World-and-Yaoi

    Comme un gamin qu'on venait d'emmener dans un rayon de jouet, comme une femme qu'on avait lâché avec une carte de crédit devant des tonnes de magasins Adam courait dans tous les sens trainant avec lui Sanzo. On aurait put croire qu'il était mal mené et que la surexcitation de Adam pourrai l'enerver seulement il se sentait tout simplement bizarre, bizarrement heureux ! Il avait envie de sourire et de rire depuis des années maintenant.
    Il voyait le monde d'un autre regard et c'était comme si le ciel s'ouvrait peu à peu à lui et qu'il pouvait enfin ouvrir ses ailes. Ce matin ils ont déjà visités trois appartement mais Adam à toujours trouver un défaut et qui n'était pour lui "pas négligeable" alors les voilà à nouveau à la chasse au petit nid douillet qu'il leur fallait à tous les deux. Bien sûr Sanzo laissa faire son...pouvait il dire son amant ? Après tout ils n'étaient pas officielement ensemble cependant il n'arrivait pas à le considérer comme un simple ami. Peut être son ange gardien, sa protection.

- Dis Adam..., dis Sanzo d'une petite voix
- Oui ?
- Est-ce que nous...enfin je veux dire est-ce qu'on ...sort ensemble ?

    Adam se sentit heureux, sa poitrine se remplissait de bonheur il n'avait jamais autant été heureux de vivre avec quelqu'un ! Pour lui c'était évident il ne pouvait pas se voir avec quelqu'un ! Sanzo était le seul pour qui son coeur n'ai jamais battu. Il l'aime. Plus que tout au monde...plus que lui même.
    Il l'attira soudainement contre lui, quelques passants se sentaient un peu gênés par deux hommes qui s'approchaient ainsi, Sanzo se sentit la cible des regards, très mal à l'aise il essaya de se détacher de l'étreinte de Adam mais celui ci ne l'entendait pas de cette oreille. Il l'embrassa avec tout l'amour qu'il l'animait, devant tout le monde peu lui important ! Ce n'était pas interdit à ce qu'il sâche et quitte à être amoureux autant que tout le monde soit au courant il est l'homme le plus comblé du monde. Celui qu'il aime est magnifique, il est craquant, tendre, si fragile...c'était sa précieuse pierre, son coeur de cristal.

- Je t'aime Sanzo.

    Sanzo rougit violemment et tentant de se cacher dans le torse du blond, il était sur un nuage, comment une tele chose pouvait arriver à lui qui ne croyait n'avoir pas le droit de vivre ? Cela devait être un rêve ! Ca ne pouvait être que ça, c'était un rêve.

- Ne me réveillez pas alors...

    Adam sourit et entremela ses doigts dans les siens ne se lâchant pas du regard, un grand sourire trônait leurs deux visages et d'une cadence plus tranquille ils reprirent leur petite promenade, tous deux serein. Comme si le passé c'était effacé et qu'il n'avait vraiment vécu que depuis cette après midi sur le pont, une renaissance, un véritable recommencement. Ils étaient différents. Ils étaient fait l'un pour l'autre.
    Le soleil brillait même si un vent frais les obligeaient à rentrer pour manger, Emy était absente pour la journée. Adam se mit toute suite au fourneaux avec son tablier fétiche à petit pois rose. Dieu que Sanzo pouvait le trouver  ridicule là dedans ! C'était vraiment à mourir de rire heureusement qu'il savait très bien se retenir. Cela faisait quelques mois maintenant qu'il avait découvert de nouveaux sentimens et la bonheur en faisait parti, avoir envie de rire, de sourire. C'était nouveau mais tellement bon.
    Sanzo s'assit sur le canapé et retira très vite son pull, cet appartement avait l'avantage d'être très bien chauffé et parfois un peu trop. Il alluma la télévision pour mettre la chaîne des informations, lui qui ne connaissait rien au monde extérieur maintenant était devenu accro aux nouvelles et ne pouvait plus regarder une autre chaîne. Il s'intéressait à la politique, aux guerres, à la bourse ! Tout l'intéressait.

- Tu devrais faire journaliste...

    Adam arriva derrière lui et l'enlaça contre son tablier en lui déposant un baiser dans le coup.

- Je ne pourrai jamais.
- Pourquoi pas ?
- Je ne pourrai pas c'est tout...

    Petit à petit la timidité envahissait Sanzo, il serai incapable de faire un métier aussi beau que le journalisme ! Il se contenterai de reussir son Bac pour commencer, ne voulant pas être un fardeau pour Adam il irait ensuite travailler.

- Et tu comptes faire quoi après ton Bac alors ?
- Travailler.
- Sans diplôme ? Ecoutes moi Sanzo, tu dois continuer tes études pour faire quelque chose que tu aimes toi !
- Je n'aime rien de particulier tu sais...
- Sauf tout ce qui se passe dans le monde ! Ne gâche pas cette chance d'être passionné par quelque chose et d'en avoir la possibilité d'en vivre !
- Et tu comptes payer mes études c'est ça !!

