World-and-Yaoi
" Maria est ma fille. Par conséquend la soeur de Gabriel."
Le vent frais faisait virvolté les cheveux de Frédéric, mes yeux s'écarquillaient la vérité m'était tombé dessus comme une enclume, assomante. J'entendais les rires de Gabriel dans la cours, son père le regardait avec un sourire doux et aimant, mon coeur se serrait, l'amour que Frédéric portait à son enfant était si pure qu'il me rendait coupable. Comme si le mal, l'assassin, le mauvais, le méchant de l'histoire c'était moi. Il continuait de l'observer sans se soucier de mon mutisme, toujours aussi choqué, à mon tour je regardais la cours observant chaque mouvement, chaque sourire, chaque émotion de Gabriel qui comme un enfant jouait au milieu des flaques en tendant une main blanche et fragile à Sorine. Celui ci s'approchait d'un pas lent jusqu'à lui et se laissait faire saisissant les doigts fins, Gabriel lui prit le bras et se serra contre lui comme un être appeuré. Mon coeur se serrait.
" Observes le bien Luciole...Regardes mon fils, regardes ton créateur..."
La voix de Frédéric s'éteignait dans sa gorge, je ravalais ma salive et tentait de comprendre où il voulait en venir. Pourquoi Dante ne me l'a pas dit ? Pourquoi Maria ne me l'a-t-elle pas dit ? Pourquoi Sorine ne me l'a pas dit !? Ils n'avaient pas confiance en moi ? Pourquoi suis je le seul à ignoré l'histoire de la famille la plus puissante qu'il soit ? Cette qui m'a "crée", qui a fait de mon exitence un tabou et qui me touche plus que n'importe quel vampire vivant. En y réfléchissant tout s'enchainaient, Gabriel avait tenté de permuté avec moi et avait réussi avec Maria j'aurai du faire le lien, les liens de Dante avec Maria, son pouvoir digne d'une famille puissante, les photos de Maria dans la cuisine de Dante, ce qu'elle savait sur moi. Si elle était si proche de mes parents c'est qu'il y avait une raison !
" Crois tu que Gabriel aurait accepté de donner son sang sans savoir ce qu'ils en feraient..."
" Maria..."
Elle s'était procuré son sang ! Elle avait suivit la grossesse, le déroulement de l'expérience ! Elle avait comprit le changement de mes parents, leurs nouveaux rôles, leur amour pour moi et non pour une expérience, elle venait souvent me voir, elle prenait de mes nouvelles comme si j'étais son petit frère. Elle était derrière toute mon existence, derrière toute ma vie, son visage comme une tableau dans ma chambre qui m'observait discrète et secrète sans jamais m'en rendre compte.
" Je ne comprends pas..., murmurais je, si Gabriel est courant comment peut il tuer sa soeur ?! Vous
n'êtes pas furieux ?! Vous n'avez d'amour que votre fille ! "
Frédéric Faust fronça les sourcils et m'observa enfin dans les yeux, je pouvais lire de la colère dans
son regard sibérien. Pour la première fois une véritable émotion avait traversé le visage de père Faust, une émotion qui le glaça le sang si je puis dire.
" C'était une erreur...Il voulait permuter avec toi ! Mais Maria c'est interposé seule...elle a permuté avec Gabriel avant même qu'il est pensé à le faire avec toi..."
Comme une soeur aimante elle s'était sacrifié pour son frère malgré ce qu'il lui a fait, je me souviens
encore de son corps mourrant, baignant dans son propre sang aussi sombre que de l'encre noire s'écoulant d'une plume. Je me souviens des paroles de Gabriel...son sourire sadique et vengeur.
Dois je comprendre que c'était Maria qui me parlait ? Elle était aller jusqu'à se faire passer pour son frère ? Je me souviens de ses cheveux flamboyant qui entouraient mon bras après
l'avoir transpercé elle aurait été jusqu'à subir une tel souffrance pour son frère.
" Elle est allé jusqu'à s'infligé ses propres blessures, pas seulement en sacrifiant ! Mais en se frappant, Gabriel n'aurait jamais touché sa soeur..."
