World-and-Yaoi
- Je vois qu’en plus d’être homo, t’es un mec violent, nan, franchement, t’as tout pour toi ! Répliquai-je en me massant la mâchoire, furieux de n’avoir rien vu venir et furieux qu’il me
parle sur ce ton !
Parce que j’étais censé croire quoi ? Quand je débarque chez lui et que je le vois avec un mec à moitié à
poil ? J’étais me censé me dire : ah mais non, il l’aidait simplement à se déshabiller pour aller prendre le bain ! BAH VOYONS !!!!! Je veux bien faire des efforts mais quand
même, et puis, le coup de l’ex collant, ça lui va bien de dire ça, hein !
- Et toi, t’es qu’un putain de gamin qui pense qu’à lui et qui croit avoir tout le temps raison alors qu’il se pose
même pas les bonnes questions !!!
- Zach ! Intervint Christelle qui avait apparemment suivi tout l’échange particulièrement élevé au niveau intellectuel, si tu veux te disputer avec ton ami, tu vas DEHORS ! Vous réveillez tout le monde à cette heure-ci ! S’époumona-t-elle.
- J’ai rien à voir avec lui, c’est pas mon ami, il l’a dit lui-même ! Grognai-je.
Une gifle vint me fouetter violemment la joue et je la regardai sans comprendre.
- Dehors ! T’y réfléchiras à deux fois avant de dire des bêtises !
- Bordel, vous faîtes tous chier !! M’énervais-je en prenant mon manteau et claquant la porte. Je donnai un coup d’épaule à Nolan pour passer sans m’excuser et glissai en soufflant un bon coup contre le mur.
Je me mis à grelotter, réalisant que j’étais pied nu, vêtu d’un simple jogging. Sentant un regard insistant sur moi,
je levais la tête pour me rendre compte que Nolan était toujours là. Il me regardait d’un air bizarre, surement à se demander s’il allait me mettre une droite ou une gauche.
- Bah, finalement, t’as pas changé, t’es toujours à la rue, me dit-il froidement. T’as peut-être vécu des choses
difficiles mais faut pas croire pour autant que tu sais tout de la vie et encore moins celle des autres. Je dirais même plus : tu sais rien de la vie. Et c’est pas dans un taudis minable
qu’on peut s’en sortir.
Il se détourna sans un autre regard pour disparaître progressivement dans la nuit.
Je tremblais mais pas uniquement de froid. Je posai la tête contre le mur en soupirant avant de fixer le ciel. Pas une seule étoile dans ce ciel triste et pollué. Souillé. Morne. Le même ciel qui me couvrait la tête depuis mon enfance, ce même ciel sans dieu ou alors un dieu bien cruel.
Je regroupai mes genoux contre mon torse pour me protéger du froid et y posai ma tête. La phrase de Nolan se
répercutait dans tous les coins de ma tête avec une telle violence que j’avais l’impression que mon crâne allait exploser. Des larmes me piquèrent les yeux quand bien même ils étaient
fermés.
Ouais, je savais que j’étais nul, pas besoin qu’on me le dise !
Lorsque je me réveillais, je tremblai de froid dans mon lit, la tête tournait. Il était 17h15 : j’avais dormi
toute la journée. Je ne savais pas quand Christelle avait daigné me chercher mais j’avais chopé une bonne crève, la gorge sèche et douloureuse dès que je toussais me le confirmait.
J’avais soif mais je ne pouvais pas appeler et dès que je mis un pied hors du lit, les murs se mirent à tanguer
dangereusement. Je m’aidais du mur pour monter et crus que ma tête allait exploser quand j’arrivais dans le salon avec tous les enfants surexcités. Je grognai et poussai jusqu’à la cuisine pour
me servir un verre d’eau, pas plus, parce que je ne pouvais rien avaler.
Je retournai ensuite dans ma chambre sur des jambes flageolantes pour me réfugier dans ma couette sauf que je
m’emmêlais les pieds et tombai par terre comme une merde. Un rire nerveux m’échappa : au moins, je ne pouvais pas tomber plus bas. Je retins mes larmes, qui me faisaient finalement plus de
mal que de bien, et finis par réussir à atteindre mon objectif.
Je me réveillais lorsqu’une masse chaude vint se blottir contre moi. Inconsciemment, je la serrai dans mes bras
avant d’ouvrir les yeux après un raclement de gorge.
