World-and-Yaoi
Prophétie.
Ma existence était tabout, ma vie était impensable, mon droit à l’éternité
était absurdité et mon image avait hanté les nuits du tout puissant. J’étais le portrait de la mort, mauvais présage ma naissance était funeste. Il me sentait ramper dans ses entrailles comme un
parasyte, un virus qui buvait son sang de l’intérieur. Je pouvais sentir toute la crainte que je lui inspirait, je pouvais me délecter de mon avantage.
Celui d’une prophétie.
Nous sommes partis à l’aube du palais Faust il y a de ça quelque heures,
Maria est toujours dans état critique et nul ne sait si elle s’en sortira. Sorine n’a pas parlé depuis, il regarde inlassablement le visage le paysage défiler devant sa fênetre. Le train arrivera
à Varsovie dans une heure environ. Je me souviens de chaque expression de Sorine lorsqu’il a pronnoncé « Russie », il a frémit, ses yeux sombres s’étaient plongés dans une mêlée de
souvenir mais il respirait la haine et la vengeance par tous les pores de sa peau. Il était déterminé à en finir avec l’immortel.
Qui aurait put prédir une telle destiné ? Qui aurait put
imaginer un jour qu’un combat décisive pour toute l’histoire des vampire allait avoir lieu ? Pauvre Hommes, naïfs et aveugles. Les grands choses se passent sous leur nez et sans même s’en rendre
compte leurs vies tombent sur des épaules vieilles de plusieurs siècles.
Mon existence est un fardeau et une libération, je suis
un poid et une clé à la fois. Je sais que nous n’arriverons pas à Moscou aussi facilement car je le sens depuis maintenant une heure.
Le wagon est imprégné de l’odeur des
immortels.
Ils semblent partout autour de moi, j’ai l’impression
d’être entrée dans une nid de bourdon. Tous plus menaçant les uns que les autres, tous plus forts, plus meurtrier et plus cruels. Je le sens comme une chaleur lourde et pesante, je le sens comme
enclume au dessus de ma tête prète à m’écraser à tout moment. Mon cœur commence à palpité, je sens leur empressement, leur envie, je sens leur soif et la perçois avec une clareté surnaturelle. La
dernière présence humaine change de wagon, je coupe ma respiration, Sorine les a sentit. Je sens leur assaut, leur hâte !
Le bruit d’une mouche bourdonnante…
Soudainement l’attaque était lancé ! Sentant l'un d'eux bondissant
j’ai moi-même changer de siège avec maladresse en m’écartant de mon siège. Un vampire les dents asserrées plante ses canines dans le siège, aussi tôt Sorine lui brise la nuque. Toujours assied
tel un félin sur le siège devant le notre j’observe nos ennemis, une vingtaine de vampire se sont levés, le regard ruisselant de soif, le sang leur sortait par les yeux, des pupilles aiguisées.
Je déglutis et plante mes griffes sur la tête du siège, Sorine ne bouge pas d’un millimètre et ne les quitte pas des yeux. Ses sourcils se froncent.
L’assaut est lancé ! Dans un cri bestial une vingtaine de vampire
tentent de nous encerclé ! Je cours vers la sortie donnant plusieurs coup de « pattes » à mes assaillants. J’entends le cri de l’agonie ! Sorine me suit en égorgeant quelques vampires
de ses longues ongles fins. Il les dénuque. Alors que je m’empressais d’atteindre la porte du prochain wagon la griffe asserré d’un vampire se plante dans mon épaule, je sens son souffle
dévastateur. Sans douleur je me retourne pour lui briser le bras et lui assené un coup de pied violent qui l’envoie s’écraser sur ses amis. L’un d’eux me regarde, un grondement sonore et puissant
sort de sa bouche faisant trembler les murs du train.
Je regarde Sorine qui tranche en deux un dernier vampire. Ses mains
ruissellent de sang, il conduit l’un de ses doigts à la bouche et le lèche avec érotisme mais aussi avec froideur tout en regardant nos ennemis. Ses yeux immortels se plantent dans le regard de
celui qui semble le plus fort d’entre eux. Celui qui a rugit.
