World-and-Yaoi

Alors que je me sentais capable de soulever des montagnes il plongea la nuit dans un rire sonore, un rire diabolique. Mon grondement résonna dans ma poitrine et je fus le premier à partir à l’attaque, les coups étaient rapides, notre danse macabre bruyante et gracieuse était impresionnante. Je me sentais presque poussé des ailes sous les éclats de la Lune rouge, Sorine nous observe de loin et n’osait pas nous interrompre alors que je sentais que je prenais le dessus sur celui qui était censé être le plus puissant. Il gardait malgré tout un sourire pervers, un sourire que je me plaisait à défiguré à chacune de mes nouvelles frappes. Je n’esquivais pas tout ses coups, très souvent je partais m’écraser contre un mur, j’avais cassé un lampadaire, le sang noir me coulait le long du bras. Le gauche était brisé. Il ne semblait pas affaibli, ni fatigué alors que je commençais à m’essouffler. La rage me donnait de l’énergie.
Les blessures sur son visage, ses vêtements déchirés, son nez cassé ne suffisait pas à l’arrêter, il était inépuisable il me fallait le tuer pour le faire cesser. Il s’agaçait de plus en plus et je sentais la terreur l’envahir, l’effroie à la simple idée de perdre face à moi. Je jubilais intérieurement en sentant cette puissance irréelle qui émmanait de moi, je me sentais si fort que j’arrêtais toutes les attaques de Gabriel, notre écart se creusait de plus en plus en ma faveur. Le sourire du vampire avait disparut, il affichait un visage de douleur et de colère, il tentait de me détruire de toutes ses forces.
« Abandonne Gabriel et je te tuerai sans te faire souffrir » dis je ironiquement
« Je te tuerai Luciole sois en sûre ! »
Je riais intérieurement, j’étais également étonner de trouver le combat de plus en plus facile, nous nous repoussions à peine et j’étais celui qui revenait le plus rapidement, malgré sa forme olympique il cédait petit à petit. Il ne manquait plus que le coup de grâce. L’image divine de Gabriel s’effaça rapidement, il n’était pas aussi fort comme je l’avais pensé.
Non…Je n’ai pas rêvé ! Sa puissance était effrayante, c’était tout simplement moi qui l’avais dépasser…J’étais au sommet de mes capacités. J’étais né pour le tuer, né pour devenir Roi et détrôner l’actuel souverain.
Il fallait en finir, j’écartais avec puissance Gabriel qui se retenait à un reste du lampadaire, les lèvres imprégné de sang j’apercevais ses dents fines et poitues. Je sorti les miennes comme un prédateur, il n’y avait qu’une seule façon de tuer un Originel, il fallait boire son sang où le brûler. La douleur dans les yeux de Gabriel le rendait alléchant, il avait compris sa perte, il avait compris que c’était son heure.
« C’est l’heure de prier Gabriel…Prie pour ton Salut. »
La dernière attaque avait le parfum de la libération, de la fin. La fin d’une ère, le visage de Gabriel s’adoucissait à chaque centimètre que je franchissais, la main tendu j’allais lui transpercer le corps et boire son sang jusqu’à la dernières goûttes. Ses yeux se fermèrent lentement sur un sourire tendre. Sans pitié ma rage ne s’était affaiblis. Plus que quelques centimètres…
« ARRETES LUCIOLE ! »
Il était trop tard. Mon bras avait traversé son ventre, ses yeux exorbités son visage entier s’était déformé par la douleur, j’allais retirer mon arme quand il la retenait avec ses mains. Surpris j’ai regardé son visage qui auparavant semblait accepter son sort et qui maintenant en semblait fier. Il avait un sourire assassin, un sourire trop fier à mon goût beaucoup trop vainqueur alors que je venais de lui arracher les intestins.
« Félicitation Luciole, tu viens de tuer un être qui t’étais cher… »
Il divaguait ! Il resserra sa poigne autour de mon bras et m’attira encore plus à lui pour me sussurer ses paroles à l’oreille.
« Me crois tu aussi faible Luciole ?…Je t’ai testé et ce qui est sûre c’est que tu n’as pas un tiers de mon pouvoir…La preuve je viens de contrôler ton psychisme aussi bien que celui de Sorine. »
« Je ne comprends pas… »
« Demande à Maria. »
Alors qu’il relâchait la prise laissant tomber sa tête comme un mort, ses bras retombèrent le long de son corps et ce fut le drame.
