World-and-Yaoi

                   
              Le rugissement le plus bestiale et le plus horrible sortait de ma gorge comme un cri de douleur, la bête avait été libérée. Un immortel ne revient jamais sur sa parole, je n'avais pas tellement compris à quel point c'était vrai, on ne m'avait pas laissé le choix à peine Sorine avait il prononcé les mots que l'animal agité et plus excité que jamais avait prit possession de tout mon être, ma raison, mes sens, mon coeur et mon corps. J'étais devenu un instrument à ces fins les plus machiavéliques et les plus destructrices. Je restais simplement conscient et je ressentais petit à petit toute la haine m'inondé comme un poison, m'aveugler comme une eaux sale et rougeâtre, la gorge me brûlait, quelque chose sous ma peau semblait bouillir comme si c'était vivant. Mes ongles s'agridissaient comme les griffes d'un félin et mes yeux étaient si noirs qu'on pouvait s'y perdre, un noir profond représentatif du néant qui inspirait mon existence aux yeux de tous et surtout des miens. Une sorte d'acide me remontait dans la bouche, de l'arsénic, mes dents devenaient de véritables crocs mon corps entier c'était transformé en arme ultime. Je pouvais sentir la peur dans les entrailles de certains immortels même si ils tentaient de le cacher, seul Sorine qui continuait à me fixer avec indifférence restait sourd à mes cris. Son visage parfait, son air si insolent me démangeait ! J'avais une soudainement envie de l'écraser, l'égorger, le torturer ! Le faire souffrir autant que je souffrais car ce corps immode qui devenait le mien, cet instrument me repoussait ! Me repoussait comme un étranger et tentait de me tuer terré au fond de mon âme. Je n'étais plus aux commandes, j'étais aux premières loges impuissant.
                Sorine ferma sa marche, il rentra à nouveau dans le château sans me prêter plus attention que ça, un grondement sonor de contrariété faisait vibrer ma poitrine, les yeux des vampires de la Communauté se posèrent sur moi comme une armée prête à la charge, chacun d'eux avait sa technique, sa puissance plus au moins redoutable et ils seront une barrière tant que je ne me serai pas débarasser d'eux. Etrangement j'étais très confiant, j'eux un sourire de vainqueur prétentieux, un sourire presque effrayant qui défigurait mon visage, l'incarnation du sadisme avait sommeillé en moi bien trop longtemps. Il était prêt à n'en faire qu'une bouché. Le temps s'était comme arrêté, mes cheveux s'étaient arrêté dans les airs et la nature était muette. D'un seul coup ! Un souffle cyclonique balaya la fameuse "armée" j'avais franchi la barrière sans aucune difficulté, j'eus à peine le temps de voir quelque coup porté mais j'avais été si rapide que ma propre mémoire ne s'en souvenait pas ! Les corps des vampires jonchaient le sol, quelqu'uns plus fort que d'autres avaient esquivés et revenaient à la charge, leur combat me semblait si insinifiant que j'eux un rire moqueur, j'envoyais valsé le premier contre le mur en pierre qui se fissura, d'un seul poing j'avais réduit en miette le crâne d'un autre. Les Originels tombaient les uns après les autres, je virvoltais comme un acrobate, je me faufilais à travers leur corps ensanglanté comme une ballerine, la haine ne faisait que s'agrandir en gardant le visage de Sorine le traître dans l'esprit. Il m'avait brisé, il avait fait de moi ce que je suis. Il devait payer autant que Gabriel.
             Je courrus aussi vite que possible, sous la puissance de mon déplacement et de mes émotions incontrôlées je brisais les murs et les sols à chaque passage faisant trembler le château dans son entre comme si je secouais une cage à rat. J'espèrais en voir sortir au moins un. Je ne voyais même plus ce qu'il y avait autour de moi seul les visages de mes ennemis se profilaient dans l'horizon laissant la bête rugir dans toute sa puissance. 
              Mes parents ne seraient pas fier de moi, Dante n'oserait même pas me regarder et Maria en pleurait de désespoir, Sorine ne me regarde même plus. J'ai perdu tout le monde, j'ai perdu tout ceux qui m'étaient cher ! On mes les a enlenvé ! Gabriel me les a enlevé ! Il a fait de ma vie un véritable enfer ! Il mérite de rejoindre ces ancêtres, il mérite de mourir dans la souffrance ! Tout est de sa faute.
             Bien sûre lorsqu'on a mal il nous faut un coupable, on ne veut surtout pas se lamenter, on transforme la peine en haine. On a besoin d'un bouc émissaire, d'un sacrifice, d'une offrande à la colère des dieux. J'ai besoin de faire couler le sang de Gabriel pour faire taire la douleur lacérante de cette cicatrice dans mon coeur. J'ai besoin de voir Sorine me supplier d'arrêter, car c'est ce que je continue d'espérer, qu'il m'arrête car je serai incapable de me contrôler quand le moment sera venu de mettre fin à toute cette comédie. Le mur qui mène à la cours. Il vol en mille morceaux après une frappe de toute mes forces, les débris tombaient tout autour de moi, j'étais essoufflé, la haine me sortait des narines comme un taureau dans l'arène. La poussière m'enveloppait comme une épaisse fumé, j'avais détruit le beau château de la Communauté, les sourcils fronçés mes yeux croisèrent immédiatement les siens.