« Vous allez le payer… » Grogne l’immortel
Il se lance immédiatement sur moi, il sort une sorte d’épée de son
fourreau, surpris je me baisse simplement pour éviter sa lame, Sorine est submergé de vampire et me regarde avec inquiétude. Il ne peut pas venir m’aider. Je cours de l’autre cotés du wagon, je
marche sur les vampires qui me barrent le chemin, ils s’écrasent par terre avec le fracas d’une montagne sur le métal. J’entends le rugissement de l’immortel derrière moi, je cours aussi vite que
possible atteignant enfin la porte, Sorine arrive enfin à me rejoindre, je sors du wagon et me rend compte qu’il n’y a plus rien après. Je m’agrippe au haut du wagon et me retourne pour finir sur
le toit du train. Je laisse la porte ouverte et tente de tenir debout sur le toit avec la puissance du vent contre moi. Alors je marche en direction de la tête du train pas à pas, une lame
transperce de le toit du wagon. Paniqué ! Je tombe en arrirèe surpris par l’épée, je me retrouve sur les fesses totalement déséquilibré. Le vent me frappe le visage et les cheveux, la vitesse où
va le train si je tombe je me ferai broyer sous les rails. Avec rage j’atrappe la lame avec les pieds et la plie de toute mes forces pour ne pas qu’il puisse la retirer. Je me redresse lentement
quand j’entends le bruit des pas derrière moi, je me retourne pour voir Sorine courir sur le toit du train.
« COURS ! »
Sans attendre je me lève et cours avant qu’il ne me ratrappe, je cours
aussi vite que je peux sautant de wagon en wagon, des bruits de pas plus fort, plus bruyant se font entendre. C’est l’autre immortel. Je cours encore plus vite, Sorine arrive à ma hauteur, il me
prend la main et me fait avancer de plus belle. Nous arrivons très vite sur le premier wagon mais Sorine ne s’arrête pas ! Que compte - il faire ? Il est fou !!
« Sorine !! » Je cri
« Ai confiance… » Dit il simplement
Nous nous retrouvons au bout, nous sautons
aussi haut que nos pouvoirs puissent nous le permettre, nous sautons dans le vide au milieu des arbres et du froid de Pologne. C’est comme si la vitesse avait ralentit l’espace d’une seconde pour
entamer une descente aux enfer. Dans l’atmosphère d’un grognement de désarrois, nous nous écrasons sur le sol roulant le long de la montagne. Je sens les roches, les arbres, la terres que nous
entrainons mais nous ne nous lâchons pas la main.
Le cri d’une bête fait fuir les oiseaux et le
silence revient après le passage du train. Nous avons enfin cesser de rouler, Sorine respire fortement pour enfin se redresser et me redresser ensuite.
« Tout va bien ? »
« Je crois. »
Je frotte mes vêtements pleins de feuilles et de terre.
Nous avons eu sacrément chaud.
« Qu’est-ce que c’était que cette armée de vampires ? » Je demande
« Division d’extermination. Des vampires surentrainer à tuer. Leur chef est un hybride. »
« Un hybride aussi fort ? »
« C’est un chef-d’œuvre de tes parents. »
Je reste silencieux pendant un moment. Mes parents ont fait
tant d’expérience génétique chez les vampires ? Au point de pouvoir transformer un hybride en terminator.
« Goliath. Gabriel l’a appelé, c’est lui qui l’a transformé par conséquent Goliath ne peut pas tuer son créateur. »
« Mes parents en ont fait combien d’hybrides puissants dans ce genre là ? »
« Des milliers. Ils n’étaient pas appelé scientifiques du mal pour rien. Gabriel exploitait leur talent. »
Nous avons commencé à marcher au milieu de la
forêt, nos habits étaient dans un sale état et toutes nos affaires étaient restées dans le train, je soupirais. Ma tête était mise à prix. Nous avons réussit à rejoindre une route, sans plus
tarder nous nous sommes mis à courir aussi vite que nous le pouvions pour atteindre une ville où acheter de nouveau vêtement. Sorine m’assurait que Varsovie n’était plus loin et que là bas nous
pourriont manger avant de repartir. Sorine m’avait parlé une fois de Varsovie avant de partir, c’est une ville étape dans le voyage jusqu’à la communauté, il existe quatre villes qui sont sièges
de grandes familles de vampire. Moscou, Vienne, Londres et Varsovie. Au XVIII, Paris était le siège de la communauté mais après les guerres il s’est déplacé à Moscou. Il m’a dit également
qu’à Varsovie on pouvait avoir ce qu’on voulait, il suffisait d’en avoir la réputation. Là bas les vampires étaient plus méfiant que nulle part ailleurs mais ce pliait à la force sans trop
d’effort. Contrairement à Moscou où la hierachie était le véritable pouvoir, la puissance ne ressentait à des kilomètres et les soubrettes étaient de rigueur.
