World-and-Yaoi



      

    Allongé dans son lit Sanzo tournait le dos à cette voix si chantonnante, on aurait dit un oisillon depuis quelques jours ! S'activant à chercher son bonheur dans des bouts de papier journaux.

- Regardes celui là ! Il est spacieux, un T3 avec un balcon bon malheureusement il est au cinquième et il y a pas d'ascenceur. Cela dit le prix est abordable !
- Pourquoi pas...
- MAIS ARRETEUUUUH !!! Ca fait trois heures que tu me dis pourquoi pas..., Adam fit la moue en obligeant le garçon a se retourner
- Mais je..., Sanzo se sentit à nouveau gêner face à l'insistance dont faisait preuve son ami, je sais pas moi enfin je...
- AAAAAAAAAHhhh !!!!

    Adam sauta sur Sanzo comme une groupie et frotta sa joue contre la sienne.

- T'es adorable quand tu prends cette tête !! Tu vas me faire craquer imbécile !!
- Je...Adam...Arrêtes, dit Sanzo assez effrayer

    Depuis trois semaine que Adam l'hébergeait il devait pourtant être habituer à ses sautes d'humeur matinal, d'une grande énergie dés le matin pleines de nouvelles idées pour la journée ! Un planing énorme au programme, des soirée à volontés des endroits à visité, une nouvelle envie bourgeonnante, une discour prononcer au téléphone avec passion et détermination pour obtenir un entretien avec un grand vendeur de vente aux enchères.

- Il est prit qu'il me dit ! Non mais tu te rends compte ? Me refuser à moi un entretien alors que je suis à l'apothéose de mon génie créatif !

    C'est vrai qu'il pouvait être très effrayant par occasion mais depuis que Sanzo a accepté qu'ils aient enfin leur appartement à deux c'est la folie ! Adam se presse d'établir presque un programme politique, une stratégie militaire pour un simple habitat que Sanzo avait autant envie de partager avec lui. Il lui sera éternellement reconnaissant pour toute cette chaleur qu'il lui avait apporté. Alors que sa vie lui semblait d'embler tracer et fichu la fraicheur de son ainé lui redonnait le sourire et il raprenait à vivre parmis les gens librent, comme quelqu'un de normale, comme un garçon de dix huit ans tout à fait normal.
    Finalement l'entrain dont faisait preuve Adam avait à nouveau raison de Sanzo, le laissant surtout parlé et s'extasier pour un rien il se contenta de se lever, de s'habiller, de manger à sa faim et le tous suivit de près par son ami qui enchaînait appartement sur appartement "possible".
    Il rentra à nouveau dans sa chambre qu'il partageait avec Adam, il fit son lit pendant que Adam expliquait cette fois comment il allait évaluer toutes ses démeures pour choisir le plus beau qu'il soit. Toute cette joie de vivre était presque trop rapide pour Sanzo qui n'avait pas l'habitude d'une telle euphorie dans sa vie, quelque part au fond de lui rien n'était terminé et la peur qu'un jour son esprit retombe au plus bas le terrorise. Imaginant un instant que tout est éphémère que son ancienne vie lui était destiné et que la seule fin possible pour lui était la mort, une mort dans t'attroce souffrance ayant ainsi le plaisir de la délivrance. Quand on goûte une fois on ne peut plus se passer de la liberté. Aurai-t-il la courage d'affronter de nouveaux problèmes ? De voir revivre son passé ? Aurait-il la chance de continuer avec le sourire ?

- Est-ce que tu m'écoutes ? Sanzo, Sanzo, Sanzo...Tu vas reprendre le lycée à la rentrée j'espère que tu sera plus attentif !
- Désolé.
- T'excuses pas. Aucune raison de le faire.

    Il y avait aussi ses moments de complicité, de douceur que Sanzo affectionnait énormément, ces moments où Adam était calme et heureux, où son sourire s'étirait dans une expression de paix intérieur, de bien être. Ces moments là Sanzo les gravait en lui pour se donner plus de force car si il était encore debout sur ses jambes c'était pour lui : uniquement pour lui.