" Pourquoi aurait elle fait ça ?" Je demandais septique
" Pour calmer son frère, dans l'état où il était - incontrôlable - il aurait été capable de tuer n'importe qui. Malheureusement le fait d'avoir vu sa soeur blessé la rendu encore plus fou,
elle s'était trompée sur lui. Dis toi bien Luciole que Gabriel à en lui une force si devastatrice qu'elle pourrait le tuer de l'intérieur ! " Frédéric me parlait avec des geste et faisait la
forme d'une sphére puissante qui repoussait ses mains. " Une force incomensurable qui le rend imprévisible. Maria croyait que Gabriel s'en irait en voyant sa soeur à moitié morte devant lui mais
au lieu de ça elle avait débloqué comme une porte en lui laissant libre court à sa force. C'est là que tu es intervenu."
Il regarda à nouveau son fils qui cette fois tentait de faire voler un avion en papier, Sorine restait
debout à quelque mètre de lui comme un gardien bienveillant.
" La mère de Gabriel et de Maria est morte à cause de cette force..."
J'arquais un sourcil d'incompréhension.
" Lorsque je l'ai connu elle possédait les plus magnifiques cheveux blond qui soit ! Une couleur si divine qu'elle ne pouvait être qu'un ange, un halo de lumière l'entourait, son sourire tendre
et si exceptionnel m'avait ensorcelé, j'aurai été prêt à tout pour elle. Jusqu'à tuer son propre père. Nous nous sommes enfuis en Autriche alors qu'elle était enceinte de Maria, tout était si
parfait jusqu'à la naissance de Gabriel. Pendant sa grossesse, qui ne dure que sept mois chez un vampire, elle avait des visions de mort et de cadavre, elle entendait des cris d'enfant et de
milliers de gens torturés. Pour la première fois de ma vie je ressentais le besoin de prier, pour la première fois de mon existence je cru au Diable et à Dieu ! " Frédéric se tut pendant quelque
seconde me laissant prendre conscience de son histoire. Un vampire n'est pas censé croire au paradis ou à l'enfer cependant Frédéric Faust y croyait vraiment. " A la naissance de
Gabriel les visions avaient cessés mais sa santé était fragile. Ma femme fut le premier vampire de toute l'histoire à contracté le "jugement dernier" c'est ainsi que nous avons appeler la seule
maladie qui soit capable de tuer un immortel."
" Jugement dernier ..."
J'observais à nouveau Gabriel Faust, sa robe de chambre grise, son sourire enfantin, la patience de Sorine.
" Gabriel est malade..." dis je faiblement
" Le Jugement dernier...c'est lui. Sa force est la maladie qui a tué mon épouse et qui tue maintenant mon enfant. Je maudis tous les saints, les dieux, les diables, les Faust et les
immortels d'avoir fait de mon fils un demi-dieu. Son corps pourrit...Sa force le ronge, le consume...Comprends tu pourquoi tu n'as aucune chance ? Gabriel mourra sans doute dans un combat contre
toi mais il t'emportera avec lui dans un néant sans Sorine, sans personne."
" Pourquoi est-ce que vous me racontez tout ça ? "
Il eut un sourire tendre en ma direction, un sourire voilé d'une épaisse couche de tristesse.
" Je veux seulement te dire que tu n'as rien à faire ici. Sorine ne repartira pas...Il n'abandonnera jamais Gabriel souffrant, sur ce point là tu as perdu Luciole."
" Je veux en avoir le coeur net..."
" Alors libres à toi sois sûre que tu me rencontrera à nouveau sur ta route et tu ne t'en sortira pas. "
Frédéric Faust diparût aussi tôt comme un courant d'air, j'étais seul sur mon rampart et après un dernier regard vers l'immortel aux
cheveux sombre dans la cours je pris ma décision. Rien de ce que me dirait Frédéric, Maria, Dante ou même Dieu me ferai changer d'avis ! Le visage de mes parents, cette bombe a retardement qu'est
Gabriel devait être détruite, il serai capable de tous nous anéantir et j'étais le seul à l'arrêter même si comme moi cette puissance n'est qu'une présence malsaine au fond de lui qui ne désir
que tout détruire et tout tuer. Pardonnez moi Frédéric Faust mais je ne pourrai pas partir, je ne peux laisser mon seul et unique amour de cet endroit, je ne peux vivre avec le regret ou le doute
à chaque instant, la même question " et si jamais...". Ce soir Gabriel Faust deviendra une véritable légende mais plus un danger. Je n'avais pas de plan d'attaque, aucune stratégie, je ne
connaissais pas l'intérieur du château, je n'avais aucune idée de l'endroit où j'allais m'aventurer mais j'étais déterminé et plein d'énergie. Je sautais rapidement du rampart jusqu'à la terre
ferme, lentement je laissais à nouveau mon animalité reprendre le dessus, mes pupilles se contractaient et mon sang devenait bouillant. Mon corps entier prenait la pleine mésure de chaque élément
et mes sens étaient en alerte. Je sentais que des vampires s'agitaient à l'intérieur, ils avaient sentit la présence d'un Originel qui s'approchait dangereusement d'eux. J'avais même cessé
d'entendre les rires de Gabriel, il était également au courant de ma présence et je pouvais presque pressentir son agacement profond à ma venue. Non Gabriel je ne te laisserai pas Sorine, pas
temps qu'il m'aimera. Mes doigts s'écartaient, je désserais les poing et une dernière fois je regardais le ciel de mes yeux rouges, tout comme Frédéric j'avais envie de croire en Dieu, au Diable,
ou à qui que tu sois là haut ! J'avais envie de croire qu'il y aura quelque chose après tout ça. Peut être même un paradis.