« Accélères Luciole ! »
Finalement mon entrainement n’avait rien
avoir avec un cours, le but était de survivre jusqu’à Moscou.
Nous avons couru seulement pendant un quart
d’heure, nous étions au centre de Varsovie. Une grande place au se dressait un stelle immense avec des milliers de noms. Sorine et moi nous nous sommes dirigés vers l’extérieur de la ville, à
l’Est, là nous nous sommes arrêtés devant une villa immense. Des serviteurs à la peau clair mais aux visages ternes nous accueillèrent avec empressement. Tous s’agenouillèrent presque devant
nous, je me suis fait arracher mes vêtement plus vite que je n’aurai put le faire moi-même, Sorine les suivaient à l‘étage, je me suis fais presque bousculer pour entrer dans une baignoire
fumante, frotter laver comme un enfant, je n‘étais pas habituer à autant d‘assistance. Aussi tôt propre aussi tôt sorti. Dans une farandole organisé ils présentèrent à Sorine différent costume et
autres habits de grandes occasions. Il opta pour une chemise à col en dentelles et à longue manches d’époque avec un pantalon noir. Une veste avec des dorures, des moifs cousu à la main. Il
claqua des doigts et la troupes d’habillèrent s’activèrent autour de moi. Je ne pouvais rien faire, j’étais encerclé, ils semblaient habitués mais pas moi. Très vite je fus habiller d’un pantalon
fin d’un blanc imaculé et d’une chemise blanche avec un petit gilet mauve. J’avais l’impression d’être habiller comme un prince, c’était désagréable.
J’aimais avoir des habits amples au niveau du buste,
celle-ci me collait trop.
« Sorine ! »
Sorine s’en allait pendant que les serviteurs
s’activaient autour de moi, finissant les finitions des habits, j’étais un vampire à épingles.
« Sorine ! Dis leur d’arrêter ! »
« C’est leur travail et puis je ne parles pas Polonais. »
Il plaisante j’espère ? Une fois que j’étais enfin habillé ils
s’acartèrent tous, en révérance. J’ai accouru jusqu’à Sorine, il s’était assis sur un canapé de velours la main sur les tempes. Doucement je me suis assis près de lui, laissant mon cœur s’appuyer
contre le sien, il m’entourait de l’un de ses bras pendant que je profitais de cet instant de tendresse.
« Nous repartons après le dîner. Nous allons sans doute courrir toute la nuit tu sais. » Il me dit d’une voix douce
Doucement il avait relevé mon
visage en me prenant par le menton, nos bouches s’effleuraient.
« Ca ne me dérange pas… » Dis je dans un souffle
Il déposa alors délicatement ses lèvres
chaudes et humides, des lèvres frissonnantes qui faisait vibrer mon cœur entier. Brûler, je me laissais mourir dans ses bras. Il me serrait encore plus fort contre lui, la position devenant
inconvéniante, je me suis retourné totalement sur lui pour être au dessus et pouvoir profiter d’un sentiment de domination sur lui. J’avais l’impression que je le tenais entre mes mains et que je
pouvais faire ce que je voulais de lui. Il me regardait d’un air presque suppliant, je repris aussi tôt sa bouche, ses mains s’agrippèrent avec force autour de mon cou approfondissant nos baisers
jusqu’à nos entrailles, jusqu’à nos âmes.
La sonnette retentit. Sorine me repoussa comme une
vulgaire feuille de papier, je me suis redressé totalement détasbilisé reprenant conscience de la réalité. Il ne manquait pas d’audace !