- Je viendrai avec toi si tu veux..., murmure Sanzo à l'intention de Adam

    Son coeur fit un bond dans sa poitrine, des étoiles traversèrent son esprit. Comment faisait il ? Quel était son pouvoir pour le rendre si heureux ? Lui avait il jeté un sort ? Comment Sanzo savait si bien ce qui le comblait ? Une simple phrase, un simple mot, un léger sourire et le monde entier disparaissait. Il n'y avait que lui, depuis combien de temps n'avait plus ressenti cette sensation d'éternel ? Depuis combien d'année il n'avait plus vécu une telle énergie de se lever le matin avec le sourire, de regarder pendant près d'une demi heure un visage encore serein, de frôler à peine des joues de nacres avec le pointes des doigts, de passer sa main dans les cheveux rouges d'un ange. Depuis quand une voix pouvait lui sembler si belle, que des yeux pouvaient occuper toutes ses pensées, que ses rêves n'étaient hanté que par une seule et unique personne. Toujours, toujours.
    Ce qu'il était sûre c'est qu'il n'avait certainement jamais ressenti une chose pareil, cette sensation de n'être fait que pour une seul personne, de vouloir à tout prit le protéger et le voir sourire. Au grand jamais il n'avait eut ses sentiments pour qui ce soit. Pourtant Sanzo, il était différent. Il avait éveillé en lui quelque chose de différent, de beau, de chaud, de doux, de frémissant, il l'avait fait découvrir ce que signifiait "vivre" , "aimer", "sourire". C'était un monde nouveau, c'était une chose étonnante et tellement amusante ! Il ne préférait même pas penser à ce qui ce passerai si jamais tout s'arrêtait maintenant. Il ne peut pas l'imaginer, c'est inconcevable ! Il le croit, il en est sûre, Sanzo est l'homme de sa vie. Peu importe ce qui arrivera, peu importe ce qui est arrivé, aujourd'hui ils sont deux. Pour toujours et jamais.
    Et cet air étonné, gênée, attendrit que prenait Adam plaisait à Sanzo, une manière à lui de rougir et de sentir son petit coeur battre fort dans sa poitrine. Il était trop tôt pour Sanzo pour comprendre ce que c'était l'amour, il ne savait à quoi cela correspondait, l'amour que lui avait montré son père aurait put le dégouté cependant celui que lui montre Adam est totalement différent et lui donne même envie d'être encore plus aimer. Adam ne l'a jamais brusqué, il ne l'a jamais forcé ou même touché, il garde une certaine distance préférant attendre que le temps couvre les traces de sang dans la neige, que le sable recouvre ses blessures. Il était trop tôt pour se confesser.
    Sanzo espérait, oui il espérait que tout ceci soit de l'amour, excité d'en connaître plus et effrayé de vraiment comprendre les sentiments de son ami. Effrayer de mal s'y prendre, effrayer de ne pas aimer. Ce qui était sûr c'était que Adam ne pouvait pas dire ce qu'il pensait ainsi sans se soucier des conséquences, il fallait peser ses mots en présence de Sanzo, il fallait faire attention. Cet animal blesser n'avait pas besoin d'un coup de couteau en plus.
    Le temps opère, le temps guéris tout.

    Les temps s'était soudainement arrêter pour l'un et l'autre, se fixant mutuellement plonger dans les penées de chacun. Petit à petit la réalité leur revenait et leur coeur battaient tellement fort, le bruit d'un oiseau sur un arbre, le bruit du vent, leur simple regard sans que l'un n'est le courage de se détourner du regard de l'autre. Impossibilité d'ârreter comme si cette façon de se regarder était tout ce qu'ils avaient pour s'accrocher l'un à l'autre mais malgré ça Adam risqua d'approcher sa main de celle de Sanzo la frôllant à peine. Les joues de Sanzo s'empourprèrent toute suite mais cette caresse, ce toucher. C'était tellement agréable.
    Lentement, extrêment soucieux de ce que ressentais Sanzo petit à petit leur mains ne faisaient plus qu'un, entremelant leurs doigts sans se lacher des yeux. Adam s'approcha d'une lenteur calculé, son regard toujours dans le sien, ils n'entendaient plus que le bruit de leurs souffles. Sanzo avait l'impression que son coeur allait exploser, il serra un peu plus fortement la main d'Adam tout en revalant la salive. Etait il prêt ? Se sentait il prêt ? Comment faire ? Serai-t-il capable ? Au fur et à mesure que Adam s'approchait les questions ne devenaient qu'un bruit de fond, un échos lointain. Plus rien ne comptait, plus rien n'avait de sens, prêt ou pas prêt, sûre ou pas sûre il n'arrivait pas à réfléchir, le temps s'était à nouveau arrêter. Ils étaient dans leur monde, dans leur rêve et leur univers, rien ne pouvait les atteindres, aucun doute, aucune angoisse, pas d'inquiétude juste un "boum" frénétique.    Tendrement la main d'Adam remonta le long de la joue de Sanzo, passant ses doigts entre ses cheveux, Sanzo fermit les yeux le bien être chaque bout de peau qu'il touchait semblait se réchauffer. Ses mains étaient si douces, cette caresse, cette délicatesse, c'était inhumain ! C'était divin. Il brûlait de bonheur ! Il voyait sa sensation comme une belle tarte au pomme sortant du four avec un boule de glace à la vanille. C'était une bouché d'un paradis sur terre. Il passa lui même sa propre main dans celle qui était déposé sur sa joue, avec une légère gêne il s'approcha un peu plus et s'étira le plus possible allant même jusqu'à ce mettre sur la pointe des pieds pour s'approcher. Encore, encore, encore un peu, cette bouche si tentante, ses lèvres finement dessinées et légèrement humides. Entrouvertes laissant passer un souffle chaud, c'était une attirance incontrôlable, une attirance vitale et nécéssaire, il cherchait à gagner son oxygène, gagner son élexir de vie.
    Aimer. Toucher. Vivre. Sourire.
    Effleurer, caresser, Embrasser.