     Que venait il de faire ? Il s'était emporté contre Adam ! Il s'était soudainement sentit agresser et avait riposté lui qui était si calme, si fragile il venait presque de s'en prendre à celui qui lui était le plus cher. Que lui arrivait-il ? Soudainement il se sentit terriblement mal et coupable, il détourna le regard de son amant pour reculer contre son siège, il ne pourrai plus le regarder en face, il méritait qu'on le punisse par avoir élevé la voix !
    Adam sentit le froid que cette discussion avait jeté et Sanzo manifestait toute suite des réactions qui lui sont propres, il se recula comme de peur, non pas de peur que Adam lui cri dessus mais de peur de recommencer lui à crier sur Adam. Cependant c'était un pas de plus vers la confiance, c'était un pas de plus vers la liberté de s'exprimer Sanzo avait manifester une réaction naturel et ça Adam en était très heureux. Il essayait de s'imposer, de prendre des décisions pour lui et il fallait qu'il comprenne qu'au contraire c'était quelque chose de très positive. Il avait l'impression de faire l'éducation d'un enfant mais c'est ce qu'était Sanzo, un enfant faible qui avait besoin qu'on l'aide et qu'on l'aime. Dieu sait que Adam l'aimait, plus que tout !

- Je suis content, sourit Adam
- Hein ?
- Tu t'es enfin affirmé ! Tu ne t'es pas laissé écraser et moi ça me rend fier de toi.
- Hein ?
- T'es trop chou quand tu fais ça !!!

    Adam lui sauta littéralement au coups le serrant fort dans ces bras tendis que Sanzo rougissant de plus bel tentait de le calmer en beguayant timidement. Il était impulsif ce n'était pas vraiment de sa faute et puis après tout c'était sans doute ce que faisait de Adam un homme si particulier à ces yeux, cette faculté à s'émerveiller pour un rien et sa bouille de capricieux était encore plus craquante. Il avait trouvé son repère. Il ne l'avait pas cherché c'était lui qui était venu lui ouvrir la porte du paradis.
    Adam reparti le sourire aux lèvres devant sa cuisine, Sanzo se leva à son tour ne sachant pas trop ce qu'il pouvait faire il mit la table naturellement et décida d'aller prendre une douche tant qu'il avait le temps. Les vieilles habitudes ne partaient si rapidement encore une fois il ne ferma pas la porte à clés, comme si il était encore chez lui, comme si il avait peur que son père face apparation et le ne frappe à mort si il fermait cette porte. Les souvenirs de cette nuit affreuse refaisait surface, cette nuit qui à bien failli être la dernière de sa vie. Il se souvient du visage défiguré par la haine de son père, son sourire taillé sur sa peau, ses yeux exorbités par la folie. Il se sentit pris par un frisson de terreur et entoura son corps frèle de ses bras, il ouvrit le jet de la douche et si hissa sans attendre.        
    L'eau chaude lui fit un bien fou, mais le visage de son père restait graver dans son esprit lui donnant l'envie de vomir. Sanzo releva le visage l'eau frappant contre ses paupières il passa ses mains dans ses cheveux, l'odeur de la mort était encore rampante sur sa peau. Il ouvrit les yeux fixant son corps nu, une cicatrice qui lui brûlait le mollet, il en avait sur le dos, sur le torse, le ventre. Ces cicatrices qui ne s'effeceraient jamais tout comme son passé, tout comme sa douleur, tout comme cette envie éternel de mourir pour ne plus rien penser. Tout ça restera là, toujours près de lui, près à lui faire faire le grand plongeons si il s'approche trop du vide.

    Adam sentait la lourdeur de la soirée, un éclair venait d'éclairer toute la maison et le grondement était si profond qu'il en eut des frissons. Une journée pourtant frâiche et dans peu de temps la pluie allait s'abattre sur les vitres avec fracas, les souvenirs d'un Sanzo étendu au sol recouvert de son propre sang, il se souvient comme il n'avait pas put distinguer le corps de son amant dans cette mar. L'arme entre ces mains il ne savait pas trop comment réagir mais Dieu sait à quel point il avait peur, à quel point il avait été horrifié par cette vision et par la réalité qui est que même un père peut devenir un monstre comparable au Diable.
    Le repas était près et Sanzo n'était toujours pas sorti de la douche. Après avoir servi les deux assiettes et quitter son tablier immonde il se dirigea vers la salle de bain et colla son oreille à la porte. Il entendait bien le bruit de l'eau couler mais pas un signe de Sanzo, ce qui pourrai sembler normale si il n'avait pas cette inquiétude qui grandissait avec le bruit du tonerre.

- Sanzo ? Le dîner est prêt.
- J'arrive.