" Gabriel..." dis je à bout de souffle

             Il restait muet, d'un regard presque méprisant, il gardait sa dignité royal et m'enfonçait voulant faire pression seulement ce regard électrique, cette faim en moi de lui tordre chaque membres lentement jusqu'à entendre craquer un par un chaque os de son corps me faisait frissonner de désir, je me léchais les lèvres rien que de m'imaginer planter mes dents dans sa chair. Alors que j'allais bondir comme un rapace sur ma proie avec la rapidité d'un guépard, je fus repoussé avec une force majestueuse, mon corps avait valsé à une dizaine de mètres plus loin. Un chat retombe toujours sur ses pattes. Le choc des deux corps avaient été si puissant qu'une onde bruyante se déplaçait dans toute la forêt comme un coup de fusil.

" Je t'avais prévenu Luciole..."

            Frédéric Faust était bel et bien sur mon chemin, comme il l'avait promis et sa puissance semblait comparable à celle de son fils si ce n'est plus ! Une position de puissance un regarde froid comme la glace, une présence inclinante, j'eus un fou rire, un rire mauvais les rôles c'étaient inversés la foule pouvait maintenant se demander qui était le méchant dans toute cette histoire. Gabriel le vampire malade ou bien moi l'assassin fou ? Je ne parlais pas, j'étais devenu bientôt primaire pour avoir encore ne serai ce qu'un peu d'humanité, j'étais devenu un vampire après que Sorine est tué mon âme de mortel. Mon sourire s'effaça lentement laissant mon visage maladif reprendre un air grave et indescriptible. Je ne regardais plus que mon adversaire, les ongles assérés, le coeur lancer dans une danse endiablé j'attend le moment propice pour lui faire sauter la tête comme un bouchon de champagne. Etais je vraiment conscient ? Je crois que j'ai perdu toute notion de conscience. 
           Disparition spontané, le corps de Frédéric voulait au dessus de moi, son regard toujours aussi glacial, une épée dans les mains pointé sur moi comme le courroux de Zeus, les yeux rivés sur lui je ne bougeais pas d'un centimètre soutenant sa force, c'était un combat d'aura, un combat mental, le premier qui aura peur de l'autre perdra. D'un pas fluide, je semblais presque voler dans les airs, je me suis déplacé en arrière, l'épée se planta sur fortement dans le sol ! Que des morceaux de roche et de terre s'envolaient comme des boulets de canons, une cratère remplaçait maintenant le sol en face de moi, la roche fissuré. Je n'avais pas sous estimer la force de Frédéric, fier comme un Faust il restait debout presque spectateur de sa puissance, son épée en main semblait presque envelopper par l'aura de son musicien, je fixais la lame cherchant une faille, un moyen de l'anéantir sans perdre de temps. Il m'attaque à nouveau, l'épée frola ma joue le faisant presque rougir, j'esquivais de justesse chacune de ses attaques. Mon dos se cambrait de façon inhumaine, Frédéric apparut soudainement derrière prêt à m'embrocher. D'instinct mes jambes me propulsèrent, c'était comme un ralentit, doucement je me posais sur son arme comme un aigle sur sa branche. Un sourire carnacier défigura à nouveau mon visage si proche du sien acutellement, ses yeux s'écarquillèrent. J'avais gagné.

" Ce n'est pas possible " Dit il dans un souffle

             Il retira son épée de manière à me blesser, avec délicatesse en saut périlleux arrière j'atterrissais avec douceur sur le sol, sans un bruit, sans brutalité. Je restais debout plantant mes yeux dans les siens. D'un cri de rage il me fonça dessus l'épée avait fendu l'air, un peu plus et j'aurai été découpé en deux ma chemise partie quand même en lambeaux. Je la déchirais sans gêne. C'était à mon tour d'attaquer. 
            J'apparus derrière lui, mon poing fusa, il l'évita en se baissant, l'épée fendait l'air d'une rapidité fresque parfaite, d'un demi cercle, un saut mon corps tourna en 360° dégré mon pied fusait vers son visage. Il cambra son dos comme Keanu Reves (Matrix !! ), la lame revenait en hauteur depuis le sol, je l'arrêtais avec une main délicatement poser et je la tenais plus ferme qu'un étaux. Il écarquilla à nouveau les yeux et grinçait des dents de rage, soudainement mon corps fut propulsé contre le mur du châteaux, des blocs de granit de plus de cinq cent kilos de brisèrent sous la puissance de ma projection mon corps s'écrasa avec douleur, je serrai les dents en entendant un crac effrayant. Entourer de débris je me suis relevé la rage dans les yeux, Frédéric semblait essoufflé, il n'avait plus sa posture royal mais celle de la défense, l'épée devant lui il s'attendait à une attaque imminente. Je me suis baissé pour attrapé un de ses gros blocs, je les soulevé comme une énorme armoire, avec force je pris mon élan pour la jeter sur mon adversaire, elle était lancé si vite que le vent sifflait, Faust fut surpris et lacha son épée pret à recevoir le bloc dans le visage, il dressa son poing quelque peu hésitant mais ne s'arrêta pas lorsque le granit avait bouché toute sa vue. Le bloc explosa comme une bombe. J'avais gagné.
           J'apparus enfin dérrière lui sans qu'il est put me voir, je voyais sa main saigné sur le coup, il se redressa et n'osait plus faire un mouvement lorsqu'il sentit ma présence dans son dos.