- Il veut à tout prix dormir avec toi, dit sèchement Christelle –je ne comprenais pas pourquoi elle m’en voulait
mais visiblement, c’était le cas- évite de lui refiler ta crève.
- Moi, au moins, je ne l’enferme pas dehors en pleine nuit avec -5 degrés dehors, répliquai-je, énervé.
- Lui au moins ne dit pas des idioties de vieux décrépis et fermés d’esprit. Surtout pour quelqu’un qui a un meilleur ami gay.
- Je vois pas ce que tu veux dire, rétorquai-je, légèrement perdu mais n’ayant pas envie de me prendre la tête dans l’état où j’étais.
Exaspérée, elle souffla un bon coup.
- Je ne pensais pas que tu rejetterais Nolan parce que c’était un homosexuel.
- QUOI ?! M’étranglai-je. Mais t’es pas bien et d’abord quand est-ce que j’ai dit ça ?! poursuivis-je outré. Et puis, même si c’était le cas, tu me laisserais crever dehors alors que tu le connais pas ?
- Je t’aurai pas laissé crever dehors, juste donner une bonne leçon et que tu réfléchisses un minimum à ce que tu dis.
- Mais je rêve ! Tu prends sa défense alors que tu…
- J’en sais suffisamment.
- Par ce que ton fils t’a raconté !! Ah bah, elle est belle, la loyauté ! Je me déglingue la santé pour vous et voilà ce que je récolte ! Nan mais, j’y crois pas ! Tout ça parce que… Je ferais mieux de ne pas y penser… Mais vous êtes graves, c’est pas possible !
Excédé au bord de la crise de nerf, j’enfonçai mon visage dans mon oreiller, me retenant de tout envoyer valser, y
compris Fabrice. Je pensais quand même que j’avais un minimum d’importance à leurs yeux, bah non !
Mais quoi, après tout, fallait s’en douter : je n’étais qu’un orphelin au passé trouble, je n’étais pas une personne digne de confiance alors que lui, chargé de TD, bah, ça en jette ! Et encore orphelin, mais par simple caprice et que si je le voulais, je pourrais retourner vivre avec mon père couler des jours heureux… tu parles ! Heureux au paradis, ouais !
Je savais que je n’aurai pas dû le fréquenter, tout partait en vrille ! Je le savais mais je ne m’étais pas écouté, je lui avais fais confiance… Et là, putain, j’en avais mal au bide, je ne voulais pas retourner à la rue tout ça parce qu’il a décidé de foutre le bordel ! Non, ce n’était pas possible…
Je séchais les cours du lundi, trop faible pour retourner en cours sans m’endormir sur mes feuilles. Mais cette
histoire m’avait cassé le moral et je n’avais plus la même joie de retrouver les autres. J’en voulais toujours à Christelle et finalement, je ne m’occupais pratiquement que de
Fabrice.
J’essayais de le faire parler de ses cauchemars mais d’après lui, il ne se souvenait de rien. Je lui demandais si
c’était à cause de Jérémy, Luc ou Nicolas ses compagnons de chambre, il se contenta de secouer vivement la tête à l’horizontale mais n’ouvrait toujours pas la bouche. J’allais parler avec les
instituteurs qui n’avaient rien à dire sur son travail ou comportement. Je ne comprenais pas ce qui lui arrivait. Peut-être avait-il été plus perturbé que les autres à cause de la drogue, c’était
possible, la plupart des gosses sont tellement embrouillés que dès que quelque chose arrive, ils croient que c’est de leur faute et qu’ils vont se faire punir. Mais ça n’expliquait pas pourquoi
il voulait dormir avec moi tous les soirs, comme s’il avait peur de quelque chose. Et ça m’énervait de ne pas comprendre parce que je ne pouvais pas l’aider alors que c’était évident qu’il avait
besoin d’aide.
Je décidai de parler aux trois trouble-fête, sans leur mettre la pression. Ils secouèrent la tête mais je captai un
mouvement dans mon dos : Mickaël s’était complètement figé. C’était un garçon d’une dizaine d’années, brun, les yeux marron, assez timide comme Fabrice.