    Rassuré il se recula pour soupirer un grand coup. Vraiment il était beaucoup trop derrière lui, il devait lui faire un peu plus confiance si Sanzo dit qu'il va bien alors il faut le croire. Même si au fond il sait très bien que les cicatrices lui font encore très mal.
    Sanzo finit par sortir de la salle de bain d'où s'échappait la buée grandissante, il adorait l'eau brûlante jusqu'à ce qu'elle lui fasse rougir la peau, juste un bas de pyjama il s'installa à table et mangea tranquillement en tête à tête avec Adam qui lui regardait trop souvent cette fenêtre ruisselante de pluie. Le dîner était bon, Sanzo débarassa la table dans le silence qui se faisait de plus en plus pesant, un malaise c'était comme installer ce soir et tous deux avait l'impression d'avoir fait quelque chose de mal ou dit quelque chose de mal. Malgré ce qu'on peut penser ce fut Sanzo le premier à poser la question, il ne supportait pas ce mutisme ça l'irritait à un tel point qu'il en étouffait.

- Qu'est-ce que tu as ? Il demanda sur un ton neutre
- Rien du tout, réponds simplement Adam
- C'est ça...
- Il n'y a rien je t'assure.
- Fou toi de ma gueule en plus !

    Adam pouffa de rire.

- Tu t'imagine des trucs Sanzo je t'assure je vais bien ! Haha !

    S'en était trop. Sanzo balança l'assiette contre le miroir face au lavabo puis fixa Adam d'un regard assassin. Si il y avait bien une chose qu'il détestait à présent c'est le mensonge. Alors que la colère du coup avait fait sursauter le beau photographe Sanzo prit comme une douche froide. Il venait de s'enerver et briser une assiette. Il fit les gros yeux paniqué il fixa les fraguements de l'assiette dans l'évier.

- Je suis désolé, il marmonnant en partant dans la chambre

    Sanzo s'enferma à l'intérieur et respira un grand coup. Ces crise de colère l'effrayait, il n'arrivait pas à se contrôler quand est-ce que ca  s'arrêtera  ? Quand il ressemblera à son tuteur qui n'était même pas son vrai père ! En arriverait-il un jour à faire du mal à celui qu'il aime le plus au monde ? D'accord ce n'était qu'une assiette mais la prochaine fois qu'est-ce que ca sera ?

- Sanzo ouvre s'il te plaît...
- Non ! Je ne veux pas te faire du mal Adam !
- Tu ne me feras aucun mal Sanzo arrête de divaguer et ouvres cette putin de porte !

    Sanzo s'éxécuta et recula pour laisser rentrer son amant qui ne semblait pas du tout choquer par la situation.

- Je perds les pédales Adam...
- Je t'assures que non. C'est ma faute tu as besoin de faire confiance à quelqu'un et voilà que je commence déjà à te cacher des choses. Ta colère était justifié il faut juste que tu apprennes à te contrôler. Si j'étais si silencieux Sanzo c'était parce que je m'étais enfermer dans mes pensées, la pluie à été comme un déclic, un rappel à l'horreur qui t'étais arrivée et aujourd'hui je m'en veux de ne pas avoir été là à temps !  Je suis désolé si je t'ai fais peur mon coeur...
- Je t'aime. Murmura Sanzo
- Approches...

    Sanzo se refugia dans les bras de son amant, le serrant aussi fort qu'il le pouvait, que pourrait il arriver de pire que de le perdre ? Il ne voulait plus jamais s'énerver contre lui et à l'avenir il se contrôlera, il y arrivera ! Pour cet amour, pour ce bonheur qu'il arrivait à toucher du bout des doigts.



Mar 7 oct 2008 4 commentaires
je suis super contente de lire la suite !!!!!!!
a bientot
ambre - le 23/10/2008 à 20h26
(Léa fait la danse des canards dans sa chambre en chantant:
"C'est la danse des amants, et ils sont très très mignons, quand il font des p'tits calins en f'sant coin coin!!!")
xD

J'adore vraiment vraiment vraiiiment cette fic!!!
Sanzo est pas mort, ce qui n'est absolument pas négligeable, et il forme un coupe adorablement yaoiste avec Adouchéri!!! TOUT CE QUE J'AIME!!!!
Et tu sais quoi? L'oréaaall parce que tu le vaux bien ^^

(Léa divague...)
Hhihihihihihihihihihihihihihihihihihi....
HUM!
Gros gros bisous
Léa.
Imuya-Eyes-Angel - le 26/10/2008 à 16h32
sanzo le retour. j'aime la relation kil a avec Adam. ses doutes. ses peurs. il est touchant. kissouilles danouchette.
cass - le 27/10/2008 à 22h46
Il faudrait qu'il aille voir un psy le ptit Sanzo j'ai peur que ça finisse mal cette affaire!
athenais - le 29/10/2008 à 21h31