" C'est finit Frédéric..." Dis je dans une voix méconnaissable

           J'allais lui transpercer le coeur quand je sentis une lame se planté à l'intérieur de mon corps, Frédéric eut un petit rire, sa bouche dégoulinait d'un sang noir comme l'encre, il s'était sacrifié pour m'avoir. J'eus un recul trop précipité à peine avais je retiré la lame que mon sang se versait sur mes vêtements, mes mains en étaient trempés. Je les regardais comme si je n'y croyais pas et pourtant c'était bien mon sang, malheureusement pour Faust il n'avait planté que mon côté droit alors que lui était planté en plein centre. Le sien se vidait à une allure impressionante alors que moi je tenais encore debout. Il se retourna l'épée encore dans le ventre le sourire au lèvre.

" Blessé tu ne pourra jamais lui venir à bout..." Dit il dans un souffle

          Il s'écrasa au sol de tout son long, baignant dans un mélange de sang rouge et noir.

" PAPAAA !!!! " Hurla Gabriel

       Il se précipita sur son père sans me prêter attention, ses habits trempaient dans le liquide tenant son père dans ses bras. Je sentais ma plaie se refermer lentement alors que celle de Frédéric m'était trop de temps, il ne pourra pas survivre. Je n'arrivais pourtant pas à me sentir coupable, ma rage n'avait pas changé, à l'intérieur mon âme humaine se débattait comme une furie pour reprendre les rennes mais le pacte avait été scéllé c'est trop tard et le prochain adversaire me dévisageait déjà avec une colère si profonde qu'elle m'aurait tué d'un seul regard.

" A ton tour Sorine..." Murmurais je en léchant mon propre sang



 
Sam 29 aoû 2009 4 commentaires
MUHAHAHAHAHAHAHA !! un de moins (enfin espérons qu'il soit bien mort cette fois =___=" )

c'était trop ... excitant !!! ... franchement je préfère l'originel à l'humain et de loin !! au tour de Sorine , j'espère qu'il ne s'abaissera pas à faire sembler de "je t'aime" pour que la partie humaine reprenne le controle et qu'il perde ... ça serait pas sympa .. ils doivent TOUS mourir (malheureusement ... lucile aussi .. mais bon c'est le jeu ... hihihihihihi)
Cicipouce(>>Cindy - le 01/09/2009 à 05h27
carrement t'es encore plus sadique que moi HAHAHAHA !!!!!
mais désolé pour toi ils ne vont pas tous mourir sorry :p
D***
Nan, ze veux une end entre Sorine et Luciole après la mort de Gabriel. Je pense pas qu'ils se remettront ensembles, sinon ça fera trop happy end, mais au moins que Luciole reprenne le contrôle delui-même. M'enfin, c'est vrai qu'en immortel, il déchire!!! Aaaaaah, trop bien, cette fic ! Je suppose que Luciole ne pourra pas tuer Sorine, ils sont trop proches en tant que vampire, c'est son mentor, non? Et puis, c'est un peu la même chose pour Gabriel... ah, pourquoi j'ai le pressentiment que Luciole va y rester? En tout cas, sa partie humaine risque de ne jamais s'en remettre...
Et, et...
je me perds en conjectures!
Vite la suite!
Lilly - le 01/09/2009 à 15h41
aaaah qui sait ! Mon esprit totalement lunatique peut changer d'avis à tout moment LOL
D***
genial vite la suite gabriel il va mourrir avant ou apre sorine et luciole va redevenir humain apre le combat final ou po c biento fini je suppose car le comba final approche a gran pas vite vite la suite.
stephy - le 01/09/2009 à 23h21
oui le grand final approche plus que deux chapitre je pense et un petit épilogue =)
J'espère vous supprendre ^^
D***
Mdrrrr le combat! J'suis désolée si tu l'as écrit super serieusement mais ça m'a vraiment fait rire je ne saurais te dire pourquoi...
Sinon, il va vraiment tuer Sorine?
LentilleVerte - le 25/10/2009 à 21h43
Pourquoi pas XD j'ai rarement vu quelqu'un rire pendant un combat mais c'est tout toi LOL
Lis la suite tu verras bien xD
D***