront tout de suite que nous jouons la comédie ?

- Peut-être mais je n’ai pas tellement envie de dire que je suis un exilé et que tu es censé être mort.

- Je sais mais je pense que nous nous trahirons tout de suite.

- Mmmmmmmh, changeons au moins de prénom. Ensuite, nous dirons que nous nous rendons à la capitale de Maru pour rendre visite à nos parents après avoir fini nos études à l’Ecole d’éminence.

- Pourquoi avoir étudié là-bas alors qu’il y a une très bonne école à Kalin ? Objecte Shin.

- Parce que nos mères sont originaires d’Agora et que nous rejoignons nos pères pour les vacances.

- Et pourquoi…

 

Shin m’agace à soulever objection sur objection mais toutes ces questions qui lui viennent à l’esprit sont autant de questions que les autres nous poseront. Nous préparons donc notre histoire avec minutie et le plus de cohérence pour être prêts à répondre au chef de la caravane.

 

J’accuse le tournis en me relevant et Shin me soutient pour marcher. Malgré ce qu’a affirmé l’herboriste, je suis encore faible. La caravane n’est pas très grosse, je remarque seulement trois roulottes en tout sauf que celle où je dormais est en fait bien plus grosse que ce que je pensais. Les gens nous dévisagent lorsque nous traversons le terrain pour gagner la roulotte du chef de la caravane. Le temps est toujours orageux, une chaleur moite alourdit dans l’atmosphère tandis que des nages sombres s’amoncèlent au-dessus de nos têtes. Et ce n’est pas dû uniquement à la tombée de la nuit.

 

- Comment allez-vous jeune homme ? Se renseigne-t-il.

- Bien, merci, grâce à vous.

- Vous avez été attaqués par des bandits, c’est ça ?

- Oui.

- Mais qu’est-ce que vous faisiez seuls tous les deux sans arme en pleine nature ?

 

A cet instant, je comprends ce qu’a voulu dire Shin en disant qu’ils ne nous croiront pas. Bien sûr, comment pouvons-nous nous retrouver sans vivre, sans escorte, perdus au milieu de nulle part alors que nous sommes censés rendre visite à nos pères ?

 

- Nous étions partis pour Kalin mais nous avons été séparés de notre groupe par une attaque de bandits, explique Shin.

- Si vous me racontiez la vérité, plutôt ? De simples bandits ne se battent pas avec une lame mortellement empoisonnée et à voir votre état, vous n’avez pas eu de conditions de vie décente depuis plusieurs jours.

Shin me consulte du regard, je me ferme en secouant négativement la tête. A un premier sondage, cet homme a l’air bon mais notre situation était trop précaire pour que nous la révélions au grand jour.

- Nous avons… des ennuis.

- Je vois ça. Mais il faut être fou pour prendre la route sans une seule carte, sans nourriture ni eau avec des assassins à vos trousses.

- Nous n’avons pas eu le temps de nous préparer.

- Et…

- Merci mais nous sommes juste venus vous remercier, les coupai-je. Nous n’allons pas vous ennuyer plus longtemps.

- Ne soyez pas stupides, je ne vous ai pas sauvés pour vous relâcher dans la nature comme des sauvages.

- Monsieur, comme vous l’avez compris, nous ne sommes pas dans une situation facile et nous ne voudrions pas vous vous créer de problèmes.

- Ne vous inquiétez pas pour nous, ce n’est pas nous qui partons sans aucune préparation. Vous pensez bien qu’une caravane de marchands qui part sur les routes se doit d’être encadrée et nous voyageons en famille depuis de nombreuses années en ayant toujours fait face aux dangers de la route.

- Mais comme vous l’avez remarqué, ce ne sont pas à de simples bandits que nous avons affaire.

- Les grands seigneurs sont les pires bandits que j’ai eu à affronter et je suis toujours libre d’errer sur les routes avec ma marchandise. Bon, écoutez, je ne vais pas vous forcer mais comme nous n’avions pas direction précise, aller à Kalin ne nous posera pas de problèmes. Et vos ennemis pistent deux garçons terrifiés et isolés, pas une caravane de marchands.

- Mais vous irez trop lentement, je contre. Ils auront largement de croiser votre route et de nous reconnaître.

- Ne nous sous-estimez pas jeune homme.

Shin me prend violemment par le bras pour me mettre à l’écart :

- Qu’est-ce qui te prend ? C’est pas toi le premier qui voulait croiser une caravane de marchands pour faire route avec eux ?

- Et toi, ça en te semble pas bizarre qu’il insiste ?

- Ton don de télépathie ne te met pas en alerte ?