Ses cheveux, il changeait de couleur, sa peau, son odeur, son apparence entière changeait sous mes yeux, de long cheveux bouclés et roux prirent place. J’étais tétanisé, les yeux exorbités je ne pouvais pas le croire. J’avais tué Maria. Je n’avais pourtant pas rêver, la puissance était bien trop forte pour que ça soit Maria, il y a une seconde ce corps portait le visage de Gabriel c’est sûre !! Que c’est il passer MON DIEU ? QU’AIS-JE FAIT ? J’AI TUE MARIA !!
Aussi tôt j’ai retiré mon bras, son corps s’écroulait sur moi, la légerté de Maria la rendait si fragile que je l’a déposait délicatement sur le sol encore sous le choc et totalement déconnecté de la réalité. C’est un cauchemar…dites moi que tout ceci n’est qu’un cauchemar.
« Luciole… »
La voix de Sorine ne me tira même pas de ma contemplation du corps inerte de la belle immortelle, elle restait froide contre moi, son sang se répendant en une flaque noire et sombre.
« Ce n’est pas de ta faute….Gabriel a utilisé ce qu’on appelle la permutation, il s’est imicé dans ton esprit et le mien, il a crée une illusion. Nous avons cru nous battre contre lui alors que ce n’était que le corps de Maria diriger par son esprit. Maria elle-même ne savait ce qu’elle faisait… »
« Qu’ais je fait Seigneur ?… »murmurais je
Je regardais mes mains pleine de sang, les larmes roulèrent sur mon visage comme une pluie d’été, des larmes chaude, des larmes de culpabilité se mélangeant au sang dans la paume de ma main. Je pleurais de plus belle. J’étais un assassin, j’avais tué mon amie, je l’avais torturé avec cruauté. Je l’avais tué. Un cri de souffrance me déchira la gorge, transperçant le silence du vent, j’hurlais comme un loup sous la Lune ne cessant de pleurer. Qu’on me comdamne ! Qu’on m’achève ! Qu’on me punisse ! Que Dieu me foudroie immédiatement. Je ne méritais pas de vivre.
« Luciole ouvres les yeux, ce n’est pas perdu encore. Ecoutes ses faibles battements, elle vit encore ! Nous devons l’emmener d’urgence à l’hôpital. Laisses moi faire. »
Il prit le corps ensanlanté de Maria, ses blessures étaient le fruit de ma vanité. Que je suis pitoyable j’ai cru être capable de battre un tel monstre alors que j’étais loin. Qu’il me tues ! Que Gabriel vienne et me torture car cette culpabilité me ronge. Qu’ais je fait ?
Sorine avait disparut me laissant seul avec ma douleur, il avait emmené Maria pour qu’on la soigne et m’avait demandé de l’attendre. Je me sentais tellement perdu, j’étais un monstre à l’égal de Gabriel, ma prétention m’avait le plus aveugler, ce n’était pas son illusion. J’étais assez fort pour découvrir que ce n’était pas lui, je devais être assez fort pour sentir que le corps qui se battait contre moi était celui d’une innocente. Maria…
Je me suis écroulé sur le sol, fixant la lune, je pleurais à ne plus m’arrêter. Je l’avais tué. Comment faire pour me racheter ? Si elle survie je n’oserai plus jamais la regarder ? Je verrai sans cesse son visage ensangloter par mes mains, des mains de vampire ! MON EXISTENCE MEME EST UN FLEAU ! Gabriel n’a pas tord…Je suis une erreur…Je dois mourir.
« Luciole ! Mon Dieu Luciole ! »
Dante accourait jusqu’à moi, il évitait avec élégance la mar de sang et vint me prendre dans ses bras, il me serrai contre lui mais je n’avais aucune réaction. J’étais parti dans un autre monde, mon corps était là mais mon âme se mourrait.