Alors que je traversais le pont la porte en bois massif d'au moins cinq mètre de haut et deux mètres d'épaisseur s'ouvrit sur ma personne, la lumière qui avait traversé la cours m'éblouissait maintenant, plusieurs silouhettes se présentaient à moi une centaine de vampire plus beaux, plus élégants, plus puissant les uns que les autres faisaient barage tous prêt à m'anéantir comme un vulgaire bout de viande face à des lions affamés. La Communauté était présente pour un simple spécimen de science comme moi je me sentais flatté. Un couloir d'honneur s'ouvrit sur la marche d'un seul Originel, la veste noir en velour, la chemise en dentelle de soie, les cheveux ébène et le regard flamboyant, la peau cristalline, un seul et unique parfum.
" Pourquoi est-ce que tu es là ? " Me demanda Sorine de sa voix bourdonnante
" Pour toi."
Sorine restait muet pendant un instant et l'espèce de quelques centièmes de seconde j'aurai juré voir un sourire sur le coin de sa lèvre.
" Va t'en. Va t'en où tu vas mourir ! "
" Je ne partirai pas sans toi."
" Arrêtes Luciole. Je ne reviendrai jamais tu entends ? Je ne quitterai pas Gabriel c'est finit l'aventure. Je ne partirai pas avec toi alors ne te fatigue pas. Rentres chez toi. "
D'un ton impassible qui ne laissait entendre aucune protestation son cortège reste muet et mon coeur se froissait à chacune de ses paroles, je tentais tant bien que mal de me persuadé qu'il mentait, qu'il était forcé, qu'il se sacrifiait !
" Je ne peux pas Sorine je suis désolé...Je ne peux pas te croire."
" Alors tu mourra ..."
Sorine tourna les talons, un vent qui avait l'odeur de la cendre et de la poussière balayait mon visage, je restais brisé regardant mon unique amour me tourner le dos sans honte et sans regret. Je serrai les poings de douleurs et d'humiliation ! Ca ne pouvait pas être vrai, ça ne pouvait pas être vrai !!
" RETOURNES TOI ! Regardes moi ! Et oses me dire que tu ne m'aimes pas ! Vas y !! "
Je crachais toute ma colère, mon dernier espoir, la phrase décisive qui allait scéllé le pact que j'ai fais avec moi-même. Je sentais ce démon s'agitait au fond de mon ventre comme un animal en cage qui sentait sa libération, je sentais mon coeur se tordre encore et encore. L'assemblée de vampire me fixait comme des statues imperturbables. Alors que Sorine avait arrêté son pas il se retourna lentement le regard penché vers le sol, il leva le visage avec un ralentit insoutenable, ses yeux de braise me transperçaient la poitrine.
" Je ne t'aime pas Luciole."
Cling. La cage est ouverte.
bisouxx!
Mais quel enfoiré, Sorine et en même temps...
Aaaah, vite la suite!!
Le Luciole sauvauge is back!!!
J'adore le "Clig. La cage est ouverte." Plus violent que Terminator et Hulk réunit...
C'est trop génial !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! (on aurait été dans bleach on aurait un truc comme "déferlente de reitsu" !!!!! bref)
le prochain chapitre va être de la mort qui tue (mais celle la elle déchiquette tout sur son passage)
Désolée, désolée, je m'en flamme mais tu sais comme j'aime cette fics !!
j'ai hâte, j'ai hâte, j'ai hâte !!! je t'envoie une grande aura positive pour avoir vite vite la suite !!
Bisoooooooooooooooooooooou !!