- Non mais il y a quand même quelque chose qui me tracasse. Pourquoi insisterait-il à prendre en charge deux inconnus perdus, affamés et traqués qui ne peuvent rien lui offrir en échange ? En plus, en admettant qu’il soit honnête, nous risquerions de lui attirer des ennuis.

- Lillyan, je comprends ta réticence mais nous n’avons pas le choix. A ce rythme, nous ne survivrons pas à notre expédition, nous ne sommes pas du tout préparés et ces marchands sont notre unique chance.

- D’accord, mais tiens-les à l’œil. Je n’ai pas confiance.

Nous nous retournons vers le chef de la caravane pour donner notre accord.

- Savez-vous vous battre ?

- Oui.

- Alors, vous servirez de garde.

- Je croyais que vous étiez bien encadrés ?

- Chacun de nous sait se battre mais défendre sa vie et son charriot n’est pas chose facile or perdre sa marchandise est la mort assurée pour un marchand. Nous avons deux mercenaires, vous, vous prendrez en charge chacun des autres charriots, vous verrez avec Elovic et avec les marchands. Quels sont vos noms ?

- Je suis Roban et voici Kilvin.

 

Nous nous serrons la main et il nous emmène voir Elovic avant de nous laisser. Son accent roque fait écho à sa carrure musclée taillée dans un roc. Je tressaille en le voyant et, instinctivement, je cherche à prendre la main de Shin pour le protéger. Le gars est sûr de lui mais quelque chose en lui ne me fait pas confiance.

 

- Salut les jeunes, alors, vous prenez la relève ? Lance-t-il amicalement.

- La relève ?

- Ouais, le fils du petit père a chopé une mauvaise angine, et il est arrêté depuis hier. C’est lui qui vous a trouvés sur la route. Donc je suis tout seul pour me charger du troupeau.

- Troupeau ?

- Ouais, de la caravane, quoi ! Bon, v’nez par là.

Il nous entraîne à l’écart à côté des cheveux et il prend une brosse pour faire semblant de travailler.

- Faites gaffe, les jeunes, il est pas net, le petit père, avec vous.

- Pourquoi ça ? Je demande méfiant.

- Il a pas un peu insisté pour vous demander de rester ? En vous faisant croire que la sécurité était maximum et que c’était plus prudent pour vous de rester avec eux ?

- Oui.

- En fait, il a pris contact avec les autorités le jour même où il vous a trouvés. Toi, petit gars, t’as rien vu, trop occupé à veiller ton copain. Mais, moi, j’dis que ça sent le traquenard et vous feriez mieux de partir maintenant tant qu’ils croient vous avoir mis en confiance.

- Mais il nous a à l’œil, maintenant, observe Shin. 

- Oh, je vais vous envoyer partir en reconnaissance, il ne se doute pas que je suis au courant de sa magouille.

- Mais pourquoi avoir prévenu les autorités ? Nous n’avons rien fait de mal et il n’a aucune preuve en plus.

- Non, mais trouver deux gamins en fuite, soit ils ont fugué soit ils fuient quelque chose. Dans tous les cas, ils sont hors-la-loi.

-  Quelle direction devons-nous prendre pour aller à Kalin ? Interroge toujours Shin que je laisse mener sa barque.

- Gardez la direction du nord en suivant la route, d’ici une vingtaine de kilomètres, vous atteindrez une grosse bourgade où vous obtiendrez plus d’infos. Tenez, une petite bourse pour la route.

- Nous ne pouvons pas, c’est votre salaire.

- Vous inquiétez pas, je risque pas de mourir de faim ici et si vous tombez sur des fermes isolées, vous pourrez toujours leur acheter de la nourriture. Bonne chance, les petits gars.

Shin remercie chaleureusement Elovic et nous nous enfonçons donc dans la forêt pour partir en reconnaissance.

J’observe notre environnement et c’est à l’abri d’un grand chêne et loin des regards que j’arrête Shin.

- Ecoute les vibrations de la forêt, s’il te plait.

Il ferme les yeux et s’exécute sans poser plus de questions.

- Des chevaux martèlent le sol.

- Combien ?

- Au moins deux, plus une dizaine de bandits à pied. Elovic ne sera pas assez fort pour défendre la caravane à lui tout seul.

- Elovic ne défendra pas la caravane…Je t’expliquerai plus tard, toi, essayes de les ralentir, moi, je retourne sur place, m’expliquer avec Elovic.

- Fais attention à toi, me retient-il, tu n’as pas totalement récupéré.

- C’est pour ça que je te demande de retenir le plus gros de la troupe. Je pourrai me charger d’Elovic et son compère, le temps que tu rappliques.