Christelle intervint malheureusement à ce moment-là pour ordonner l’extinction des feux. Je couchai Fabrice dans mon lit qui ne mit pas longtemps à s’endormir. Je profitais de son sommeil pour m’éclipser et aller toucher deux mots à Mickaël, en espérant qu’il ne se soit pas déjà endormi. Les lumières s’éteignaient progressivement, le calme régnait déjà dans le couloir. Le coucher se passait bien en général, la lecture des histoires se faisant dans le salon avant d’aller dormir. Ce n’était pas possible sinon de faire chaque chambre avec un livre à la main et de raconter six fois la même histoire.
Je frappai doucement à leur porte, pour ne pas leur faire peur si certains étaient encore éveillés, avant d’entrer
doucement. Bizarrement, le lit du concerné était vide, peut-être était-il allé aux toilettes, même s’ils y allaient avant de se coucher. Mais là, il n’y avait toujours personne. Je pestai, encore
un qui était allé faire le mur.
De la lumière filtrait de la chambre de Franck, j’entrai, après avoir frappé, pour le prévenir que je sortais. La
scène qui se déroula ensuite fut d’une telle violence et d’une telle rapidité que tout était flou dans ma tête. Je crois aussi que c’est parce que ça m’avait tellement révolté, dégoûté, que je
répugnais à m’en souvenir.
Le problème, c’est que j’avais agi sur un coup de tête, sans réfléchir, l’urgence de la situation ne m’en avait pas
donné le luxe. Une pulsion animale m’avait propulsé en avant pour empoigner Franck et le jeter contre le mur, loin de Mickaël. La volonté de le sauver avait supplanté mon propre instinct de
survie et, incapable de me défendre, de me battre, Franck se retourna contre moi pour me rouer de coups. Je pouvais tout juste protéger ma tête, pour éviter de prendre un coup trop violent,
réflexe que j’avais gardé de la rue, mais les capacités réduites de mon corps me limitaient dans mes mouvements : diminué par l’épisode de mon enfance et traumatisé par les coups de mon
père, j’offrais une cible facile car j’étais incapable de riposter.
Je n’étais même pas sûr d’avoir sauvé Mickaël car il suffisait qu’il me roue de coups jusqu’à ce que je m’évanouisse
pour qu’il continue ce qu’il avait commencé. Ce dernier, trop choqué par la scène, demeurait immobile, les yeux exorbités de peur ; je luttais contre l’inconscience pour lui hurler de fuir
mais les mots demeuraient tapis, bloqués dans ma gorge.
La douleur me fit reprendre contact avec la réalité : j’avais l’impression que dix tonnes d’eau gelée s’étaient
déversées, me coupant la respiration. Des milliers d’aiguilles me transperçaient le dos et la douleur se propageait jusque dans la moindre parcelle de mon corps.
Je saisis le verre d’eau posé sur ma table de nuit avant de sursauter quand une main froide se posa sur mon front.
Christelle avait les joues rouges comme si elle avait beaucoup pleurer et ma colère envers elle fut vite oubliée lorsqu’elle me serra dans ses bras. Je répondis à son étreinte en soupirant d’aise
et laissai ma tête se nicher dans son cou pour respirer son parfum.
Quand j’étais arrivé ici, j’étais comme un animal craintif, je ne parlais pas et je restai dans mon coin pour
sursauter dès que quelqu’un posait sa main sur moi. La seule personne qui ne m’avait jamais fait peur, c’était Christelle, sûrement, avec du recul, parce qu’elle me rappelait ma mère, dans sa
douceur et par son physique aussi.
Elle m’avait laissé le temps de m’habituer à elle, Allan, à l’époque, était un garçon aussi perturbé que nous, ne comprenant pas pourquoi sa mère passait autant de temps avec des enfants qu’elle ne connaissait pas, se sentant mal aimé et se montrant violent avec nous. Je crois que si nous sommes devenus de si bons amis, c’est parce que je suis arrivé à la bonne période : sa mère et lui venaient d’avoir eu une longue explication à ce sujet, jugeant qu’à treize ans, il était en âge de comprendre, et il avait essayé d’écouter le conseil de sa mère selon lequel il comprendrait mieux s’il essayait de nous comprendre au lieu de nous détester.