« Tu ne pouvais deviner Luciole ! »
« Je suis censé deviner … »
« Tu n’es pas encore assez puissant ! Arrêtes de croire que ta puissance se révélerai du jour au lendemain ! Tu dois travailler ! »
« J’ai tué Maria… »
« Tu ne l’as pas tué ! Elle va s’en sortir ai confiance. »
« Qu’es-ce que je dois faire Dante ? Dis moi ! Qu’es-ce que je dois faire ? » Je sanglotais contre sa chemise
« Calmes toi… »
« Mon existence est une erreur Gabriel a raison ! Je n’engendre que la mort partout où je vais…Je ne suis pas digne de ma puissance ! »
« Tous vampires courtisent la mort Luciole ! »
« Tu dois te venger ! » Dis la voix soudaine de Sorine « Sois fier de tes origines, tu n’es pas furieux ? Furieux contre Gabriel ? Il s’est servit de Maria, il est le seul fautif dans cette histoire alors répare tes erreurs en le tuant. »
« Sorine ! » S’indigna Dante
« Cesses de le couver ! Il est né pour le tuer ! Il est le seul qui peut nous débarrasser de ce monstre ! Après ce qu’il vient de faire ce soir Luciole devrait être furieux contre Gabriel ! Et non contre lui même ! »
Sorine avait le regard amplis de haine, il aurait put nous tuer en une seconde, cette rage contre son ancien ami il la canalisait au fond de lui mais chacunes de ces paroles respiraient la haine. Il pestait contre moi car je en faisais que m’apitoyer sur mon sort, encore une fois mon égoïsme avait pris le dessus, je m’en voulais alors que le vrai coupable était ailleurs. C’était sur lui que je devais me concentrer et non sur moi.
« Nous partons dés ce soir. »
« Où ça ? » Demanda Dante
« Pour Moscou »
" Non Sorine il n’est pas prêt ! »
« Nous nous entraînerons sur la route ! Il n’y a plus de temps à perdre. Nous allons voir Gabriel. »
Sa phrase sonnait comme une condamnation. Elle me percevait aussi décisive qu’un jugement, je revalais ma salive et me faisait à l’idée que l’heure du combat finale approchait. L’un de nous devait mourir. Nous sommes rentré au palais Faust dans le silence, j’allais m’apprêter à connaître ma dernière nuit dans ce manoir, je devais être prêt aux premiers rayons du soleil pour partir en direction de la Russie.
Pendant que je montais les marches le visage de Maria me hantait, mon précédant combat défilait image par image, sans s’arrêter, le sourire de Gabriel, le cri de Sorine, le corps de Maria. Mes poings se serraient peu à peu, je rêve de lui planter les doigts dans sa gorge, d’attraper sa carotide et de lui arracher comme un vulgaire tuyaux. Je lui trancherai bien la tête, le fissurais en deux. Lui écraserait le crâne contre un mur de pierre.
Sorine apparut soudainement dans ma chambre, il ferma la porte derrière lui avec une grande discrétion, alors que j’étais assis sur le bord de mon lit il vint près de moi pour me serrer contre lui. C’est donc l’un contre l’autre que j’ai pus reposer mon âme tourmenté, en sentant son étreinte je me sentais en sécurité dans le sein de Lucifer.
" Je te protégerai Luciole..."
Ven 12 jun 2009
6 commentaires
J'adore ! Gabriel est un monstre, j'espère que Luciole va le faire souffrir avant de le tuer. Sorine et lui sont trop mignons ensemble.
Coki - le 12/06/2009 à 21h16
C'est ce qui s'appelle se faire niquer en beauté xD autant Luciole que nous ... Ok je te reconnais bien la, on en avait parlé mais je ne pensais pas que tu irais si loin , je suis bleuffée :)
Cicipouce (>>Cindy - le 13/06/2009 à 05h26
Oh non, je l'aimais bien, Maria !
Lilly - le 13/06/2009 à 16h47
suite sur comme d ab vivement la prochaine maj et merde pour ton bac moi les epreuve son fini.
stephy - le 14/06/2009 à 20h24
Je l'aimais bien moi Maria...
T'ES UNE CREA SANS COEUR!!
T'ES UNE CREA SANS COEUR!!
LentilleVerte - le 25/10/2009 à 15h57
je sais je sais =)
D***
j'ai hââââââte de lire la suite!!!
Ah! Et puis je viens de lire Brises moi les doigts que j'adore aussi, et j'ai impatiemment envie de lire la prochaine rencontre de Gwen et..(zuuuut j'ai un énorme trou de mémoire, shame on me!! Comment s'appelle le personnage principal déjà??!) Enfin donc de Gwen et du solitaire aux cheveux etrêmement longs!
^^
gros bisouxxxx