 

Il m’embrasse sur les lèvres et je m’élance. Déjà, je sens la terre se remuer et frémir d’excitation. Au-dessus de nous, le ciel se charge d’électricité. Nous ne pouvions pas avoir de meilleures conditions pour nous battre, cependant, je préfère me battre à l’épée plutôt que de faire une démonstration de mon pouvoir à ces inconnus.

 

Je me faufilai discrètement entre les arbres et les branches mortes pour arriver au campement : si la terre était l’élément de Shin, la forêt était mon milieu naturel et j’avais l’habitude de me déplacer sans bruit à travers elle. Sur le chemin du retour, tout se mettait en place : si le marchand avait insisté pour nous garder, c’est parce qu’il avait dû comprendre que nous savions nous battre et qu’il savait que son unique garde manigançait quelque chose avec son fils malade sans pouvoir le surveiller et Elovic nous a offert sa bourse en espérant accélérer notre départ et ne pas le déranger dans son plan. Dommage pour lui, il ne savait pas que je suis doté du don de télépathie et c’est de lui qu’émanait cette désagréable sensation négative qui m’habitait depuis que j’étais sorti de la roulotte.

Au campement, les choses avaient déjà commencé et Elovic et son compère tenaient en respect les six marchands plus le fils. L’agacement qui les anime en ne voyant pas leurs hommes arriver. Je fais le tour du campement et identifie la roulotte du marchand d’armes avant de m’y faufiler dans par derrière. Après un rapide regard, je tire de leur fourreau deux épées de bonne facture, bien qu’elle ne vaille pas celles de mon père.

 

J’attaque sans crier gare Elovic par derrière qui pare maladroitement en trébuchant. Aussitôt, je me retrouve assailli par son complice. Son épée fend l’air sans aucune maitrise et j’évite facilement son attaque avant de me plier en deux et de m’élancer pour l’embrocher sur la pointe de mon épée. Il grogne et se recule mais la pointe de mon épée est rouge de son sang et en redemande. Un bruit sifflant m’avertit qu’Elovic revient à la charge, je l’évite d’un simple quart de pas et coupe l’air à l’horizontale mais il pare mon attaque avec son épée dans un entrechoc de métal.

 

Tenir une épée en main me fait bouillir d’excitation. J’ai l’impression que ça fait des années que je n’en ai pas tenu une en main. C’est comme si je retrouvais mon père : la sensation qui me gagne est la même que celle qui m’anime quand je me battais avec mon père, ce désir de vaincre ce grand homme dans son domaine. Tous mes méninges se mettaient en route, mon corps entier se bandait et s’élancer avec cet unique but de le mettre à terre, de le faire reculer jusqu’à son foyer. Et franchement, contre le plus puissant forgeron du pays, ces deux bandits ne font pas le poids. Ils parent maladroitement mes plus faibles attaques alors que j’avais cru avoir affaire à de redoutables guerriers.

Comment ce marchand avait-il pu les engager ?

 

Ils s’élancent tous les deux sur moi et, dans un geste circulaire, mon épée frappe mes deux adversaires qui vacillent en regardant, sans comprendre, leur main s’imbiber de sang. Ils titubent avant de s’écrouler par terre. Le combat n’a pas duré deux minutes et c’est tant mieux car malgré le faible niveau de mes adversaires, je sens déjà la tête me tourner et je lutte contre le vertige pour aller libérer les marchands.

 

Shin arrive peu de temps après, maculé de boue mais sain et sauf.

 

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Pas trop de retard cette fois ! Du moins avec vous ! J'ai énormément de boulot et je travail comme une mule !

J'ai déjà commencé à écrire la dernière mais je l'ai plus continuer depuis un petit moment...

Enfin bref !

Je dois aussi écrire mon chapitre d'Agora mais pareil, je trouve jamais le temps ! Il va falloir que je me bouge un peu le cul MDR

Je vous fais plein de bisous

 

Ven 25 jun 2010 2 commentaires

Merci pour ce chapitre ! J'ai hate de connaître la suite ^^

(le bac m'a boussilé le cerveau, j'aurais mieux fait de retenir le début de l'histoire plutôt que les lois de Newton ... hum, je vais aller relire les premiers chapitres, histoire de me faire croire que j'avais rien oublié :D)

Hachka - le 27/06/2010 à 17h18

PTDR bonne idée va !

mais le bac il est pa finit déjà ? Moi j'ai une copine qui passe le bac c'est ca dernière épreuve aujourd'hui ! Il reste plus que les oraux nan ?

D***

Bonjour!! Génial, un long chapitre comme je les aime!!^_^ Haha plus ça avance et plus cette histoire me plait! Bisous!

Itoshiki - le 28/06/2010 à 18h09

hihi je suis contente qu'elle te plaise !! Même très :p

D***