Il passait donc son temps à m’observer, même quand j’étais dans mon coin, en me collant le plus possible contre le
mur pour essayer de disparaître. Je ne pouvais m’empêcher de sourire en y repensant mais c’est quand quelqu’un a pris « mon coin » qu’il est venu me parler tellement j’étais paniqué. Il
m’a pris d’autorité par le bras pour s’installer sur le canapé et il a commencé à me raconter sa vie, ses problèmes. Il m’avait d’abord regardé comme une bête curieuse avant de
dire :
- Bon, comme t’as l’air plus bête que les autres, je peux bien te raconter mes problèmes, tu t’en souviendras pas de
toute façon.
Et il m’avait tellement bassiné avec ses problèmes de garçon toute la journée que, déterminé à ne plus lui parler,
j’avais passé mon temps à l’éviter.
- Franck m’a tout raconté, m’avoua-t-elle, le regard de biais. Tu…
- Qu’allez-vous faire ? La coupai-je.
- Nous ne pouvons pas te garder, dit-elle dans un souffle.
- Bien sûr… QUOI ?!!!! Mais qu’est-ce que tu racontes ?
- Je ne comprends même pas comment tu as pu faire ça ! Reprit-elle, la voix dure et sèche, osant me regarder dans les yeux. Après tout ce que nous avons fait pour toi !
- Mais qu’est-ce que tu délires là ? Je te suis pas, avançais-je en ayant peur de comprendre.
- Tu vas devoir assumer tes actes maintenant. Tu ne croyais quand même pas tu pourrais agir en toute impunité ?!
Non !!! Tout mais pas ça ! La panique menaçait de me submerger, je tentais de garder la tête froide pour
découvrir ce qui s’était passé pendant mon absence.
- Et Franck ? Fis-je, la voix étranglée par l’émotion, comprenant que j’étais foutu.
- Quoi Franck ? S’il n’avait pas été là, je n’ose même pas imaginer la suite…
Il avait inversé les situations… Là, j’étais vraiment dans la merde.
- Comment peux-tu imaginer une seule seconde que j’aie pu faire ça ? Ce sont mes frères et sœurs, j’ai grandi avec eux, on a plus de dix ans d’écart. J’avais leur âge quand je suis arrivé ici !
- Non, ce ne sont pas tes frères et sœurs, trancha-t-elle, je te rappelle que tu en as un, de frère.
- Mais t’es pas bien ! Comment tu peux me faire ça ?! Et ça veut dire que tu vas laisser Franck ici ? Alors que dans le meilleur des cas, il est tout autant coupable que moi et que dans le pire, c’est le seul coupable dans l’affaire, comme je me tue à te le faire comprendre ! Tu penses un peu aux enfants, là ?
- A ton avis, dans quel intérêt j’agis ?
- Je ne sais pas mais t’es franchement bizarre en ce moment avec moi, tu veux me remettre avec mon père, tu demandes à mon beau-frère de m’insérer dans la famille, franchement, j’ai peur de me dire que tout ceci n’est qu’une mascarade pour me rapprocher de ma famille. Quoique je préférerais…
- Et bien, non, c’est la réalité et dès que tu iras mieux, tu partiras d’ici. En attendant, je t’enferme dans ta chambre avec interdiction de voir ne serait-ce que l’un d’entre eux !
- MAIS OUVRES LES YEUX !! Pourquoi Fabrice tenait-il tant que ça à dormir avec moi ? Demandes à Mickaël, bordel ! Comment j’aurai pu les toucher, comment j’aurai pu… Et puis, tu sais en plus que je ne veux pas retourner à la rue et que j’ai tout fait pour mes études, pour les enfants. Tu crois vraiment que je prendrais le risque de tout foutre en l’air ?
- La discussion est close et dépêches-toi de récupérer que je puisse te mettre à la porte, conclut-elle, froidement.
- Attends ! Alors si… Si ta décision est irrévocable, fis-je la voix brisée, éloigne au moins Franck des enfants. Crois-moi, je t’en prie, je partirai si ça peut les rassurer, te rassurer, mais fais pareil avec Franck. Le laisse pas avec eux !
- Et qui les gardera ?
- Je sais pas, demande a Allan ou Renaud, le temps de trouver une solution, ou restes avec moi pendant que je les surveille, mais je t’en conjure, ne le laisse pas avec eux.
- Tu n’as pas à me dire ce que je dois faire.