« Sorine ! Cela fait bien des années qu’on ne t’as plus vue ici ! »
« Herald. Tu tombes très mal. » Dit il d’un air glacial
« Jamais Sorine. Souviens toi de ça. Je ne tombe jamais mal. »
Les deux immortels sont venus s’asseoir dans le
salon, Sorine tirait une tête d’enterrement quand au fameux Herald il avait l’âge de Matusalem. Ils discutaient avec Sorine, je leur trouvais une ressemblance, ils avaient ce même air nonchalent,
cette même façon de regarder les gens avec dédain, cette ironie sur le visage mais la méfiance dans les yeux. Sorine m’avait prévenu que les vampires de Varsovie était méfiant mais de fidèle
serviteur face à la force. Il me semblait qu’Herald respectait profondément Sorine mais qu’il s’en méfiait comme la peste. L’ambiance avait une apparence de discussion amicale et pourtant la
tension régnait dans la pièce.
« C’est donc toi Luciole. » Herald se tourne vers moi « Tu ressembles tellement à Gabriel dans son enfance…c’est troublant. »
« Herald je te prierai de partir. Car nous allons partir à notre tour. »
« Pour Moscou ? Je sais. Je tiens d’ailleurs à vous prévenir qu’une dizaines de division d’exterminations sont en villes. Ne faites confiance à aucun immortel d’ailleurs, ils pourraient
être complice. Vous connaissez les polonais, ils ne s’intéressent qu’à l’argent ici. Qu’au prestige. »
« Aider Gabriel c’est leur assurer une place à Moscou. » grommèle Sorine
« Les vampires de Varsovie sont les plus influençables Sorine, les plus pauvres par conséquent, les plus fidèles. Ils sont du côté du plus offrant. »
« Vous n’êtes pas d’ici ? » Je demande
« Non. Je suis de Paris. Une vieille relique de Paris. Il ne reste que très peu de vampire français, Sorine avait un père français tu sais, un père de la vieille époque aussi. Nous sommes
les plus anciens vampires qui soit. »
« Herald est un débris en quelque sorte. » Ironise Sorine
« Seulement à force de vivre ici on apprend à ne faire confiance à personne. Pas même aux plus vieux amis. »
« Herald prend congé. Je te conseille de ne dire à personne que tu nous as vu. Pas même à ta femme. »
« Tu tiens tant à te débarasser de moi ? » Froncent les sourcils le vieillard
« Je t'assures que nous n'avons pas le temps de nous attarder. »
« Je comprends. »
Après quelques minutes de débat sur la manière dont Herald pouvait se venger, il partit.
Juste avant de partir il se retourna une fois vers moi et m’offra un tendre sourire.
« Je n’ai pas donné mon sang pour rien. Tu devra tenir la promesse que tes parents m’ont faites gamin. »
« Une promesse ? »
« Si tu arrives à tuer Gabriel, tu devras venir me tuer aussi. »
C’était donc lui le deuxième donneur de sang, j’avais le sang de la famille la
plus puissante et celle de la plus vieille. Mes parents ont promis à Herald qu’aucun des deux ne resterons en vie si l’un doit mourir sie je comprends bien.
« C’est absurde ! » Dis je stupéfait
« C’est dans l’ordre des choses. Une fois Gabriel mort je ne servirai plus rien. J’ai trop vécu si tu veux mon avis. »
Herald disparut aussi tôt. Alors que je nageais dans mes réflexions sombre sur
ma tragique destiné, Sorine revint vers moi et me prit dans ses bras. J’étouffais mon visage au creux de son cou respirant son parfum si voluptueux, l’odeur de sa peau si parfaite.
« Allons chasser. » Dit il doucement
« Hum. »
Ma route avait l'odeur de la Mort...Vieille et éternelle compagne d'un
vampire. La plus fidèle et la plus désirée...
Cela dit je peux pas m'empêcher d'écrire lol en plus j'adore mon histoire de sangsue xD
Bisous merci d'être toujours la première =)
Je t'adoooore
Je te dis un gros MERDE alors !! je suis de tout coeur avec toi !!! Je me rapelle ce que c'est même si ça fait 3 ans lol
y a de l'action, des sentiments et des beaux mecs ! Les pauvres, ils doivent être frustrés de devoir s'arrêter à chaque fois sans jamais pouvoir aller jusqu'au bout... Me demande si Luciole sera vraiment le dominant dans le couple.
Roooh pauvre vieux t'es méchante avec l'ancêtre lol
Merci pour ce chapitre même en plein BAC j'espère que le 1er épreuve s'est bien passé ... ça commençait aujourd'hui non ?
Chu~~~é