- Salut les coco j'ai apporté le diner !!!!!!

    Un gong. Une alarme. La voix fluète d'Emy qui rentrait tout sourire. En un instant le charme était rompu Sanzo s'écarter brusquement d'Adam jusqu'à en tomber par terre tandis que Adam restait debout encore sous l'emprise de la magnificience de ce baiser tant désirer.
    Il revint enfin à lui et il se renda compte que Sanzo était encore assis par terre, il lui tendit sa main mais Sanzo recula comme effrayer par le contact. D'anciens réflexes ? Adam s'agroupie face à lui, il lui sourit avec amour et lui tendit à nouveau sa main. Cette fois ci le contact était plus doux, Sanzo prit sa main pour se relever et restèrent à nouveau ainsi à se regarder longuement main dans la main.

- J'ai dis on mange.

    Sanzo bondit de surprise sautant dans les bras de Adam comme une jeune marié ce qui fit éclater de rire Emy qui avait ouvert la porte.

- Trop marrant Sanzochouu !
- Sanzochou ?
- Oui ca te va bien ! HAHAHA !
- Arrêtes maintenant sors de ma chambre !
- Le diner est prêt.
- DEGAGE !

    Cette fois Sanzo ne s'acarta pas de Adam toute suite, ses yeux s'exorbitèrent avant de se cacher le visage rouge avec ses mains. Adam se sentit soudainement coupable, avait il fait quelque chose de mal ? Il s'assit sur le lit gardant Sanzo sur ses genoux et l'obligea presque à retirer ses mains.

- Je suis désolé Sanzo elle n'aurait pas dut faire ça...
-...
- Je suis vraiment désolé.
-...
- Sanzo ?

    Doucement il retira la main de devant son visage.

- HAHAHAHA !!!

    Il riait.
    Il riait comme il n'avait jamais rit. Il était heureux ! Tellement heureux ! Mon Dieu qu'il se sentait bien ! Cette sensation de liberté, de se sentir aimer en sécurité et en confiance. De bonheur totale. Il était heureux ! Heureux comme jamais ! Il cessa de rire quand il remarque que le regard de Adam était de plus en plus sensuel, il s'arrêta de rire mais laissa graver sur son visage ce grand sourire franc. Bonheur bonheur !

- Dis Adam...
- Hum ?
- Comment on sait quand...enfin...comment on fait pour savoir que...
- Savoir quoi ?
- Que...enfin tu sais ! euuh...Comment on fait pour savoir quand on...

    Il détourna légèrement le regard, ses joues s'empourprèrent à nouveau, il tritura son pull tout en baissant la tête.

- Comment savoir quand on est...amoureux ?

    Quoi ? Adam sentit son coeur s'accélérer. Serai ce possible que ? Il aimerai tant. Il espère tant.
    Pour toute réponse il prit la main de Sanzo brusquement et la plaqua contre son buste.

Boum boum.
Boum boum.
Boum boum.

- Tu sens ?

    Sanzo affirma gênée le regard perdu et en même temps fasciner.

- Tu l'entends. Ecoutes comme je t'aime...




Mar 9 sep 2008 5 commentaires
Ils sont trop mignon à être aussi amoureux ^^
athenais - le 11/09/2008 à 01h27
je dois dire que les dernieres lignes de ce chapitre sont vraiment magnifiques!!!!!
a bientot
ambre - le 11/09/2008 à 12h55
(arrete pas de chialer mais a voulu laisser un p'tit com" pour Danou'chi, en signe de passage, mais pas capable de dire quoi que ce soit donc...)
T-T.
Fin.
Léa.

(P-S: TRROOOPPP MIIIGNOOONNNNNNNN!!!!!!!!!) xD.
Imuya-Eyes-Angel - le 18/09/2008 à 22h55
aahh la relation entre ces deux là me fait pleurer
saya - le 28/09/2008 à 15h03

AAAAHHHHHHHH

C'est trop mignon !! <3

Deadly - le 26/11/2008 à 17h33