Le lendemain, mon sac à dos sur les épaules, Christelle me mettait à la porte sans plus d’état d’âme. Au moins,
m’épargnait-elle la honte de le faire devant les enfants qui étaient en cours mais j’en étais malade de les savoir avec lui. Je l’avais suppliée, marchandée, brusquée, elle restait butée sur sa
position. Je ne comprenais pas pourquoi elle ne me croyait pas. Pourquoi faisait-elle plus confiance à Franck qu’à moi ? Alors qu’elle m’avait vu grandir ?
- Franck est là depuis l’ouverture de nos portes, je ne vois pas pourquoi il aurait changé de comportement du jour
au lendemain ni pourquoi il aurait fait ça !
Et moi alors ?
Et pourquoi il aurait changé ? Mais parce que depuis que j’étais parti en bas, il était tout seul là-haut pour les surveiller alors qu’avant, il partageait sa chambre avec David, un surveillant qui est parti deux ans plus tôt quand Christelle a enfin considéré que j’étais suffisamment responsable pour m’occuper d’eux.
Détruit, je me rendis chez Allan, le soir même.
Il me darda un regard de haine.
- Je… Est-ce que tu peux m’héberger pendant un temps ? Bafouillai-je.
- Pourquoi ?
- …
- Pourquoi j’hébergerai un pédophile doublé d’un homophobe ?
Sa réplique me fit l’effet d’un coup de poing en pleine figure et je reculais de quelques pas.
- Ça m’étonne pas que ton père t’ait abandonné, il avait dû comprendre quel genre de pourriture tu étais ! Abandonne tes études, tu sais bien qu’on peut pas devenir avocat avec un casier !
- Allan, tu… Comment vous pouvez croire que… Me défendis-je avant de prendre la porte en pleine face.
Complètement sonné, je descendis les marches avant de me retrouver dehors sans trop savoir où aller. J’avais mal au
cœur, mal au crâne, et le pire, c’est que toutes ces douleurs ne me faisaient que prendre conscience que tout ça était vrai : j’étais de nouveau à la rue, de nouveau seul. Je pouvais aller à
la fac mais je n’avais pas envie de les affronter même si mon absence leur prouverait que j’avais raison. Mais avec mon meilleur ami qui me prenait pour un pédophile, Nolan qui devait me prendre
pour un homophobe, je ne voyais pas tellement le plaisir d’y aller…
Et Christelle allait-elle porter plainte ? Si c’était le cas, Allan avait raison, ça ne servait à rien de continuer. Avec un casier, et pas des moindres, c’était tout mon avenir qui me fermait ses portes.
Alors, c’était vraiment fini ?
Une heure plus tard, je me tenais devant la tombe de ma mère, accroupi, recroquevillé sur moi-même. Mon père s’était
contenté de me battre avant de me mettre à la porte -exactement ce qu’avait fait Allan même s’il s’agissait de mots- sans me dire où était ma mère. C’est Christelle qui avait effectué toutes les
démarches pour découvrir où on l’avait enterrée : dans le quartier où j’avais grandi.
Le temps passait et je demeurai immobile, perdu devant sa tombe.
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OOooh pauvre petit Zach j'ai trop mal pour lui... Lilly fidèle à elle même aussi sadique que folle !
Comment elle peut imaginer un truc pareil ? Elle m'étonnera toujours..
Bon voilà bisous à toute ^^
ouaais je vous sens remonter les filles XD
=)
ps : c'est pas grave pour le pseudo ^^
ps je nai jms ecrit un commz en me faisant ^passer pour anonyme jai hate de lire les suites des fics dap
J'adoore tes commentaires même si c'est pas beaucoup ca me dérange pas du tout
et je sais que c'est dur mais que veux tu ^^ je suis une sadique dans l'âme :p
cela dit t'en fais pas il y aura des passages très TRES heureux ^^
Kiss
ps:jecrirai plus de commz a lavenir meme affaire pour toi lily
J'écris une suite en deux heures généralement lol
Merci d'avoir eut le courage de tout lire et je t'avoue que ca me fait plaisir de voir que tu aimes autant Zach et Sanzo ! C'est pas courrant les filles ont tendance à préféré Link ce qui est tout à fait normale lOL
En tout cas merci encore et bonne lecture dapp ^^ bisous